MEUSE ÉCONOMIQUE Semestriel économique Décembre 2014 N° 205 w w w. m e u s e . c c i . f r Édité par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Meuse DOSSIER MANAGEMENT & ORGANISATION DANS LES ENTREPRISES Pages 2 à 6 Les échos /// Page 17 Développement /// Page 18 Aménagement /// Pages 19 à 20 Découverte /// Page 21 Juridique /// Pages 22 à 24 Chronique économique, Conjonctures commerce, services et tourisme /// ÉDITO N° 205 Décembre 2014 Management : derrière ce mot qui désigne l'ensemble des techniques de Direction et de Gestion de l'Entreprise se cache l’essence même de celle-ci. L'Entreprise est d'abord constituée de femmes et d'hommes sans qui elle n'est rien. Mais que représentent-ils eux même pour l’entreprise sans un chef d’orchestre qui ne se contente pas de battre la mesure, mais qui au contraire insuffle une âme dans la vie collective de l’entreprise. Un chef d’orchestre qui humanise les relations que chacun entretient avec ses collègues mais aussi que chacun entretient avec son travail. C’est le rôle du dirigeant, celui d’être un homme parmi les hommes, un humaniste qui comprend, écoute, conseille et oriente, un leader qui saura fédérer chaque collaborateur autour d’un projet commun et donner envie à chacun de donner le meilleur de soimême pour assurer le développement de l’entreprise. Mais n’est pas humaniste qui veut, n’est pas non plus manager qui veut. Vous connaissez certainement des entreprises solides, gérée par des personnes compétentes qui ont périclité, faute d’avoir su correctement gérer les hommes et les femmes qui la composaient. Le management est une compétence, un bien précieux de l’entreprise. S’il requiert certainement des aptitudes, il n’est pas non plus inné, il nécessite du temps, du travail, de l’écoute et des outils. Il nécessite de savoir s’appuyer sur les autres et savoir s’entourer des bonnes personnes. Le management est ainsi un pendant de l’organisation du travail, et l’organigramme sera le premier reflet du mode de management dans l’entreprise. Bien sûr, gérer une entreprise de 100 personnes ne demande pas les mêmes compétences que pour gérer une entreprise de 5 personnes, mais quelle que soit sa taille, les qualités du manager seront les mêmes et les exigences aussi, satisfaire le CLIENT. Michel JUBERT Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Meuse SOMMAIRE ÉCHOS p. 2 à 6 Toutes les infos économiques en bref DOSSIER p. 7 à 16 " Management et organisation dans les entreprises " DÉVELOPPEMENT p. 17 AMÉNAGEMENT p. 18 “Le Centre d’Affaires de Commercy a ouvert ses portes !” “Une nouvelle zone d’activité économique à Ligny en Barrois” DECOUVERTE p. 19 à 20 • Andoméo : le généraliste du sur-mesure • Staff-Art’Gonne : l’art de la précision et de l’esthétisme JURIDIQUE p. 21 Commerce : les nouveautés à retenir CHRONIQUE ÉCONOMIQUE p. 22 CONJONCTURESp. 22 à 24 Commerce /// Services /// Tourisme OPPORTUNITES / ABONNEMENT p. 24 Meuse Économique / Le semestriel 100% meusien Publication de la CCI de la Meuse Parc Bradfer, 6 rue Antoine Durenne /// 55014 BAR-LE-DUC Cedex /// Tél. 03 29 76 83 00 /// www.meuse.cci.fr /// [email protected] Directeur de la publication : Michel JUBERT / Rédactrice en chef : Katia DE SA ROSAS Rédaction : Pascal AMBROSI, Alexandra MARQUET, Richard PAPAZOGLOU Numéro de commission paritaire : 1810 ADEP - ISSN 0755-7078 / Dépôt légal : 1er trimestre 2002 Mise en page et régie publicitaire : Alligator Design /// Impression : Novaprint /// Crédit Photos : Guillaume RAMON, CCI de la Meuse. 