Le Néphrologue La Néphrologie DÉFINITION En médecine, il existe des spécialités médicales et des spécialités chirurgicales. La néphrologie est l’une des spécialités médicales où le médecin est appelé à diagnostiquer des maladies et à les traiter à l’aide de médicament et de traitements appropriés. Cette spécialité est très complexe, les mathématiques et la science y occupent une place prédominante. Notre scientifique aimait cet aspect de la néphrologie, c’est donc l’une des raisons qui l’a poussé à effectuer ce choix de carrière. Le néphrologue traite les maladies rénales, donc celles affectant le rein! Cet organe sert à maintenir l’équilibre du corps en filtrant le sang et en régularisant la quantité de minéraux dans l’organisme. LES MALADIES LES PLUS FRÉQUENTES La principale maladie est l’insuffisance rénale; lorsqu’un patient en est affecté, ses reins n’arrivent plus à maintenir l’équilibre du corps. Cet équilibre est donc perturbé. Pour le rétablir, on peut recourir aux médicaments, à la dialyse, et dans certaines conditions, à la transplantation. LA DIALYSE La dialyse fait le travail des reins quand ils ne fonctionnent plus de manière autonome. Les patients doivent se rendre à l’hôpital trois à quatre fois par semaine pour recevoir le traitement de purification du sang à l’aide d’une solution de dialyse. Quand le patient est en forme, il est possible de lui enseigner comment procéder aux traitements de lui-même à la maison, ce qui est beaucoup simple pour lui. LA TRANSPLANTATION Lorsque les reins sont en trop mauvais état, la transplantation s’avère une alternative intéressante. Plusieurs conditions s’appliquent dans le choix des patients et des donneurs. D’abord, le patient doit être en bonne condition physique afin de supporter les médicaments très forts et afin d’éviter le rejet de son nouveau rein. Ensuite, le donneur, s’il est vivant, doit être en bonne santé et avoir un groupe sanguin compatible avec le malade. Une autre alternative peut exister pour recevoir un rein humain : le don d’organe d’une personne en mort cérébrale, ce qui veut dire que son corps, comme ses organes, est toujours en vie, mais que son cerveau est inapte à le faire réagir. De plus, deux médecins doivent avoir confirmé la mort cérébrale du donneur. LA PRÉVENTION Bien manger et faire de l’exercice réduit les chances de développer une maladie rénale. Les maladies qui affectent le rein, tels le diabète et la haute pression, sont des maladies qui peuvent être évitées grâce à un mode de vie sain et actif. De plus, trop de gens négligent de signer leur carte d’assurance maladie, ce qui amène beaucoup d’attente pour les gens nécessitant une transplantation rénale. LE TRAITEMENT Le traitement peut s’effectuer sur plusieurs années. D’abord, le patient est envoyé à la clinique, car des analyses antérieures ont montré qu’il y avait des problèmes au niveau rénal. En premier lieu, des traitements sont faits dans le but d’ajuster la pression de ces patients. Ils reçoivent également des conseils par des diététistes pour les aider à améliorer leur style de vie et ainsi pour tenter de ralentir la progression de la maladie, car il est rarement possible de l’arrêter complètement. Si ces tentatives ne portent pas fruit, la question de la dialyse se pose. Si cette voie est choisie par le patient, une équipe de spécialistes est prête à l’aider. Il sera rencontré par le médecin et pourra participer à des cliniques d’information. Puis, la dialyse débute pour un certain temps et la plupart des patients se verront offrir une transplantation rénale qu’ils obtiendront souvent après une attente de quelques années (deux, trois, parfois plus). Si cette option est mise en pratique, ils devront toujours revenir à l’hôpital pour être suivis et devront prendre des médicaments pour éviter le rejet. Comme le dit souvent M. Charbonneau : "La transplantation rénale, ce n’est pas une guérison, c’est un autre traitement de la maladie." Souvent, la maladie rénale abrège la vie des personnes atteintes. Le médecin les voit se détériorer et à un certain moment, il doit les préparer à l’éventualité de l’arrêt des traitements. L’ORGANISATION TRAVAIL DE CHARBONNEAU DU DR Le travail de notre néphrologue s’effectue par tranche de deux semaines et comporte trois principales tâches. Un premier axe du travail consiste à s’occuper de la clinique externe. Un second axe permet de suivre les patients hospitalisés. Finalement, un troisième axe est concentré sur l’unité de dialyse. Dans le cas de la clinique externe, le médecin reçoit des gens dans son bureau, il leur pose des questions, il effectue des examens afin de diagnostiquer le problème et il prescrit les médicaments appropriés. Lors des journées en milieu hospitalier, il visite les patients, il ajuste leurs traitements et il admet les gens aux urgences ou leur donne leur congé si le traitement est terminé. Finalement, dans l’unité de dialyse, il supervise le traitement des 250 personnes y ayant recours. Ces journées sont généralement plus calmes et routinières, mais étant donné le nombre élevé de patients, elles ne peuvent être prises à la légère. De plus, le métier comporte des périodes de garde. Les soirs, le médecin est appelé si un cas particulier se présente aux urgences. La fin de semaine, il visite ses patients hospitalisés; en fait, il travaille comme si c’était une journée de semaine normale. LES PROGRÈS Les principaux progrès dans le domaine de la néphrologie sont reliés à la nouvelle médication. De nouveaux médicaments sont notamment trouvés pour empêcher la progression des maladies rénales. Parfois, la progression de la maladie ne fait qu’empirer et c’est alors que nous devons recourir à la transplantation. Toutefois, certains progrès facilitent désormais la transplantation. De nouveaux médicaments ont été trouvés afin de réduire le risque de rejet du rein. Le rejet n’est d’ailleurs plus un problème. M. Charbonneau nous confiait aussi que de nouveaux médicaments étaient sur le point de se concrétiser et d’apporter de nouveaux traitements à certaines maladies. LE TRAVAIL NÉPHROLOGUE DE Le travail de néphrologue est très stimulant par les contacts avec les gens et tout l’aspect scientifique de développement et de recherche. Cependant, c’est également un travail très exigeant par ses longues journées et les gardes de nuit. De plus, le néphrologue doit affronter quotidiennement la mort de ses patients, patients qu’il a côtoyés plusieurs années durant. CONSEILS Même si les études en médecine sont longues (5 ans), M.Charbonneau nous confirme que cela en vaut la peine. Il suffit d’être persévérant, discipliné et d’avoir ce désir de comprendre et ce désir d’aider les gens