Introduction à la psychologie du sport

publicité
Laura
Scaperrotta,
2009
Introduction
à
la
psychologie
du
sport
1) Présentation
du
cours
:
1er
objectif
:
Aperçu
des
différents
travaux
en
psychologie
du
sport
:
recherche,
psychologie
sociale,
cognitive,
etc.
2ème
objectif
:
Caractériser
l’importance
des
facteurs
psychologiques.
Buts
à
atteindre
:
sur
les
connaissances
psychologique
et
apprendre
à
prendre
conscience
des
facteurs
psychologiques
+
méthode
d’imagerie
mentale.
1.1)
Présentation
des
thématiques
:
• L’entraînement
mental
:
vision
générale
des
techniques.
• Imagerie,
apprentissage
et
performance
motrice
:
performances.
2) Définition
:
amélioration
des
La
psychologie
du
sport
est
une
science.
Son
but
est
d’améliorer
les
performances
sportives
ou
le
bien‐être
du
sportif.
Elle
essaie
de
comprendre
les
athlètes
de
haut
niveau
pour
les
problèmes
de
stress,
d’anxiété.
Elle
a
un
double
objectif
:
 Des
facteurs
psychologiques
vers
le
sport
:
Etude
des
effets
des
facteurs
psychologiques
sur
la
performance
et
le
sport.
Exemple
:
mesure
de
l’anxiété
d’un
lancer
franc.
Comment
la
confiance
en
soi
va
permettre
l’amélioration
de
l’habileté
motrice
:
ex
:
natation.
 Du
sport
vers
les
facteurs
psychologiques
:
Etude
des
effet
de
la
pratique
sportive
sur
les
facteurs
psychologiques.
Exemple
:
Est‐ce
que
la
pratique
sportive
permet
de
diminuer
le
stress
ou
est‐ce
qu’elle
permet
d’augmenter
l’estime
de
soi.
=>
Est‐ce
que
cet
effet
est
bénéfique
ou
non
sur
soi
?
1
Laura
Scaperrotta,
2009
3) Histoire
:
Origine
:
Fin
XIXe
siècle.
C’est
une
évolution
rapide
et
complexe
qui
durera
un
siècle.
La
psychologie
du
sport
est
une
discipline
scientifique
très
récente.
Elle
va
atteindre
3
statuts
différents
:
 Statut
d’une
discipline
scientifique.
 Statut
d’une
profession.
 Statut
d’une
reconnaissance
mondiale.
(dans
tous
les
plans
=>
du
monde
académique,
sportive,
etc…)
Il
va
y
avoir
trois
phases
historiques
principales
:
•
Début
de
la
psychologie
du
sport
:
1895‐1940.
‐
‐
•
•
Evénements
précurseurs
:
1895‐1920
Coup
d’envoi
:
1920‐1940
Développement
de
la
psychologie
du
sport
:
1950‐1965.
Reconnaissance
de
la
psychologie
du
sport
:
1965
à
nos
jours.
(Développement
des
sociétés
scientifiques
et
revues).
3.1)
Début
de
la
psychologie
du
sport
:
Evénements
précurseurs
:
(1985­1920)
Dans
chaques
pays,
il
y
a
un
petit
début.
Cela
a
de
l’importance
car
c’est
de
là
que
va
être
mise
en
place
la
psychologie
du
sport.
C’est
la
1ère
sous‐phase
de
la
1ère
phase
historique.
Il
y
a
deux
sources
:
 Les
éducateurs
physiques,
les
médecins
et
les
philosophes
:
ils
reconnaissent
les
bien
faits
des
activités
physiques
et
vont
s’attarder
sur
le
mental.
2
Laura
Scaperrotta,
2009
 La
psychologie
générale
(psychologues)
:
psychologiques
sur
la
pratique
sportive.
S’intéressent
aux
facteurs
‐
1879
:
Wundt
:
Crée
le
1er
labo
de
psychologie
expérimental
pour
la
psychologie
générale.
