apport de l`echographie cardiaque de repos dans la visite de non

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UNIVERSITE DU DROIT ET DE LA SANTE - LILLE 2
FACULTE DE MEDECINE HENRI WAREMBOURG
Année : 2011
T H E S E P O U R L E D I P L O M E D ' E T A T
D E D O C T E U R E N M E D E C I N E
Apport de l’échographie cardiaque de repos dans la visite
de non contre-indication au sport
Présentée et soutenue publiquement le 20 octobre 2011
Par Nima ENDJAH
Jury
Président : Monsieur le Professeur GOSSET
Assesseurs : Monsieur le Professeur LACROIX
Monsieur le Docteur BRIGADEAU
Monsieur le Docteur GIRARD
Directeur de Thèse : Monsieur le Professeur CARRE
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SOMMAIRE
1. INTRODUCTION
1.1 Définitions……………………………………………………………………………….
1.2 Epidémiologie…………………………………………………………………………...
1.3 Etiologies………………………………………………………………………………..
1.4 Les explorations du cœur d’athlète et ses limites……………………………………….
1.5 Recommandations……………………………………………………………………….
1.6 Place actuelle de l’échographie cardiaque transthoracique de repos dans la VNCI…….
1.7 Objectifs de l’étude……………………………………………………………………...
2. MATERIELS ET METHODE
2.1 Population étudiée……………………………………………………………………….
2.2 Protocole d’étude………………………………………………………………………...
3. RESULTATS
3.1 Caractéristiques de la population………………………………………………………..
3.2 Caractéristiques en fonction de l’activité physique……………………………………...
3.3 Apport respectif des différentes modalités d’évaluation du sportif dans le bilan de non
contre-indication au sport…………………………………………………………….…
3.3.1 Interrogatoire
3.3.2 Examen physique
3.3.3 Electrocardiogramme de repos
3.3.4 Epreuve d’effort
3.3.5 Echocardiographie transthoracique de repos (ETT)
3.4 Caractéristiques cardiovasculaires observées en fonction du niveau d’entrainement…...
3.4.1 ECG de repos
3.4.2 Epreuve d’effort avec calcul de VO2 max
3.4.3 ETT de repos
3.5 Caractéristiques cardiovasculaires observées en fonction du sexe, de l’origine ethnique
et de l’âge (avant et après 35 ans)……………………………………………………….
4. DISCUSSION
4.1 Apport de l’ETT de repos dans la VNCI au sport……………………………………….
4.2 Caractéristiques cardiovasculaires observées en fonction du niveau d’entrainement…..
4.3 Les limites de l’étude……………………………………………………………………
5. CONCLUSION
6. BIBLIOGRAPHIE
7. ANNEXES
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1. INTRODUCTION
Le bilan cardiovasculaire lors de la visite de non contre-indication (VNCI) au sport de
compétition a pour objectif de détecter les pathologies cardiovasculaires qui pourraient
s’aggraver ou se compliquer d’accidents voire de mort subite au cours de sa pratique.
L’impact de ces morts subites sur les familles et la société est d’autant plus important que la
population atteinte reste souvent jeune, que la pratique d’une activité physique est synonyme
de « bonne santé » : mens sana in corpore sano("un esprit sain dans un corps sain") et que
certaines disciplines sont très médiatisées (1).
1.1 Définitions
Le monde du sport et de la santé connait, du côté sportif comme scientifique, de
nombreux acteurs, de spécificités physiques et linguistiques variées. Plusieurs catégories de
sportifs existent, parfois régies par des arrêtés ministériels, codes ou autres lois, parfois par les
fédérations mêmes. Cette diversité de qualificatifs utilisés par le législateur, le grand public
ou le personnel médical peut porter à confusion. Il est donc nécessaire de définir et préciser
certains termes afin d’établir un langage commun, notamment pour le corps médical dont la
responsabilité est engagée à chaque certificat de non contre-indication établi.
Mort subite
On entend par accident ou mort subite lors de la pratique sportive, un évènement
survenant au cours d’un exercice musculaire d’intensité modérée à importante ou à son
décours durant la première heure. La mort peut être considérée comme subite si le décès a lieu
au maximum une heure après le début des symptômes.
