À LA RECHERCHE D`UN MÉDECIN DE FAMILLE

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Hiver 2007
VOLUME 1, NUMÉRO 3
L’Express DRMG
www.santemontreal.qc.ca
LE BULLETIN D’INFORMATION DES MÉDECINS OMNIPRATICIENS MEMBRES DU DRMG DE MONTRÉAL
LE MOT DU CHEF DU DRMG
EMMANUÈLE GARNIER/FMOQ©
À LA RECHERCHE
D’UN MÉDECIN
DE FAMILLE
Nous vivons une pénu-
toutes les instances, organisations et ins-
rie de médecins de
titutions mettent l’épaule à la roue.
famille au Québec et
Encore bravo !
dans l’ensemble du
Toutefois, ce n’est que dans quelques
Toutefois,
années que l’effet du rattrapage se fera
c’est au Québec que la
sentir, et ce n’est pas uniquement le
situation est l’une des plus délicates, vu
nombre de médecins qui fera la différen-
l’étendue de son territoire, la multitude
ce. La réorganisation actuelle s’appuie sur
de ses petites communautés isolées, le
des éléments gagnants tels que l’implan-
manque d’effectifs, le réseautage à amé-
tation des GMF avec une grande implica-
liorer et l’implication des omnipraticiens
tion de l’infirmière, la fidélisation des
dans des secteurs spécialisés : pénurie de
clientèles, le démarrage des cliniques-
spécialistes oblige !
réseau, la meilleure communication entre
Canada.
Dans ce numéro
Le mot du chef du DRMG
1
Le système de prévention clinique
3
GMF et cliniques-réseau :
on garde le cap !
4
Un tout nouveau comité régional
sur les services pharmaceutiques
6
PREM en omnipratique :
les sélections 2007
7
Cliniques-réseau : rappel
7
Table des chefs d’urgence
de Montréal
8
Loin de moi l’idée de faire le procès
les cliniciens et les établissements, l’appli-
d’une telle situation. Nombre d’articles
cation de protocoles basés sur des évi-
Néanmoins, il y a encore loin de la
ont été écrits, et ce, presque ad nauseam.
dences cliniques, le soutien à la première
coupe aux lèvres et de nombreux
Il importe toutefois de préciser que les
ligne ? y compris aux médecins en CLSC,
Québécois et Québécoises sont toujours
instances décisionnelles au ministère de
en cabinets solos et en petites cliniques
à la recherche d’un médecin de famille.
la Santé et des Services sociaux ont
médicales ? et finalement, l’entente géné-
À Montréal, nous parlons ainsi de plu-
changé radicalement de cap et qu’il y a
rale qui vient soutenir fortement cette
sieurs centaines de milliers de résidents…
de plus en plus de futurs médecins sur les
première ligne médicale. Hourra !
Que faire ?
bancs universitaires. Déjà cette année, le
(suite à la page 2)
nombre de nouveaux médecins de famille attendus est de 215 alors qu’il était de
190 l’an dernier, ce qui représente tout de
À NOTER : vous pouvez consulter l’Express DRMG et sa version anglaise DRMG Express
même une augmentation de 13 %. L’an
sur le site Internet de l’Agence dans la section DRMG / Publications à l’adresse
prochain, nous devrions atteindre les 250
www.santemontreal.qc.ca
et dans quelques années les grandes
Seule la version en français de l’Express DRMG est disponible en format papier.
cohortes s’installeront. Bravo ! Nous
sommes heureux de constater que le
besoin de former un plus grand nombre
de médecins fasse consensus et que
À LA RECHERCHE D’UN MÉDECIN DE FAMILLE (suite de la page 1)
Nous aimerions disposer d’une liste de
nombre de patients fragilisés, malades,
Je lève mon chapeau à certains DRMG
médecins prêts à prendre de nouveaux
souvent âgés et en perte d’autonomie.
du Québec qui sont allés encore plus loin
patients, mais cela demeure un vœu
Comme ils sont très nombreux, il est
en analysant la liste des patients fragili-
pieux. Il est vrai que la plupart des méde-
impossible de faire du cas par cas.
