« Comment interpréter les bilans de surveillance d’un cancer en imagerie? » M. CHAN; R. VIALLE; S. THELLIER; B. HEUGA; J. HANNEQUIN; A. PLUVINAGE; JM. TOURANI; F. FRUGE; B. ROULLET; JP. TASU. CHU POITIERS, FRANCE. INTRODUCTION: Actuellement, l’imagerie tient une place prépondérante dans la surveillance des cancers. Elle est essentiellement basée sur l’évaluation morphologique des tumeurs et repose donc avant tout sur des critères de taille. LES CRITERES D’EVALUATION Deux méthodes ont été décrites: - les critères OMS, (Organisation mondiale de la santé) : décrits en 1979 - les critères RECIST (Response Evaluation Criteria In Solid Tumors), décrits en 2000 LES CRITERES OMS? [14] Les critères OMS sont basés sur la mesure de deux diamètres strictement perpendiculaires. Ils ne comprennent pas de taille minimale pour les lésions et ne définissent pas de nombre maximal de lésions. 4 Réponses sont possibles • Rémission complète: disparition complète, après traitement, des lésions initialement observées; • Réponse partielle: diminution de la surface des lésions d’au moins 50%. En cas de lésions multiples dans un même organe, il est possible de comparer la somme des surfaces. Par contre, on ne peut additionner la surface de lésions d’organes différents; • Stabilité: surface des lésions identiques ou régression <50% ou progression<25% par rapport à l’examen antérieur; • Progression: augmentation de la surface des lésions d’au moins 25% et/ou apparition de nouvelles lésions. Les limites des critères OMS Le critère de surface est difficilement utilisable en routine Le nombre de lésions et la taille minimale ne sont pas définies. LES CRITERES RECIST [14; 24] Les critères RECIST sont basés sur la mesure du plus grand diamètre des lésions Ils introduisent la notion de taille mesurable minimale, ainsi qu’un nombre maximal de lésions à prendre en compte et par conséquent, la notion de lésions cibles et non cibles. DEFINITION DES LESIONS SELON RECIST Lésions cibles: lésion choisie par l’opérateur et qui servira lors du suivi de la maladie; Lésions mesurables: lésion dont on peut faire des mesures précises d’un ou de plusieurs diamètres de manière itérative. • taille minimale : au moins 2 cm sur les clichés standarts Au moins 1 cm sur les TDM spiralés (à coupes jointives) lésions non mesurables: • lésions dont on ne peut mesurer de manière précise un diamètre, • Ou <2 cm sur les clichés standarts, • Ou <1 cm sur les TDM hélicoïdaux à coupes jointives. • Parmi les lésions non mesurables on distingue Lésions non mesurables et non évaluables • Exemples : lymphangite pulmonaire, aspect inflammatoire du sein Lésions non mesurables mais évaluables, c’est-à-dire permettant à l’opérateur de se faire une idée sur l’évolution de la maladie. • Exemples : atteinte méningée,carcinose péritonéale et pleurale, épanchements des séreuses •Les critères RECIST s’appliquent uniquement sur les radiographies pulmonaires, les IRM, les TDM hélicoïdaux avec des coupes inférieures ou égales à 0,5 cm. L’échographie n’est utilisable que pour le suivi d’un ganglion superficiel, une lésion sous-cutanée ou nodule thyroïdien L’échographie abdominale doit être abandonnée au profit de l’imagerie en coupes, puisque non reproductible d’un opérateur à l’autre. Le nombre de lésions est limité : - à 5 au maximum par organe - et à 10 au total. Les autres lésions non cibles doivent par contre être identifiées et répertoriées, puisque l’apparition d’une nouvelle lésion signe la progression de la maladie quelque soit la réponse des autres lésions. 4 réponses possibles: Rémission complète: disparition complète après traitement de toutes les lésions initialement observées; Réponse partielle: diminution du plus grand diamètre de la lésion ou des lésions (somme de diamètres) d’au moins 30%. Maladie stable: régression<30% ou progression<20%; Progression: augmentation d’au moins 20% du diamètre ou de la somme des diamètres ou apparition de nouvelles lésions. Les limites des critères RECIST: La mesure du plus grand diamètre de la lésion implique justement d’identifier ce facteur. Or, il n’est pas toujours évident de pouvoir le faire dans le cas, par exemple, de tumeur à contours irréguliers, non rondes ou ovoïdes. Par ailleurs, il arrive également que les lésions ne régressent pas de manière équivalente dans les 3 plans de l’espace et que ce qui était justement