1 ÉCHOS ÉCHOS LES MÉTIERS D’ART AU LOUVRE Du 6 au 9 novembre, huit entreprises lorraines de l’artisanat d’art ont participé au salon international du patrimoine culturel. Ce salon unique en Europe est un carrefour économique où 325 exposants étaient attendus cette année. Parmi eux, deux Meusiens avaient fait le déplacement. Pierre et Habitat, tailleur de pierre dans la restauration du patrimoine mais aussi Yvan Jova, fondeur et mouleur d’art ont donc représenté le savoir-faire meusien à ce rendez-vous international. ELODYS AU SIAL Créée en 2013 à Vaucouleurs, la société Elodys faisait partie des sept Lorrains, qui ont participé en octobre au Sial à Paris. Cette entreprise meusienne a inventé un Compagnon du Boulanger, qui permet une mise à disposition automatique de baguettes, fraîches et croustillantes, 24 h/24. Ce concept s’est développé autour d’un four à cuisson continue et distribution automatique d’une capacité de 120 ou 240 baguettes, qui est alimenté chaque jour en baguettes pré-cuites. Elodys Sas représente le deuxième plus important projet en Meuse après Safran en termes d’emplois sur les 24 prochains mois. L’assemblage de la machine est réalisé en Meuse et 80 % des composants viennent de Pompey, en Meurthe-etMoselle, mais aussi de différents fournisseurs des Vosges et de la Moselle. Si le premier prototype a été présenté en février 2013, aujourd’hui, ce sont plus de 25 Compagnons du Boulanger, qui sont installés en Lorraine et une dizaine d’autres sur le plan national. Les premières exportations sortiront de fabrication d’ici la fin de l’année. LINEAZEN A CHOISI LA MOSELLE Après avoir pendant un temps envisagé de s’installer à Commercy, Lineazen a ,au final, choisit la Moselle. Cette PME spécialisée dans la fabrication d’éléments bois pour la construction, à base de hêtre et de bambous, implante à Guénanges une unité de production d’une capacité journalière de 500m². Opérationnel depuis octobre ce site va générer la création d’une cinquantaine d’emplois. CLAIR DE LORRAINE : 17 BOUTIQUES La croissance se poursuit pour Vincent Ferry et son réseau de boutiques spécialisées dans les produits du terroir. Et pour cause, le 30 septembre dernier, c’est au sein du centre commercial Cora de Mundolsheim (le plus grand de France) que la nouvelle enseigne en Passant par l’Alsace a posé ses valises. Ce sont désormais 80 m2 qui sont consacrés aux spécialités alsaciennes et lorraines. Cette ouverture a été accompagnée par le recrutement de trois personnes. Il s’agit de la deuxième boutique inaugurée en Alsace après celle de Wittenheim. A l’heure où le siège social à Void-Vacon tourne à plein régime avec la préparation des colis de fin d’année, l’entreprise meusienne continue à intégrer des nouveautés à sa gamme de produits. 2 CARBO FRANCE : PARTENARIAT SIGNÉ Le transfert technologique avec les entreprises locales fait également partie des priorités du CEA. La preuve avec la signature d’un accord entre Bernard Bigot et Nadège Simon la gérante de Carbo France, spécialisée dans la fabrication de charbon de bois à Montiers-sur-Saulx. Depuis plusieurs années, la société meusienne travaille sur la création d’un prototype de four de carbonisation afin de réduire l’utilisation de matière première, en l’occurrence du bois. Concrètement, des réunions sont organisées avec les experts du CEA, qui s’est engagé à trouver des solutions en livrant des briques technologiques. « Il s’agit d’un tournant indispensable et d’une opportunité pour l’entreprise. On souhaite valider le prototype dans les prochains mois pour ensuite s’engager dans l’industrialisation dans les prochaines années », confie Nadège Simon, la gérante de Carbo France. HAUTE-MARNE ET MEUSE : CO-EXPOSANTS AU BOURGET Du 14 au 16 octobre dernier, s’est tenu pour la première fois le salon international des industries du nucléaire. Ce salon avait pour objectif de permettre aux acteurs industriels de nouer des contacts, de chercher de nouveaux fournisseurs ou de développer leur activité à l’export. Au total, plus de 400 exposants ont d’ailleurs répondu présent. Afin de profiter de ce rendez-vous important, Haute-Marne Expension et Meuse Entreprise ont décidé pour la première fois de s’associer afin de présenter les potentiels de ces deux départements en lien évidemment avec le projet Cigéo de Bure, mais également la plateforme de maintenance d’EDF de Saint-Dizier. Les deux associations ont sollicité l’Andra, qui a accepté une coexposition