Sportif de haut niveau
La qualité de sportif de haut niveau (de performance) (2) s'obtient par l'inscription sur
la liste des sportifs de haut niveau arrêtée par le ministre chargé des sports, dans certaines
conditions : « être âd’au moins 12 ans au cours de l'année de son inscription sur la liste,
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avoir fait l'objet d'une proposition d’inscription sur liste par une fédération sportive
délégataire, pratiquer la compétition au plan international dans une discipline sportive dont le
caractère de haut niveau a été reconnu par la Commission nationale du sport de haut niveau,
justifier d'un niveau sportif suffisant et avoir fait l'objet d'examens médicaux adéquats et dont
les résultats sont transmis au sportif et à un médecin désigné par la fédération ».
L’inscription sur liste de sportifs de haut niveau s’effectue dans la catégorie Élite,
Senior, Jeune ou Reconversion. L’accession à la catégorie Elite nécessite de réaliser aux jeux
Olympiques, aux championnats du monde, aux championnats d’Europe ou dans des comti-
tions dont la liste est fixée par la Commission nationale du sport de haut niveau, une perfor-
mance ou obtenir un classement significatif, soit à titre individuel, soit en qualité de membre
titulaire d’une équipe de France, dans les conditions définies par la Commission nationale du
sport de haut niveau (valable deux ans, renouvelable dans les mêmes conditions).
En 2010 on dénombrait 7191 sportifs sur liste de haut niveau.
Sportif espoir
La liste des sportifs espoirs regroupe les sportifs présentant, dans les disciplines sportives
reconnues de haut niveau, des compétences sportives attestées par le directeur technique
national placé auprès de la fédération concernée mais ne remplissant pas encore les conditions
requises pour figurer sur la liste des sportifs de haut niveau.
En 2010, on dénombrait 7500 sportifs sur liste espoir.
Sportif professionnel
On distingue d’une part le sport professionnel comme une branche du sport fédéral.
Lorsque l’activité fédérale englobe un secteur de pratique professionnelle, la fédération en
fixe généralement les contours en précisant quelles sont les compétitions ouvertes aux profes-
sionnels et en qualifiant de sportifs professionnels les sportifs y participant. Ceux-ci, dans ce
secteur, sont majoritairement des salariés. C’est aujourd’hui le modèle dominant. On le
retrouve dans les sports collectifs : football, basket-ball, rugby, handball, volley-ball, hockey
sur glace.
D’autre part on retient les sportifs qui évoluent au plus haut niveau de leur discipline
et vivent de leurs prestations sportives (souvent en tant que travailleurs indépendants) sans
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appartenir à un secteur professionnel déterminé comme tel par le cadre fédéral : golf, natation,
tennis, tennis de table.
Sportif de haut niveau d’entraînement ou Athlète
Un sportif, quel qu’il soit, amateur ou non, participants à des compétitions ou non,
peut être considéré de haut niveau sans avoir bénéficié d’une inscription « légale » sur liste.
Le haut niveau d’entraînement est le reflet de l’intensité et du volume horaire d’entrainement
engendrant des modifications cardio-vasculaires propres au cœur d’athlète. La définition du
haut niveau dans ce sens reste empirique et s’entend à partir de 8h d’activités physiques
hebdomadaires, depuis plus de 6 mois, au-delà du premier seuil ventilatoire soit le seuil
d’essoufflement plus communément.
Vétéran
Le sportif Vétéran ou Master (terme plus valorisant pour les anglo-saxons) fait suite
aux catégories Junior et Sénior (au-delà de 35-45 ans)
Compétition et licence sportives
La compétition sportive, stricto sensu, est la confrontation de concurrents pratiquant
une activité sportive dans le cadre de règles fixées par les fédérations, ligues ou autres
organismes privés. Pour participer aux compétitions de sa discipline, le sportif doit répondre à
certains critères. Ces critères sont la plupart du temps de nature financière mais portent aussi
fréquemment sur le respect de certaines normes, concernant la sécurité des athlètes et des
spectateurs, par exemple. Cet ensemble de critères à respecter pour participer à une
compétition sportive est communément appelé système de licence. L'obtention ou le
renouvellement d'une licence sportive permettant la participation aux compétitions organisées
par la fédération sportive qui la délivre est subordonnée à la présentation d'un certificat
médical datant de moins d'un an et attestant l'absence de contre-indication à la pratique en
compétition de la discipline ou activité sportive pour laquelle elle est sollicitée (3).
En 2010, les fédérations, tous sports confondus, ont délivré plus de 15 millions de
licences (d’après Les chiffres clefs du sport 2010, Ministère de la jeunesse et des sports)
dominées par le football et le tennis (Annexe 1a).
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