Analyse économique des PCD - PLATEFORME

Projet de gouvernance locale et participation
citoyenne dans les villes de la Méditerranée
Analyse économique
des PCD
des communes
de la région de
Tanger-Tétouan
Réalisé par M. Omar BELKHEIRI, Expert-Economiste
Professeur à l’Université Abdelmalek Essaâdi
Mars 2014
Ce rapport est réalisé en préparation et appui du Séminaire sur les
« Opportunités de Coopération avec les Entreprises
dans la Région de Tanger-Tétouan »
25-26 mars 2014 à Chefchaouen
Organisé par :
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
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Sommaire
Préliminaire : contexte et objectifs du rapport .................................................................................. 4
Partie 1 - Economie de la région Tanger-Tétouan.............................................................................. 8
I - Présentation de la région ............................................................................................................... 9
1 - Organisation administrative................................................................................................ 9
2 - Démographie et activité...................................................................................................... 9
3 - Infrastructure de base : transport et communication ...................................................... 10
4 - Energies renouvelables ..................................................................................................... 11
II - Secteurs économiques ................................................................................................................ 13
1 - Agriculture et Pêche.......................................................................................................... 13
2 - Tourisme ........................................................................................................................... 16
3 - Industrie et BTP ................................................................................................................. 17
III - Analyse structurelle des entreprises et économie sociale ......................................................... 18
1 - La prédominance des PME dans la région ........................................................................ 18
2 - Les coopératives comme secteur économique ................................................................ 19
Partie 2 - Orientations de développement économique
des communes impliquées dans le projet LOCAL MED .................................................... 22
I - Analyse du PCD de la commune d’Assilah ................................................................................... 23
1 - Présentation succincte de l’économie d’Assilah ............................................................... 34
2 - Stratégie économique issue du PCD ................................................................................. 26
II - Analyse du PCD de la commune de Chafchaouen ...................................................................... 28
1 - Présentation succincte de l’économie de Chafchaouen ................................................... 29
2 - Stratégie économique issue du PCD ................................................................................. 30
III - Analyse du PCD de la commune de Ksar El Kébir ....................................................................... 33
1 - Présentation succincte de l’économie de Ksar El Kébir .................................................... 34
2 - Stratégie économique issue du PCD ................................................................................. 35
IV - Analyse du PCD de la commune de M’diq ................................................................................. 37
1 - Présentation succincte de l’économie de M’diq............................................................... 38
2 - Stratégie économique issue du PCD ................................................................................. 39
V - Analyse du PCD de la commune de Oued Laou .......................................................................... 42
1 - Présentation succincte de l’économie de Oued Laou....................................................... 43
2 - Stratégie économique issue du PCD ................................................................................. 44
VI - Analyse du PCD de la commune de Tétouan ............................................................................. 46
1 - Présentation succincte de l’économie de Tétouan........................................................... 47
2 - Stratégie économique issue du PCD ................................................................................. 48
Partie 3 - Synthèse des projets économique PCD selon secteurs et champs d’action .................... 53-62
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Préliminaire : contexte et objectifs du rapport.
La plateforme LOCAL MED…
Le Centre marocain de recherche et développement (CMRD) exécute actuellement le projet LOCAL
MED qui a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la gouvernance locale et de la participation
citoyenne dans les villes du nord du Maroc. Dans ce cadre, une nouvelle initiative de la part du
CMRD intitulée « Plateforme LOCAL MED » a été approuvée par la Députation de Barcelone. Elle
consiste à mettre en place un réseau de coopération décentralisée entre les mairies de la province de
Barcelone et celles de la Région ciblée par LOCAL MED. Dans ce sens, cette plateforme cherchera des
interactions et des synergies avec d’autres plates-formes ou espaces de la coopération décentralisée,
notamment le réseau des villes stratégiques de la Région Tanger-Tétouan.
La Plate-forme LOCAL MED s’intègre parfaitement dans les priorités et les objectifs du gouvernement
marocain qui est pleinement engagé aux grands chantiers de la décentralisation et de la
régionalisation. Les changements législatifs, la cession de compétences et l’approche d’un nouveau
rôle pour les communes, sont reflétés dans la nouvelle dynamique des Plans Communaux de
Développement que les communes sont entrain de promouvoir comme instrument de promotion du
développement et de coopération avec la société civile. En ce sens, l’élaboration des PCD, ainsi que
les nouvelles directives de réforme de la loi communale, sont le cadre pour renforcer les capacités
des communes marocaines à ce que ce projet prétend contribuer.
La Plateforme LOCAL MED permet de créer un espace d’échanges et d’apprentissages partagés. Elle
s’attache plus particulièrement à apporter son expertise en matière de participation citoyenne,
développement économique local, lutte contre la ségrégation urbaine et des quartiers défavorisés,
modernisation et qualité des politiques municipales.
En novembre 2012 le projet a commencé par une diagnose des municipalités de la province de
Barcelone et des communes de la région nord du Maroc qui a constaté les villes qui souhaiteraient
être engagés dans la Plateforme Local Med. D’un côté le CMRD a réalisé une séance de présentation
pour les communes du nord de Maroc et de l’autre côté, la Députation de Barcelone a fait, par la
même, une présentation aux municipalités de la province de Barcelone. Finalement, il y a eu plus de
20 villes qui se sont impliqués, ce sont ; les communes urbaines d’ Assilah, Chefchaouen, Fnideq, Ksar
El Kebir, Larache, M’Diq, Nador, Oued Laou et Tétouan et les mairies de Barcelona, Castelldefels,
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Cerdanyola del Vallès, Cubelles, La Llagosta, Mataró, Molins de Rei, Rubí, Sabadell, Sant Boi de
Llobregat, Sant Feliu de Llobregat, Terrassa, Tordera et Vilafranca del Penedés.
Orientation : Promotion économique locale
Dans le cadre de la plateforme LOCAL MED, une attention particulière est accordée à la promotion
de l’économie locale. Pendant deux années de vie du projet, déjà, ont été réalisées des activités
diverses dans ce domaine, à travers des séminaires et rencontres.
>Premier séminaire :
« La promotion économique locale: Opportunités et perspectives de futur » qui a eu lieu à Tétouan
en janvier 2013 a été divisé en deux parties, une dans le domaine du développement économique
territorial au Maroc et à la province de Barcelone, et une deuxième partie sur les stratégies
municipales de développement économique.
>Second séminaire :
Intitulé : « Le développement économique local - Comment dynamiser le tissu économique du
territoire grâce à la coopération ? », Il s’est déroulé sous forme d’atelier et de sessions d’échanges
dans des différentes municipalités de Barcelone. Ce séminaire a été l’occasion, les jours suivants, de
réaliser la visite des différentes municipalités de Barcelone impliqués avec la Plateforme LOCAL MED,
comme La Llagosta, Rubí, Sant Boi de Llobregat, Castelldfels, Sabadell et Mataró) ; et de présenter les
expériences en matière de développement économique des municipalités de Terrassa, Cubelles,
Vilafranca del Penedès, Cerdanyola del Vallès et la Diputación de Barcelona.
>Troisième séminaire :
Prévu les 25 et 26 mars 2014 à Chefchaouen, il est intitulé : « Opportunités de Coopération entre
entreprises à la Région de Tanger-Tétouan ». Son objectif est d’approfondir les actions précédents
en mettant en contact les acteurs publics et privés qui opèrent au niveau local et en apportant une
information qualitative de caractère économique extraite d’un diagnostic préalable des PCD de villes
les plus importantes de la région.
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Les échanges seront axés sur des thèmes que les membres de la Plateforme considèrent stratégiques
et qui ont été identifiés grâce aux thèmes choisis pour les assistances techniques en cours :
- Efficacité énergétique et énergies renouvelables ; - Tourisme ; - Secteur Agroalimentaire ; - Le
thème de l’économie sociale que l’on traitera de façon transversale.
Ce séminaire est adressé à des représentants du secteur public et privé et surtout les entreprises ou
les associations d’entreprises catalanes et marocaines. Pour atteindre ce publique on travaille avec
les mairies des membres de la Plateforme LOCAL MED et avec l’intermédiation d’agences
spécialisées comme ACCIÓ et PIMEC. Au Maroc, on est en train de se coordonner aussi avec les
mairies ainsi qu’avec des opérateurs spécialisés comme la CGEM et la Chambre de Commerce.
Objectif de ce rapport :
Analyse économique des PCD des communes impliqué dans le projet
Ce rapport est élaboré dans la logique tracée par le troisième (25-26 mars 2014) et en réponse au
besoin d’informations qualitatives à caractère économique issue des PCD de communes concernées
et qui alimentera les participants sur les orientations économiques de chaque commune et de la
tendance des projets retenus.
L’objectif de ce rapport est donc de faire ressortir les opportunités économiques de chaque
commune dans divers secteurs dont notamment l’agroalimentaire, le tourisme et de manière
transversale le développement durable et efficacité énergétique et l’économie sociale
(coopératives). Dans cette perspective ; il traite en particulier chaque commune en mettant
clairement en exergue les axes de développement économique retenus ainsi que les projets prévus
qui leurs correspondent, sur la base du PCD et la consultation de référents de chaque commune en
cas de besoin.
La méthodologie adoptée a permis d’aboutir à une vue analytique d’ensemble des orientations
économiques de chaque commune selon une double entrée : les champs d’actions et les secteurs.
C’est ce qui fait l’objet de la troisième partie du présent rapport.
> Les champs d’action :
Champ d’action 1 : Sont inclus dans ce champ les projets de la commune lorsque cette dernière
adopte une démarche de préparation d’espaces d’accueil aux entreprises ou lorsqu’elle entreprend
d’organiser des branches d’activités.
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Création, réhabilitation ou extension d’espaces d’accueil des entreprises et Organisation d’activités
économiques (métiers, …)
Champ d’action 2 : Sont inclus dans ce champ les projets de la commune lorsque cette dernière
contribue directement (quelque soit la manière) à la création d’unités économiques génératrices de
revenus : coopératives, ateliers, petites entreprises…
Champ d’action 3 : Sont inclus dans ce champ les projets de la commune lorsque cette dernière
réalise un ensemble d’actions qui sont de nature à rendre l’environnement des entreprises ou de
leurs marchés (clients) plus favorables et donc permettre indirectement le développement
économique. Cela peut se faire par les réalisations en équipement et infrastructures, par
l’information vers les marchés par exemple, par la formation aux métiers des secteurs économiques
de la commune, ou encore par l’appui institutionnel de l’économie locale à travers des partenariats,
des conventions, …
> Les secteurs :
Chacun des projets relevés dans les PCD a une orientation vers un secteur économique donnée. Le
tableau suivant donne une idée sur les secteurs concernés pour chacune des communes ainsi que le
nombre de projet correspondant. Lorsque le projet touche à plusieurs aspects de la vie économique
et sociale, nous parlons de projet Transversal. Enfin, certain projets sont en relation avec la
protection de l’environnement ou les énergies renouvelables. Ces projets sont classés dans une
rubrique commune (Développement durable et Energies renouvelables). Cela dit, bien des projets
peuvent très bien prendre en compte, dans leur conception, une préoccupation de développement
durable ou d’économie d’énergie par exemple.
Remarque importante :
Cette analyse s’est basée sur les projets contenus dans les PCD initiaux de chaque commune. Elle ne
tient pas compte des changements qui ont eu lieu depuis 2010 ou 2011, date de début de ces PCD.
En effet, il est à noter que les commune ont entrepris des démarches d’évaluation à mi-chemin qui
ont abouti à une appréciation des taux de réalisation des projets et aussi à une adaptation des
projets. Cette dernière peut se solder par l’abandon de certains projets, par le réajustement d’autres
ou encore par l’inclusion de nouveaux projets initialement non prévus.
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Partie 1 : Economie de la Région de Tanger-Tétouan.
Rapport « Diagnostic économique PCD - Plateforme LOCAL MED »
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I - Présentation de la région
1 - Organisation administrative
La région de Tanger-Tétouan est implantée à l’extrême nord-ouest du royaume sur une superficie de
11.750 km². Elle est composée 2 préfectures et 4 provinces, regroupant 97 communes dont 89 %
sont dans des zones rurales.
Organisation administrative de la région par province
Provinces ou
Préfectures
Chefchaouen
FahsAnjra
Larache
M’diq-Fnideq
Ouezzane
Tanger Assilah
Tétouan
Total
Cercles
Caïdats
5
2
3
12
7
9
2
8
5
8
51
2
1
2
15
Commune
s urbaines
1
2
3
1
3
2
12
Communes
rurales
27
7
17
2
16
9
20
98
Total
Communes
28
7
19
5
17
12
22
110
Source : Annuaire Statistique Régionale : Tanger-Tétouan, 2011 (selon BO n°5892 du 18/11/2010)
La région compte plus de 2,6 millions d’habitants répartis à raison de 58 % dans les zones urbaines et
42 % dans les zones rurales. Les principaux pôles urbains sont la ville de Tanger et la ville de Tétouan.
Chefchaouen constitue le premier pôle rural de la région.
2 - Démographie et activité
Avec une population qui dépasse de quelque peu les 2,6 millions d’habitants et une évolution
moyenne positive due essentiellement à la migration interne et au rythme de la croissance
démographique, la région de Tanger-Tétouan dispose d’un réservoir important de main d’œuvre.