sur l’espace Cigéo de leur stand, donnant ainsi une meilleure visibilité à la Meuse et à la Haute-Marne, qui ont pu présenter "les opportunités de marché à saisir, les compétences présentes, le réseau de sous-traitants, les infrastructures d’accueil et d’accompagnement". L’ENTREPRISE CIL SERVA VISITÉE Dans le cadre de sa venue en Meuse le 3 novembre dernier pour les assises de la ruralité, Christian Eckert, le secrétaire d’état chargé du budget auprès du ministre des finances et des comptes publics a visité l’entreprise Cil Serva à Damvillers. Créée en 1983, Construction industriel Lambert est une entreprise spécialisée en tôlerie et mécanosoudure. La PME meusienne était présente du 4 au 7 novembre au Midest de Paris, qui est le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle. 3 ÉCHOS ÉCHOS BOUCHERIE POLMARD À PARIS Agriculteur, éleveur et boucher, la famille Polmard de Saint-Mihiel a réalisé un nouveau rêve depuis le mois de septembre en ouvrant une boucherie à Paris, en plein cœur du quartier de Saint-Germain des Prés. Et après deux mois d’activité, Alexandre Polmard se déclare satisfait de parvenir à faire découvrir et aimer un viande hibernée et maturée qui vient exclusivement de Meuse à des personnes plutôt traditionnelles. Chaque semaine, c’est l’équivalent d’une bête entière, qui est vendue et consommée à Paris par des clients du quartier, des Parisiens d’une manière plus générale mais aussi des touristes de passage. Un chef boucher de 33 ans a été recruté dans la boutique parisienne et deux autres embauches sont programmées pour le début d’année. Après avoir réalisé ce projet ambitieux, la famille Polmard par la voix d’Alexandre pense déjà au prochain : ouvrir une boutique à Londres ou à Bruxelles…D’ici 24 mois. A suivre. ARELIS : LE CENTRE TECHNOLOGIQUE Un centre technologique et industriel va être construit près de la gare Meuse TGV à Issoncourt par le groupe Arélis. Ce projet se réalise en partenariat avec le Conseil général de la Meuse, propriétaire des terrains et désireux de développer sur ce site une activité économique de haute valeur ajoutée. Ce choix n’est évidemment pas dû au hasard. L’objectif est de profiter de ce positionnement géographique stratégique, à seulement 59 minutes de Paris. Le département s’engage financièrement en aménageant une zone de 10 hectares, où le groupe Arélis devrait s’installer dans un bâtiment de 10 000 m2. Les démarches administratives ont été lancées et une véritable course contre la montre est désormais engagée avec la volonté d’inaugurer ce site en 2016. Historiquement implanté à Marville, le nouveau centre doit consolider l’implantation lorraine du groupe qui compte actuellement 300 personnes en France. Le projet a été labellisé par le pacte Lorraine, qui a pour but de réindustrialiser la région. CRITT : FACILITER L’INNOVATION DES PME CONTRATS DE GÉNÉRATION : NOUVELLES DISPOSITIONS La préfecture de la Meuse a récemment relancé une campagne d’information relative aux contrats de génération. Ce dispositif vise à faciliter le retour en emploi des salariés âgés mais aussi à soutenir la transmission des entreprises de moins de 50 salariés. De nouvelles dispositions viennent d’être introduites par décret N°2014-1046. Ainsi si « le montant de l’aide reste inchangé lorsqu’un jeune est recruté en CDI et un sénior maintenu dans l’emploi (4000 euros par an), ce montant est désormais porté à 8000 euros par an, soit 24 000 euros sur trois ans en cas de double recrutement d’un jeune de moins de 26 ans et d’un senior d’au moins 55 ans. Le recrutement du sénior doit toutefois intervenir au plus tôt six mois avant le recrutement du jeune ». SÉGOR INDUSTRIES : INVESTISSEMENT ET DIVERSIFICATION Installée à Beurey-sur-Saulx et spécialisée dans la réparation et la fabrication de réducteurs, Ségor Industries a investi depuis déjà cinq ans près de deux millions d’euros dans un nouveau bâtiment et des équipements de pointe avec le seul but de «monter en compétences». Depuis le début