En
effet,
la
psychologie
devient
plus
moderne
et
plus
expérimentale,
c’est
pourquoi
l’année
1879
est
appelé
l’ère
moderne
de
la
psychologie
(générale).
Des
départements
de
l’éducation
physique
se
forment,
créent
des
structures
et
ils
commencent
à
se
distinguer
de
l’éducation
en
générale.
=>
Une
élaboration
de
laboratoires
de
recherche
en
physiologie,
biomécanique,
etc…
Il
y
a
trois
pays
principaux:
•
L’Amérique
:
‐
‐
‐
1895
:
Fitz
:
Créa
le
1er
laboratoire
de
recherche
en
éducation
physiques
et
activités
physiques.
1898
:
Triplett
:
1ère
recherche
en
psychologie
du
sport
sur
l’influence
du
groupe
sur
la
performance
sportive
des
cyclistes.
1899
:
Scripture
:
Il
s’est
axé
sur
la
personnalité
des
sportifs
et
sur
la
possibilité
de
faire
des
profils
de
sportifs.
•
L’Allemagne
:
‐
•
1903
:
Miesemer
:
1ère
mesure
en
psychologie
du
sport
dans
l’activité
sportive.
La
Russie
:
‐
1909
:
Lesgaft
:
Publie
son
livre.
Mais
il
s’intéresse
surtout
aux
observations
plutôt
que
la
recherche
comme
l’Allemagne
et
l’Amérique.
Parle
de
l‘influence
psychologique
sur
la
pratique
sportive.
Exemple
:
stress.
C’est
une
importance
considérable,
car
grâce
à
l’intérêt
scientifique
de
quelques
individus
,
on
a
pu
faire
évoluer
la
psychologie
du
sport.
En
effet,
si
ces
personnes
n’avaient
pas
créer
de
laboratoire,
la
psychologie
du
sport
n’aurait
pas
existé.
3
Laura
Scaperrotta,
2009
3.2)
Début
de
la
psychologie
du
sport
:
Coup
d’envoi
:
(1920
–
1940)
C’est
la
2ème
sous‐phase
de
la
1ère
phase
historique.
Cette
période
est
le
grand
développement
de
la
psychologie
du
sport.
Bien
qu’il
n’y
ait
pas
d’échange
entre
les
pays,
son
développement
reste
assez
similaire
entre
eux.
Un
4ème
pays
vient
s’ajouter
aux
3
principaux
des
événements
précurseurs
:
le
Japon.
À
présent,
il
y
a
4
pays
principaux:
•
L’Amérique
:
‐
1925
:
Griffith
:
Crée
le
1er
Laboratoire
de
psychologie
du
sport
!
À
cette
période,
on
travaille
surtout
sur
les
traits.
Le
trait
est
un
élément
stable
de
la
personnalité.
(Exemple
:
une
personne
sera
toujours
anxieuse,
elle
aura
toujours
une
mauvaise
estime
de
soi,
etc…)
L’état
est
un
élément
instable
de
la
personnalité.
En
effet,
on
considère
que
l’individu
varie
selon
les
situations.
•
L’Allemagne
:
‐
‐
1920
:
Diem
:
Crée
le
1er
laboratoire
de
psychologie
dans
le
domaine
du
sport.
Schulte
et
Sippel
:
Succèdent
à
Diem.
Ils
s’intéressent
au
programme
moteur
=>
théorie
du
Gestalt
;
on
considère
l’individu
comme
une
entité.
•
La
Russie
:
‐
•
Le
Japon
:
‐
1920
:
Rudik
et
Puni
:
Construisent
l’institut
d’éducation
physique
à
Moscou
=>
Influence
de
la
théorie
de
Pavlov
(Béhaviorisme).
1924
:
Matsiu
:
Fait
des
travaux
sur
la
psychologie
sociale,
sur
la
perspective
sociale,
contrairement
au
trois
autres
pays,
qui
sont
attirés
par
l’expérimentation.