La région de Tanger-Tétouan enregistre un taux d’activité de 41,8 % en 2010 (population âgée de 15
et plus, constituée de 2 catégories : celle qui travaille (actifs occupés) et celle qui ne travaille pas et
cherche activement un emploi (Chômeurs). La région dispose ainsi d’une ressource en main d’œuvre
plutôt importante : environ 750.000 habitants.
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Population par province ou préfecture et par municipalité. Répartition par milieu de résidence
Données du recensement 2004, selon le nouveau découpage administratif de 2009-2010
Provinces ou
Population par province ou préfecture
Population par municipalité
Préfectures
urbaine
rurale
Total
Population
Ménages
Chefchaouen
49.060
373.831
422.891
Chafchaouen (M)
37.027
7.989
FahsAnjra
67.069
67.069
Larache
233.707
237.825
471.532
Ksar El Kébir (M)
119.474
24.834
M’diq-Fnideq
129.582
10.727
140.309
M’diq (M)
36.870
7.813
Ouezzane
66.708
236.918
303.626
Tanger Assilah
723.288
58.054
781.342
Assilah (M)
28.120
6.245
Tétouan
336.155
139.211
475.366
Oued Laou (M)
7.478
1.722
Tétouan (M)
322.834
69.637
Région
1.538.500
1.123.635
2.662.135
Source : Annuaire Statistique Régionale : Tanger-Tétouan, 2011 (selon BO n°5892 du 18/11/2010)
Taux d’activité et de chômage par milieu de résidence, Tanger-Tétouan, 2010
TOTAL
Urbain
Rural
Population âgées de 15 ans et plus
1.782.443
1.056.293
726.150
Taux d’activité
41,8 %
40,8 %
43,6 %
Taux de chômage
9,2 %
11,9 %
4,9 %
Taux de sous-emploi
4,4 %
4,3 %
4,6 %
Source : Annuaire Statistique Régionale : Tanger-Tétouan, 2011
Au titre de l’année 2010, les actifs occupés de la région le sont dans le secteur primaire (agriculture,
forêt et pêche) à raison de 39 ,8 %, dans le secteur de services à raison de 38,3 % et dans l’industrie
et bâtiment et travaux publics à hauteur de 21,9 %.
3 - Infrastructure de base
Routes
La région dispose d’un réseau routier de plus de 2.080 km et prés de 184 km d’autoroutes
interconnectant les localités de la région et celle-ci au reste du réseau autoroutier du pays.
La région est desservie par plusieurs compagnies aériennes reliant les principales villes marocaines et
plusieurs autres destinations internationales.
Aéroports
La région dispose de deux aéroports la reliant
à des destinations aussi bien nationales
qu’internationales : Tanger Ibn Battouta et Saniat Rmel à Tétouan. Celui de Tanger a connu la
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création d’un second terminal pour répondre aux besoins croissants de déplacement de et vers une
région émergeante aussi bien sur le plan industriel que touristique.
Longueur des routes construite par province-préfecture, Tanger-Tétouan, 2010
Routes (en km)
Province-Préfecture
Chefchaouen
Larache
Fahs Anjra
Tanger Assilah
Tétouan
M’diq Fnideq
Ouezzane
Total
Nationale
Régionales
Provinciales
Autoroutes
Total
276
62
60
79
141
53
19
690
101
118
24
14
78
335
359
235
79
140
139
201
1.153
57
33
66
10
18
184
736
472
172
309
304
71
298
2.362
Source : Annuaire Statistique Régionale : Tanger-Tétouan, 2011
Ports
La région est couverte par une série de ports principaux tels que Tanger, Larache et M’diq et
secondaire et de plaisance tels que Jebha, Assilah, Restinga et Kabila.
Le transport maritime est le principal support pour le commerce extérieur du pays. Dans ce cadre, la
région et le pays tout entier, s’est doté d’une porte maritime incontournable pour le transit des
marchandises et des passagers. Il s’agit du port Tanger-Med. Equipé d’un port roulier pour assurer le
trafic TIR et passagers, Tanger-Med 1 est aussi équipé pour traiter prés de 3 millions d’EPV
(Equivalent vingt pieds) par an. Son extension est encours de réalisation et portera sa capacité de
traitement à8 millions d’EPV par an.
Chemins de fer
La région est desservie par les chemins de fer dans le sens Casablanca-Tanger et vers Tétouan par
112 km de chemin ferré. Elle est couverte par un réseau de gares ferroviaires : 5 à Tanger-Assilah et 5
à Larache. Un projet de ligne à grande vitesse est en cours de construction pour relier Tanger à Rabat
et Casablanca.
4 - Energies renouvelables
La région est approvisionnée en énergie électrique grâce à 3 usines hydrauliques, 3 centrales
thermiques et un parc éolien. Ces équipements permettent de développer près de 670 mw (environ
13 % de la production nationale). Dans le cadre de la stratégie nationale de développement des
énergies renouvelable. La région accueille le plus grand parc éolien de l’Afrique qui développe près
de 140 mw.
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Le potentiel de la région est fort important pour le développement des énergies renouvelables : une
région suffisamment ventée pour le développement des éoliennes, qui a les ressources pour
développer l’énergie à partir de la bio-masse avec l’existences de fortes, de zones agricoles et de
l’élevage, … ; en fin la région est plutôt très moyennement dotée pour le développement de l’énergie
solaire mais offre des possibilités sérieuses pour le développement des petites installations dans le
milieu rural (électricité, fonctionnement des pompes, …)
Encadré
Potentiel des énergies renouvelables au Maroc : Eolien, Solaire et Bio-masse
Dans l’éolien, le Maroc jouit d’un potentiel très important plus particulièrement le long de ses côtes
avec des vitesses de vent supérieur à 6.5 m/s et allant jusqu’à 10m/s. Les petites éoliennes couvrent
une plage de puissance variant de 0.4 KW à 300 KW. Les plus petites éoliennes sont souvent appelées
micro ou mini-éoliennes. Le potentiel théorique est très important au Maroc car il compte sur des
gisements de vents dans plusieurs régions.
Le solaire est certainement la source d’énergie renouvelable la plus importante au Maroc. Avec plus
de 3000 h/an d'ensoleillement, soit une irradiation de 5 kWh/m2/jour, le Maroc jouit d'un gisement
solaire considérable. Cette source d’énergie constitue un potentiel particulièrement important
surtout dans les régions mal desservies en capacités de production électrique.
Les bio-masses résiduelles, des municipalités, du secteur agricole et de l’industrie représente un
potentiel insoupçonné de production d’énergie atteignant les 950 MW électriques. Ce potentiel est
actuellement très peu développé au Maroc et retient toute l’attention des acteurs nationaux.
Source : www.siem.ma
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II - Secteurs économiques
A l’image de l’économie régionale, celle de la région Tanger-Tétouan est dominée par le secteur
tertiaire, suivi respectivement par le secteur secondaire et primaire. En effet, le secteur de services
et commerce représente 54,6 % du produit intérieur régional, suivi respectivement par les secteurs
secondaire et primaire.
Produit intérieur brut par secteur d’activité, 2010 (en millions de dhs)
Secteur
Région
Part
Nation
Primaire
8 391
17,7 %
105 534
Secondaire
15 556
29,4 %
204 075
Tertiaire
28 924
54 ,6 %
378 113
Total
52 871
100 %
687 722
Part
15,4 %
29,7 %
54,9 %
100 %
Source : Annuaire statistique région Tanger-Tétouan, 2011
Tanger-Tétouan est une région à plusieurs vocations économiques selon les territoires. Hormis les
activités de commerce, de services et de bâtiment et travaux publics qui sont, à quelques nuances
prés, présentes dans toute la région, les quatre territoires (voir la carte, hors Ouezzane) accusent des
tendances à dominantes variées (Cf. carte). C’est ainsi que la localité de Tanger se distingue par son
caractère plutôt industriel et touristique et que Larache se trouve à l’avant-garde régionale en
matière d’agriculture et de pêche. La localité de Tétouan, profitant de sa proximité de Ceuta, a
toujours connu une forte activité de commerce mais également de tourisme. Quant à Chefchaouen,
elle se caractérise par la faible présence des activités industrielles et d’agriculture (géographie
inadéquate).
1 - Agriculture et Pêche
La région dispose d’une surface exploitée totale de 407.097 Ha dont l’essentiel est constitué de
terres de labour (surface agricole utile, SAU) avec une superficie de 283.698 Ha. La majeure partie de
ces SAU se trouve dans les territoires de Chefchaouen, Tétouan et Tanger-Assilah avec un total de
76 %.
Les terres dédiées aux arbres fruitiers le sont essentiellement pour les oliviers et figuiers, surtout à
Chefchaouen et Tétouan.
L’activité d’apiculture est relativement bien développée dans la région en comptant plus de 27.700
ruches traditionnelles et modernes qui produisent plus de 96.200 kg de miel. Chefchaouen occupe de
loin la première place dans cette activité, suivi respectivement de Tétouan et de Tanger-Assilah.
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13
Carte des principales infrastructures dans la région Tanger-Tétouan
Source : Centre Régionale d’Investissement, Tanger-Tétouan
Activités économiques de la région de Tanger-Tétouan par territoire
Source : Monographie économique de la région Tanger-Tétouan, CGEM-Nord, 2009
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
14
L’activité d’élevage dans la région repose sur un cheptel constitué principalement d’ovins (530.736
têtes), de caprins (523.207 têtes) et de bovins (300.942 têtes). Larache (grâce à Ksar El Kébir) se
positionne en premier territoire d’élevage et aussi de production de lait en assurant 82 % de la
production totale de la région qui s’élève à plus de 82,2 millions de litres.
Superficies exploitées (en Ha) selon les utilisations, 2010
Statut
Chefchaouen
FahsAnjra
Larache *
M’diq-Fnideq *
Tanger Assilah
Tétouan *
Total
Terres de
Labour (SAU)
Dont
irriguées
Plantations
denses
Pacages
permanents
Forêts
privées
106.676 (38%)
27.027 (10%)
36.816 (13%)
5.012 (2%)
50.957 (18%)
57.210 (20%)
283.698 (100%)
9.353
1.295
334
419
1.302
5.182
17.885
12.102
598
958
..
13.658
26.317
1.745
18.248
23.180
69.490
20.356
19.895
40.251
Total
surface
exploitée
118.778
74.298
36.816
6.757
90.058
80.390
407.097
Source : Annuaire Statistique Régionale : Tanger-Tétouan, 2011 ; * Données de l’année 2009
La région Tanger-Tétouan semble avoir une prédilection pour les productions maraîchères et céréalières
qui constituent l’essentiel de la production agricole régionale. Avec plus de 3,8 millions de quintaux de
céréales (2010), la région ne contribue que modestement au produit céréalier national. Ce dernier reste
dominé au niveau national par des localités comme Kénitra-Sidi Kacem, Settat et El Jadida. Le blé tendre,
le blé dur et l’orge constitue l’essentiel de la culture céréalière de la région avec plus de 90 % de la
production. Le blé dur est concentré dans les localités de Tanger-Assilah-Fahs-Anjra, Larache et Tétouan.
Le blé tendre et l’orge sont concentrés dans les localités de Chefchaouen et Larache
La région est dotée d’une côte maritime, atlantique et sur la Méditerranée, d’une longueur de
370 km. De ce fait, la pêches est une activité importante qui se répartie sur plusieurs ports et villages
de pêche.
La flotte de pêche est forte de 2.360 embarcations, constituée essentiellement de canots de pêche
côtière (1.801 unités avec rames ou à moteur). L’essentiel de cette flotte est localisé à Tanger, Jebha,
Larache et M’diq. Sur un autre plan, certain point de pêche revêtent des caractéristiques spécifiques.
C’est ainsi que Larache est plus équipée pour la pêche à la sardine et que Tanger est plus équipée en
palangriers.
Le secteur emploie plus de 16.200 marins (dont 11.777 marins pêcheurs, le reste des pêcheurs à
pied). La plus grande partie de la pêche est destinée à la consommation locale. Le reste, près de 25%,
est destiné aux conserveries et à la salaison (principalement à Larache) et à la congélation
(principalement à M’diq).
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15
2 - Tourisme
La région dispose d’une capacité d’hébergement de 21.390 lits en 2010 (hôtels classés, non classés et
VVT et RT). Plus de 48,3 % du total de la capacité l’hébergement classé (y compris les VVT et les RT)
est concentrée dans les hôtels de 1, 2 et 3 étoiles ; suivie de la catégorie 4 et 5 étoiles avec une part
de près de 25,6 % et le reste en VVT et RT, maisons d’hôtes et auberges. Cette capacité est répartie
de manière inégalitaire sur les territoires de la région. C’est ainsi que plus de 64 % de l’hébergement
classé se situe à Tanger-Assilah, suivi de M’diq-Fnideq (24 %) et, plus loin, de Tétouan (7 %).
Capacité hôtelière classée dans la région de Tanger-Tétouan, par catégorie, 2010
Capacité en Lits
1-2-3 *
4-5 *
RT-VVT
Tanger-Assilah *
Tétouan
M’diq - Fnideq
Larache
Chefchaouen
Total
4.576
561
904
314
292
6.647
2.350
345
724
0
110
3.529
1.533
0
1.684
0
0
3.217
Maisons
d’hôte (1)
352
8
0
0
12
364
Total
Capacité
8.811
914
3.312
314
414
13.765
Nuitées
vendues
823.526
67.847
197.509
11.431
33.533
1.133.846
Source : Annuaire Statistique Régionale : Tanger-Tétouan, 2011 (Hors Ouezzane) / * Données 2009
RT : résidences touristiques / VVT : Villages de vacances touristiques / (1) Y compris les auberges
L’essentiel des ventes de nuitées d’hébergement dans la région est réalisé au sein des hôtels 3 et 4
étoiles à raison de plus de 67 %. La wilaya de Tanger réalise la plus grande part des nuitées toutes
catégories confondues. Elle est suivie par M’diq-Fnideq avec une part de 17,4 %.