du mois de juin, l’usine compte une nouvelle machine à commande numérique à tailler les engrenages. Si jusqu’à présent la structure meusienne était uniquement dotée d’un parc machines dites conventionnelles, cet investissement de 400 000 euros apportera clairement une plus-value. Après avoir choisi de diversifier les domaines d’activités pour ne pas dépendre d’une seule filière, l’entreprise expérimente depuis moins d’un an les interventions sur site en milieu classique, après avoir investi et équipé un véhicule. Quatre monteurs ont également reçu une formation spécifique. Prochainement, un processus de certification sera engagé pour pouvoir à terme intervenir dans les centrales nucléaires, là où des besoins sont clairement identifiés et où le nombre de professionnels est davantage limité. Parallèlement à cette nouvelle orientation, l’entreprise souhaite se spécialiser dans la construction de réducteurs sur-mesure. 4 Pascal Veillat, le PDG d’Arélis. Yannick Neppel, le patron de VP Dentaire a apporté son témoignage. Repositionner l’innovation dans les PME : c’est le défi du Critt techniques Jet Fluide & usinage qui a organisé à Bar-le-Duc le 25 septembre dernier le deuxième atelier technologique meusien en partenariat avec le Conseil général et les chambres consulaires. Depuis trois ans, en Meuse, le Critt est partie prenante de l’opération baptisée INNOV’TPME55 initiée par le Conseil général. Concrètement, cette approche novatrice s’appuie sur une démonstration puis une mise à disposition de briques technologiques. L’objectif est évidemment pour les entreprises de créer des produits, d’identifier de nouveaux marchés afin de renforcer leur productivité et d’augmenter leur chiffre d’affaires. En trois ans, 200 entreprises ont ainsi pu être visitées par les conseillers des chambres consulaires, 60 ont bénéficié d’un accompagnement et 21 ont participé aux journées individuelles techniques orchestrées par le Critt. Venu livrer son témoignage, Yannick Neppel, patron de VP Dentaire à Belleville-sur-Meuse a repris en 2006 cette société spécialisée dans la fabrication de matériel médico-chirurgical dentaire. Le jeune chef d’entreprise a ainsi bénéficié de l’opération IINNOV’TPME55 en étant accompagné dans l’expertise puis dans le financement de solution de récupération et recyclage de prothèses avec la volonté de monter en gamme. En initiant cette action, le département espère que ces innovations permettront aux TPE meusiennes de se développer, de gagner des parts de marchés et ainsi de recruter. UN FUNICULAIRE À BURE L’Andra a retenu l’offre du groupe isérois Poma pour la construction d’un appareil de transport de charges lourdes (130 tonnes) sur son site de Bure. Il s’agit d’un funiculaire, qui circulera sur 4,2 km, et descendra à 500 mètres sous terre les colis de déchets nucléaires à haute et moyenne activité et à vie longue. Un contrat de 68 millions d’euros. 5 ÉCHOS DOSSIER GUIDES FORMÉS Grâce à l’actualité du centenaire de la Grande Guerre, les sites de mémoire enregistrent une hausse de 70% de leur fréquentation par rapport à 2013. Pour faire face à cet afflux croissant de demande de guidage et apporter un service de qualité, le Comité départemental du tourisme de la Meuse mène une action pour étoffer le réseau professionnel. Du 17 au 19 novembre, ce sont donc une trentaine de guides venus de Lorraine, Champagne-Ardenne, Ile de France et des régions frontalières, qui ont participé à une formation. Tous sont repartis avec un kit de travail utile à leurs futurs guidages dans ce département rural. Ils pourront devenir prescripteurs de la destination Meuse. Cette opération est menée en partenariat avec la Fédération nationale des guides interprètes conférenciers, les Logis de Meuse, la mission histoire du Conseil général et le Conseil régional du tourisme de Lorraine. SYNDIESE INAUGURÉ Bernard Bigot, l’administrateur général du CEA. Portée par le CEA, la plateforme technologique de prétraitement de la biomasse a été