Le
Japon
a
quelques
années
de
retard
sur
les
autres
pays.
En
effet,
ce
n’est
qu’en
1924
qu’ils
créent
leur
institut
de
recherche
en
éducation
physique
(1895
aux
USA).
Miatsiu
est
le
Père
Fondateur
de
la
psychologie
du
sport
au
Japon.
4
Laura
Scaperrotta,
2009
Le
coup
d’envoi
comporte
deux
éléments
important
:
a) L’intérêt
que
les
éducateurs
physique
et
les
psychologues
ont
portés
sur
la
psychologie
du
sport.
b) La
création
d’un
institut
de
recherche,
soit
en
éducation
physique,
soit
en
psychologie
appliquée
qui
définit
une
orientation
expérimentale.
Pour
appliquer
la
psychologie
du
sport,
les
éducateurs
et
les
psychologues
vont
ammené
une
double
influences
qui
est
basée
sur
deux
orientations
différentes
:
•
•
Les
éducateurs
:
Ils
visent
une
perspective
appliquée,
c’est‐à‐dire
qu’ils
recherchent
une
application
directe,
mais
elle
est
très
difficile
à
appliquer
sur
le
terrain.
Les
psychologues
:
Ils
visent
une
orientation
théorique,
c’est‐à‐dire
qu’ils
veulent
vérifier
des
concepts
théoriques,
au
travers
de
la
théorie
de
la
personnalité
par
exemple.
3.3)
2ème
phase
historique
:
Le
développement
de
la
psychologie
du
sport
:
(1950
–
1965)
Nous
avons
les
même
orientations
qu’avant
:
perspective
appliquée
et
orientation
théorique.
Toutefois,
la
psychologie
du
sport
va
être
introduite
comme
une
sous‐discipline
de
la
psychologie
générale.
Deux
facteurs
influencent
sur
l’orientation
de
la
psychologie
du
sport
:
a) Le
corps
de
connaissance
des
disciplines
mères
:
‐ Les
psychologues
:
connaissances
très
théorisées
=>
sur
le
fondement
physique.
‐ Les
éducateurs
physiques
:
connaissances
de
terrain
=>
s’occupent
de
savoir
comment
améliorer
les
méthodes
d’entraînements.
b) L’influence
politique
et
sociale
des
pays
:
‐ Union
Soviétique
:
On
va
utiliser
la
psychologie
du
sport
pour
la
nation,
pour
la
valoriser.
En
effet,
elle
va
être
utilisée
pour
améliorer
les
performances
5
Laura
Scaperrotta,
2009
‐
sportives
des
athlètes
et
pour
leur
entraînements
=>
psychologie
générale
soviétique.
Europe
de
l’Ouest
+
Amérique
du
Nord
:
On
va
utiliser
la
psychologie
du
sport
surtout
pour
les
recherches
en
laboratoire,
ce
qui
entraîne
un
développement
de
la
théorie
psychologique
appliquée
au
sport
=>
influence
académique
et
individualisée.
Henry,
Lawther,
Slater‐Hammel
:
sont
à
l’origine
de
la
création
de
doctorat
en
psychologie
du
sport.
Ils
ont
un
champs
de
connaissance
spécifique
sur
les
même
thématiques
de
la
personnalité
et
de
l’apprentissage
moteur.
À
cette
période
les
publications
sont
nombreuses
:
il
y
a
beaucoup
d’écrit
orienté
sur
la
personnalité.
De
plus,
les
échanges
internationnaux
prennent
de
l’importance
pour
le
développement
de
la
psychologie
du
sport.
En
effet
les
congrès
vont
permettre
une
augmentation
de
la
création
d’organismes
nationnaux
et
internationnaux.
Le
développement
de
la
psychologie
du
sport
est
très
rapide.
En
15
ans,
elle
recouvre
tous
les
domaines
de
la
psychologie
générale.