Depuis 2003, le Maroc a adopté une stratégie de développement et de consolidation des activités
touristiques en milieu rural. Cette stratégie est basée sur le concept du Pays d’Accueil Touristique
(PAT) et s’appuie sur des leviers complémentaires : l’aménagement, la réglementation, la formation,
l’information, la promotion, etc. Le projet PAT a pour vocation d’amener les touristes à découvrir les
zones rurales du Maroc au travers d’itinéraires tout en leur permettant de rencontrer les populations
locales et de découvrir leurs modes de vie en dehors des circuits connus. La région Tanger-Tétouan
offre un PAT à travers Chafchaouen.
Avec la reconversion du port de Tanger-ville en port de plaisance et de croisière, la région sera
promue au rang de premier port de croisière au Maroc devant Agadir et Casablanca. L’objectif à
atteindre est d’attirer prés de 1.250.000 visiteurs à l’horizon 2015. Les conditions de marché sont
plutôt favorables si l’on sait que Tanger se trouve sur le chemin de passage de 16 % du marché
mondial (part de marché de la méditerranée) et que plus de 20 vendeurs mondiaux de croisières
opèrent dans côtes méditerranéennes.
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
16
3 - Industrie et BTP
Après le pôle du grand Casablanca, Tanger-Tétouan est la seconde région industrielle du royaume
avec près de 10 % des entreprises actives et près de 17 % des effectifs employés à l’échelle nationale.
L’industrie régionale est également la deuxième en tant qu’employeur et la troisième en tant
qu’exportateur.
L’industrie de la région est concentrée dans les localités de Tanger et de Tétouan en totalisant plus
de 90 % des activités. La wilaya de Tanger-Assilah se positionne à l’avant-garde du secteur à l’échelle
régionale avec près de la moitié des entreprises actives et plus de 81 % des effectifs employés.
Entreprises industrielles : Unités, emploi et chiffre d’affaire, Tanger-Tétouan, 2010
Tanger-Assilah
Fahs Anjra
Tétouan/M’diq - Fnideq
Larache
Chefchaouen
Total Régional
Unités
Part
351
23
307
58
19
758
46,3 %
3,0 %
40,5 %
7,7 %
2,5 %
100 %
Emploi
permanent
67.176
2.094
9.466
5.745
234
84.715
Part
79,3 %
2,5 %
11,2 %
6,8 %
0,3 %
100 %
Chiffre
d’affaire
1.836.7413
298.891
3.639.137
1.451.457
20.587
23.777.485
Part
77,2 %
1,3 %
15,3 %
6,1 %
0,1 %
100 %
Source : Annuaire Statistique Régionale : Tanger-Tétouan, 2011 (Hors Ouezzane) / Chiffre d’affaire en 1.000 dh
L’activité industrielle de chaque territoire de la région est dominé par une branche ou plusieurs
comme le synthétise le tableau suivant.
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
17
Tanger-Assilah
Territoire dominé par l’industrie textile et du cuir avec 52 % des établissements et 50 % de
l’emploi permanent. En seconde position se trouve l’industrie chimique et parachimique
avec 19,4 % des établissements et 7 % de l’emploi permanent. L’industrie agro-alimentaire
emploi plus que ce dernier, 10,4 %, bien qu’en nombre il ne représente que 10,5 % des
établissements.
Fahs Anjra
Territoire dominé par l’industrie textile et du cuir avec 87 % des établissements et 89,5 %
de l’emploi permanent.
Tétouan/M’diq Fnideq
Territoire dominé par l’industrie chimique et parachimique et l’industrie agro-alimentaire
avec respectivement 33,9 % et 33,2 % des établissements et 28 % et 39,6 % de l’emploi
permanent. Bien que l’industrie textile et de cuire ne représente que 7,5 % des
établissements, elle contribue avec 22,7 % de l’emploi.
Larache
Territoire dominé par industrie agro-alimentaire avec 43 % des établissements et 31 % de
l’emploi permanent. Cela dit l’industrie textile et du cuir contribue à hauteur de 62 % de
l’emploi permanent bien que le nombre d’établissement ne représente que 10,3 %
Chefchaouen
Territoire dominé par l’industrie textile et du cuir avec ? % des établissements et 89,5 %
de l’emploi permanent.
Total Régional
Territoire dominé par l’industrie agro-alimentaire avec 63,2 % des établissements et
41,4 % de l’emploi permanent. A noter que les secteurs l’industrie textile et du cuir et celle
chimique et parachimique contribuent respectivement par 28,2 % et 24 % de l’emploi bien
que leur part dans le nombre des établissements ne dépasse pas 5,2 % et 21 %
Le BTP dans la région (Bâtiment et Travaux Publics) est constitué par l’ensemble des activités relatives à la
préparation de sites à construire, à la construction d’ouvrages de bâtiments ou de génie civil, aux travaux
d’installation en liaison avec la construction, …
III - Analyse structurelle des entreprises et économie sociale
1 - La prédominance des PME dans la région
La structure de l’économie régionale (hors agriculture) telle qu’elle ressort du recensement
économique réalisé par le haut commissariat au plan (2001-2002), fait ressortir la prédominance des
activités de commerce en nombre d’établissement : 54,9 % ; suivies par les activités liées aux services
(y compris l’administration, 23,4 %) et à l’industrie (20,5 %). Le secteur du bâtiment et des travaux
publics est le plus faible en poids avec un nombre d’établissements ne dépassant pas 1,2 %.
Selon la même source, le secteur le plus employeur est l’industrie avec 36,7 % de l’emploi total (hors
agriculture) suivi par le commerce (34 %), les services (26,9 %) et le BTP (2,4 %).
S’agissant du tissu industriel de la région Tanger-Tétouan, il apparait qu’il est constitué
essentiellement de petites et moyennes entreprises (moins de 200 employés) avec un taux de 88,2 %
du total des unités existantes. Plus de 69 % de ces dernières sont de petite taille (moins de 50
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
18
employés). Les unités de moins de 20 employés constituent prés de 52 % du total des établissements
actifs dans l’industrie manufacturière.
Distribution des entreprises industrielles de la région, par taille moyenne
Moins De 50
69,3 %
[50 à 100[
10,7 %
[100 à 200[
8,2 %
[200 à 300[
4,6 %
[300 à 500[
3,5 %
[500 à 1000[
1,9 %
Plus de 1000
1,8 %
Retraitement sur la base des données du Ministère du Commerce et d’Industrie, 2006 (Tranches en nombre d’employés)
Les entreprises de grande taille (plus de 200 employés, 11,8 %) occupent 71 % de la main-d’œuvre
industrielle de la région et sont actives dans plusieurs domaines. Le tableau suivant en donne le
panorama en précisant notamment la contribution des entreprises de chaque branche et de sousbranche en termes d’emplois.
2 - Les coopératives comme secteur économique
Le coopérativisme au Maroc est présent dans plus d’une vingtaine de secteurs et est le fait de près
de 11.500 coopératives occupant près de 432.980 adhérents. Les secteurs les plus importants en
nombre de coopératives sont : l’agriculture (66,4 %) ; l’artisanat (14 %) et l’habitat (9,5 %). En
accordant plus d’importance la fonction de générer des revenus, le critère du nombre d’adhérents
permets de mieux appréhender les secteurs qui absorbent le plus d’actifs. Sous cet angle, les
secteurs les plus importants en nombre d’adhérents sont : l’agriculture (73,6 %) ; l’habitat (surtout la
production pour livraison à soit même, 11,4 %) ; l’artisanat (6,5 %) ; les forêts (2,1 %) ; l’argan
(1,5 %) ; la pêche (1,2 %).
La diversité des activités réalisées selon les secteurs
Agriculture
Collecte des Algues Maritimes et de coquillages ; pêche artisanale
Pêche
Agrumiculture ; Aviculture ; Arboriculture ; Caroubiculture ; Pépinières ; Pompage ;
Viticulture ; Elevage et Vente de Poissons ; Transport des Viandes ; Oléiculture ; Grenadiers ;
Héliciculture ; …
Forêt
Bûcherons-Charbonniers ; Alfatiers ; Pêche en Eau Douce ; Madrieurs ; Chasse et Loisirs ;
Collecte et Commercialisation de la Truffe
Artisanat
Art et Décor ; Babouchiers – Cordonniers ; Boulangeries ; Couture et Broderie ; Chaussures ;
Tanneries ; Bijoutiers ; Restauration des Monuments ; Produits Cosmétiques ; Sculpture sur
Bois ; Tapisseries ; Forgerons et Ferronniers ; Coiffeurs ; Artisans Souffleurs ; Cartonnage ;
Marqueterie et Sculpture sur Plâtre ; …
Source : ODCO, 2013
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
19
Répartition régionale des coopératives au Maroc
Axes stratégiques de développement de l’économie sociale et solidaire à l’horizon 2020
Source : « Stratégie nationale de l’économie sociale et solidaire 2010-2020 » - Novembre 2011
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
20
La région Tanger-Tétouan compte, à juillet 2013 (ODCO), 1.028 coopératives avec 32.258 adhérents
engageant un capital estimé à près de 374 Millions dhs. Les coopératives de femmes y représentent
une part de 12,3 %.
Il semble que l’agriculture s’accapare la part la plus importante aussi bien en nombre de coopératives
que d’adhérents (386 unités et plus de18.000 adhérents en 2010). Ces coopératives sont très
concentrées dans le territoire de Larache, suivi par ceux d’Ouezzane et Chefchaouen.
M’diq et Tétouan dominent par le nombre de coopératives de pêche, respectivement 4 et 3 avec un
nombre d’adhérents de 90 et 120.
Les deux tableau suivants expliciten les détail de répartition des ccopératives et leurs adhérents par
terrtoire de la région. Il est à noter ici que seul sont retenues dans les statistiques les coopératioves
actives et non celles qui existent mais ne fonctionnement (à titre indicatif en 2010, 884 existent dans
la région dont seulement 539 sont actives).
Coopératives actives : effectifs, Province-Préfecture, 2010
Agriculture
Artisanat
Forêt
Pêche
Consommation
Commerce-détail
Habitat
Autres
Total
Chefchaouen
40
18
2
4
5
69
Larache
240
7
5
1
1
5
7
266
TangerAssilah
8
12
4
22
4
50
Fahs Anjra
Tétouan
4
1
12
10
M’diq Fnideq
2
1
3
4
1
6
1
12
7
45
7
Ouezzane
Total
80
6
386
55
5
10
1
6
45
31
539
1
1
8
96
Source : Annuaire Statistique Régionale : Tanger-Tétouan, 2011
Coopératives actives : adhérents, Province-Préfecture, 2007
Agriculture
Artisanat
Forêt
Pêche
Consommation
Commerce-détail
Habitat
Autres
Total
Chefchaouen
2354
448
8
172
13
67
58
3120
Larache
11318
300
33
120
13
179
74
12117
TangerAssilah
360
491
123
686
8
1668
M’diq Fnideq
Fahs Anjra
Tétouan
138
15
3836
225
9
120
90
290
96
4576
96
33
186
Total
18006
1559
50
388
120
149
1222
269
21763
Source : Annuaire Statistique Régionale : Tanger-Tétouan, 2011
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21
Partie 2 : Orientations de Développement.
Economique des Communes Impliquées.
dans le Projet Local Med.
Rapport « Diagnostic économique PCD - Plateforme LOCAL MED »
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
22
I - Analyse du PCD d’Assilah.
Rapport « Diagnostic économique PCD - Plateforme LOCAL MED »
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
23
1. PRESENTATION SUCCINCTE de L’ECONOMIE d’ASSILAH
Les principales activités économiques de la ville sont le tourisme, la pêche, commerces. Par contre,
l’agriculture et l’industrie n’y occupe qu’une faible place.
Les données de la Division Economique et Sociale de la Municipalité d’Assilah affirment que 92 %
sont de nature permanente (contre 8 % d’activités saisonnières : tourisme essentiellement). Ces
activités sont localisées pour l’essentiel dans le quartier moderne et le centre ville (90 %). La majeure
partie des unités économiques sont de nature individuelle (96 %, contre 4 % sous forme de SARL). Il
est à noter également que pendant la basse saison le niveau d’activité baisse de plus de 50% par
rapport à la haute saison qui ne dure qu’environ 3 mois.
Tourisme
Le tourisme à Assilah est à caractère nationale comme international. Egalement, il se caractérisé par
la dimension culturelle. Cette activité s’appuie sur une capacité d’hébergement classée (hôtels et
résidences touristiques) de près de 900 lits qui a commercialisé plus de 29.200 nuitées en 2008 et les
hôtels non classé d’une capacité de plus de 300 lits (Délégation de tourisme, 2008). A côté de cela, il
existe de nombreux établissement de restauration dont 3 classés.
