
Montage n° 5 
Étude expérimentale sur les interférences lumineuses.  
Introduction 
Au  cours  du  temps  se  sont  affrontées  deux  conceptions  différentes  de  la  lumière.  Est-elle 
constituée de particules se déplaçant en mouvement rectiligne ou est-ce une onde ? Réalisons 
des expériences qui ont permis, au 19ème siècle, de trancher cette question. Intéressons-nous plus 
particulièrement au phénomène d’interférences. 
 
I.  Phénomène de diffraction 
Montage : laser, fente réglable (ou diaphragme), écran. 
Jusqu’à  la  fin  du  17ème siècle règne une pensée unique défendue par Newton : la lumière est 
constituée de particules lumineuses qui se déplacent en ligne droite. 
Si  on  diminue  l’ouverture  du  diaphragme  ou  de  la  fente  (a),  on  observe  un  phénomène  de 
diffraction, non explicable par la théorie de l’optique géométrique de l’époque.  Si Grimaldi en fit 
l’expérience en  1665, c’est  Huygens qui est le premier à évoquer une théorie ondulatoire de la 
lumière (1672)  :  le phénomène  observé est  identique  à celui  observé  en mécanique pour  les 
ondes à la surface de l’eau. Mais ses idées reçoivent une vive opposition de la part des physiciens 
de l’époque.  
On mesure la largeur de la tache centrale. 2i=λD/a 
ne pas utiliser d’objectif de microscope en extrémité du laser pour cette expérience. 
Limite de l’optique ondulatoire : lorsque la largeur de la fente devient de l’ordre de grandeur de la 
longueur d’onde. Il y a alors diffraction.  
 
II.  Phénomène d’interférences  
II.1  Expérience de Young 
Ce n’est que 1 siècle plus tard que Young expérimente le phénomène d’interférences (en 1800) et 
observe que lumière + lumière = obscurité. 
Montage : idem que précédemment. On remplace la fente par une bifente. Chacune des fentes se 
comporte comme une source de lumière ponctuelle. Constater que les interférences sont non 
localisées en déplaçant l’écran. On voit la figure de diffraction. Mais à l’intérieur de chaque tache, 
on  voit  les  figures  d’interférences  (zones  sombres :  interférences  destructives :  ondes  en 
opposition de phase et zone de forte intensité : les 2 ondes sont en phase). Les interférences sont 
non localisées : le montrer en déplaçant l’écran. Interférences par division du front d’ondes. 
Faire remarquer que la largeur de la tache de diffraction est identique à l’expérience précédente. 
Rq : l’expérience avait été réalisée à l’époque en lumière blanche 
Théorie : I=I1+I2 + 2√𝐼1𝐼2cos(
φ)  en vert : terme d’interférences : uniquement si les 2 sources sont cohérentes 
(monochromatiques  et  ponctuelles  – les  sources  secondaires  doivent  provenir  d’une  même  source  primaire).  On 
reviendra sur la condition de cohérence plus tard dans le montage 
 
II.2  Paramètres influençant la figure d’interférences 
I=D/e  e : écartement entre les fentes 
Modifier la distance fentes/écran : D ; Modifier e ; Modifier  (avec laser d’une autre  couleur ou 
avec lumière blanche + filtres interférentiels). 
Expérience pour calculer , connaissant e et D et en mesurant i. calcul d’erreur. 
Connaissant  et D, on peut calculer a (largeur des fentes source) en mesurant la largeur de la 
tache centrale de diffraction. 
 
II.3  Miroirs de Fresnel  
Fresnel  tente  d’expliquer  les  phénomènes  mis  en  jeu  lors  de  l’expérience  de  Young  et  de 
Huygens.  Il  développa  la  théorie  ondulatoire  de  la  lumière  qui  explique  les  phénomènes  de 
diffraction et d’interférences. Il expose ses travaux à l’académie des sciences en 1818 (non sans 
faire couler de l’encre).  
On peut également visualiser le phénomène d’interférences avec d’autres système : ici, les miroirs 
de Fresnel.