Il
existe
4
domaines
principaux
:
1)
2)
3)
4)
La
Recherche
L’intervention
pratique
La
psychologie
clinique
(idée
du
conscient
/
inconscient)
L’apprentissage
moteur
(théories
conceptuelles
/
mesures
variables)
Les
domaines
orientés
vont
dépendre
de
qui
travaille
dessus
;
éducateurs,
psychologues,
pays.
Par
exemple,
à
cette
époque
l’URSS
était
plus
orientée
vers
la
recherche
et
l’intervention
pratique,
contrairement
à
l’Europe
ou
l’Amérique
du
Nord
qui
étaient
plus
orientés
vers
la
psychologie
clinique
et
l’apprentissage
moteur.
3.4)
3ème
phase
historique
:
Reconnaissance
de
la
psychologie
du
sport
:
(
1965
à
nos
jours)
On
pense
que
le
développement
est
plus
tardif
en
France.
Ce
sont
des
philosophes
français
qui
vont
être
en
premier
intéressés
par
la
psychologie
du
sport.
‐
‐
‐
‐
Guillemain
:
Ecrit
des
livres
mais
qui
ne
sont
pas
spécifiques
à
la
psychologie
du
sport,
mais
il
en
parle.
Ulmann
:
?
Bernard
:
Ecrit
des
ouvrages
sur
le
corps
Bouet
:
Pointe
la
psychologie
du
sport.
S’intéresse
à
la
signification
du
sport,
aux
motivations
des
sportifs.
6
Laura
Scaperrotta,
2009
‐
1973
:
Rioux
:
(SFPSEC)
FONDATEUR
DE
LA
PSYCHOLOGIE
DU
SPORT
EN
FRANCE.
La
psychologie
du
sport
va
être
reconnue
en
tant
que
discipline
structurée,
autonome,
scientifique
et
profession.
•
La
psychologie
du
sport
en
tant
que
discipline
structurée
:
Comme
la
psychologie
du
sport
devient
une
discipline
structurée,
il
y
a
création
d’organisme
de
regroupement
nationaux
et
internationaux,
qui
vont
permettre
des
rencontres.
‐
‐
Organisations
internationales
:
En
1965
se
crée
la
ISSP
:
Société
internationale
de
psychologie
du
sport.
Organisations
nationales
:
Plusieurs
sociétés
se
créent
au
Canada,
en
Europe,
ou
en
France,
entre
1967
et
2003,
tel
que
la
«
Canadian
Sociéty
for
Psychomotor
Learning
ans
Sport
Psychology
(CSPLSP)»
ou
la
«
Fédération
Européenne
de
Psychologie
des
Sports
et
des
Activités
Corporelles
(FEPSAC)
»
ou
encore
la
«
Société
Française
de
Psychologie
du
sport
et
de
l’Education
Corporelle),
transformée
en
1988
en
la
«
société
Française
de
Psychologie
du
sport
(SFPS)
».
Ainsi,
dans
tous
les
grands
pays,
il
y
a
énormément
d’organisations
qui
se
sont
formées
en
30
ans.
Cela
est
important
pour
la
reconnaissance
de
la
psychologie
du
sport.
•
La
psychologie
du
sport
en
tant
que
discipline
autonome
et
scientifique
:
Au
travers
de
la
création
d’organismes,
des
revues
scientifiques
partiellement
ou
totalement
appliquées
à
la
psychologie
du
sport
sont
crées
et
grâce
a
celles‐ci,
on
va
pouvoir
faire
diffuser
les
travaux
scientifiques
et
ainsi
faire
reconnaître
la
discipine.
(exemple
:
l’International
Journal
of
Sport
Psychology
de
l’ISSP
;
le
Journal
of
Sport
&
Exercice
Psychology
de
la
NASPSPA
;
ou
encore
la
Psychology
of
Sport
&
Exercice
de
la
FEPSAC).
La
psychologie
du
sport
a
beaucoup
changé
dans
la
forme
et
les
sujets
de
recherches.
a) Avant
les
années
60
:
période
humaniste
:
valorisation
de
l’homme.