La pêche
L’activité de pêche est développée autour du petit port d’Assilah (superficie : 10 Ha ; bassin : 18,6 Ha)
qui accueille un petit nombre de palangriers et où domine la pêche artisanale. Il est équipé de
magasins, d’une halle aux poissons mais qui reste dépourvue d’appareils frigorifiques. Le port n’est
pas non plus équipé d’un comptoir d’agréage du poisson, ni d’ateliers de réparation des bateaux, ni
d’entrepôts frigorifiques, ni de fabriques de glaces, ni de stations de carburant.
Les professionnels de la pêche sont organisé en associations : une association des armateurs à la
pêche côtière ; deux associations d’armateurs à la pêche artisanale ; un syndicat de marins pêcheurs.
La flotte de pêche est constituée de près de 70 canots, de 20 palangriers et de 4 sardiniers (Office
national de pêche à Tanger, 2009). Le secteur emploie près de 600 marins pêcheurs (2009).
Le commerce
Le commerce est constitué essentiellement d’activités traditionnelles engendrées par des
commerçants individuels exploitant directement leurs négoces. Selon le HCP, le secteur du
commerce et services dans la municipalité d’Assilah occuperait environ 37 % de sa population.
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
24
L’agriculture
Assilah est une municipalité urbaine. Par conséquent l’agriculture est de fait une activité peu visible.
La superficie agricole utile est de 1.900 Ha, dont 89 % sont des terres Melk et seulement 2,6 % sont
irriguées, et le nombre d’agriculteurs ne dépasse est aux alentours de 200 (RGPH 2004). Le nombre
d’exploitations agricoles est de 360 unités et sont de petite taille : en moyenne moins de 5 Ha.
L’industrie
L’industrie est quasi-inexistante dans Assilah. A côté de quelques unités à vocation artisanale
(fabrique des tapis, fabrique d’articles d’artisanat, menuiseries, une petite usine de confection, une
autre de cuir et une pour conserve de poissons), se trouvent six petites entreprises pouvant être
qualifiées d’industrielles : deux usines confection, deux fabriques de cornets de glace, une fabrique
de glace pour la conservation du poisson et une usine de conservation de poissons frais.
Le transport
La ville d’Assilah ne possède pas de gare routière conçue avec les normes par contre elle dispose
d’une station de Halte aménagée par la commune. Le parc des véhicules reliant la ville d’Assilah aux
autres communes limitrophes appartenant à la circonscription (cercle d’Assilah) est constituée de 55
grands Taxis, 25 petits taxis, 4 autocars et 5 transports mixtes. En plus de cette flotte, la ville
enregistre quotidiennement 60 arrivées/éparts d’autocars venant des différentes villes du Royaume
de et vers Tanger (120 à 150 autocars transitent la ville).
La ville dispose d’une gare de l’Office National des Chemins de Fer, située à la sortie de la ville
éloignée de plus d’un km sur la route principale vers Tanger.
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
25
2. STRATEGIE ECONOMIQUE issue du PCD
2.1. Eléments de force et faiblesse économiques
- Forces :
Taux d’activités de la population (37,6%) / la Commune dispose d’un terrain de 62 Ha dédié aux
activités économiques / Projet d’une zone d’activité économique en cours de réalisation / Ville
disposant de monuments historiques et d’activités culturelles internationales / Côte maritime de 30
km dont 4 est aménagée / Côté bénéficiant d’une force de vent propice à la pratique des sports à
voile / Projet de décharge contrôlée en cours de réalisation / Ressources halieutiques importantes et
diversifiées / Absence d’équipement des chambres froides et de production de glace / Absence de
moyens de maintenance des outils de mise en conserve de poisson / Bonne connexion interurbaine
dans le sens Tanger-Casablanca grâce à des autocars, aux grands taxis et au chemin de fer /
Transport urbain assuré par 3 bus d’une entreprise privée
- Faiblesses :
Absence d’une zone industrielle / La commune ne dispose pas d’une réserve foncière suffisante /
Equipements touristiques côtiers insuffisants / Offre touristique insuffisante et peu variée / Travaux
du port de pêches non parachevés et entrée dangereuse / Non fonctionnement de la pompe à
carburant / Mauvaise connexion interurbaine vers les autres villes (hors axes Casa-Tanger) / Gare
ferroviaire mal desservie par les taxis / Les bus du transport urbain ne couvrent pas tous les quartiers
de la ville /
- Opportunités :
Mises en place d’activités industrielles en relation avec le tourisme et les nouvelles technologies, ne
nécessitant pas de grands terrains / Profiter de la proximité de TangerMed / Profiter de la proximité
de Tanger pour développer le tourisme d’affaire / Ouverture sur les autres communes limitrophes
pour développer le tourisme rural et durable / Coordination avec l’office des prêches pour
développer la production halieutique (production et conserves) / Mobiliser le programme « Ibhar »
de l’office des pêches pour moderniser la flotte.. / Potentiel de création d’aires de stationnement
pour les camions TIR
- Menaces :
Absence d’un office de tourisme dans la ville / Concurrence des zones côtières voisines / Insuffisance
des dispositifs de traitement des eux usées / Vétusté des établissements d’hébergement touristique
/ Prédominance des intermédiaires dans le marché de poisson / Absence d’un office de tourisme
dans la ville
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
26
2.2. Principales orientations stratégiques
.Mettre en place un plan d’intégration et de réorganisation de la pêche maritime à court terme
.Mettre en place une stratégie à moyen terme pour l’équipement et l’exportation
.Mettre en place un programme de restructuration et de réhabilitation du port
.Développer des activités économiques régulières pour compenser la saisonnalité du tourisme :
artisanat, industrie agroalimentaire en liaison avec produits locaux
.Identifier et développer de nouvelles activités économiques en profitant de la proximité de Tanger :
commerce internationale, Hautes technologie, …
.Identifier et développer de nouvelles activités économiques en profitant de la position
géographique entre Tanger et Rabat-Casablanca : Equipement et conditionnement des produit
alimentaires pour marchés locaux et étrangers…
2.3. Principaux projets identifiés
.Création d’un complexe artisanal avec intégration d’un centre de formation pour apprentis artisans
.Création d’une zone dédiée aux industries non polluantes et à haute technologie
.Réaliser des conventions de partenariat pour promouvoir les PME
.Création d’un club de sports maritimes
.Création d’une marina
.Création d’une zone multi-activités
.Création d’un abattoir communal
.Création d’un guide touristique de la ville
.Création et réhabilitation de plusieurs marchés dans la ville
.Création d’une gare routière
.Création d’une pépinière communale
.Création d’une station de traitement des eaux usées
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27
II - Analyse du PCD de Chefchaouen.
Rapport « Diagnostic économique PCD - Plateforme LOCAL MED »
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
28
1. PRESENTATION SUCCINCTE de L’ECONOMIE de CHEFCHAOUEN
Les principales activités économiques de la commune sont l’agriculture, le tourisme et le commerce
Tourisme et artisanat
Chefchaouen fait partie des trois régions pilotes pour la mise en place d’un Pays d’Accueil Touristique
Pays d’Accueil Touristique (PAT) et cela autour du parc de Talasemtane. Le PAT de Chefchaouen met
au centre de son offre des activités diversifiées, conjuguées avec la découverte de la nature et des
populations locales à travers leurs styles de vie et traditions : .Découverte du patrimoine Soufi,
.Trekking dans le massif du Rif, .Ecotourisme et aventure, .Rencontres avec la population locale,
.Visite du Souk (marché typique), .Coopératives artisanales, .Découverte du patrimoine naturel, .Parc
national de Talasemtane, .Sites archéologiques, .Culture, traditions et histoire, .Villages et
architecture traditionnelle, .Plages de la côte méditerranéenne, …
La ville dispose de plusieurs hôtels classés d’une capacité de 351 lis, de plusieurs hôtels non classés
d’une capacité de 1079 lits, de 11 maisons d’hôtes (189 lits), un camping, une auberge (50 lits).
L’artisanat est fort de plus de 4.000 artisans. Il est à noter l’existence de 20 coopératives regroupant
près de 400 artisans et de 5 associations ouvrant dans ce secteur regroupant 550 artisans.
L’agriculture
La commune dispose de 183 Ha de terres destinées à l’agriculture, dont 74 Ha sont irriguées.
Cependant ces terres se caractérisent par leur très petite taille (parcelles).
L’élevage est une activité majeure du secteur. Son capital consiste en 271 têtes de bovins, 702 têtes
de caprins, 152 têtes ovines. En outre, la commune compte près de 100 mulets et mules.
Le commerce
Hormis la seule unité industrielle de laine, la commune est dominée par le commerce : 5 grossistes
en produits alimentaires, 3 grossistes en fruits et légumes, 3 grossistes en poissons, 16 grossistes de
ciment, 3 pâtisseries modernes et plus de 350 marchands ambulants.
Le transport
La ville dispose d’une gare routière qui compte 16 autocars au départ, 68 autocars qui marquent un
arrêt. La commune dispose d’un seul bus urbain. Pour les autres modes, la commune compte 88 taxis
de première classe et 52 de seconde classe, 3 véhicules intercommunaux et près de 100 véhicules de
transport de marchandises.
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
29
2. STRATEGIE ECONOMIQUE issue du PCD
2.2. Eléments de force et faiblesse économiques
- Forces :
La ville bénéficie d’un tissu urbanistique andalou ancien. Elle abrite des monuments et des sites
chargés d’histoire et prisés par les touristes
Existence d’un tissu coopératif et associatif important dans le domaine de l’artisanat
Diversité de la flore
- Faiblesses :
La commune souffre du manque d’assiette foncière pour la réalisation des projets d’ordre social et
économique
Insuffisance d’hôtels classés et d’agence de voyage
Secteur du tourisme mal organisé et non sécurisé
Absence de services de connexion : réseau ferroviaire, aéroport, … (expliquée essentiellement par la
situation géographique contraignante)
- Opportunités :
Organisation de festivals et de rencontres culturelles et artistiques durant l’année
Existence d’une société civile active et participant à la promotion socio-professionnelle
Renforcement de la coopération internationale et des relations bilatérales dans le cadre de
jumelages
Présence de la ville au sein du parc provincial de Talassemtane et la périphérie du parc régional de
Bouhachem
- Menaces :
Absence d’un marché de gros, ce qui entraine le monopole et la croissance des marchés informels
Risque de dégradation des sites touristiques causée par la prolifération des marchands ambulants,
l’étalage et l’exposition des marchandises, et absence de stratégie de préservation de certains
métiers artisanaux
Evolution du phénomène de monopole commercial notamment sur le marché des fruits, des légumes
et des poissons
Absence d’une stratégie locale pour la préservation des métiers artisanaux. Ces métiers sont
menacés de disparition : tissage et tannerie
Le non respect des autocars du circuit de passage au sein de la gare routière nuit au dynamisme de
l’activité économique dans cette infrastructure et ses alentours.
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
30
2.2. Principales orientations stratégiques
.Redéfinir et développer les secteurs économiques de la ville en renforçant le tourisme de qualité
comme axe stratégique de l’économie de la ville.
.Devenir une référence au niveau écologique, à travers la sauvegarde de l’équilibre environnemental
et des espaces verts et la lutte contre la pollution (dans ce cadre : recherche de vulgarisation des
énergies nouvelles)
2.3. Principaux projets identifiés
.Aménagement d’une zone d’activité économique pour y délocaliser les activités polluantes de la ville
et développer un centre de production et d’échange à l’échelle de la province. Le projet est prévu sur
une surface de 20 ha située à proximité de la N2 au sud de la ville.
.Construction d’un marché de gros intercommunal pour diversifier l’offre en produits agricoles. Il
sera couvert et semi-couvert d’une superficie de 2.500 m² (sur un terrain globale de 6.000 m²).
.Aménagement de deux gares et d’une ligne téléphérique au dessus de Ras El Maa.
.Construction d’un abattoir pour les volailles (abattage, stockage, froid, transport)
.Création de bureaux d’information touristique (informer, promouvoir et exploration de nouveaux
marchés)
.Construction d’un centre d’affaire pour les activités commerciales notamment.
.Aménagement d’un Parc de l’Eau à Ras El Maa (aménagement d’un parc aquatique à travers
l’utilisation des ressources en eau de la source de Ras El Maa : achat du terrain, adduction d’eau par
les caniveaux, aménagement et la création d’un lac, d’une piscine, d’un parc de jeux aquatique, d’un
restaurant, …). La superficie prévue pour cette action est de 10 ha.
.Aménagement d’un Parc écologique à Loubar. Le projet prévoit l’aménagement d’un parc
écologique à travers l’utilisation des ressources en eau existantes et l’emplacement du site (achat du
terrain, l’aménagement de la source, aménagement et la création du lac, installation d’un restaurant,
d’un kiosque, de sanitaires, …). La superficie prévue pour cette action est de 10 ha.
.Vulgarisation des énergies nouvelles : orienter la commune vers la consommation des énergies
propres à travers l’utilisation des cellules photovoltaïques et de panneaux solaires pour l’éclairage
public et dans les équipements de la commune. Le projet s’élargira ensuite sur les installations à
grande consommation d’énergie, notamment les fours et les hammams publics.
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
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Encadré
Energie et développement durable à Chefchaouen
La piscine municipale : un exemple de projet durable
Lors du séminaire organisée par l’ADEREE* à Chefchaouen (5 et 6 mars), les responsables de la
commune ont eu l’occasion de présenter les projets retenus dans le cadre du PCD (2014-2017) qui
ont un lien direct avec la gestion énergétique, et le potentiel qu’ils présentent en termes
d’optimisation de la consommation et de planification énergétique durable. Il s’agit de 40 projet dont
notamment celui de la piscine municipale.
