UE.1.1.S2
19.03.2010
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Sociologie du suicide
Préambule
Pourquoi travailler en tant que sociologie sur le suicide ?
Rappel Durkheimien
- Un fait social exerce par définition sur les individus un pouvoir coercitif et extérieur
- Le suicide exerce sur les individus un pouvoir coercitif et extérieur
- Le suicide est un fait social
Excursus ethnographique
Que nous indique cette floraison lexicale pour parler de la mort volontaire au Japon ?
Qu’en est-il en France ?
Le pays du suicide ?
- Maurice Pinguet, La mort volontaire au Japon, 1984
Revenons aux fondamentaux
- Le suicide, un pb de mesure évident :
Pour des raisons culturelles
Pour des questions de méthodologie
- Comment se définit un suicide ? combien de suicides paraissent des accidents ?
Eléments descriptifs
- En 2005 en France, 5 933 décès masculins et 2 929 décès féminin
- Ces chiffres traduisent une première constante
- Des exceptions : la Chine, l’Inde et certaines sociétés du Pacifique : « suicide vindicatif »
- Rien que sur la base de 3 critères, le phénomène apparait à la fois :
Complexe
Régulier
Pour compliquer les choses…
- C’est dans les régions et les catégories sociales les plus pauvres que le suicide fait le plus de
ravages
- Une relation au chômage observée en France chez les jeunes
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Rappel Durkheimiesque
Le suicide altruiste : particulièrement dvpé dans les sociétés où l’intégration est suffisamment forte
pour nier l’individualité de ses membres. L’individu est tellement absorbé dans son groupe que sa vie
ne peut exister en dehors des limites de ce groupe.
Ex : dans les sectes, le subordonné se suicide pour le bien de son clan.
Le suicide égoïste : signe d’une intégration faible, d’une individualisation démesurée qui s’affirme au
détriment du moi social, ainsi que d’une désagrégation de la société. Il est le signe d’une société trop
déstructurée pour fournir un motif valable d’existence à certains de ses individus.
Le suicide anomique est dû à des changements sociaux trop rapides pour que les individus puissent
adapter leurs repères moraux. Ce suicide est donc fréquent dans les groupes sociaux où ma
régulation est faible.
Le suicide fataliste se définit par la prise en compte par l’individu d’un destin muré, immuable. Il a
lieu dans les groupes sociaux où la régulation est forte.
Avant le suicide
- Des étapes précédent le suicide :
Les idéations : pensée qui consiste à dire « finalement si je me fou en l’air, ça irai mieux »
La crise suicidaire : quand l’idéation devient envahissante
(Passage à l’acte proprement dit)
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