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Les parents doivent être informés, non seulement lorsque cela ne va pas. Les encouragements qu’ils
reçoivent de la part de l’école se reflètent sur la qualité de leur engagement dans la mission éducative.
Ð Encourager les relations de support
Des relations positives permettent de bâtir et de maintenir une communauté forte.
Ð Développer des attentes partagées
Les membres du partenariat peuvent former un réseau de responsabilité pour atteindre leurs buts et
travailler ensemble sur les défis les plus immédiats.
Ð Impliquer les autres
Une communauté, c’est tout autant une action collective et une responsabilité individuelle: un
engagement mutuel pour travailler ensemble sur des intérêts communs, partageant les ressources,
l’énergie et le talent de chacun.
Ð Supporter l’enseignement et l’apprentissage
Travailler pour un enseignement et un apprentissage efficaces à l’école et à la maison.
Horowitz (1998), quant à lui, dit que le partenariat est basé sur un partage mutuel des responsabilités
(curriculaires, organisationnelles, fiscales et autres) et requiert un plus grand engagement de la part des
organisations. Les caractéristiques d’un partenariat réussi sont, selon cet auteur:
- une planification coopérative extensive;
- une définition clairement articulée de ce que chaque partenaire apporte au partenariat;
- une coordination de l’aménagement du curriculum, du développement du personnel, des activités;
- un engagement à partager les ressources tels le personnel-clé, les fonds et le support administratif.
Seeley (1986) présente deux stratégies pour développer le partenariat à l’école. La première est une
stratégie d’instauration graduelle. Par exemple, commencer par instaurer:
- un programme de volontariat-bénévolat;
- un programme de tutorat par les pairs;
- l’apprentissage coopératif (entraide entre les jeunes);
- un partenariat avec des entreprises;
- des conférences parents-enseignants;
- des visites dans les maisons des familles des élèves;
- un fonctionnement de type école alternative, qui donnerait plus d’autonomie aux élèves.
La deuxième stratégie est plus énergique. Ainsi, après avoir évalué le fossé entre ce qui doit être appris
et ce qui est appris par les élèves (en fonction de ce qu’on qualifie d’une bonne préparation des élèves),
il s’agit de suggérer un effort collectif pour combler le manque (car toute seule, l’école ne peut le faire).
On doit donc impliquer des partenaires et demander une aide financière. L’important est de ne pas
chercher à trouver un coupable, mais d’avancer et d’agir. De même, il est nécessaire de continuer à
informer la communauté sur ce qui se passe et ce qui se fait, à parler de cette nouvelle approche
éducative et des résultats visés. C’est plus que la participation des parents qui est demandée, c’est un
partenariat avec la communauté, les entreprises, les enseignants et les élèves. De même, c’est plus que
la participation ou l’implication, c’est le partenariat et la collaboration pour atteindre un but commun.
Pour Ellis et Kendra (2002), il faut planifier le partenariat, c’est-à-dire faire une réalité de la vision
qu’on porte. Dans ce sens, une équipe de développement du partenariat, représentant toute la
communauté scolaire, peut créer un sens de la communauté, relever les forces de leurs pratiques,
identifier les changements nécessaires et les attentes et faire le lien entre les activités et les buts
d’amélioration visés pour l’école. Elle créera le plan du partenariat. Il y aura d’abord la définition des
buts et des impacts – immédiats et futurs – ainsi que la description des moyens pour atteindre les buts.