le plus grand diamètre ne le soit plus ultérieurement. Il existe d’autres pièges: que répondre dans le cas des lésions ganglionnaires? En effet, il est rare qu’un ganglion disparaisse complètement , et il est normal d’avoir des structures ganglionnaires infra centimétriques. Que faire quand les lésions se nécrosent ou s’excavent? Là encore, des questions sans réponse COMMENT UTILISER CES CRITERES? POUR FAIRE UNE SURVEILLANCE ONCOLOGIQUE, IL FAUT : -Un bilan carcinologique initial qui doit être réalisé aussi près que possible du traitement et jamais plus de 4 semaines avant. - Après mise en place du traitement, tout examen de surveillance montrant des modifications devrait être confirmé par un second examen dans les 4 semaines. En pratique, ce critère est rarement employé. [4; 14; 17; 24] L’évolution des lésions doit être comparée avec le bilan initial (effectué avant la mise sous traitement). La plupart du temps, cela est impossible, le premier bilan étant perdu ou non fourni. Il faudra le faire avec l’examen le plus ancien disponible ou le précédent à défaut. Somme des plus grands Ø EXEMPLE évolution < 20% = stabilité Progression > 20% T0 T1 T2 T3 Temps De l’intérêt de la comparaison avec le bilan carcinologique initial: L’évolution est inférieure à 20% entre T3 et T2, alors qu’en réalité, la maladie a progressé par rapport au bilan avant traitement. Somme des plus grands Ø EXEMPLE évolution < 30% = stabilité Régression > 30% T0 T1 T2 T3 Temps La comparaison de la somme des plus grands diamètres lésionnels au bilan initial nous permet de conclure à une régression significative. LES CRITERES OMS ET RECIST SONT-ILS EQUIVALENTS? les méthodes OMS ET RECIST peuvent être utilisées de façon équivalente dans le suivi des cancers solides. [2; 9; 10; 14; 19; 20] Par conséquent, les critères RECIST (plus simples et plus détaillés) sont devenus actuellement la référence dans les essais thérapeutiques et sont fortement recommandés dans le suivi carcinologique ATTENTION En cas de disparition complète des lésions sur l’examen d’imagerie, on ne peut parler de rémission complète qu’en cas de normalisation des marqueurs tumoraux,[14; 24] Sinon on parle de non progression. CAS PARTICULIER DES NOUVEAUX TRAITEMENTS ANTI TUMORAUX Certains traitements ne font pas diminuer la taille des tumeurs : - les antiangiogéniques - La radiofréquence Antiangiogéniques: Ces nouveaux traitements ont pour cible la néo angiogenèse tumorale (effet nécrotique). Ils ont donc un effet cytostatique et non cytotoxique, modifiant peu la taille des tumeurs initiales. [5; 8; 21; 26] Radiofréquence: Cette technique consiste à détruire une lésion tumorale par le biais d’un courant alternatif chauffant la cible. Une marge de sécurité est requise et une couronne de tissu sain est donc traitée, entraînant au décours une cicatrice apparaissant de taille plus importante que la lésion d’origine. Cette cicatrice ne diminue qu’au bout de quelques mois après le traitement et persiste plusieurs années. [3] Métastase d’un cancer colique Contrôle à 1 mois après radiofréquence Le traitement doit être considéré comme complet malgré l’augmentation apparente de la taille de la lésion Pour ces cas, l’imagerie de perfusion (scanner, échographie ou IRM) est en évaluation. Un des principaux problèmes reste le post traitement de ces images. Enfin, la spectro IRM et le PET scan sont actuellement à l’étude, ne visant plus à définir une taille, donc une masse tumorale, mais à évaluer le métabolisme des cellules cancéreuses. ET L’IMAGERIE TRIDIMENSIONNELLE? Les résultats sont relativement discordants sur l’apport du 3D dans la surveillance des tumeurs. En théorie, le 3D pourrait apporter une réponse plus appropriée quant au volume des tumeurs et donc à la masse tumorale lors de lésions de forme particulière non ronde ou ovale ou dans le cas où la lésion ne régresserait pas de manière équivalente dans les trois plans. [2; 9; 10; 14; 19; 20] CE QU’IL FAUT RETENIR: 1) Utiliser les critères RECIST de façon systématique +++ Mesurer les plus grands diamètres des cibles Limiter à 5 cibles par organes et dix en tout Faire la somme des diamètres et comparer avec les examens antérieurs Donner un % de variation par rapport à l’examen comparé 2) Une planche de sélection facilite le suivi : elle comprend les cibles utilisées. 