Désireuse de mettre son engagement en matière de « bonne gestion énergétique » au service de ses
citoyennes et citoyens, Chefchaouen a opté pour l’optimisation de la gestion énergétique de sa
piscine municipale. L’ADEREE, appuyée par ses partenaires, a ainsi proposé à l’équipe projet
communale une panoplie de solutions et de combinaisons technologiques chiffrées en terme de
coûts d’investissement. Le choix s’est par la suite porté sur une moquette solaire, renforcée par une
couverture iso-thermique nocturne. S’agissant du chauffage de l’eau sanitaire des vestiaires, une
installation modulaire de capteurs plans, équipée d’un système de circulation forcée, permettra à la
Commune de répondre à la demande évolutive et variable (entre avril et octobre) en eau chaude.
L’équipe projet réfléchit également à munir le site d’un éclairage efficace en énergie pour la mise en
valeur nocturne du site, notamment des terrains de sport. A partir de ce choix technologique,
l’ADEREE appuiera la Commune jusqu’au lancement de l’appel d’offres lui permettant de procéder
aux installations dès le mois d’avril.
* Information publiée sur le site de l’Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et
de l’Efficacité Energétique (ADEREE) ; suite à l’organisation d’une série d’ateliers techniques avec l’équipe
énergie de la commune, suivis d’un séminaire d’appui aux projets prioritaires du Plan Communal de
Développement (5 et 6 mars 2014)
http://www.aderee.ma/index.php/espace-presse/382-Chefchaouen-la-planification-energetique-au-coeur-du-pcd (consulté le 11/03/2014)
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III - Analyse du PCD de Ksar El Kébir.
Rapport « Diagnostic économique PCD - Plateforme LOCAL MED »
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
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1. PRESENTATION SUCCINCTE de L’ECONOMIE de KSAR EL KEBIR
Les principales activités économiques de Ksar El Kébir gravitent autour de l’agriculture et une
certaine industrie agro-alimentaire.
L’agriculture
La commune est dotée de terres agricoles fertiles et abondantes en eau et bénéficiant du barrage
Oued El Makhazine et du bassin du Loukous. Bien que la ville a connu un développement urbain
important, la commune garde toujours son forte vocation agricole. La surface agricole utile de la
commune est estimée à 147.300 Ha. En outre, la commune dispose d’une forêt de 55.700 Ha et
pâturages qui dépassent les 97.000 Ha. Les principales productions sont les cultures sucrières, les
céréales, les produits maraichers, les grumes et les arbres fruitiers.
L’industrie
Ksar El Kébir est spécialisé notamment dans les cultures dites industrielles (canne à sucre et
betteraves par exemple).
De manière corollaire, des industries agro-alimentaires se sont
développées dont notamment le traitement de la canne à sucre (1 unité), le traitement de la
betterave (1 unités), Sucreries (2 unités), la production de farines (2 unités), la transformation des
tomates et du piment (1 unité), La conservation au froid (1 unité), récolte et conditionnement (17
unités) (Direction provinciale de l’agriculture, 2010)
En dehors de l’agro-alimentaire, le secteur industriel de la commune est constitué de 9 unités
employant près de 1.150 personnes (Délégation régionale MCI, 2010)
Tourisme et artisanat
Le secteur touristique est faible malgré les potentialités de la ville : le tourisme rural en est une forte
pour la commune. L’infrastructure d’hébergement est faible et surtout non classé pour la majorité.
L’artisanat est représenté par 580 ateliers employant plus de 2.000 personnes. Ce secteur connait
une certaine organisation avec 7 coopératives artisanales et 14 associations professionnelles.
(Délégation provinciale du tourisme et de l’artisanat, 2010). Les principaux produits sont liés aux
domaines suivants : le tissage, la tannerie, la poterie, la broderie et confection.
Le commerce
Le commerce informel est très répandu (la contrebande). Néanmoins, plusieurs centaines de
commerces soumis à autorisation sont en activités : un peu plus de 500 (commune urbaine, 2010).
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
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2. STRATEGIE ECONOMIQUE issue du PCD
2.3. Eléments de force et faiblesse économiques
- Forces :
La commune est dotée d’une force agricole héritée du passé et appuyée par une forte disponibilité
des ressources en eau. Par ailleurs, une partie importante de la population est active dans
l’agriculture.
La ville de Ksar El Kebir est l’une des plus vielles villes du Maroc et est d’un fort héritage historique
pouvant servir le tourisme
- Faiblesses :
Secteur agricole peu organisé et souffre d’un manque de sources de financement
Absence de zones industrielles dédiées à l’agro-industrie
Absence de zones industrielles susceptible d’attirer fortement les investisseurs industrielles dans la
ville / Faiblesse de la capacité de production, des ressources financières, du taux d’encadrement et
de l’assiette foncière pouvant accueillir l’industrie
Faiblesse des capacités de commercialisation dans le secteur de l’artisanat et absences d’entreprises
dans ce secteurs (seulement des coopératives, peu nombreuses et plutôt à caractère familial)
Absence de foires permanentes pour les produits d’artisanat / les modes de production artisanat ne
sont pas assez modernisés
Le tourisme souffre d’une faiblesse des structures d’hébergement (capacité et qualité)
- Opportunités :
Dès 2010 plusieurs projets ont été mis en place dans le cadre du plan Maroc Vert
L’agriculture développée peut servir de base pour le développement de l’agro-industrie
Sur le palan du commerce, la ville peut profiter de la proximité des principales sources
d’approvisionnement que sont Casablanca et Tanger tout en bénéficiant du bon rattachement aux
réseaux de transport
De réelles possibilités pour le secteur touristique en profitant de la proximité de Larache et du grand
projet touristique Lixus
Inclusion de la vile dans la stratégie de développement de l’artisanat (Artisanat à l’horizon 2015)
- Menaces :
Fléau des bidons villes dans les terres agricoles
Les risques d’inondation et leur impact sur l’activité agricole
Prolifération du fléau de la contrebande
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2.2. Principales orientations stratégiques
.Renforcement de la compétitivité économique de la ville. Cette orientation stratégique est née du
constat, souligné dans le PCD, que la faiblesse économique au sens industriel de la vile est une
contrainte structurelle qu’il faut dépasser en rendant la ville plus attractive pour les investisseurs.
.Secteurs industriels porteurs : Production des jus, Transformation et conserves de tomates et autres
légumes, Conserves de fruits, Production d’huiles essentielles, Productions à base de lait.
2.3. Principaux projets identifiés
.Création d’une zone d’activité économique
.Création de trois villages d’entreprises
.Aménagement de zones d’activités commerciales destinées aux villages (zone rurale)
.Création d’unités dédiées à la mécanique agricole et aux services spécifiques correspondants
.Création d’un espace commercial dédié aux produits agricoles
.Aménagement d’un circuit touristique
.Création de trois zones dédiées aux activités de production artisanale
.Création d’un espace pour foires commerciales
.Création d’un centre de recherche agricole, d’un institut de formation professionnelle agricole, d’un
noyau de formation aux métiers de l’artisanat et des beaux arts
.Création d’une salle d’accueil à Dar Debbagh
.Equipement Dar Draz
.Réhabilitation des hôtels historiques
.Dédoublement de la route Ksar El Kébir-Larache
.Création d’une station de traitement des eaux usées
.Réhabilitation de l’abattoir communal
.Création de quatre marchés de quartiers et réhabilitation des marchés existants
.Création d’un grand canal pour protéger la ville des inondations
.Création d’une ceinture verte (My Boughaleb et Ouzzaniyine)
.Création d’une pépinière communale
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IV - Analyse du PCD de M’diq.
Rapport « Diagnostic économique PCD - Plateforme LOCAL MED »
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
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1. PRESENTATION SUCCINCTE de L’ECONOMIE de M’DIQ
Les secteurs économiques principaux de la Commune sont la pêche, le tourisme et le commerce.
La pêche
La pêche maritime est le premier secteur de la Commune. Le port de M’diq est classé 4e dans la
région de Tanger Tétouan. Il emploie plus de 280 marins pêcheurs sur près de 250 embarcations
dont 75 % sont canots. La pêche côtière alimente le marché local et est à l’origine d’une activité liée
au tourisme : les restaurants spécialisé dans le poisson (implantés au sein et autour du port
notamment)
Le tourisme
Le secteur du tourisme et des services le long de Tamuda Bay est, depuis ces dernières années, une
source importante de revenus pour les citoyens de M’diq. Il s’agir principalement du tourisme
balnéaire. En plus de sa vocation de pêche, le port de Mdiq est aussi un port nautique et il connait
l’organisation annuelle d’une semaine nautique internationale à l’initiative du Royal Yachting Club de
M'diq. La commune compte en 2013, 12 hôtels, 68 restaurants et 95 cafés.
En appui à sa vocation touristique, la ville a bénéficié d'un réaménagement de son centre urbain et
de l'amélioration de la qualité de circulation en créant une agréable promenade maritime «el paseo
maritimo» et en mettant à niveau ou construisant une série d'infrastructures urbaines.
Le commerce
Le commerce est le secteur qui emploie le plus de personnes, mais il est en pleine mutation du fait
de l’augmentation du phénomène de contrebande.
L’agriculture
L’agriculture est une activité pratiquée par une minorité des citoyens de M’diq même s’il faut
souligner l’importance de la production laitière de la Commune.
Le transport
La ville de M’diq est très bien desservie grâce à de multiples connexions routières : une voie expresse
(dans le cadre de la rocade méditerranéenne) et une autoroute.
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2. STRATEGIE ECONOMIQUE issue du PCD
2.1. Eléments de force et faiblesse économiques
- Forces :
La commune est dotée d’un réseau routier important (autoroute, route nationale, voie de
contournement, voiries internes) et d’une infrastructure portuaire intéressante (port de pêche avec
trois zones de plaisance)
Le secteur de la pêche est un levier pour l’économie locale : port de pêche et zone d’activité de
pêcherie, halle de poissons, pisciculture, …
La commune et dotée d’une infrastructure touristique importante : hôtels classés, villages de
vacances, complexes touristiques, équipements de loisirs, restaurants, 3 ports de plaisance,
infrastructure de sport, etc.
La commune est dotée d’infrastructure culturelles importante (existante ou en cours de réalisation) :
théâtre, maison de culture, maison de jeunes, maison des associations, bibliothèques de quartier,
etc.
Projet « Tamuda Bay » de lutte contre la pollution dont l’objectif est de mettre fin aux problèmes
environnementaux et sanitaires liés aux rejets des euax usées dans la mer et la lagune de Smir.
Obtention 3 années consécutives du label international « Pavillon Bleu » pour la plage de M’diq et
obtention du prix du programme plages propres en 2007 et 2008
- Faiblesses :
Tourisme saisonnier balnéaire (3 mois d’été au maximum) dépendant du secteur de l’immobilier
Absence de grandes surfaces commerciales et de zones d’activité
Absence de décharge publique contrôlée et dotée d’une station de traitement des ordures
ménagères et absence d’une station d’épuration des eaux usées
La plupart des complexes touristiques ne sont pas raccordés au réseau d’assainissement
Insuffisance ou absence dans certains quartiers des services d’au potable, d’électricité, d’aclairage
public, d’assainissement et de voiries
Prolifération de l’habitat non réglementaire et spéculation foncière
- Opportunités :
Situation géographique stratégique de la commune (proximité de l’Europe, de Tanger-Med, et de
Tétouan Shore)
Existence d’un patrimoine naturel à exploiter (forêts, zone humide, lagune, site d’intérêt écologique,
etc.)
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
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Disponibilité de grandes surfaces de terrains en front de mer attrayant pour l’investissement
immobilier et touristique
Convention régularisation foncière et mise en œuvre de procédures pour l’assainissement du foncier
et sa revalorisation
- Menaces :
Dégradation des ressources naturelles et des atouts environnementaux du fait de la mauvaise
gestion des déchets solides et liquides et de la forte pression de l’urbanisation (surtout non
structurée)
Prolifération des activités économiques informelles (contrebande, marchands ambulants, etc.)
Forte spéculation foncière pour cause de non régularisation d’une grande partie de l’assiette foncière
de la ville et due à la forte demande d’acquisition des terrains
2.2. Principales orientations stratégiques
En liaison directe en indirecte avec le développement économique de la commune, la stratégie du
PCD est construites autour des axes suivants :
.Promouvoir la ville comme la référence internationale dans les domaines du tourisme et des services
.Consolider l’infrastructure sociale et économique et améliorer la qualité de vie des citoyens.
.Renforcer les infrastructures urbanistiques de base et développer la mobilité dans la ville
2.3. Principaux projets identifiés
.Organisation des activités économiques à travers la création d’une zone d’activités et de métiers
(études, acquisition terrain, construction de magasins et d’ateliers)
.Promouvoir le secteur touristique et de la culture par la construction d’un musée maritime (études,
élaboration de partenariat, acquisition terrain, construction musée, équipement et gestion)
.Promotion du produit touristique par la construction de gîtes et parcours à Jbel Zem Zem et
Jâabak (choix des sites, études, construction de gîtes, ouverture des pistes de parcours)
.Promotion du tourisme liée à la consommation de la sardine locale par l’aménagement d’une zone
dédiée à cette activité (démolition, étude, reconstruction dans les règles de l’art)
.Valoriser le patrimoine touristique,
culturel et artistique à travers l’élaboration d’un guide
touristique de la ville (établissement d’un partenariat public-privé, publication d’un guide)
.Consolider l’infrastructure sanitaire de la ville par la construction de blocs sanitaires et douches sur
les plages, et des blocs sanitaires au centre de la ville (études, acquisition terrain, construction de 20
douches et 12 blocs sanitaires)
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
40
.Création d’un centre d’information touristique pour promouvoir la qualité du tourisme dans la ville.