sés de médecins partant à la retraite, afin
cins de famille acceptent encore de nou-
Cependant, des gestes concrets ont été
de les redistribuer aux médecins de leur
veaux patients, à l’occasion, dans des cir-
posés, notamment la reconnaissance du
région. Un tel scénario ne pourrait toute-
constances particulières, même s’ils sont
traitement des patients vulnérables
fois pas s’appliquer à une ville de deux
surchargés. Nous visons par ailleurs, au
comme AMP, et ce, sans mettre en péril
millions d’habitants dont peut-être le
moyen des PREM, à équilibrer les besoins
les activités en établissement dont
quart est sans médecin de famille, sur-
entre les première et deuxième lignes
celles dans les salles des urgences. De
tout dans un contexte de pénurie impor-
médicales, et je crois sincèrement que
plus, nous avons mis l’accent sur la prise
tante. Nous essayons, avec succès je
nous y arrivons souvent ! N’oublions pas
en charge des patients vulnérables et
crois, d’avoir un plan d’organisation des
que cet équilibre dépend non seulement
orphelins, qui sont le plus souvent réfé-
services en médecine générale (PROS)
des choix des nouveaux médecins mais
rés par des établissements. Mention-
qui reflète la réalité.
aussi de ceux qui pratiquent déjà et qui
nons aussi notre grande préoccupation
Je termine en vous lançant une invita-
viennent s’installer dans notre région. Il
pour ceux qui présentent des problèmes
tion : si vous avez une bonne idée pour
est vrai que le travail en établissement de
sérieux de santé mentale. Par ailleurs,
favoriser la prise en charge de nos
courte durée attire fortement les jeunes
il est important de souligner que les
patients, faites-la-nous connaître !
médecins, ce qui est tout à fait normal,
14 cliniques-réseau prennent en charge
mais un nombre appréciable d’entre eux
environ deux cents patients orphelins
s’intéresse également à la première ligne
vulnérables par mois, que ce soit par
et nous nous en réjouissons.
l’entremise de leurs propres médecins
Dr Serge Dulude
ou en les référant à des médecins du
CHEF DU DRMG
Parmi les patients orphelins de médecin de famille, on retrouve un grand
2
réseau local.
Au plaisir !
L’Express DRMG
VOLUME 1, NUMÉRO 3
LE SYSTÈME
DE PRÉVENTION CLINIQUE :
UN ATOUT POUR
LES MÉDECINS DE FAMILLE
ET LEURS PATIENTS !
Dans le premier numéro de L’Express DRMG, le Dr Dulude annonçait l’arrivée des centres
d’éducation pour la santé (CES), lieux dédiés à la promotion de saines habitudes de vie.
En fait, le CES est un des éléments
tentera de les faire cheminer vers une
ce projet novateur qui reconnaît le rôle
majeurs du tout nouveau Système de pré-
autogestion des problèmes susceptibles
prépondérant de la prévention en pra-
vention clinique. Ce système a pour
d’être rencontrés quand on décide de
tique médicale pour la santé de la popu-
objectif d’aider les médecins de famille et
modifier son alimentation, de faire plus
lation. Les douze territoires de CSSS de
leurs patients à garder le cap en matière
d’exercice ou de cesser de fumer.
l’île y participent et d’autres régions du
de prévention. À l’aide d’outils très
Au cœur du Système de prévention cli-
simples, entre autres un feuillet-question-
nique se trouve l’infirmière-conseil. Elle
Plusieurs médias relateront, sous peu,
naire, il s’agira d’évaluer brièvement trois
sera chargée d’établir les liens indispen-
l’arrivée du Système de prévention cli-
habitudes de vie reconnues pour leur
sables entre le CSSS, les médecins du ter-
nique et d’ici là, je me ferai un plaisir de
importance en matière de santé cardio-
ritoire, l’éducateur pour la santé et, éven-
répondre à vos questions.
vasculaire et de cancer, à savoir l’alimen-
tuellement,
tation, l’activité physique et le tabagisme.
publique pour que toutes les instances
Ce sera l’occasion pour le patient d’expri-
puissent s’ajuster progressivement aux
Dre Jacinthe Lord
mer non seulement sa propre perception
besoins de la population.
