37
O
ON
ND
DE
ES
S
L
LU
UM
MI
IN
NE
EU
US
SE
ES
S
:
:
I
IN
NT
TE
ER
RF
FE
ER
RE
EN
NC
CE
ES
S,
,
D
DI
IF
FF
FR
RA
AC
CT
TI
IO
ON
N.
.
I. RAPPELS DE COURS.
Les ondes lumineuses sont des ondes vectorielles : elles représentent une perturbation simultanée
d’un champ électrique )t,M(E
et d’un champ magnétique )t,M(B
. Cependant, dans un grand
nombre de situations, la réponse du détecteur avec lequel nous analysons ces ondes peut être
déterminée au moyen d’un modèle simplifié dans lequel ces champs vectoriels peuvent être
remplacés par des grandeurs scalaires. C’est ce que nous ferons ici pour interpréter les phénomènes
d’interférences et de diffraction. A une onde lumineuse, on associera donc un ‘signal lumineux’
scalaire, représenté par une fonction d’onde scalaire (M,t).
I.1. INTERFERENCES DE DEUX ONDES DE MEME FREQUENCE
Considérons deux ondes de même nature émises par deux sources lumineuses S1 et S2. L’état de
l’onde qui résulte de la superposition des deux ondes en un point sera obtenu en faisant la somme
des fonctions d’ondes caractéristiques des ondes émises par chacune des sources.
Soient deux sources ponctuelles qui émettent des ondes harmoniques planes progressives de même
fréquence, donc de même pulsation , de phases à l’origine 1 et 2, et se propageant dans un
même milieu homogène et isotrope. Les fonctions d’ondes en M ont alors la forme suivante :
= A1.sin(t - k1r1 + 1) = A1.sin(t + 1) et
= A2.sin(t – k2r2 + 2) = A2.sin(t + 2), avec
k1 = k2 =2, 1 = - k.r1 + 1 et 2 = – k.r2 + 2.
La fonction d’onde résultant de la superposition des ondes en M est :, que l’on peut
écrire sous la forme : A.exp i(t + ).
L’amplitude A est alors telle que A2 = A12 + A22 + 2A1.A2.cos(2-1).
terme d’interférence
L’amplitude de l’onde totale n’est donc pas la somme des amplitudes, mais est modulée par le
terme dit d’interférence, qui est fonction du déphasage entre les deux ondes qui se superposent au
point M. On a : 2-1 = - k ( r2 – r1 ) + 2 – 1.
Si cos(2-1) = 1 alors A2 = (A1 + A2)2.
L’amplitude de l’onde résultante est maximale. On dit qu’il y a interférences constructives.
On a alors : 2-1 = 2p. (p entier),soit r1 – r2 = p. si elles ont même phase à l’origine. Les
ondes 1 et 2 sont dites ‘en phase’.
Si cos(2-1) = -1 alors A2 = (A1 - A2)2.
L’amplitude de l’onde résultante est minimale. On dit qu’il y a interférences destructives.
On a 2-1 = (2p+1). soit r1 – r2 = (2p+1). toujours si les ondes de départ ont même
phase a l’origine. Les ondes sont alors dites ‘en opposition de phase’.