
Ronéo UE BME – ANAPATH – Histoire naturelle du cancer – Pr. Vandenbos 
18 octobre 2011 
 
 
HISTOIRE NATURELLE DU CANCER 
 
Notion : on ne connait pas tout les mcanismes dans la gnse de certaines tumeurs, en particulier 
conjonctives et lymphodes. On a des informations apportes par l'pidmiologie sur les facteurs de risques au 
cancer, mais il existe de grandes difficultes  la prcision de ceux-ci.  
 
L'histoire naturelle a une longueur trs variable selon :  
 
 les modèles tumoraux, ils peuvent tre trs rapides/explosifs, ou peuvent durer plus d'une dcennie 
 l'tat du patient, o ce facteur va jouer plus sur le temps de chaque tape des faits, que sur la modification 
de ceux-ci dans l'histoire naturelle du cancer (cas des immunodeprims) 
 I’tat pr-cancreux et phase initiale du cancer (tape importante  connaitre selon le professeur)  
 
 L'tat pr-cancreux et la phase initiale des cancers sont l'ensemble des lsions qui vont prcder les lsions 
malignes, il existe donc un grand intrt  les dpister. Si on connait ces lsions initiales, on previent la 
survenue des cancers, c'est donc la cible privligie du dpistage.  
 
Le problme qui se pose est qu'on ne sait pas dfinir l'tat pr-cancereux des tumeurs conjonctives, du SNC, et 
hmatopotiques. 
  
A. LES TATS PR-CANCREUX : DYSPLASIE (DURE PLUSIEURS ANNES)  
 
Nous allons dcrire ces tats  partir du modle pithlial qui est bien connu. La membrane basale est une 
frontire entre l'pithlium et le conjonctif sous jacent, elle constitue aussi une barrire entre tat pr-
cancereux et cancreux.  
 
Dysplasie : c'est une lsion pr-cancreuse qui connat des anomalies morphologiques sous microscope par un 
trouble de la maturation cellulaire.  
 
Il va y avoir de plus, un impact au niveau de l'architecture tissulaire qui est une augmentation de son paisseur 
ainsi qu'un trouble de la rpartition des cellules entre elles (on appelle a, un trouble de la polarit cellulaire).  
 
Les troubles gnomiques sont trs variables en fonction du type cellulaire : au niveau du col de l'utrus, on va 
retrouver le HPV virus integr dans le noyau. Les cellules cancreuses sont moins matures que les saines, elles 
produisent donc moins de glycogne et le stockent mois dans leur cytoplasme. Le lugol ne les marque pas, on a 
donc une cartographie des lsions utrines (cellules cancreuses non iodes, cellules saines iodes).  
 
Les lsions pouvant donner une dysplasie sont les suivantes : 
 inflammatoires (gastrite chronique, colite chronique) 
 infectieuses virales (hpv dans les tumeurs malpighiennes, herps virus 8 qui va donner des tumeurs 
cutanes chez les immuno-dprims) 
 tumorales bnignes (adnome colique, naevus)