MÉDECIN-CONSEIL
la
Direction
de
santé
Ce système sera mis en place incessamment et par étapes. En premier lieu,
Ce système a pour objectif
d’aider les médecins de
familles et leurs patients
à garder le cap en matière
de prévention.
Québec s’y intéressent !
SERVICES PRÉVENTIFS EN MILIEU CLINIQUE,
DIRECTION DE SANTÉ PUBLIQUE
les médecins des GMF, des cliniquesréseau et des CLSC seront joints par l’entremise des médecins chargés de prévention de leur établissement. Ces médecins,
leaders en prévention dans leurs milieux,
seront les précieux collaborateurs dont la
Direction de santé publique et les CSSS
ont besoin pour la réussite du projet. Par
quant à son « hygiène de vie », mais aussi
la suite, les infirmières-conseils continue-
et surtout sa MOTIVATION pour en amé-
ront leur démarche afin de rencontrer, cli-
liorer prioritairement un aspect.
nique par clinique, l’ensemble des méde-
À la suite de cette brève évaluation, le
cins du territoire et leur présenter la struc-
médecin pourra référer son patient au
ture, le fonctionnement et surtout les
CES afin qu’y soit dressé un bilan infor-
avantages du Système de prévention cli-
matisé complet sur ses habitudes de vie
nique et de son Centre d’éducation pour
et qu’il rencontre l’éducateur pour la
la santé.
santé. Ce dernier aura essentiellement un
L’Agence et la Direction de santé
rôle de motivateur auprès des gens. Il
publique sont fières d’être à l’origine de
3
L’Express DRMG
VOLUME 1, NUMÉRO 3
GMF ET CLINIQUES-RÉSEAU :
ON GARDE LE CAP !
L’implantation des GMF
et des cliniques-réseau
va bon train à Montréal.
niques-réseau intégrées ou CRI. On parle
tif et seraient composées d’une équipe
ici d’un modèle sur lequel l’équipe de
multidisciplinaire plus importante, mieux
l’Agence et les CSSS œuvrent depuis plu-
structurée et soutenant le médecin trai-
sieurs mois. Il s’agit d’entités qui répon-
tant et son patient. À suivre…
dent tout d’abord aux critères des GMF
En effet, à l’automne 2007, le réseau
et des cliniques-réseau, mais aussi pour
Dr Serge Dulude
montréalais pourrait compter sur une
lesquelles les attentes de prise en charge
CHEF DU DRMG
cinquantaine de groupes. (Voir tableau.)
et d’accessibilité seront plus grandes afin
tion. Pour ce faire, les CRI bénéficieraient
montréalais de prise en charge » : les cli-
d’un soutien administratif plus significa-
Clinique Statcare et Groupe médical Stillview
2
CSSS de l’Ouest-de-l’Île
CSSS de Dorval-Lachine-LaSalle
●
CSSS du Sud-Ouest–Verdun
●
Clinique médicale Pierrefonds
●
●
Clinique médicale Les Jardins Dorval
●
Clinique médicale de l’Ouest et GMF du Sud-Ouest
●
GMF de Verdun
●
CSSS Cavendish
Projet île-des-Sœurs
●
Hôpital Mont-Sinaï
●
●
Groupe médical Sainte-Catherine
●
●
●
Clinique médicale Vendôme
●
Complexe de santé Reine-Élizabeth
5
CSSS de la Montagne
●
GMF Côte-des-Neiges
●
Groupe Santé Westmount Square
Clinique médicale 2101
●
CLCS Parc-Extension
●
CLSC Métro
●
●
●
GMF Herzl
●
Clinique médicale Métro Médic Centre-Ville
●
Clinique médicale Diamant
●
Centre de médecine familiale de St. Mary
4
●
●
Centre médical Métro-Monk
4
●
Clinique Médistat
Clinique Nazareth
3
Potentielle
1
CR
Accrédité
CLINIQUE MÉDICALE
Admissible
TERRITOIRE DE CSSS
Potentiel
GMF
Accréditée
de servir encore un peu mieux la popula-
Admissible
De plus vous entendrez sûrement parler prochainement du projet « Modèle
●
L’Express DRMG