officiellement inaugurée le 6 octobre sur la zone interdépartementale de Bure-Saudron, en présence de Bernard Bigot, l’administrateur général du CEA, des élus et des représentants de l’Etat de Meuse et de Haute-Marne. Cet outil doit permettre aux équipes de recherche et développement du CEA de disposer d’équipement de taille pré-industrielle dans le domaine du broyage. Pionnière en France, cette unité pilote a la lourde tâche de relever le défi du prétraitement de biomasse. Une fois la démonstration avérée, le deuxième jalon sera posé autour de la construction d’une unité de gazéification. À terme, l’objectif est de convertir 75 000T/an de biomasse sèche issue des ressources locales forestières en biocarburant. 6 LA MIE CÂLINE CHANGE DE MAINS Depuis le 1er juillet dernier, Verdun accueille deux nouveaux commerçants. Anciens militaires, Eric Bouvinet et Pascal Noël ont choisi de se lancer en saisissant l’opportunité de devenir franchisés. Depuis 1985 date d’ouverture du premier magasin en Vendée, le concept Ma Mie Câline fédère aujourd’hui 200 boutiques et plus de 2000 collaborateurs. Dans la Cité de la Paix, les nouveaux patrons sont épaulés par cinq salariés pour servir les clients, qui sont accueillis de 6h30 à 19h30 avec sur l’ardoise pains, viennoiseries, produits traiteur, salades et sandwichs. MANAGEMENT & ORGANISATION dans les entreprises Dans une conjoncture difficile où nos entreprises doivent affronter une forte concurrence, la question de la compétitivité est au cœur de toutes les préoccupations. Face à un coût du travail et à une fiscalité incompressibles, les marges de manœuvre sont réduites et tous les efforts portent aujourd’hui sur l’optimisation de l’organisation. Pourtant, nous ne sommes plus à l’heure du taylorisme et du fordisme où seuls les gains de productivité réalisés au détriment de la motivation et du bien-être du capital humain. L’Histoire, l’expérimentation et l’évolution de notre société expliquent la tendance actuelle qui consiste à aller plus loin dans l’implication de chaque acteur qui construise l’entreprise au quotidien. Avec un mot d’ordre pour se démarquer et retrouver cette compétitivité tant convoitée : la recherche constante de la qualité. Cette mutation est en marche et est surtout en train de bousculer le modèle hérité d’antan. Exit la structure pyramidale et son information descendante. Place aujourd’hui à la refonte d’une vraie culture d’entreprise où la transversalité, l’adhésion de tous à un projet, le bien-être de chacun et le goût de la performance ne sont plus incompatibles ! Sommaire L'organisation, clé du fonctionnement // page 8 Les enjeux du management // page 11 Organisation et performance // page 14 DOSSIER Management et organisation dans les entreprises L’ORGANISATION, CLÉ DU FONCTIONNEMENT Pas simple de faire prospérer son entreprise… C’est même une constante dans l’Histoire ! La bonne idée ne suffit pas. Pour espérer la concrétiser, encore faut-il parvenir à la mettre en oeuvre en déployant une organisation efficace et adaptée à son activité. L’entrepreneuriat reste une formidable aventure où il faut faire en sorte de réunir toutes les conditions pour espérer se développer. Mais que les jeunes chefs d'entreprise se rassurent, Taylor, Ford et consorts ont déjà permis d’avancer dans la quête de l’organisation idéale et parfaitement bien huilée ! Bien organiser son entreprise, le passeport pour la réussite Trouver le bon concept, saisir l’opportunité de marché, ou avoir le sens des affaires, cela ne suffit pas toujours pour réussir son envie d’entreprendre… L’initiative est essentielle et l’huile de coude encore plus. Mais pour transformer une belle idée en une machine à bénéfices, vous devrez obligatoirement mettre en place un modèle d’organisation d’entreprise avec l’objectif d’être le plus efficace possible. L’organisation de votre entreprise est la clé de votre réussite. Sans elle et l’application de quelques principes essentiels, point de salut économique ! La