.Participer à l’augmentation du nombre de touristes dans la ville à travers la création d’un camping
international (aménagement, équipement, administration, etc.)
.Renforcer l’infrastructure sanitaire à travers la construction d’un bureau municipal d’hygiène
.Renforcer l’infrastructure du secteur de la pêche à travers la construction d’une halle aux poissons
pour la vente de poissons « transitaires » (élaboration de partenariats, études et acquisition terrain,
construction de la halle, équipement et gestion)
.Consolider la mobilité de la ville par la construction d’un parking multi-étages (études, acquisition
terrain, équipement et gestion)
.Généralisation des réseaux d’éclairage public, d’eau potable, d’assainissement et d’eaux pluviales.
.Protection de l’environnement à travers la gestion et la fermeture de la décharge actuelle (travaux
d’extension et de renouvellement)
.Prévention contre les incendies et les inondations par l’acquisition des équipements et la
construction d’ouvrages d’art (établissement de partenariat, études, acquisition terrain, construction
d’ouvrages d’art)
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V - Analyse du PCD de Oued Laou.
Rapport « Diagnostic économique PCD - Plateforme LOCAL MED »
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
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1. PRESENTATION SUCCINCTE de L’ECONOMIE de OUED LAOU
L’agriculture et la pêche constituent les principaux secteurs économiques de la commune (à hauteur
de 80 %).
L’agriculture
La superficie exploitable est environ de 4.197 Ha (dont 73 % de montagnes). La superficie agricole
utile s’élève à 2.519 Ha (dont seulement 17 % est irriguée), les forêts couvrent prés de 2.000 Ha et
les parcours s’étalent sur 636 Ha. Le nombre d’exploitations agricoles est de près de 700 petites
unités (moins de 5 Ha). La production agricole est très variée ; la céréaliculture, les légumineuses,
l’arboriculture, … La production animale constitue de son côté une autre source de revenu pour les
ménages. L’activité d’élevage est développé grâce à un cheptel à 4.250 têtes : 2.050 de bovins, 1.100
d’ovins et 1.80 de caprins.
La pêche
La flotte maritime recensée dans la commune est de113 canots motorisés. L’effectif exerçant leur
activité dans cette flotte est de l’ordre de 180 (pêcheurs et main-d’œuvre). Le tonnage réalisé est
estimé annuellement à 200 tonnes dont une grande partie est commercialisée en dehors de la
commune.
Le tourisme
Le tourisme à Oued Laou est développé autour de 5 km de plage et de la nature environnante.
La commune ne dispose que d’une faible infrastructure d’accueil touristique constituée de 3 hôtels, 2
auberges et d’une vingtaine de résidences touristiques informelles : une capacité de 243 lits, dont
139 en mode informel. Ajouté à cela, la commune dispose d’un camping aménagé qui peut abriter
plus de 800 tentes d’estivages.
L’artisanat
Le secteur de l’artisanat est principalement axé sur la filière poterie, le tissage traditionnel est
relativement moins développé. La poterie est une activité traditionnelle des habitants de Franali
(localité située à 10 km du centre urbain). Cette activité regroupe 74 unités d’exploitation avec des
moyens de production traditionnels et de petits matériels. La commercialisation des produits est
réalisée à travers la vente directe ou des souks mais le plus souvent en passant par des
intermédiaires.
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
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Le transport
Le déplacement de et vers les provinces limitrophes, Tétouan et Chefchaouen, est assuré par le
transport public. La flotte de transport de la commune est constituée de 28 grands taxis et d’un seul
bus reliant la commune à la wilaya.
2. STRATEGIE ECONOMIQUE issue du PCD
2.1. Eléments de force et faiblesse économiques
- Forces :
Abondance des ressources en eaux (Oued Laou)
Existence d’une association de pêche très active
Savoir faire local non négligeable en matière d’élevage et important en matière de pêche
Savoir faire
- Faiblesses :
Parcelles de terres agricoles de petites taille / Faible niveau d’équipement des exploitations et faible
encadrement des producteurs / Difficultés de commercialisation
Absence de groupement de producteurs
Faible maîtrise des techniques de conservation et de transformation
Absence d’encadrement des pêcheurs / Absence de débouchées et de circuit d’écoulement
Moyes de production vétustes dans l’artisanat
Difficultés de commercialisation des produits d’artisanat
- Opportunités :
Présence de plusieurs types de sols favorisant la production agricole
Existence de vastes zones de pâturage
Disponibilités d’importantes richesses halieutiques
Disponibilité d’importantes réserves de matières premières utiles à l’artisanat : argile
- Menaces :
Fort taux d’immigration vers les centres urbains et l’Europe
2.2. Principales orientations stratégiques
.Renforcer les capacités organisationnelles des producteurs
.Valoriser les ressources productives.
.Faciliter l’écoulement des produits d’artisanat et de pêche
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
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.Valoriser les sites touristiques, développer le tourisme de montagne et renforcer la capacité
d’accueil des infrastructures hôtelière
Potentialités :
.Passage d’une agriculture extensive avec des moyens de production traditionnels à une agriculture
intensive utilisant des moyens modernes
.Le développement de la culture maraîchère sur de nouvelles superficies aménagées tout en
désenclavant la commune pour favoriser l’écoulement vers de nouveaux marchés
.Développer l’élevage en réalisant certaines infrastructures manquantes : zones de pâturage
aménagées, par de bétail, marché de bétail (cet axes pourrait être un point de rencontre de plusieurs
communes)
.Le développement de la pêche est tributaire des infrastructures à mettre en place pour levers les
contraintes techniques de production et de l’organisation des pêcheurs
.Le développement du tourisme et de l’artisanat peut être stimulé en aménageant et élargissant la
route et en organisant des manifestations culturelles et sportives dans la commune
.L’artisanat gagnerait en force avec l’organisation des artisans afin d’accroitre leur capacité de
production et leur efficacité de commercialisation : dans ce sens, la construction d’un complexe peut
être fort utile.
2.3. Principaux projets identifiés
.Création de coopératives (Agriculture, artisanat, pêche)
.Création de systèmes productifs locaux (SPL)
.Réhabiliter le réseau d’irrigation (Sakia n°23 sur 15 km)
.Construction d’un complexe artisanal
.Construction d’une unité de débarquement (pêche)
.Réhabilitation de l’abattoir
.Renforcement du partenariat
.Organisation de manifestations culturelles
.Création d’une station d’apurement et traitement des eaux usées
.Equipement du dépotoir des déchets
.Eclairage public (gestion déléguée)
.Construction d’une gare routière
.Aménagement piste de Mekkad et favoriser tourisme de montagne
.Equipement de la corniche en infrastructure sanitaire (douches et toilettes)
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VI - Analyse du PCD de Tétouan.
Rapport « Diagnostic économique PCD - Plateforme LOCAL MED »
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1. PRESENTATION SUCCINCTE de L’ECONOMIE de TETOUAN
L’économie de la commune de Tétouan est centrée sur le tourisme et le commerce. L’agriculture est
développée dans les communes environnantes et l’industrie se développe non loin de ce territoire
communal. Une interaction entre ces secteurs et la commune est fort envisageable : commerce des
produits agricoles ou encore le recours aux ressources humaines locales par cette industrie
environnante.
Le tourisme
Le tourisme au niveau de la commune est essentiellement de nature nationale. Les touristes
étrangers y séjournent peu et sont principalement des touristes de passage. La ville n’arrive pas
encore à les retenir en raison notamment de la faible commercialisation de cette destination (la ville
ne compte que 8 agences de voyage).
La commune de Tétouan dispose d’hôtels de 1 à 4 étoiles et de plusieurs maisons d’hôtes classés
avec une capacité d’hébergement de 1.513 lis pout 771 chambres.
Des efforts important sont déployés pour dynamiser ce secteur. C’est ainsi par exemple qu’en
collaboration avec la délégation du tourisme, un travail de reclassement des hôtels a été réalisé.
L’artisanat
L’artisanat est un secteur stratégique contribuant fortement dans le développement local à travers
les recettes locales et en devises mais aussi à travers l’emploi. L’artisanat, qui est plutôt concentré
dans la Médina, est organisé en 20 associations d’artisans et 7 coopératives. Il emploi plus de 1.400
artisans dans plusieurs domaines (Bijouteries : 122 ; Travail de bois : 321 ; Tanneries : 105 ; Tapis :
122 ; Tissage : 586 ; Ferronnerie : 99 ; Poterie et céramique : 16 ; etc.).
Le commerce
L'activité commerciale concerne des établissements de petites tailles détenues et gérées par des
détaillants. Une partie de la population de Tétouan vit grâce au commerce parallèle dérivé de la
contrebande qui leur offre des opportunités d'occupation et aussi grâce à la forme ambulate di
commerce.
L’industrie
La commune dispose d'une zone industrielle sur la route de Martil d’une surface de 56 Ha comptant
178 lots. Parallèlement, la commune a lancé un projet, en collaboration avec l’APDN, le Ministère du
commerce et de l’industrie et la Junta de Andalucia, pour la réalisation de 55 locaux professionnels
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
47
au sein de la zone industrielle pour appuyer l’insertion des jeunes diplômés créateurs de projets
(surface totale de 15.800 m²).
Les entreprises industrielles recensées dans et autour de Tétouan sont au nombre de 239 dans les
secteurs de l’alimentaire, le chimique et prachimique, le cuir et textile, la mécanique et métallurgie
et l’électrique et électronique.
L’agriculture
La surface agricole utile autour de Tétouan est estimée à plus de 57.200 Ha. La région se caractérise
par un morcellement et une exiguïté des parcelles (utilisant une technologie rudimentaire du fait des
conditions topographiques), le surpâturage et le défrichement excessif des forêts.
La production agricole commercialisée est constituée essentiellement de céréales produites
principalement dans les grandes exploitations et de cultures maraichères produites dans les petites
exploitations. L'élevage est constitué essentiellement de bovins (profitant de la proximité des forêts
et marais) et génère une production importante de lait pour l'approvisionnement des villes voisines
(Tétouan, Martil, M'diq).
2. STRATEGIE ECONOMIQUE issue du PCD
2.1. Principaux défis économiques
Le PCD identifie les défis par rapport à des faits stylisés et propose les projets retenus
correspondants.
>> En relation avec l’attractivité de la ville : géographie, zone de circulation d’hommes et de biens :
Restriction du commerce informel
Développement du secteur touristique (culture, patrimoine, tourisme balnéaire)
Amélioration de la compétitivité industrielle et les services en rapport avec l'industrie
Retenir les touristes qui transitent par la ville
Renforcement du partenariat et de coopération décentralisée
>> En relation avec le tourisme et artisanat :
Mettre en valeur le patrimoine historique
Investissements en équipements touristiques culturels, d'affaires et de congrès
Formaliser le commerce lié au secteur d’artisanat
Promotion de la production artisanale
Implication des acteurs dans le développement local
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
48
Développement de l'économie touristique
Création d’activités génératrices de richesses qui tiennent en
compte l’importance de
complémentarité de différents secteurs (touristique ; industriel ; commercial)
Promotion de la production artisanale
Récupérer le commerce traditionnel de la médina et les métiers artisanaux et artistiques
>> En relation avec Oued Martil et ses implications sur Tétouan :
Structuration de la ville selon la perspective du développement durable
Convertir l’oued en un espace productif (générer une activité économique)
Stimuler
l’attraction
et
encourager
l'implantation
d’entreprises
dédiées
à
la
gestion
environnementale
>> En relation avec la rareté du foncier :
Multiplier les espaces verts dans la ville
Assurer la dimension esthétique de la ville et du paysage urbain
Encourager l’industrie du bâtiment
>> En relation avec l’implication des acteurs locaux :
Se concerter avec les acteurs locaux sur les défis stratégiques de la ville
Augmenter la compétitivité des entreprises à travers la collaboration entre elles, en particulier dans
les secteurs : touristique, de l'environnement, artisanal, alimentaire, textile, logistique, industrie du
bâtiment
>> En relation avec l’environnement de la ville :
Encourager l’industrie des énergies renouvelables (Panneaux photovoltaïques, éoliennes…)
Utilisation rationnelle de ressources naturelles
Production de l’énergie à partir des déchets organiques et liquides
>> En relation avec le commerce informel :
Restructuration et mise à niveau des marchés existants
Création de nouveaux espaces commerciaux
Création de souks non permanents aux périphériques de la ville
Création d'un nouveau pole commercial et activités parallèles aux zones périphériques de la ville
(route de Tanger)
>> En relation avec la compétitivité industrielle :
Promouvoir la compétitivité industrielle de la ville
Promouvoir les types d’industrie susceptibles d’augmenter le pouvoir de compétitivité de la ville
>> En relation avec la mobilité et transport :
Décentralisation ou déconcentration des activités économiques et services administratifs
Assurer une meilleure communication entre les différentes zones de la ville
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2.2. Principales orientations stratégiques
L’axe stratégique « Développement de l’économie locale et appui aux secteurs productifs » de la ville
est construit autour des points suivants :
.Développement du tourisme des affaires, et des conférences culturelles
.Développement et modernisation du secteur industriel et renforcement de la compétitivité (par la
coopération dans les secteurs de la construction et les industries alimentaires, textiles, logistique et
tourisme).