●
8
9
CSSS d’Ahuntsic
et Montréal-Nord
CSSS du Cœur-de-l’Île
CSSS Jeanne-Mance
●
●
Centre d’urgence Saint-Laurent
●
Clinique médicale Perrier
●
Clinique médicale Désy
●
Clinique médicale Ahuntsic
Clinique médicale Saint-Sulpice
●
CLSC Villeray
●
CLSC La Petite Patrie
●
Clinique d’urgence Saint-Denis
●
Centre médicale Colombus
●
Clinique médicale L’Actuel
●
GMFdes Faubourgs
●
GMF Notre-Dame
●
GMF Quartier-Latin
●
GMF St-Louis du Parc
●
●
●
Clinique Médimax
●
●
Clinique médicale de la Cité
●
Clinique médicale du 1851
11
CSSS de Saint-Léonard
et Saint-Michel
CSSS Lucille-Teasdale
●
Centre d’urgence de Salaberry –
CLSC de Bordeaux-Cartierville
Polyclinique médicale Populaire
10
Clinique médicale Viau
●
CLSC Saint-Michel
●
Polyclinique Cabrini
●
●
Clinique 3000
●
Clinique médicale Maisonneuve-Rosemont –
Domus Médica
●
●
Clinique médicale Cadillac
12
CSSS de la Pointe-de-l’Île
●
GMF Saint-André
Polyclinique Pointe-aux-Trembles
●
Centre médical Hochelaga
●
GRAND TOTAL
●
●
●
CLSC Pointe-aux-Trembles
TOTAL
Accréditée
●
●
GMF Cosmopolite Saint-Laurent
Clinique médicale L’Envolée
7
Admissible
Groupe Santé Physimed
CSSS de BordeauxCartierville–Saint-Laurent
Potentielle
6
CR
Accrédité
CLINIQUE MÉDICALE
Admissible
TERRITOIRE DE CSSS
Potentiel
GMF
VOLUME 1, NUMÉRO 3
12
12
36
12
14
1
14
29
En date du 20 février 2007
5
COMITÉ RÉGIONAL
SUR LES SERVICES
PHARMACEUTIQUES
DE MONTRÉAL
Depuis maintenant quatre mois, les
membres du tout nouveau comité régional sur les services pharmaceutiques se
réunissent sur une base régulière pour
contribuer à l’organisation des services de
santé sur le territoire de l’île de Montréal.
Rappelons que cette nouvelle structure
consultative du PDG de l’Agence de la
sions quant à l’organisation des services
santé et des services sociaux de Montréal
(l’Agence) en matière de services phar-
1 656 pharmaciens à Montréal
s’est donné un tout premier comité de
direction pour piloter les travaux et les
rencontres du comité régional.
Le comité régional sur les services
pharmaceutiques doit permettre à
420 pharmaciens
en établissements
1 236 pharmaciens
en pharmacies
communautaires
aussi pouvoir trouver des solutions adaptées à la réalité des pharmaciens sur le
terrain et permettre de discuter des
enjeux organisationnels de la région. La
nouvelle instance est composée des personnes suivantes :
l’Agence de prendre les meilleures déci-
Noms des membres
Lieu de pratique
Statut
Président : Jean-Francois Morin
Vice-présidente : Cécile Lecours
Secrétaire : Gilles Dubois
Suzanne Gilbert
Denis Brouillette
Michel Tassé
Pharmacie Morin
Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
Pharmacie Dubois
Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Institut de cardiologie de Montréal
CSSS de Bordeaux-Cartierville–Saint-Laurent
membres élus
Marie-Claude Hardy
Sandra Lussier
Pharmacie Dominique Voyer
Pharmaprix André Lauzon
membres cooptés
Louise Mallet
Faculté de pharmacie
membre nommé par
la Faculté de pharmacie
David Levine
Agence de la santé et des services sociaux de Montréal
membre d’office
RESPONSABILITÉS EN MATIÈRE :
d’organisation des services pharmaceutiques ainsi que de planification
de la main-d’œuvre ;
d’accessibilité et de qualité des services pharmaceutiques ainsi
que de projets relatifs à l’utilisation des médicaments ;
d’approches novatrices en soins et en services pharmaceutiques.