L’homme
est
au
centre
de
l’univers
=>
Education
physique
très
pratique.
b) Avant
les
années
66
:
Recherche
centrée
sur
l’expérimentation,
la
recherche
véridique.
C’est
une
période
scientifique
dans
l’éducation
physique.
En
effet,
on
essaie
de
théoriser
l’éducation
physique
car
il
faut
qu’elle
soit
cadrée.
On
passe
7
Laura
Scaperrotta,
2009
d’un
cheminement
PRATIQUE
à
un
cheminement
THEORIQUE.
(la
psychologie
générale
prend
le
cheminement
inverse
c’est‐à‐dire
théorique
vers
pratique).
c) Des
année
1966
à
1976
:
On
essaie
de
développer
le
corps
de
connaissance
propre
à
la
psychologie
du
sport.
Ainsi,
on
applique
une
psychologie
plus
appliquée
sur
le
terrain
et
on
adapte
la
théorie
qui
existait
déjà
en
psychologie
générale
pour
la
psychologie
du
sport.
Exemple
des
thèmes
:
la
facilitation
sociale.
d) Fin
des
années
70:
Martens
:
tend
vers
une
perspective
appliquée.
En
effet,
il
tend
vers
une
application
pratique
de
la
psychologie
du
sport.
Remet
en
question
les
anciennes
théories
car
elles
sont
difficilement
applicable
en
vrai.
Il
fait
abstraction
des
recherches
pour
être
plus
sur
le
terrain
et
neutraliser
les
variables.
Il
y
a
aussi
des
changements
en
Education
Physique
:
•
Bouchard
:
Il
veux
que
l’éducation
physique
soit
une
science
appart
entière,
qu’elle
soit
reconnue
en
tant
que
science
=>
«
science
du
sport
».
Mais
c’est
une
démarche
rigoureuse.
L’éducation
physique
est
défini
différemment
selon
les
pays
:


En
Amérique
du
Nord
et
en
Europe
de
l’Ouest
:
Elle
va
être
acceptée
en
tant
que
«
Science
du
sport
».
En
URSS
+
les
pays
affiliés
:
C’est
plus
complexe.
En
effet,
ils
freinent
la
reconnaissance
en
tant
que
science
car
ils
sont
dans
une
reconnaissance
plus
psychologique.
Comme
la
psychologie
du
sport
est
reconnue
comme
science
en
Europe
et
en
Amérique,
elle
veut
sa
propre
identité,
qui
dépend
de
la
psychologie
générale
et
de
l’éducation
physique
:
Ainsi,
elle
va
chercher
de
nouveaux
qualificatifs
et
c’est
pourquoi
elle
va
s’appeler
Science
de
l’activité
physique
ou
Science
du
mouvement,
etc…
De
plus,
ils
doivent
trouver
des
champs
d’interventions,
et
s’intéressent
à
l’amélioration
du
bien‐
être
des
personnes,
à
la
performance,
ils
se
demandent
aussi
pour
qui
vont
être
appliqué
les
domaines
de
recherches.
(Ils
ne
sont
pas
toujours
sur
la
même
longueur
d’onde
des
chercheur).
Toutefois,
la
psychologie
du
sport
devient
reconnue
en
1965.
8
Laura
Scaperrotta,
2009
•
La
psychologie
du
sport
en
tant
que
discipline
professionnelle
:
Le
titre
de
psychologue
du
sport
arrive
dans
les
années
80.
On
parle
de
phase
de
professionnalisation.
Toutefois,
on
retrouve
une
difficulté
de
l’autonomie
professionnelle
car
on
se
retrouve
avec
une
nature
bi­disciplinaire
(Educateur
‐
psychologie).
En
effet,
il
faut
réussir
à
adapter
les
deux
disciplines
mères
entre‐elles,
en
plus
de
devoir
répondre
au
cursus
psychologique
demandé.
Le
problème
c’est
que
la
formation
de
psychologue
est
très
exigent
car
le
titre
de
«
psychologue
»
est
protégé
par
la
filière
psychologique
et
que
70%
des
psychologues
du
sport
n’ont
fait
qu’une
filière
en
Science
du
sport.
