troisième axe est
concentré sur l’unité de
dialyse.
Dans le cas de la
clinique externe, le
médecin reçoit des gens
dans son bureau, il leur
pose des questions, il
effectue des examens
afin de diagnostiquer le
problème et il prescrit
les médicaments
appropriés. Lors des
journées en milieu
hospitalier, il visite les
patients, il ajuste leurs
traitements et il admet
les gens aux urgences
ou leur donne leur
congé si le traitement
est terminé. Finalement,
dans l’unité de dialyse,
il supervise le traitement
des 250 personnes y
ayant recours. Ces
journées sont
généralement plus
calmes et routinières,
mais étant donné le
nombre élevé de
patients, elles ne
peuvent être prises à la
légère.
De plus, le métier
comporte des périodes
de garde. Les soirs, le
médecin est appelé si un
cas particulier se
présente aux urgences.
La fin de semaine, il
visite ses patients
hospitalisés; en fait, il
travaille comme si
c’était une journée de
semaine normale.
LES PROGRÈS
Les principaux progrès
dans le domaine de la
néphrologie sont reliés à
la nouvelle médication.
De nouveaux
médicaments sont
notamment trouvés pour
empêcher la progression
des maladies rénales.
Parfois, la progression
de la maladie ne fait
qu’empirer et c’est alors
que nous devons
recourir à la
transplantation.
Toutefois, certains
progrès facilitent
désormais la
transplantation. De
nouveaux médicaments
ont été trouvés afin de
réduire le risque de rejet
du rein. Le rejet n’est
d’ailleurs plus un
problème.
M. Charbonneau nous
confiait aussi que de
nouveaux médicaments
étaient sur le point de se
concrétiser et d’apporter
de nouveaux traitements
à certaines maladies.
LE TRAVAIL DE
NÉPHROLOGUE
Le travail de
néphrologue est très
stimulant par les
contacts avec les gens et
tout l’aspect scientifique
de développement et de
recherche. Cependant,
c’est également un
travail très exigeant par
ses longues journées et
les gardes de nuit. De
plus, le néphrologue
doit affronter
quotidiennement la mort
de ses patients, patients
qu’il a côtoyés plusieurs
années durant.
CONSEILS
Même si les études en
médecine sont longues
(5 ans), M.Charbonneau
nous confirme que cela
en vaut la peine. Il suffit
d’être persévérant,
discipliné et d’avoir ce
désir de comprendre et
ce désir d’aider les gens