Pénétrance et expressivité

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UE1 – Cours n°2 (B) – Pr Rochette – 17/01/13
PENETRANCE
Typ: Junélie et Maxime / Cor: Mickael
ET EXPRESSIVITE
I. La pénétrance variable
I.A. Première approche
On a clairement déterminé dans ce cas une maladie autosomique dominante avec pénétrance incomplète.
Cela sous-entend que chez le patient d/D non malade, un évènement génétique est venu moduler l’expression du
génome (autre mutation par exemple), on parle alors de pénétrance variable (généralité) et incomplète.
I.B. Calcul de la pénétrance
La pénétrance est une grandeur exprimée en %.
En cas de pénétrance complète le rapport est de 1.
La pénétrance incomplète est située entre 0 < p < 1.
Ce calcul concerne surtout les maladies dominantes. +++
𝑷=
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′ 𝒊𝒏𝒅𝒊𝒗𝒊𝒅𝒖𝒔 𝒎𝒂𝒍𝒂𝒅𝒆𝒔
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′ 𝒊𝒏𝒅𝒊𝒗𝒊𝒅𝒖𝒔 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒖 𝒈é𝒏𝒐𝒕𝒚𝒑𝒆 𝒎𝒐𝒓𝒃𝒊𝒅𝒆
II. L’expressivité variable
Des maladies génétiques peuvent se présenter avec une symptomatologie variable. C’est ce que l’on retrouve
notamment dans la maladie de Wilson (surcharge en cuivre) dans laquelle on retrouve des atteintes neurologiques
et des atteintes hépatiques.
Il est difficile de séparer l’expressivité variable (symptomatologie différente) et pénétrance variable
(symptomatologie réduite ou nulle).
III. Calcul de risque
Théoriquement le calcul de la probabilité se module par la pénétrance (sachant qu’en adaptant par rapport à la
pénétrance, si on trouve un risque de 0,4 au lieu de 0,5 par exemple la prise en charge sera exactement la même).
Le risque chez le fœtus (figure 1) est de 0,5 si la pénétrance est égale à 1 (sauf que la pénétrance est variable).
Dans ce cas (figure 2) la pénétrance est de 0,8, le risque ou probabilité d’être atteint est donc de R = 0,5 x 0,8 = 0,4.
Dans ce cas (figure 3) de maladie récessive liée à l’X, la probabilité d’être atteint pour un garçon est de ½.
Dans ce cas (figure 4) la probabilité d’être atteint pour un garçon est de ½.
UE1 – Cours n°2 (B) – Pr Rochette – 17/01/13
Typ: Junélie et Maxime / Cor: Mickael
Remarques:
→ Maladie dominante liée à l'X: R = 0.5 (pour un garçon).
→ Maladie récessive liée à l'X: R = 0.5 (pour un garçon).
On est dans le cas d’une transmission autosomique dominante. On observe une absence de pénétrance chez la fille
de la 2ème génération (faible pénétrance rare dans un cas de maladie récessive).
La modification de la pénétrance est très vraisemblablement génétique dans ce cas et non simplement liée à
l’environnement.
On peut estimer que la mère chez qui la pénétrance est nulle a hérité d’un gène modulateur de gravité du gène
muté par le père, transmis par le père (alors que son frère ne l’a pas reçu du père).
IV. Maladies monogéniques et maladies multifactorielles
Myopathie de
Duchenne
Hémophilie
Galactosémie
Malformations congénitales
Cancers familiaux
CAUSES GENETIQUES
Diabète
Maladie cardiovasculaire
Obésité
Maladies infectieuses
Scorbut
CAUSES LIEES A L’ENVIRONNEMENT
Les maladies multifactorielles apparaissent comme un continuum entre maladies génétiques et maladies liées à des
causes non génétiques (alimentation, mode de vie, agents infectieux).
La ségrégation du caractère ne subit pas les lois de Mendel. On définit l’hérédité multigénique ou traits complexes
(peuvent être quantifiés).
Une maladie peut dépendre de l’existence de plusieurs mutations, chacune d’elle étant sur des gènes différents. Si
plusieurs gènes sont impliqués, ils peuvent être localisés sur des chromosomes différents.
C’est ce que l’on retrouve dans le diabète (de type 2 essentiellement), l’HTA et dans certains syndromes. Dans le
diabète de type 2, il faut dans certains cas hériter de plusieurs loci pour développer ce type de diabète.
Pour être diabétique, il faut par exemple avoir le chromosome 7 muté (en un exemplaire) et le chromosome 9 muté
(en un exemplaire).
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