.Promotion des métiers de l’artisanat et des artisans
.Réglementation et structuration du commerce
.Promotion de l’économie sociale
.Développement du secteur des services
2.3. Principaux projets identifiés
>>En relation avec l’attractivité de la ville : géographie, zone de circulation d’hommes et de biens :
Renforcement des infrastructures touristiques
Modernisation de la zone industrielle de Tétouan
Réhabilitation du patrimoine historique de la ville
Projet de connectivité externe: renforcement des infrastructures routières et activation de l'aéroport
Aménagement et revitalisation de l'Oued Martil
>>En relation avec le tourisme et artisanat :
Réhabiliter la médina, l'Ensanche et les sites archéologiques
Réaffectation et redéploiement des hôtels abandonnés dans la ville
Projet d’accessibilité durable au centre historique
Organiser des festivals et rencontres relatifs à la culture populaire
Formation des guides touristiques
Conclure des partenariats avec l'université Abdel-Malik-Saadi
Création de circuits touristiques thématiques pour la médina (circuit de l'eau Skoundo, circuit
spirituel, résidentiel...)
Mise à niveau du bâtiment de l'ensemble artisanal
Créer des Palais de Congrès
Création d'un village pour l'exposition des produits artisanaux
Convention de partenariat entre la commune et l'Institut de beaux-arts dans le domaine touristique
(expositions des travaux artistiques)
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
50
Réhabilitation des musées existants et création de nouveaux musées
>> En relation avec Oued Martil et ses implications sur Tétouan :
Contrôler les rejets industriels
Connecter les deux rives
Aménagement des espaces verts et d'animation sur les deux rives
Création d'une petite pépinière d'entreprises spécialisées dans l'environnement
>>En relation avec la rareté du foncier :
Création de lotissement en association entre l’Etat, les institutions publiques et le privé
>> En relation avec l’implication des acteurs locaux :
Continuation de l'implication publique-privée (ou publique-publique) dans le développement des
projets du PCD
>> En relation avec l’environnement de la ville :
Création d'un centre de tri et de recyclage des ordures ménagères
Création du service de déchets inertes et de déchets verts
Projet de réutilisation des eaux usées après traitement pour l'irrigation
Réutilisation du biogaz issu des déchets pour la production d'électricité
>>En relation avec le commerce informel :
Délocalisation des marchands de la place GhirsaLkbira dans l'ancienne medina en vue de son
aménagement
Délocalisation des souks BabNouader et Hay Al Madrassi en vue de repenser la fonction des deux
sites
>>En relation avec la compétitivité industrielle :
Organisation des métiers traditionnels à l'intérieur de l'ancienne médina
Proposition de programmes conventionnels avec les acteurs économiques
>>En relation avec la mobilité et transport :
Délocalisation des ateliers industriels dans les quartiers (menuiserie, tôlerie, garagistes, ferronnerie.)
et création d’agglomérations industrielles hors des quartiers
Améliorer l’infrastructure de base (Aéroport, port, chemin de fer)
Création d’une zone spécifique pour le stockage des marchandises
Mise à niveau de la zone industrielle existante
Création d’une nouvelle zone industrielle
Délocalisation de quelques souks et administrations
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
51
Encadré
Energie et Développement Durable à Tétouan :
Quelques édifiants exemples
. L’éclairage public
Constitué d’un réseau de près de 450 km avec environ 15.500 point d’éclairage : 58 % de façades,
30 % des candélabres et 12 % en poteau (prés de 1.900). L’éclairage public est alimenté via 180
postes.
La commune déploie ses efforts pour réaliser des économies d’énergie. C’est ainsi qu’elle s’est dotée
de 50 postes économiques d’alimentation en éclairage public et il est prévu de combiner le reste des
autres postes existants avec ce type d’alimentation en vue de réaliser une économie de
consommation de près de 30 %.
. Station de prétraitement des eaux usées (Oued Martil)
Oued Martil constitue le principal réceptacle des eaux usées domestiques de Tétouan et Martil. Il est
ainsi un véritable égout à ciel ouvert, polluant, par infiltration, la nappe souterraine, et la côte
méditerranéenne. En plus de cela des unités industrielles situées le long de l’Oued déversent
directement leurs eaux usées dans l’Oued sans traitement préalable.
Face à ces risques des efforts sont déployées sous différents angles. Ainsi par exemple, une station
de prétraitement des eaux usées est réalisée sur la plaine de l’Oued Martil. Elle assure le pompage
des milliers de mètres cubes des eaux usées pour un traitement avant d’être refoulées vers la mer à
travers un émissaire marin.
. Projet de production d’électricité par biomasse
La commune a conclu un accord avec des partenaires espagnols en vue de l’installation d’une unité
de production d’électricité par biomasse en profitant et utilisant les déchets ménagers.
Il est à noter que la commune produit près de 246 tonnes de déchets par jour, soit plus de 82.700
tonnes par an pour une population d’environ 336.200 habitants
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
52
Partie 2 : Synthèse des Projets Economiques des PCD.
Selon les secteurs et Champs d’Action.
Rapport « Diagnostic économique PCD - Plateforme LOCAL MED »
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
53
Dans cette partie, le rapport propose une vue analytique d’ensemble des orientations économiques
de chaque commune tout en permettant d’identifier les secteurs principaux privilégiés par les
communes (voir tableau) et d’entrevoir le les champs d’actions les plus empruntés.
Chaque PCD a fait état de ses projets selon des axes et orientations qu’elle considère stratégique.
L’analyse de ces projets et/ou actions a été menée de façon a ressortir ceux qui sont en relation avec
la dimension économique, de manière directe ou indirecte. Pour cela nous avons adopté une grille de
lecture qui distingue 3 types d’actions :
Champ d’action 1 : Sont inclus dans ce champ les projets de la commune lorsque cette dernière
adopte une démarche de préparation d’espaces d’accueil aux entreprises ou lorsqu’elle entreprend
d’organiser des branches d’activités.
Création, réhabilitation ou extension d’espaces d’accueil des entreprises et Organisation d’activités
économiques (métiers, …)
Champ d’action 2 : Sont inclus dans ce champ les projets de la commune lorsque cette dernière
contribue directement (quelque soit la manière) à la création d’unités économiques génératrices de
revenus : coopératives, ateliers, petites entreprises…
Champ d’action 3 : Sont inclus dans ce champ les projets de la commune lorsque cette dernière
réalise un ensemble d’actions qui sont de nature à rendre l’environnement des entreprises ou de
leurs marchés (clients) plus favorables et donc permettre indirectement le développement
économique. Cela peut se faire par les réalisations en équipement et infrastructures, par
l’information vers les marchés par exemple, par la formation aux métiers des secteurs économiques
de la commune, ou encore par l’appui institutionnel de l’économie locale à travers des partenariats,
des conventions, …
> Les secteurs :
Chacun des projets relevés dans les PCD a une orientation vers un secteur économique donnée. Le
tableau suivant donne une idée sur les secteurs concernés pour chacune des communes ainsi que le
nombre de projet correspondant. Lorsque le projet touche à plusieurs aspects de la vie économique
et sociale, nous parlons de projet Transversal. Enfin, certain projets sont en relation avec la
protection de l’environnement et/ou les énergies renouvelables. Ces projets sont classés dans une
rubrique commune (Développement durable et Energies renouvelables). Il est important de noter à
ce niveau que bien des projets peuvent très bien prendre en compte, dans leur conception, une
préoccupation de développement durable ou d’économie d’énergie (transversalité de cette
dimension).
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
54
Cette analyse s’est basée sur les projets contenus dans les PCD de chaque commune. Il est à noter
que certains PCD ont connu des évolutions : des projets en cours de réalisation, d’autres (selon les
cas) abandonnés ou encore de nouveaux projets inclus en cours de route bien que n’étant pas
initialement prévus. Ce rapport est développé exclusivement sur les projets initiaux des PCD.
Secteurs couvets et nombre de projets-actions correspondant,
en relation avec l’économie de la commune
ChefchKsar
Oued
Secteur :
Assilah
M’diq
aouen
El Kébir
Laou
Industrie *
1
1
1
Industrie Alimentaire *
1
1
1
1
Agriculture *
1
2
Pêche *
1
2
Tourisme *
2
1
2
7
2
Artisanat *
1
4
2
Commerce *
1
2
4
Bâtiment et Travaux Pub. *
Dév Durable-Energie R **
2
1
4
2
3
Transversal ****
4
3
3
4
4
Tétouan
3
1
8
5
4
1
4
10
* Ces secteurs sont ciblés dans les différents PCD et les projets concernés ont été classés dans ces secteurs par
les PCD eux-mêmes.
** Développement Durable et Efficacité Energétique : Ici sont identifiés les projets qui sont exclusivement
centré sur la préservation de l’environnement et l’économie d’énergie par exemple. IMPORTANT : Cette
préoccupation reste bien présente dans une grande partie des projets de chaque PCD (caractéristique
transversale de cette dimension)
*** Dans cette rubrique sont classés les projets à multiples dimension : pouvant bénéficier à plusieurs secteurs
en même temps.
Secteurs couvets et projets-actions correspondant, en relation avec l’économie de la commune
ChefchKsar
Oued
Secteur :
Assilah
M’diq
Tétouan
aouen
El Kébir
Laou
Total projets initiaux de
64
44
108
27
58
142
chaque PCD (*)
Dont, Projets en relation avec
12
9
20
14
16
36
l’économie de la commune :
Dans champ d’activité 1
5
3
9
2
2
9
Dans champ d’activité 2
0
0
1
1
3
1
Dans champ d’activité 3
7
6
10
11
11
26
(*) C’est le nombre de projets initiaux relevé dans chaque PCD. Ce chiffre peut avoir changé suite à l’opération
d’évaluation à mi-parcours qui aurait permis des ajustements…
Champ d’action 1 :
Création, réhabilitation ou extension d’espaces d’accueil des entreprises et Organisation d’activités
économiques (métiers, …)
Champ d’action 2 :
Création d’unités économiques génératrices de revenus : coopératives, ateliers, petites entreprises..
Champ d’action 3 :
Rendre plus favorable l’activité économie par l’amélioration de son environnement direct : par l’équipement
(infrastructure…), par l’information (marché), par la formation (selon secteur) ou par l’appui institutionnel
(conventions, partenariat…)
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
55
Projets-Actions du PCD en relation avec l’économie d’ASSILAH (2011-2016)
Synthèse par champs d’action et secteur
Champ d’action 1 :
Création, réhabilitation ou
extension d’espaces
d’accueil des entreprises.
Organisation d’activités
économiques
Champ d’action 2 :
Création d’unités
économiques génératrices
de revenus : coopératives,
ateliers, petites entreprises…
Champ d’action 3 :
Rendre plus favorable
l’activité économie par
l’amélioration de son
environnement direct :
Par l’infrastructure,
équipement et
aménagement
Par l’information
Par la formation
Par l’appui institutionnel
INDUSTRIE
 Création d’une zone dédiée aux industries non polluantes et à haute
technologie
TOURISME
 Création d’une marina
ARTISANAT
 Création d’un complexe artisanal avec intégration d’un centre de
formation pour apprentis artisans
COMMERCE
 Création et réhabilitation de plusieurs marchés dans la ville
TRANSVERSAL
 Création d’une zone multi-activités
-
INDUSTRIE ALIMENTAIRE
 Création d’un abattoir communal
DEV. DURABLE et ENERGIE RENOUV.
 Création d’une pépinière communale
 Création d’une station de traitement des eaux usées
TRANSVERSAL
 Création d’un club de sports maritimes
 Création d’une gare routière
TOURISME
 Création d’un guide touristique de la ville
TRANSVERSAL
 Réaliser des conventions de partenariat pour promouvoir les PME
- « Développement Durable et Efficacité Energétique » : Il est important de noter à ce niveau que bien des projets, qui ne
sont pas sous cette rubrique, peuvent très bien prendre en compte une préoccupation de développement durable ou
d’économie d’énergie (transversalité de cette dimension)
- « Transversal » : Les projets classés sous cette rubrique sont essentiellement ceux qui bénéficient à plusieurs secteurs en
même temps
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56
Projets-Actions du PCD en relation avec l’économie de CHEFCHAOUEN (2010-2016)
Synthèse par champs d’action et secteur
Champ d’action 1 :
Création, réhabilitation ou
extension d’espaces
d’accueil des entreprises.
Organisation d’activités
économiques
Champ d’action 2 :
Création d’unités
économiques génératrices
de revenus : coopératives,
ateliers, petites entreprises…
Champ d’action 3 :
Rendre plus favorable
l’activité économie par
l’amélioration de son
environnement direct :
Par l’infrastructure,
équipement et
aménagement
Par l’information
Par la formation
Par l’appui institutionnel
INDUSTRIE
 Aménagement d’une zone d’activité économique pour y délocaliser les
activités polluantes de la ville et développer un centre de production et
d’échange à l’échelle de la province.
COMMERCE
 Construction d’un marché de gros intercommunal pour diversifier
l’offre en produits agricoles.
