En ce début d’année 2006, la situation
conjoncturelle de ces deux pays est
intéressante. La croissance tendancielle
est élevée et supérieure à2 %, le taux
d’inflation est voisin ou inférieur à2 %,
les finances publiques sont excédentai-
res et le taux de chômage se situe entre
5 et 6 %. Ces chiffres qui se comparent
de façon flatteuse avec ceux de la zone
euro ne doivent pas néanmoins être
appréhendés comme donnant spontané-
ment raison àceux qui prônaient la non-
adhésion àla zone euro. En effet, ces
pays sont,contrairement àl’Angleterre,
très proches de la zone euro dans leurs
comportements monétaires. De ce
point de vue,l’Angleterre a une autono-
mie bien plus importante que ces deux
pays scandinaves, notamment en raison
de ses liens historiques et profonds avec
l’Amérique du nord.On ne peut donc
faire la même analyse.
L’objet de cet article est de situer la
Suède et le Danemark vis àvis de la
zone euro afin de clarifier le rôle de
l’appartenance àla zone euro comme
facteur de dynamisme ou de ralentisse-
ment de la conjoncture.
La première partie permettra de situer
ces deux économies au sein des pays
industrialisés et de comprendre les
sources de leur dynamisme.La seconde
partie portera sur la dynamique du mar-
chédu travail et sur la coordination des
politiques monétaire et budgétaire.
QaOMX\ X#
_RTT\SM NXML\O Ua
NL¿^\
\M U\ ^aS\TaOV -
U\ QRNXMXRSS\T\SM
XSM\OSaMXRSaU
Pour situer,dans le temps, les posi-
tions du Danemark et de la Suède il
faut les comparer avec des pays qui ont,
a priori,des stades de développement
similaires. La référence européenne est
la plus immédiate et la plus naturelle
pour effectuer cette comparaison dans
le temps. La méthodologie utilisée par
Angus Maddison donne aussi une cohé-
rence des données dans le temps autori-
sant le rapprochement.
La mesure la plus pertinente est celle du
PIB par tête car elle donne spontané-
ment une indication sur le niveau de vie.
Sociétal N° 52 g2etrimestre 2006
4LIVRES ET IDÉES
4CONJONCTURES
4REPÈRES ET TENDANCES 4DOSSIER
Suède et Danemark :
vivre sans l’euro
QYXUXQQ\ Ja\_YM\O *
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L/TL QSKO ,WQ/NN+O "0%!Q/-L / QO%SO% QSN%L%) +T'+TF
LE MODÈLE NORDIQUE
*Chef économiste en charge de la Direction des Études économiques et de la recherche de Natexis
Asset Management.
C’est ce qu’indique le tableau ci-des-
sous. Il mesure,sur une période longue,
le PIB par tête du Danemark et de la
Suède en pourcentage de celui d’une
moyenne européenne.
Le premier constat est de remarquer
qu’entre 1870 et 1970, ces deux pays
ont connu une amélioration de leurs
conditions de vie plus rapide que la
moyenne européenne.En effet, si l’on
écarte l’année 1950 pour laquelle la
valeur de l’indicateur est biaisée en rai-
son de la proximitéde la seconde
guerre mondiale,le PIB par tête s’est
écartétendanciellement de la moyenne
européenne.L’indice danois passe ainsi
de 96% de la moyenne européenne en
1870 à116% en 1970. Pour la Suède,
l’indice passe de 80 % à116 % de cette
même moyenne.
Une rupture a lieu dans les années 70.
Comme dans la plupart des pays occi-
dentaux, le ralentissement de la pro-
ductivitéprovoque une inflexion des
taux de croissance.Cependant, en Suède
et au Danemark le ralentissement de la
croissance apparaît plus fort que dans
les autres pays européens. Cela peut
refléter un changement des priorités de
la part des gouvernements dans les
objectifs de la politique économique et
traduire un recentrage des préoccupa-
tions sur la dynamique interne en oppo-
sition avec le mode de développement
qui prévalait jusqu’alors.
Sur un champ plus large qui est celui
de l’OCDE, on observe effectivement
sur le graphique 1 que la progression
est plus lente pour les deux pays scandi-
naves. L’écart de niveau de vie de ces
deux pays avec l’Europe,et l’OCDE plus
généralement, tend àse réduire.
Cette convergence va durer jusqu’au
début des années 90 comme l’indique
clairement le deuxième graphique.