6
sur le territoire de Montréal pour le bienêtre de la population. Le comité doit
maceutiques a vu le jour en juin 2006 et
Loraine Desjardins
ADJOINTE AU DIRECTEUR
AFFAIRES MÉDICALES ET UNIVERSITAIRES
L’Express DRMG
VOLUME 1, NUMÉRO 3
PREM EN OMNIPRATIQUE :
LES SÉLECTIONS 2007
L’exercice du PREM 2007
à Montréal a suscité l’intérêt
de 94 nouveaux facturants
aspirant à un poste dans un
établissement ou une clinique
médicale de la région.
mois après la clôture de la période de
candidatures.
Pour ce qui est de la partie des mobili-
Provenance
de la formation
en résidence
des candidats
elle a débuté le 1 décembre 2006. Sur les
Université de Montréal
45,65 %
38 places accordées par le ministre, trois
Université McGill
L’an dernier, c’était 103 postulants qui
ont déjà été octroyées et les 35 restantes
45,65 %
avaient manifesté leur intérêt. Tous ont
pourront l’être d’ici le 30 novembre 2007,
Université de Sherbrooke
passé une entrevue entre les 6 et
et ce, toujours afin de répondre aux
6,50 %
8 novembre 2006, 87 en personne et
besoins régionaux identifiés par le
Autres
sept par téléphone. Certains, en stage à
DRMG.
2,20 %
l’extérieur, ont été contactés dans le
Nord du Québec et en Afrique.
tés interrégionales (MIR) du PREM 2007,
er
Par ailleurs, le processus de gestion du
PREM 2008 débutera en mai 2007 alors
À l’issue de la période des entrevues,
que le DRMG sollicitera à nouveau les cli-
46 candidats se qualifiaient pour com-
niques médicales et établissements de
bler les postes offerts. Par la suite, sept
santé pour connaître leurs besoins en
Dr Jean Bousquet
candidats se sont désistés et ont été rem-
médecins omnipraticiens. Le DRMG
MÉDECIN-CONSEIL
placés par d’autres postulants avec les
espère vivement que le MSSS sera en
DIRECTION DES AFFAIRES MÉDICALES
mêmes intentions de pratique ou en
mesure de confirmer le nombre de places
ET UNIVERSITAIRES
fonction des besoins encore non comblés
au PREM 2008 au début de septembre
dans la région. En date du 31 janvier
2007, afin de permettre pour tous une
2007, le PREM 2007 nouveaux factu-
gestion du PREM plus précoce, bien
rants était de nouveau fermé, soit trois
avant la fin de l’année civile !
CLINIQUES-RÉSEAU : RAPPEL
Les cliniques-réseau ont été créées dans
est de contribuer au désengorgement des
Actuellement, certaines cliniques-
le but d’offrir des services de santé acces-
urgences et d’offrir ces services plus rapi-
réseau sont en négociation avec des
sibles à la population, 365 jours par
dement et à l’extérieur des salles d’urgen-
hôpitaux pour obtenir un accès direct
année, et ce, 12 heures par jour. Les
ce à des patients qui le nécessitent. De
aux prises de sang et à l’échographie. La
autres cliniques du territoire peuvent
plus, les cliniques-réseau vous transmet-
question devrait être réglée bientôt.
aussi bénéficier de cette accessibilité en y
tront rapidement les résultats des exa-
référant les cas urgents.
mens de vos patients sur votre bureau.
Rappelons que les cliniques-réseau ont
Donc, la prochaine fois que vous penserez
la responsabilité de rendre disponibles
envoyer un patient à l’urgence, essayez
Dr Mark Roper
leurs services de laboratoire et de radiolo-
donc les services que vous offre la cli-
PRÉSIDENT DU COMITÉ PROSEM
gie, incluant l’échographie. L’objectif visé
nique-réseau de votre territoire.