 Construction d’un centre d’affaire pour les activités commerciales
notamment.
-
INDUSTRIE ALIMENTAIRE
 Construction d’un abattoir pour les volailles (abattage, stockage, froid,
transport)
TRANSVERSAL
 Aménagement de deux gares et d’une ligne téléphérique au dessus de
Ras El Maa.
 Aménagement d’un Parc de l’Eau à Ras El Maa (aménagement d’un
parc aquatique à travers l’utilisation des ressources en eau de la source
de Ras El Maa : achat du terrain, adduction d’eau par les caniveaux,
aménagement et la création d’un lac, d’une piscine, d’un parc de jeux
aquatique, d’un restaurant, …).
 Aménagement d’un Parc écologique à Loubar. Le projet prévoit
l’aménagement d’un parc écologique à travers l’utilisation des
ressources en eau existantes et l’emplacement du site (achat du terrain,
l’aménagement de la source, aménagement et la création du lac,
installation d’un restaurant, d’un kiosque, de sanitaires, …).
TOURISME
 Création de bureaux d’information touristique (informer, promouvoir
et exploration de nouveaux marchés)
DEV. DURABLE et ENERGIE RENOUV.
 Vulgarisation des énergies nouvelles : orienter la commune vers la
consommation des énergies propres à travers l’utilisation des cellules
photovoltaïques et de panneaux solaires pour l’éclairage public et dans
les équipements de la commune. Le projet s’élargira ensuite sur les
installations à grande consommation d’énergie, notamment les fours et
les hammams publics.
- « Développement Durable et Efficacité Energétique » : Il est important de noter à ce niveau que bien des projets, qui ne
sont pas sous cette rubrique, peuvent très bien prendre en compte une préoccupation de développement durable ou
d’économie d’énergie (transversalité de cette dimension)
- « Transversal » : Les projets classés sous cette rubrique sont essentiellement ceux qui bénéficient à plusieurs secteurs en
même temps
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
57
Projets-Actions du PCD en relation avec l’économie de KSAR EL KEBIR (2011-2016)
Synthèse par champs d’action et secteur
Champ d’action 1 :
Création, réhabilitation ou
extension d’espaces
d’accueil des entreprises.
Organisation d’activités
économiques
ARTISANAT
 Création de trois zones dédiées aux activités de production artisanale
 Création d’une salle d’accueil à Dar Debbagh
 Equipement Dar Draz
COMMERCE
 Création d’un espace commercial dédié aux produits agricoles
 Création d’un espace pour foires commerciales
 Aménagement de zones d’activités commerciales destinées aux
villages (zone rurale)
 Création de 4 marchés de quartiers et réhabilitation des
marchés existants
Champ d’action 2 :
Création d’unités
économiques génératrices
de revenus : coopératives,
ateliers, petites entreprises…
Champ d’action 3 :
Rendre plus favorable
l’activité économie par
l’amélioration de son
environnement direct :
Par l’infrastructure,
équipement et
aménagement
TRANSVERSAL
 Création d’une zone d’activité économique
 Création d’un village d’entreprises
INDUSTRIE MECANIQUE
 Création d’unités dédiées à la mécanique agricole et aux services
spécifiques correspondants
INDUSTRIE ALIMENTAIRE
 Réhabilitation de l’abattoir communal
TOURISME
 Aménagement d’un circuit touristique
 Réhabilitation des hôtels historiques
DEV. DURABLE et ENERGIE RENOUV.
 Création d’une pépinière communale
 Création d’une ceinture verte (My Boughaleb et Ouzzaniyine)
 Création d’un grand canal pour protéger la ville des inondations
 Création d’une station de traitement des eaux usées
TRANSVERSAL
 Dédoublement de la route Ksar El Kébir-Larache
Par l’information
Par la formation
Par l’appui institutionnel
AGRICULTURE
 Création d’un centre de recherche agricole, d’un institut de formation
professionnelle agricole.
ARTISANAT
 Création d’un noyau de formation aux métiers de l’artisanat et des
beaux arts
-
- « Développement Durable et Efficacité Energétique » : Il est important de noter à ce niveau que bien des projets, qui ne
sont pas sous cette rubrique, peuvent très bien prendre en compte une préoccupation de développement durable ou
d’économie d’énergie (transversalité de cette dimension)
- « Transversal » : Les projets classés sous cette rubrique sont essentiellement ceux qui bénéficient à plusieurs secteurs en
même temps
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58
Projets-Actions du PCD en relation avec l’économie de M’DIQ (2010-2016)
Synthèse par champs d’action et secteur
Champ d’action 1 :
Création, réhabilitation ou
extension d’espaces
d’accueil des entreprises.
Organisation d’activités
économiques
Champ d’action 2 :
Création d’unités
économiques génératrices
de revenus : coopératives,
ateliers, petites entreprises…
Champ d’action 3 :
Rendre plus favorable
l’activité économie par
l’amélioration de son
environnement direct :
Par l’infrastructure,
équipement et
aménagement
Par l’information
Par la formation
Par l’appui institutionnel
TOURISME
 Promotion du tourisme liée à la consommation de la sardine locale par
l’aménagement d’une zone dédiée à cette activité (démolition, étude,
reconstruction dans les règles de l’art)
TRANSVERSAL
 Organisation des activités économiques à travers la création d’une
zone d’activités et de métiers (études, acquisition terrain, construction
de magasins et d’ateliers)
TOURISME
 Promotion du produit touristique par la construction de gîtes à Jbel
Zem Zem et Jâabak (choix des sites, études, construction de gîtes,
ouverture des pistes de parcours)
PECHE
 Renforcer l’infrastructure du secteur de la pêche à travers la
construction d’une halle aux poissons pour la vente de poissons «
transitaires ».
TOURISME
 Promouvoir le secteur touristique et de la culture par la construction
d’un musée maritime (études, élaboration de partenariat, acquisition
terrain, construction musée, équipement et gestion)
 Promotion du produit touristique par la construction parcours à Jbel
Zem Zem et Jâabak.
 Participer à l’augmentation du nombre de touristes dans la ville à
travers la création d’un camping international (aménagement,
équipement, administration, etc.)
DEV. DURABLE et ENERGIE RENOUV.
 Protection de l’environnement à travers la gestion et la fermeture de
la décharge actuelle (travaux d’extension et de renouvellement)
 Prévention contre les incendies et les inondations par l’acquisition des
équipements et la construction d’ouvrages d’art
TRANSVERSAL
 Consolider l’infrastructure sanitaire de la ville par la construction de
blocs sanitaires et douches sur les plages, et des blocs sanitaires au
centre de la ville.
 Consolider la mobilité de la ville par la construction d’un parking multiétages (études, acquisition terrain, équipement et gestion)
 Généralisation des réseaux d’éclairage public, d’eau potable,
d’assainissement et d’eaux pluviales.
TOURISME
 Valoriser le patrimoine touristique, culturel et artistique à travers
l’élaboration d’un guide touristique de la ville (établissement d’un
partenariat public-privé, publication d’un guide)
 Création d’un centre d’information touristique pour promouvoir la
qualité du tourisme dans la ville.
-
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
59
Projets-Actions du PCD en relation avec l’économie de OUED LAOU (2010-2016)
Synthèse par champs d’action et secteur
Champ d’action 1 :
Création, réhabilitation ou
extension d’espaces
d’accueil des entreprises.
Organisation d’activités
économiques
Champ d’action 2 :
Création d’unités
économiques génératrices
de revenus : coopératives,
ateliers, petites entreprises…
Champ d’action 3 :
Rendre plus favorable
l’activité économie par
l’amélioration de son
environnement direct :
Par l’infrastructure,
équipement et
aménagement
ARTISANAT
 Construction d’un complexe artisanal
TRANSVERSAL
 Création de systèmes productifs locaux (SPL)
AGRICULTURE
 Création de coopératives dans : Agriculture
PECHE
 Création de coopératives dans : Pêche
ARTISANAT
 Création de coopératives dans : Artisanat
INDUSTRIE ALIMENTAIRE
 Réhabilitation de l’abattoir
AGRICULTURE
 Réhabiliter le réseau d’irrigation (Sakia n°23 sur 15 km)
PECHE
 Construction d’une unité de débarquement (pêche)
TOURISME
 Aménagement piste de Mekkad et favoriser tourisme de
montagne
 Equipement de la corniche en infrastructure sanitaire (douches
et toilettes)
DEV. DURABLE et ENERGIE RENOUV.
 Création d’une station d’apurement et traitement des eaux
usées
 Equipement du dépotoir des déchets
 Eclairage public (gestion déléguée)
Par l’information
Par la formation
Par l’appui institutionnel
TRANSVERSAL
 Eclairage public (gestion déléguée)
 Construction d’une gare routière
-
TRANSVERSAL
 Renforcement du partenariat
- « Développement Durable et Efficacité Energétique » : Il est important de noter à ce niveau que bien des projets, qui ne
sont pas sous cette rubrique, peuvent très bien prendre en compte une préoccupation de développement durable ou
d’économie d’énergie (transversalité de cette dimension)
- « Transversal » : Les projets classés sous cette rubrique sont essentiellement ceux qui bénéficient à plusieurs secteurs en
même temps
CRMD - Plateforme Local Med - Mars 2014
60
Projets-Actions du PCD en relation avec l’économie de TETOUAN (2011-2016)
Synthèse par champs d’action et secteur
Champ d’action 1 :
Création, réhabilitation ou
extension d’espaces
d’accueil des entreprises.
Organisation d’activités
économiques
Champ d’action 2 :
Création d’unités
économiques génératrices
de revenus : coopératives,
ateliers, petites entreprises…
Champ d’action 3 :
Rendre plus favorable
l’activité économie par
l’amélioration de son
environnement direct :
Par l’infrastructure,
équipement et
aménagement
INDUSTRIE
 Mise à niveau et modernisation de la zone industrielle existante
 Création d’une nouvelle zone industrielle
 Délocalisation des ateliers industriels dans les quartiers (menuiserie,
tôlerie, garagistes, ferronnerie.) et création d’agglomérations
industrielles hors des quartiers
ARTISANAT
 Organisation des métiers traditionnels à l'intérieur de l'ancienne
médina
 Création d'un village pour l'exposition des produits artisanaux
 Mise à niveau du bâtiment de l'ensemble artisanal
 Création d'un village pour l'exposition des produits artisanaux
COMMERCE
 Création d’une zone spécifique pour le stockage des marchandises
 Délocalisation de quelques souks
AGRICULTURE
 Création d'une petite pépinière d'entreprises spécialisées dans
l'environnement
TOURISME
 Réaffectation et redéploiement des hôtels abandonnés dans la ville
 Réhabilitation du patrimoine historique de la ville
 Renforcement des infrastructures touristiques
 Création de circuits touristiques thématiques pour la médina (circuit
de l'eau Skoundo, circuit spirituel, résidentiel...)
 Réhabilitation des musées existants et création de nouveaux musées
 Organiser des festivals et rencontres relatifs à la culture populaire
COMMERCE
 Délocalisation des marchands de la place GhirsaLkbira dans l'ancienne
medina en vue de son aménagement
 Délocalisation des souks BabNouader et Hay Al Madrassi en vue de
repenser la fonction des deux sites
BATIMENT ET TP
 Création de lotissement en association entre l’Etat, les institutions
publiques et le privé
DEV. DURABLE et ENERGIE RENOUV.
 Contrôler les rejets industriels
 Création d'un centre de tri et de recyclage des ordures ménagères
 Création du service de déchets inertes et de déchets verts
 Projet de réutilisation des eaux usées après traitement pour l'irrigation
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61
Par l’infrastructure,
équipement et
aménagement (suite)
Par l’information
Par la formation
Par l’appui institutionnel
TRANSVERSAL
 Améliorer l’infrastructure de base (Aéroport, port, chemin de fer)
 Connecter les deux rives
 Aménagement des espaces verts et d'animation sur les deux rives
 Créer des Palais de Congrès
 Réhabiliter la médina, l'Ensanche et les sites archéologiques
 Projet d’accessibilité durable au centre historique
 Projet de connectivité externe: renforcement des infrastructures
routières et activation de l'aéroport
 Aménagement et revitalisation de l'Oued Martil
TOURISME
 Formation des guides touristiques
ARTISANAT
 Projets d’écoles-Chantier (métiers de l’artisanat)
TOURISME
 Convention de partenariat entre la commune et l'Institut de beauxarts dans le domaine touristique (expositions des travaux artistiques)
TRANSVERSAL
 Proposition de programmes conventionnels avec les acteurs
économiques
 Conclure des partenariats avec l'université Abdel-Malik-Saadi
- « Développement Durable et Efficacité Energétique » : Il est important de noter à ce niveau que bien des projets, qui ne
sont pas sous cette rubrique, peuvent très bien prendre en compte une préoccupation de développement durable ou
d’économie d’énergie (transversalité de cette dimension)
- « Transversal » : Les projets classés sous cette rubrique sont essentiellement ceux qui bénéficient à plusieurs secteurs en
même temps
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Centre Marocain pour la Recherche et Développement
Angle Avenue TanTan et rue du Liban - Résidence Lina, Appt. 60 - 6ème étage
90 000 Tanger - Maroc - Tél. / Fax : +212 (0) 539 94 17 72
www.cmrd-maroc.org
Projet de gouvernance locale et participation
citoyenne dans les villes de la Méditerranée
www.plateforme-localmed.net
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63