Dans une étude sur la Suède,l’écono-
miste suédois Assar Lindbeck 2indique
clairement que les fondements de la
croissance de la période 1870 – 1970
ont étébousculés dans les années 70 –
80. Les changements de prioritédans
les objectifs de la politique économique
ont provoquéune mutualisation beau-
coup plus marquée de l’économie.En
d’autres termes, forte de ses succès,
la Suède a considéréqu’elle pouvait
changer de modèle de référence.Cela
s’est traduit par une hausse des dépen-
ses publiques (en % du PIB), une hausse
des taux marginaux d’imposition, une
régulation plus marquée sur le marché
du travail et une échelle des salaires
qui a étéfortement réduite.La Suède
a souhaitérecentrer son activitéet ses
préoccupations sur son marchéinté-
rieur.Autant de facteurs qui ont réduit
Sociétal N° 52 g2etrimestre 2006
SUÈDE ET DANEMARK : VIVRE SANS L’EURO
a::éC^G:C<G6> N3’DC
1820 100 94
1870 96 80
1913 106 84
1950 139 134
1960 116 114
1970 116 116
1980 108 106
1990 109 105
1998 118 100
Source :Angus Maddison (2001).
QX` 8G6 4ê4C ‡ C: 8936EC:4GAC DC
=G <9/C::C DC %, 8G/5
Z6G8@?73C %# QX` 8G6 4ê4C
Q6?0 E9:54G:45 C4 8G6?4éDC 89329?6 D$GE@G4
Sources :Angus Maddison (2001).
Base 100 en 1970
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
1970 197319761979 1982 19851988 1991 19941997 2000 2003
Danemark
Suède
OCDE
Z6G8@?73C ,# QX` 8G6 4ê4C
Q6?0 E9:54G:45 C4 8G6?4éDC 89329?6 D$GE@G4
\: I D3 QX` 8G6 4ê4C DC =$R_^\
Sources :OCDE.
100
105
110
115
120
125
130
135
1970197319761979 198219851988 199119941997 2000 2003
Danemark
Suède
1. Les douze pays européens sont :Autriche,
Belgique,Danemark, Finlande,France,Allemagne,
Italie,Pays-Bas, Norvège,Suède,Suisse et
Royaume-Uni.
2. Assar Lindbeck (2000)
la capacitéde l’économie suédoise à
s’adapter aux conditions de marché.
Néanmoins, depuis le début des années
1990,ces deux économies ont modifié
leurs orientations macroéconomiques.
En conséquence et au regard de l’en-
semble des pays de l’OCDE, le PIB
par tête s’est stabiliséau Danemark à
115 % du PIB par tête de l’OCDE. Il
s’est sensiblement redresséen Suède
passant de 105 % de l’OCDE en 1997 à
plus de 110 % en 2004.
La Suède et le Danemark, après une
période de croissance moins dynamique
dans les années 1970 et 1980,ont
retrouvéle chemin de l’expansion. Le
niveau de vie reste supérieur àcelui de
l’OCDE et s’inscrit très au-delàde
celui de la France qui s’établit à104 % du
PIB par tête de l’OCDE en 2004.
Ua ^HSaTXPL\
_RSWRS_MLO\UU\
Sur le plan conjoncturel, le parallé-
lisme évoquésur la période longue
peut encore être pertinent. Les deux
pays connaissent une longue période
soit de récession (en Suède) soit de très
faible croissance (Danemark) àla fin des
années 1980. Au regard du fonctionne-
ment de ces deux pays, cette période de
crise était nécessaire afin de retrouver
des fondements plus sain àla dynamique
économique.Fondements qui porteront
le renouveau des années 1990.
ad UC <9D’=C 53éD9?5
Au regard des indicateurs macroécono-
miques récents, force est de constater
que l’économie suédoise se comporte
plutôt bien. Sa croissance tendancielle
(moyenne sur 10 ans) est supérieure à
2.5 % et l’évolution des prix àla consom-
mation est bien maîtrisée.
Avant de connaitre cette période faste,
le point àretenir est la rupture du début
des années 90. La Suède entre dans une
récession profonde avec trois années
consécutives de réduction de l’activité
(1991, 1992 et 1993).
Sociétal N° 52 g2etrimestre 2006
4LIVRES ET IDÉES
4CONJONCTURES
4REPÈRES ET TENDANCES 4DOSSIER
LE MODÈLE NORDIQUE
Z6G8@?73C +# MG30 D$?:B=G4?9: G::3C= C: N3’DC
Sources :Datastream.
1981
16
14
12
10
8
6
4
2
0
-2
198419871990199319961999 20022005
Taux d’inflation annuel moyen
sur10ans
Z6G8@?73C "# KG6?G4?9: 46?<C546?C==C D3 86?0 DC =$?<<9F?=?C6 C:
Sources :Datastream
1986
8
6
4
2
0
-2
-4
-6
-8
1988 1990199219941996 1998 2000 20022004
Z6G8@?73C c# _69?55G:EC éE9:9<?73C G::3C==C
C: N3’DC *%b)%d,!!"&
Sources :OCDE – Datastream.