•
En
Amérique
:
En
1986,
on
met
en
place
un
registre
qui
va
spécifier
qu’est‐ce
qu’un
psychologue
du
sport.
=>
«
SPORT
PSYCHOLOGY
REGISTRY
»
Ce
registre
va
définir
les
trois
types
d’intervenant
en
psychologie
du
sport
:
 Educateur
 Clinitien
 Chercheur
•
En
France
:
La
même
chose
se
fait
en
France
par
la
SFPS
qui
est
la
«
Société
française
de
la
psychologie
du
sport
».
Elle
définit,
contrairement
en
Amérique,
deux
types
d’intervenant
en
psychologie
du
sport
:
 Les
psychologues
diplômé
à
la
faculté
du
sport.
 Les
intervenants
en
psychologie
du
sport
(
préparateurs
mentaux).
•
En
Suisse
:
La
psychologie
du
sport
est
une
profession
non
réglementée.
En
effet,
aujourd’hui,
toutes
personnes
peut
se
déclarer
psychologue
du
sport.
L’ASPS
qui
est
la
«
Association
Suisse
des
psychologues
du
sport
»
définit
les
psychologues
du
sport
au
travers
des
membres
:
 Membres
ordinaires
:
Ceux
qui
ont
suivit
le
cursus
de
psychologie
=>
ils
sont
sûr
d’être
reconnu
par
les
associations.
9
Laura
Scaperrotta,
2009
 Membres
extraordinaires
:
Qui
sont
soit
des
étudiants
en
psychologie
qui
n’on
pas
fini
le
cursus
en
psychologie
ou
alors
des
personnes
qui
ont
une
autre
formation.
En
Suisse,
si
l’on
souhaite
travailler
avec
des
sportifs
de
haut
niveau,
il
faut
être
reconnu
par
une
association
Suisse
de
sport
(Ex
:
Swiss‐Olympic
ou
l’ASPS).
Si
le
psychologue
est
reconnu
par
celle‐ci,
les
athlètes
qui
le
choisis
reçoivent
une
aide
financière
pour
les
séances.
La
Suisse
va
toutefois
distingué
l’entraîneur
mentale
qui
est
(non
protégé)
à
un
psychologue
du
sport
qui
est
(protégé).
4) Les
missions
du
psychologue
du
sport
:
Le
psychologue
peut
être
demandé
soit
par
un
club,
une
fédération
sportive,
un
grand
groupe
ou
soit
de
manière
individuelle,
car
les
performances
ou
la
motivation
chuttent,
ou
bien
on
a
un
niveau
d’anxiété
trop
élevé.
Le
travail
le
plus
efficace
est
d’aller
chez
le
psychologue
du
sport
pour
la
préparation
du
sport
et
avant
d’avoir
les
problèmes
susmentionnés.
Ce
travail
peut
se
faire
sur
le
sportif,
sur
l’équipe
ou
encore
sur
l’entraîneur
:
 Travail
auprès
des
sportifs
:
=>
Il
existe
différents
degrés
de
travail
:
a) Réparation
:
C’est
un
travail
de
soutien
chez
le
sportif
sur
la
tension
psychologique,
les
troubles,
la
difficulté
de
concentration).
Ce
travail
se
fait
dans
l’URGENCE
et
on
essaie
de
régler
la
crise.
b) Prévention
:
C’est
tous
l’accompagnement
du
psychologue
du
sport.
Il
soutient
dans
la
période
d’adolescence
(démotivation,
mauvaises
performances,
peur)
ou
on
essaie
de
formaliser
les
échanges.
Il
traite
aussi
la
réinsertion
professionnelle
du
sportif
(cherche
à
ouvrir
des
pistes
pour
l’après).
c) Préparation
:
C’est
la
préparation
à
la
compétition,
la
performance.
