ECRITURE PERSONNELLE
Nous apprécions que dans la société actuelle, la consommation est basée sur les
désirs bien plus que sur la nécessité.
Nous allons pouvoir constater que le rêve déclenché par les objets de consommation
soit celui d’une satisfaction de sens ou une valorisation de soi.
Pour répondre à cette interrogation, nous montrerons que l’achat peut satisfaire des
rêves et dans une autre partie nous verrons que les biens de consommation apportent
beaucoup à l’estime de soi.
Dans un premier temps, nous nous apercevons que la consommation est synonyme
de satisfaction de désirs, de rêves.
C’est ce que nous fait comprendre le document du site philophil.com en indiquant que
l’idéal des produits véhiculé rend les consommateurs aussi parfaits que les produits. A
travers cet article, nous constatons que les gens cherchent à se valoriser à travers ce qu’ils
achètent et donc les consommateurs se perfectionnent en achetant, plus l’article a de
qualités plus le client le possédant obtiendra ces qualités.
L’auteur Raymond LOEWY confirme cette thèse dans son livre La laideur se vend
mal écrit en 1952. De par sa passion, son métier de designer industriel, l’écrivain nous
explique que les produits dont l’esthétique laisse à désirer ne se vendent pas, les gens ne se
retrouvent pas dans ces biens de consommation laids, ils veulent des biens beaux qui les
embellissent. M. LOEWY a pu constater ces faits sur divers produits comme
l’électroménager et les voitures.
Dans un second temps, nous remarquons que l’acte de l’achat, la possession sert à
l’individu à se valoriser.
L’auteur Emmanuel KESSLER nous le montre dans son article de 2008, les
consommateurs apportent une importance à la possession d’un bien cher comme
l’appartenance au luxe donc être valorisé aux produits de qualité suprême. Nous apprécions
ce constat à l’aide de l’expérience effectuée sur les vins où les personnes testées préfèrent
le vin dont le prix est élevé qu’ils associent à la qualité du produit, un produit cher n’étant pas
accessible à tout le monde leur permet de se différencier, d’être mis en valeur par rapport au
reste de la population.
La valorisation de soi passe par l’accomplissement des rêves et c’est ce que nous fait
constater Claude DEBUSSY lorsqu’il réalise son rêve orchestral de 1894 « Prélude à l’après-
midi d’un faune » qui est basé sur un poème de Stéphane MALLARME. L’auteur n’ayant pas
eu une vie parfaite a été charmé par ce poème évoquant un faune, des nymphes, un monde
parfait, idéal. A travers cette retranscription musicale, l’auteur représente un rêve qui permet
au musicien d’obtenir un accomplissement de soi.