1971
5
4
3
2
1
0
-1
-2
-3
19751979 198319871991 19951999 2003
croissance moyenne annuelle sur 10ans
Les sources de cette récession sont
principalement intérieures, via une
alimentation excessive de la demande
interne,et n’ont pas étécorrigées par
l’environnement international puisque à
l’étéet l’automne 1992, la couronne
suédoise a étéemportée par la crise
du SME.
En fait,depuis la fin du système de taux
de change fixes (1971-1973) et l’impact
du choc pétrolier,la dynamique sué-
doise aétéperturbée. La Suède arrime
sa monnaie d’abord au mark puis à
un panier de monnaie.Cependant en
raison des chocs,des ajustements rapi-
des sont nécessaires sous la forme
d’une dévaluation de la monnaie afin
de redonner de la compétitivité.
Au début des années 80, la remise à
niveau de la compétitivitésuédoise
est de grande ampleur ce qui permet
de relancer l’activitéet de réduire
le chômage.Par ailleurs,la politique
budgétaire très accommodante et la
réforme du marchédu crédit rajoutent
àcette demande interne déjàsoutenue.
L’ensemble de ces éléments s’est cris-
tallisédans un équilibre qui ne pouvait
être durable.En effet, en conséquence
de cette situation conjoncturelle vigou-
reuse,le taux de chômage a reculéau
dessous de 2 % et le taux d’épargne
des ménages est devenu négatif (-5%
du revenu disponible en 1988). En outre,
les marges de politique économique
pour amortir cette expansion étaient
réduites puisque àcôte de la politique
budgétaire accommodante,la politique
monétaire avait les mains liées par
l’objectif de stabilitéde la couronne.
Le phénomène déclencheur a étéla
réforme fiscale de la fin des années 80
qui s’est traduite par une forte hausse
des taux d’intérêt réels après impôt,
provoquant alors une chute spectacu-
laire du marchéde l’immobilier.Entre
1990 et 1993, le prix de l’immobilier a
chutéde plus de 20 %. En conséquence,
les ménages ont modifiéleur arbitrage
entre consommation et épargne.Le taux
d’épargne est passéde -5 % du revenu
disponible en 1988 à+7 % en 1992.
La crise du SME de septembre 1992 n’a
fait qu’accentuer la récession suédoise.
La couronne suédoise a ététrès malme-
née puisque personne n’imaginait que la
crise interne de la Suède puisse se
résoudre sans un ajustement du change.
En conséquence,les actions de la
Banque de Suède ont étévaines et la
couronne a étéfortement dévaluée.
Avec cette récession profonde,le modèle
de développement auto centréa vécu,
obligeant ainsi chacun, gouvernement,
parlement, entreprises et salariésàréa-
gir.Dès 1994, le modèle suédois change
de forme.Les échanges avec l’extérieur
s’accélèrent.A nouveau l’impulsion vient
de l’immersion de l’économie dans la
dynamique globale3.
`d UC <9D’=C DG:9?5
La croissance tendancielle de l’écono-
mie danoise est de l’ordre de 2 % avec
néanmoins des fluctuations assez fortes.
Le taux d’inflation est lui aussi voisin de
2 % depuis le début des années 1990.
Le point important dans la conjoncture
danoise est le cycle observédans les
années 1980. La relance des dépenses
publiques a un effet d’entraînement
important sur l’ensemble de l’économie.
Le taux de chômage baisse alors rapide-
ment passant d’environ 8%au début de
l’année 1983 àun peu plus de 5% au
début de l’année 1986. Cela a eu deux
conséquences importantes.La première
aétéd’alimenter le revenu des ménages
provoquant une hausse de la consom-
mation mais aussi une hausse sensible
des achats immobiliers. De la sorte,le
prix de cet actif a progressérapidement.
Les ménages se sentant plus riches (effet
de richesse lié à la revalorisation de l’im-
mobilier) la consommation est restée
très soutenue.
La seconde conséquence est que ces
tensions sur l’appareil productif ont pro-
voquéune hausse sensible des salaires
(+7 % en 1987) qui était considérée
comme excessive.
Au total, l’accélération de la demande
interne a provoquéune dégradation
significative de la balance courante
danoise.Le gouvernement danois a
alors jugéla situation conjoncturelle
trop déséquilibrée. En conséquence,
la politique budgétaire aétéresserrée
très brutalement.Cependant et c’est le
Sociétal N° 52 g2etrimestre 2006
SUÈDE ET DANEMARK : VIVRE SANS L’EURO
3. Il a étésuggéréque l'amélioration de la situa-
tion suédoise tenait dans une accélération de la
productivitérésultant de l'utilisation intensive des
Nouvelles Te chnologies de l'Information et de la
Communication (NTIC). Ce n'est que partielle-
ment vrai. Edquist (2004) indique que l'accéléra-
tion n'est pas aussi spectaculaire qu'imaginéet
que cela reposait sur des hypothèses dvolution
des prix un peu excessives.