DRMG MONTRÉAL
7
DU NOUVEAU DU CÔTÉ DE
LA TABLE DES CHEFS D’URGENCE
DE MONTRÉAL
VOLET 1 – L’APPARTENANCE
DU PATIENT
veaux algorithmes de répartition permettant
situation des salles des urgences de
Montréal, la Table des chefs d’urgence
Les ambulanciers peuvent, depuis le
et d’éviter le phénomène dit des «bolus».
de Montréal (TCUM) a rencontré le
5 février 2007, appliquer trois nouveaux
Préoccupée par la détérioration de la
de répartir de façon prévisible les transports
La rencontre a donné lieu à des
une hospitalisation dans
VOLET 3 – LA DÉTERMINATION
DES QUOTES-PARTS
DES ÉTABLISSEMENTS
Quant au 3e volet, La détermination des
quotes-parts des établissements, ce dossier
échanges fructueux mais les solutions à
les derniers 30 jours ;
complexe a été confié à l’Agence. À suivre.
court terme n’abondaient pas. La
une visite dans une urgence
TCUM a écrit une lettre au ministre de
dans les dernières 72 heures ;
CHSLD et les urgences a mené à des
la santé pour proposer des solutions et
un historique médical complexe,
recommandations concrètes au mois
solliciter une rencontre.
défini comme trois hospitalisations
de juin dernier. Ces recommandations
dans le même établissement
devaient être étudiées par les CHSLD et
au cours des deux dernières années.
déployées sur le terrain. L’Agence nomme-
Dr Jacques Bachand, directeur médical
critères concernant les cas dits « prédé-
du CCNU (Centre de coordination
terminés », c’est-à-dire les patients
national des urgences) lors de son
devant être acheminés à un hôpital parti-
assemblée annuelle en novembre 2006.
culier, indépendamment du quota :
Les solutions proposées pour aider
au désengorgement des urgences
Un dossier concernant le lien entre les
ra sous peu un responsable de ce dossier.
concernaient principalement l’augmentation des ressources en héberge-
La règle du rendez-vous dans les
Finalement, je ne peux passer sous
ment, en convalescence et en soins de
24 heures a été abolie, car mal utilisée et
silence les moments très difficiles vécus
longue durée. Il est intéressant de
plus ou moins pertinente pour la situation
actuellement dans toutes les urgences du
constater que le nombre de patients en
urgente. Ces nouvelles règles ont été tes-
réseau tant par les patients que par les
attente d’une hospitalisation dans les
tées sur le terrain. On a pu documenter une
professionnels de la santé. La situation
urgences montréalaises correspond
grosso modo au nombre de patients en
attente d’une ressource alternative
de ce type dans les lits de soins aigus
des hôpitaux.
Du côté des transports ambulanciers,
la TCUM, l’Agence et Urgences-Santé
ont travaillé de concert pour améliorer
la répartition des ambulances à
Montréal. Les travaux ont donné des
résultats concrets pour deux des trois
volets étudiés :
diminution de 33 % des transferts interéta-
dans les salles des urgences se détériore
blissements et une augmentation de la
depuis plus d’un an, en raison notam-
satisfaction des usagers (diminution de
ment de l’alourdissement et du vieillisse-
10 % des refus de transport). La proportion
ment accéléré de la clientèle. Selon les
restante de cas généraux, bien qu’ayant
établissements, l’accès aux lits d’hospita-
diminué de 65 % à 58 %, permettait encore
lisation, les fermetures de lits en raison
à Urgences-santé de respecter les quotas.
d’infections, l’insuffisance de planification du congé ou la gestion quotidienne
VOLET 2 – LA RÉGULATION
DES TRANSPORTS
des lits sont des éléments probléma-
Urgences-santé devrait être en mesure d’ap-
gement de patients dans les urgences.
tiques qui mènent à tout coup à l’engor-
pliquer pour le mois de mars 2007 de nouDr Bernard Mathieu
PRÉSIDENT TCUM
Vous avez des questions ou des commentaires ?
Par téléphone : 514 286-6500, poste 6340 Par courriel : [email protected]
8
L’Express DRMG est publié tous les trois mois par l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal.
Coordination : Loraine Desjardins • Rédacteur en chef : Dr Serge Dulude
Collaboration à la rédaction : Dr Jean Bousquet, Loraine Desjardins, Dr Serge Dulude, Dre Julie Lajeunesse,
Dre Jacinthe Lord, Dr Bernard Mathieu, Dr Mark Roper
Graphisme : Quatre-Quarts • Impression : Imprimerie R.M. Hébert
ISSN 1718-9837 (Imprimé) • ISSN 1718-9845 (En ligne)
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