Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme

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Fiche Exercices
Nº : 25008
ECONOMIE
Série ES
LE TALENT C’EST D’AVOIR ENVIE
Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme
Sujet du bac (question de synthèse)
Travail préparatoire
(10 points)
Vous répondrez à chacune des questions en une dizaine de lignes maximum.
1. Donnez la signification du chiffre entouré.
(Document 1 – 1 point)
2. Quelles relations peut-on établir entre degré d’ouverture et croissance économique depuis 1963 ?
(Document 1 – 2 points)
3. Quelles sont les conséquences de l’évolution du cours du cacao pour les pays producteurs ?
(Document 2 – 2 points)
4. Expliquez la phrase soulignée.
(Document 3 – 2 points)
5. Expliquez les effets de l’« investissement en capital humain » pour l’économie coréenne.
(Document 4 – 2 points)
6. Quels peuvent être les dangers d’une « production pour l’exportation » ?
(Document 4 – 1 point)
Question de synthèse
(10 points)
Vous montrerez que les pays en développement peuvent retirer des avantages de leur insertion dans le commerce international,
puis vous mettrez en évidence les conditions nécessaires à cette réussite.
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Documents
Document 1
Les effets de l’ouverture1 sur les pays en développement
Taux de croissance annuel moyen du PNB/habitant (en %)
1. L’ouverture est mesurée par le taux d’ouverture : moyenne des importations et exportations sur le PIB.
Le Monde, 26 mai 1998.
Document 2
Evolution de l’indice du prix du cacao sur le marché mondial
(indices base 100 en 1996)
Bulletin des matières premières, n° 103, novembre 1999.
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Document 3
Une croissance rapide et un afflux d’investissements ne signifient pas forcément qu’un pays sort réellement du sous-développement.
Les crises financières successives du Mexique, au cours de ces dernières années, et celles de la Thaïlande, pendant l’été 1997, ont
ainsi révélé au grand jour les fragilités des pays dits émergents. Par ailleurs, l’Indonésie, dont le revenu par habitant reste très faible,
peut-elle réellement être qualifiée d’économie émergente ? Même interrogation pour la Chine, dont le revenu par habitant reste
lui aussi faible malgré sa progression, et dont la modernisation du tissu productif reste encore largement à faire, malgré l’essor
du secteur exportateur. Pour « émerger », encore faut-il que le surplus dégagé soit effectivement réinvesti dans le tissu productif
et qu’il permette d’enclencher un cercle vertueux de croissance. Encore faut-il aussi un Etat capable d’impulser une politique de
développement à long terme.
Alternatives économiques, hors-série, 4e trimestre 1997.
Document 4
L’investissement en capital humain et physique a été un troisième ingrédient majeur de la réussite coréenne. Le taux de scolarisation
a atteint 87 % en 1990, et le taux d’inscription dans l’enseignement supérieur est passé à 38 %.
Ce niveau d’inscription élevé a permis à la Corée du Sud de tirer profit des transferts de technologie. En outre, la conjonction d’une
main-d’œuvre instruite et d’un stock de capital physique relativement réduit au début des années soixante a entraîné une forte
rentabilité de l’investissement. Ce facteur a stimulé la formation de capital fixe, qui est passé de moins de 10 % du PIB en 1961 à
plus de 30 % dans les années quatre-vingt, la plus grande partie des capacités supplémentaires étant destinée à la production pour
l’exportation.
Etudes économiques, OCDE, 1996.
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