performance de votre structure doit être votre obsession ! A vous d’adapter et d’articuler votre modèle en fonction de vos contraintes, de vos besoins, de vos valeurs mais surtout en créant les conditions idéales pour que votre appareil de production et vos collaborateurs soient empreints d’une efficience sans faille ! Chaque organisation reste spécifique et dépend avant tout de la seule volonté du dirigeant. Lui seul insuffle, agence, structure et combine les moyens de l’entreprise pour atteindre 8 les objectifs qu’il s’est fixé à moyen et long termes. En mettant en place un ensemble de règles et de procédures évolutives qu’il associera à des ressources, il cherche à satisfaire au mieux les attentes de ses clients potentiels. Chaque entreprise a-t-elle une organisation ? Dès lors que la société est en contact avec des tiers (clients, fournisseurs, administrations, etc.), elle a inévitablement dû s’organiser et codifier ses échanges à grands renforts de process, de répartition des tâches entre ses collaborateurs et autres exigences liées à son activité. Il n’y a pas de schéma unique et chacune des entreprises bâtit une organisation selon les seules priorités fixées par sa direction. Bien évidemment, chaque modèle aura des répercussions sur la performance et la compétitivité de la structure ! Même si la stratégie est indispensable au développement d’une activité économique pérenne, impossible de ne pas veiller à la bonne structuration de sa société. Et encore moins au bon management de ses équipes ! en dépression… Nous sommes en 1936 et Charlie Chaplin dans son film « Les Temps Modernes » livre une satire du travail à la chaîne en pleine crise économique mondiale… Principal coupable, le Fordisme qui ne sort pas indemne de ce réquisitoire… Cette forme d'organisation du travail marque une évolution et un tournant dans la volonté de notre société au cours du XXe siècle de structurer le monde de l’entreprise, et plus particulièrement celui de l’industrie, principal levier de croissance et de développement. Mais pour comprendre l’apport de Henry Ford, il faut revenir quelques années en arrière pour s’intéresser à un autre personnage qui mérite aussi son pesant d’attention : Frederick Winslow Taylor. Ingénieur de formation, cet américain est sûrement l’une des figures les plus novatrices de notre histoire contemporaine. Son fait d’arme? Avoir repensé et élaboré une nouvelle forme d’organisation du travail, à qui on donnera son propre nom : le Taylorisme. À l’orée du XXe siècle, Taylor propose une Organisation Scientifique du Travail (OST) dictée par un principal de productivité. Dans cette approche révolutionnaire, il dépasse le concept de simple division du travail en opérant une double séparation : la conception et l’exécution de la production d’une part, et les différentes tâches de production d’autre part. Pour être le plus concret possible, il invente purement et simplement le travail à la chaîne ! Henry Ford : "Je paye bien mes ouvriers afin qu’ils puissent acheter mes voitures" Dans la pratique, l’ouvrier taylorien casse les codes alors en vigueur et devient gage d’une productivité accrue. Au prix d’un travail aliénant et beaucoup plus déresponsabilisant… Conquis par ce modèle, deux décennies plus tard, Henry Ford le reprend à son compte, en développant et en prolongeant les principes qu’il applique dans sa production automobile : la rationalisation et la simplification des tâches et la standardisation des pièces deviennent la norme. Il a même l’idée d’introduire la chaîne d’assemblage qui génère des gains de productivité en constante augmentation et influe sur la revalorisation du salaire de ses ouvriers. « Je paye bien mes ouvriers afin qu’ils puissent acheter mes voitures » aimait-il d’ailleurs à rappeler. Face à ce succès, le monde de l’industrie ne tarde pas à lui emboîter le pas. La société rentre alors dans une nouvelle ère : celle de la production standardisée de masse pour une consommation. Ce système perdurera