On
anticipe
tous
les
problèmes
et
on
travail
par
exemple
sur
la
fixation
d’objectifs
pour
faire
augmenter
les
motivations
et
diminuer
les
craintes.
Il
est
important
de
voir
le
psychologue
du
sport
avant
les
gros
problèmes
 Travail
auprès
des
entraîneurs
:
le
psychologue
du
sport
travaille
en
tant
qu’expértise‐conseil.
En
effet,
il
arrive
des
fois
que
les
entraîneurs
ne
prennent
pas
les
bonnes
solutions
pour
motiver
les
jeunes
ou
les
athlètes.
Ainsi,
le
travail
du
psychologue
est
d’aider
l’équipe
d’encadrement
à
clarifier
certains
points,
en
s’expliquant
sur
les
stratégies
pédagogiques,
la
séléction
des
bons
joueurs.
Il
va
conseiller
pour
que
l’entraîneur
fasse
les
bons
choix.
10
Laura
Scaperrotta,
2009
Les
entraîneurs
peuvent
aussi
être
formé
sur
certaines
pratiques
qu’utilise
le
psychologue
du
sport,
comme
par
exemple
l’imagerie
mentale,
la
relaxation,
etc…
Aux
Etats‐Unis,
il
y
a
3
catégories
de
psychologues
:
 Les
psychologues
clinicien
:
Ils
ont
une
formation
de
base
en
psychologie
clinique
et
conseil.
Ils
s’intéressent
beaucoup
à
la
pratique
sportive
et
règlent
tous
les
problèmes
graves
de
dépression,
de
troubles
alimentaires.
(Traitent
le
psychologique
et
l’émotionnel)
 Les
psychologues
du
sport
éducateurs
:
Ils
ont
une
grande
connaissance
du
terrain.
C’est
une
personne
qui
est
du
domaine
du
sport.
Il
prévient,
accompagne
et
traite
les
problèmes
sur
le
terrain.
N’ont
pas
forcément
de
formation
en
psychologie
générale
car
ce
n’est
pas
obligé.
 Les
psychologues
du
sport
chercheurs
:
Ils
développent
des
connaissances
dans
le
milieu
psychologique.
Il
travaillent
sur
la
baisse
d’anxiété,
sur
les
techniques
d’imageries,
etc..
En
France,
il
y
a
2
catégories
de
psychologues
:
 Les
psychologues
spécialisés
en
sport
:
Ils
essaient
d’améliorer
les
connaissances
en
psychologie
du
sport.
Ils
ne
sont
pas
sur
le
terrain.
 Les
préparateurs
mentaux
:
Ce
sont
plus
facilement
des
éducateurs
qui
deviennent
des
entraîneurs
mentaux
car
ils
ont
plus
facilement
une
formation
en
psychologie
du
sport
et
pas
en
psychologie
générale.
Ils
sont
sur
le
terrain.
5) Les
domaines
de
recherche
:







Psychologie
sociale
:
influence
sociale.
Psychologie
cognitive
:
travail
sur
le
fonctionnement
du
cerveau.
Etude
sur
l’imagerie
mentale.
Psychologie
pathologique
:
travail
sur
les
troubles
obsessionnels
compulsifs
=>
annorexie,
boulimie
etc…
Psychologie
du
développement
:
Etude
du
développement
comportemental
:
du
fœtus
jusqu’au
viellissement.
Psychologie
différentielle
:
Travail
sur
le
critère
héréditaire.
Est‐ce
que
les
hommes
et
les
femmes
ont
la
même
estime
de
soi
?
Psychologie
expérimentale
:
C’est
les
recherches
en
laboratoires.
On
manipule
des
variables,
on
test
et
on
regarde
le
résultat.
Ce
sont
ces
études
qui
donnent
les
résultats
sur
le
terrain.
Psychologie
clinique
:
travail
sur
la
psychanalyse,
c’est‐à‐dire
les
pulsion.
Tous
ce
qui
est
subtil
et
pas
visible.
11

Téléchargement