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La polarisation est liée à la modification de l’orientation des
molécules électromotrices.
Il existe un seuil galvanique indépendant de la durée du courant
excitant.
o Courant locaux.
o Helmholtz (1850) mesure la vitesse de l’influx nerveux qui se propage en
vitesse constance qui est beaucoup plus lente que l’électricité dans les fils
mécanique. Par conséquent il conclut que le courant électrique du neurone
n’est pas analogue à celui d’un fil électrique.
- La neurotransmission chimique. Du Bois-Raymond (1877) : « il doit se former, soit une
sécrétion stimulation sous la forme peut être d’une couche fine d’ammoniac ou d’acide
lactique ou de quelqu’autre substance à la surface du tissu contractile de telle sorte qu’une
excitation violente du muscle ait lieu, soit une influence électrique. ».
On envisage une neurotransmission chimique car on s’intéresse au même moment à
l’action des drogues.
o La théorie qui domine en pharmacologie à l’époque est celle de Claude
Bernard qui étudie les curares. Sa théorie est que les curares agissent sur le nerf
et non sur le muscle : c’est à l’origine de l’action neurotrope des poisons. Le
résonnement pas analogie est moins facile car elle n’implique pas forcément la
neurotransmission.
o Pour Alfred Vulpian le curare n’agit pas sur le nerf mais sur le muscle, il est
contre la théorie d’action neurotrope des poisons. Résonnement par analogie, le
muscle se contracte à l’état naturel grâce à des substances chimiques.
- Il y a d’autres substances chimiques découvertes à la fin du XIX qui ont un rôle de
messager : les hormones. Le contexte devient donc alors favorable à la théorie chimique :
comme il y a une transmission à distance avec des hormones (sang) pourquoi n’en serait-il
pas de même avec la neurotransmission. La première substance proposée comme
neurotransmetteur est l’adrénaline (déjà connue comme neurone).
D’après Claude Bernard la physiologique droit prendre deux directions :
o Physiologie analytique. Identification des hormones et des agents régulateurs.
Démarche vers le moléculaire.
o Physiologie intégrative. Il faut aussi comprendre comment l’organisme fonctionne
comme un tout. Il introduit la notion de système hormonal puis celle de système
nerveux qui arrive, tous deux contrôle l’organisme (deux agents de coordination).
- Physiologie analytique : L’attribution de fonctions moléculaires en physiologie :
o Catalyse (découverte des enzymes).
o Signalisation : transmission nerveuse et endocrine.
o Conduction (fonction dans la conduction des ions). Hypothèses ioniques
membranaires :
o Nernst :
o La « force électromotrice des ions » (1889).
o Hypothèse ionique membranaire de l’excitation (1899).
o Bernstein : hypothèse ionique membranaire de la conduction (1904).
- Physiologie intégrative :
o Claude Bernard, Walter B. Cannon (homéostasie).
o Physiologie nerveuse : Charles Scott Sherrington, Pavlov, Lapicque, ...
o Endocrinologie : Brown-Séquard, Byaliss, Starling, ...
o Ecole de Cambridge : Gaskell, Langley, …
- Naissance du concept : les premiers signaux.
Les « médiateurs chimiques » sont donc à la fois :
o Des agents de la signalisation.
o Des agents humoraux de l’intégration physiologique.