jusque dans les années 1970, période au cours de laquelle il sera sérieusement remis en cause, suite au 1er choc pétrolier. La rigidité et la standardisation pour le taylorisme/fordisme La flexibilité pour le toyotisme Dans les années 1950, un autre producteur automobile va s’inspirer du Taylorisme. Cette fois-ci, cela ne se passe pas du côté de l’Amérique triomphante. Il faut plutôt regarder du côté du Japon où Toyota s’apprête à révolutionner elle aussi l’Organisation Scientifique du Travail : en gardant les mêmes objectifs de productivité, la firme nipponne transforme la logique de production. Fini l’ouvrier pensé par Taylor et Ford. L’ouvrier toyotiste devient polyvalent et plus responsabilisé (notamment en termes de qualité). Dans un contexte plus concurrentiel, l’organisation se tourne résolument vers la satisfaction des besoins de plus en plus différenciés des consommateurs : la flexibilité devient la règle. Le « Juste à temps » avec la réduction au maximum des stocks en est la parfaite incarnation. Face à la rigidité des modèles américains, le toyotisme se veut avant tout évolutif en recherchant avant tout l’autonomisation et la responsabilisation des salariés. En érigeant la qualité comme objectif absolu, cette OST cherche à créer une culture du meilleur chez l’ouvrier : il est ainsi formé, encouragé à innover et tout doit être mis en oeuvre pour qu’il se sente impliqué dans le destin de l’entreprise. À l’image de la concurrence pure et parfaite qui n’existe pas, ce modèle d’organisation suscite lui aussi pas mal de critiques et de réserves. On pense notamment à certaines dérives liées aux impératifs de flexibilité (précarisation des contrats de travail, cadences infernales, …). Dans le contexte d’une économie ultra-mondialisée, le toyotisme apparaît être le seul système à pouvoir apporter des réponses aux exigences de la demande d’aujourd’hui : qualité, réactivité et adaptabilité. Fléxibilité Souplesse Rigidité L’organisation du travail, une histoire de voitures ? Qui dit organisation de l’entreprise dit forcément organisation du travail. Une excellente occasion de se replonger dans l’Histoire pour évoquer le formidable laboratoire d’expérimentation économique qu’aura été le 20ème siècle. Après ça, c’est une certitude, vous ne regarderez plus votre voiture de la même manière… L’image appartient aujourd’hui à la mémoire collective : un ouvrier, employé sur une chaîne de production, s’efforce de visser des écrous à un rythme effréné et finit par tomber Taylorisme x Toyotisme Fordisme x x 1890 1920 1950 Aujourd’hui 9 DOSSIER Management et organisation dans les entreprises LES ENJEUX DU MANAGEMENT LES 5 TYPES DE STRUCTURES DE L’ENTREPRISE : La structure hiérarchique : chaque employé applique les consignes de son supérieur direct. Les + : fonctionnement simple, répartition claire et précise des responsabilités, discipline Les - : rigidité, difficulté de mise en place, lenteur de communication, frein à l’initiative La structure fonctionnelle : chaque responsable a une spécialisation fonctionnelle. Ce type de structure se caractérise par des pools de compétences avec, à sa tête, un responsable qui tire sa légitimité de sa spécialisation fonctionnelle. Les + : compétences de nombreux spécialistes, meilleure qualité d’exécution des tâches les plus pointues, rendement supérieur Les - : risques de conflits, dilution des pouvoirs, manque de traçabilité des erreurs La structure Staff & Line : elle fusionne les structures hiérarchiques et fonctionnelles. Objectif : optimiser leurs atouts et minimiser leurs inconvénients. Les + : gestion centralisée, responsables hiérarchiques en appui du dirigeant dans la définition des décisions stratégiques Les - : risque de conflits entre les responsables et leurs subordonnées, communication tronquée 10 La structure divisionnelle : les entreprises aux activités diversifiées plébiscitent ce modèle. Chaque division est autonome, disposant de ses propres ressources et de sa propre structure