4. Dans la mesure standardisée de l'OCDE, le
taux de chômage tendait vers 10 %. Dans la
mesure calculée par l'institut de statistique
danois ce taux de chômage plafonne àprès
de 13 % àla fin de l'année 1993.
Z6G8@?73C '# _69?55G:EC éE9:9<?73C G::3C==C
G3 ^G:C<G6> *%b)%d,!!"&
Sources :OCDE – Datastream.
Cr oissance annuelle moyenne sur10 ans
1971
7
6
5
4
3
2
1
0
-2
-1
-3
19751979 19831987199119951999 2003
point àretenir,cet arrêt brutal de la
croissance s’est prolongéjusqu’au début
des années 1990. Cela s’est traduit par
une hausse durable du taux de chômage
qui tendait vers 10 % en 1993 4.
Cet épisode est important pour deux
raisons.La première est que cette hausse
du chômage a provoquéune dégradation
des comptes publics remettant en cause
la procédure d’allocation chômage.Les
allocations seront plus courtes et mieux
contrôlées.
La deuxième conséquence est une prise
de conscience plus marquée que la
dynamique de l’emploi n’était pas sim-
plement dépendante de la demande glo-
bale mais qu’un effort devait être fourni
afin de lutter contre un éventuel chô-
mage structurel.En effet jusqu’alors le
modèle danois se caractérisait par un
retour rapide àl’équilibre. L’épisode de
la fin des années 1980 suggère que ce
retour àl’équilibre n’est pas automati-
que et qu’en conséquence un chômage
élevépourrait être durable. Cela s’est
soldépar un changement radical de la
politique de l’emploi mettant davantage
l’accent sur la formation, la décentrali-
sation des agences pour l’emploi et le
contrôle ex post afin de gagner en
efficacité.
Ua NMOL_MLO\
^\ Ua _ORXNNaS_\
Après les aléas macroéconomiques
de la fin des années 80, les deux
économies ont réagi de façon différen-
ciée mais avec àterme une dynamique
convergente qui privilégie l’ouverture
de l’économie.C’est ce que montre le
graphique ci-dessous (graphique 8).
Au Danemark, cette tendance est obser-
vable dès le début des années 80. La
courbe danoise sur le graphique 8 baisse
rapidement,indiquant que la demande
interne progresse moins vite que le PIB.
Cela suggère que depuis plus de deux
décennies le rythme de la croissance
danoise est dictépar la capacitédes
entreprises àcapter des marchésàl’ex-
portation. La courbe ne remonte fran-
chement qu’àdeux reprises.La première
fois au milieu des années 1980 lorsque
l’accélération de la demande interne
induit le net ralentissement de la crois-
sance évoquéau paragraphe précédent.
La seconde fois au milieu des années
1990,lorsque l’amélioration de la
consommation et de l’investissement
remet l’économie danoise sur le sentier
d’une croissance plus forte.
En Suède,la rupture est encore plus
radicale au début des années 1990.
Depuis les années 1970, la croissance
suédoise était portée par la demande
interne,fruit de la mutualisation exces-
sive de l’économie.Avec la récession
profonde de 1991–1993,la Suède
renoue avec une économie plus ouverte.
La demande interne n’est plus le moteur
principal de l’activité.
Le graphique 9 montre le changement
de régime et l’ouverture encore plus
marquée des deux économies scandina-
vesàl’économie mondiale.àtitre de
comparaison, on constate que le degré
d’ouverture de la France est bien moin-
dre que celui de chacun des deux pays
scandinaves.
Dans ces deux pays, qui sont développés
et donc fortement implantés dans les
services, près de la moitiéde la produc-
tion annuelle est exportée et les impor-
tations représentent près de la moitié
de cette production globale. C’est
Sociétal N° 52 g2etrimestre 2006
4LIVRES ET IDÉES
4CONJONCTURES
4REPÈRES ET TENDANCES 4DOSSIER
LE MODÈLE NORDIQUE
Z6G8@?73C ;# OG88964 C:46C =G DC<G:DC ?:4C6:C C4 =C QX`
Sources :OCDE
1970 197319761979 1982 19851988 1991 1994
Zone euro SuèdeDanemark
1997 20032000
108
106
102
100
98
96
94
90
92
88
104
Z6G8@?73C )# MG30 D$?:B=G4?9: G::3C= G3 ^G:C<G6>
Sources :OCDE – Datastream.
1981
14
12
10
8
6
4
2
0
198419871990199319961999 20022005
Taux d’inflation annuel moyen
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