3) Il faut que votre conclusion utilise les termes de stabilité, progression ou régression complète ou partielle. Quelques dossiers pour s’entraîner… Cas 1: Homme présentant un cancer colique avec métastases pulmonaires, carcinose pleurale et lésions secondaires osseuses. Peut-on mesurer les lésions sur la radiographie pulmonaire? Évaluer les lésions pleurales et osseuses au scanner? Ces lésions sont-elles évaluables? Comment? Que rendre comme compte-rendu? Comment évaluer ces lésions de carcinose pleurale? Est-ce possible? Même question pour ces lésions osseuses? Votre compte-rendu devrait comprendre: - la somme des mesures des plus grands diamètres des 5 plus grosses lésions pulmonaires (radiographie du thorax), - les lésions pleurales ne sont pas mesurables, mais évaluables, - les lésions rachidiennes ici ne sont pas mesurables (taille trop petite), mais évaluables, les lésions sacrées ne sont ni mesurables, ni évaluables. Cas 2: Homme, 68 ans, opéré d’un cancer du rectum, récidive pelvienne avec métastases pulmonaires et hépatiques. TDM à 8 mois d’intervalle:comment estimez-vous l’évolution des différentes lésions? Y a-t-il progression ou non? Scanner T0 Scanner à 8 mois Ces lésions sont-elles mesurables? Scanner T0 Scanner à 8 mois Ces lésions sont-elles mesurables? Scanner T0 Scanner à 8 mois Comment mesurer ces lésions? Y a-t-il une évolution? Que répondre sur le compte-rendu? Scanner T0 Scanner à 8 mois Comment mesurer ces lésions hépatiques? Y at-il une évolution? Que répondre sur le compterendu? Scanner T0 Scanner à 8 mois Comment mesurer ces lésions hépatiques? Y at-il une évolution? Que répondre sur le compterendu? Réponses: • Les micronodules pulmonaires ne sont pas mesurables, mais évaluables et ont visiblement augmenté de taille; • La somme des plus grands diamètres de la récidive locale ne met en évidence qu’une augmentation de 10%; • Par contre, la somme des plus grands diamètres des métastases hépatiques montre une augmentation de plus de 40%. • De toute manière, l’apparition de 4 nouvelles lésions hépatiques nous fait répondre progression. Cas 3: Homme de 71 ans porteur d’un cancer du rectum opéré, ayant récidivé sous forme de lésions hépatiques. TDM à 6 mois d’intervalle: • y a-t-il une évolution notable? • Est-elle significative? • Selon quels critères doit-on les évaluer? TDM 0 TDM à 6 mois Récidive locale: y a-t-il réellement une progression? TDM 0 Régression de ces lésions hépatiques? TDM à 6 mois TDM 0 Régression de ces lésions hépatiques? TDM à 6 mois TDM 0 Y a-t-il une évolution? TDM à 6 mois TDM 0 Régression de ces lésions hépatiques? TDM à 6 mois Réponses: Le calcul du pourcentage des plus grands diamètres met en évidence une diminution globale de la taille des lésions hépatiques d’environ 15%. On ne peut donc parler de réponse partielle, mais plutôt de maladie stable. Cas 4: Femme de 70 ans porteuse d’une néoplasie mammaire gauche opérée, ayant présenté par la suite des lésions secondaires pulmonaires, ganglionnaires médiastinales et hépatiques, une première fois traitées par embolisation portale droite compliquée d’un échec. TDM à quelques mois:évolution? T0 Tx Comment mesurer cette lésion? A-t-elle progressé? T0 Cette lésion ganglionnaire a-t-elle vraiment progressé? Tx T0 Tx Véritable progression ou stabilité? T0 Tx Progression? T0 Tx Progression? Réponses : Augmentation de la taille des plus grands diamètres des lésions >45%, sans apparition de nouvelles lésions: progression de la maladie. CONCLUSION Il faut utiliser les critères RECIST pour pouvoir comparer de façon objective la masse tumorale. Attention néanmoins avec les nouvelles chimiothérapies (anti angiogéniques) ou les suivis de radiofréquence. BIBLIOGRAPHIE: 1 – Chani L, Lanuraglia M, Bidault S, Le Cesne A, Roche A, Leclè Leclère J, Lassau N. « Détection pré précoce des reprises évolutives des GIST traité traités par Glivec par échographiedoppler avec agent de contraste » . JFR 2006. chographie 2 – Coretes J, Rodriguez J, DiazMartin-Algarra S, Diaz-Gonzales JA, Garzon C, Gurpide A, Arbea L, Gilbazo I, Navarro V, Cambeiro M, Nicolas AI, MartinGarciaGarcia-Foncillas J, Calvo E. « Comparison of unidimensional and bidimensional measurements in metastatic nonnon-small cell lung cancer ». Br J Cancer. 2002 Jul 15; 87 (2):158(2):158-60. 3 – De Baere T. « La radiofré radiofréquence en cancé cancérologie ». 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