fonctionnelle. Les divisions sont spécialisées par types de produits, clientèles ou zones géographiques. Cette structure se caractérise par une décentralisation des décisions et du pouvoir. La direction générale donne la stratégie d’ensemble et chacune des divisions gère ses responsabilités opérationnelles. Les + : capacité d’adaptation importante, présence sur divers marchés Les - : efficacité globale moindre, nécessité de mise en oeuvre d’un système de contrôle de gestion et d’évaluation La structure par projet (également appelée "structure matricielle") : c’est une organisation propre aux grandes entreprises. Articulée par groupes de travail, elle s’organise autour de projets particuliers, avec des fonctions bien précises pour chaque collaborateur. Les + : permet de développer des activités innovantes, expertise Les - : risque de conflits et de problèmes de communication Manager, c’est avant tout diriger et donner un cap au fonctionnement de son entreprise. Complètement interdépendant de l’organisation, ces deux notions sont indissociables pour qui veut atteindre ses objectifs de développement. Mais comment doit-on s’y prendre ? Existet-il un management idéal ? Ne faut-il manager que par le seul critère obsessionnel d’une performance à tout prix ? Et le bien-être du salarié dans tout ça ? Est-il incompatible avec la recherche de compétitivité ? Le manager idéal existe-t-il ? Pas simple de donner une définition précise et tranchée de ce qu’est le management… On peut la rendre synonyme de la gestion d’une entreprise. Et pourtant, en l’enfermant dans cette seule notion, on perd l’essence même de ce qu’est le management : un ensemble de méthodes évolutives qui donne du sens et qui met en action l’organisation d’une entreprise pour atteindre la performance. Dans chaque réussite, l’idée ou les moyens ne suffisent pas. Il faut un ingrédient supplémentaire et indispensable qui provoquera une réaction alchimique, seule capable de concrétiser un beau projet en une victoire. L’équation paraît simple : bonne idée + organisation + management = performance ! La réalité est généralement plus compliquée, la faute la plupart du temps au management… Bonne idée + organisation + management = performance ? … Pas toujours ! Avec le management, on touche au cœur de l’humain et les recettes ne s’appliquent pas toujours avec le même succès… Malgré tout, on peut définir 3 types de management qui vont jouer sur les 2 facteurs inamovibles que sont le « savoir exiger » et « le savoir motiver » : - Le management dit « laxiste » : Il consiste à avoir une confiance quasi aveugle dans la capacité que ses collaborateurs font du bon travail, avec efficacité et de manière durable, sans qu’il y ait besoin de les motiver. Souvent mal adapté à la réalité du terrain, il est synonyme d’un manque de contrôle et d’insatisfactions. Voire même de naïveté… - Le management dit « motivationnel » : Dans celui-ci, le manager sait intéresser et motiver son équipe. Il met en oeuvre des plans d’actions concrets, réalisables et efficaces en veillant à ne pas mettre trop de pression pour éviter les tensions. Ce « manager positif » valorise et partage les expériences de ceux qui ont contribué aux bons résultats obtenus. Il est aussi capable de fixer les règles, en n’hésitant pas à pointer les dysfonctionnements, mais sans jamais blâmer. - Le management dit « autoritaire » : Le manager impose son point de vie, sans discussion possible. C’est une formule qui peut fonctionner à court terme mais qui n’aura pas l’adhésion du groupe. Bien au contraire, à la longue, il sera générateur de tensions et empêchera l’initiative. Ces trois catégories restent très théoriques et reflètent rarement la réalité en entreprise. Il n'existe pas de manager idéal, il n’y a en fait que des situations diverses qui doivent inciter le dirigeant à adopter la bonne attitude et un management adapté. La clé de la réussite du bon fonctionnement d’une organisation est là : écouter, s’adapter et savoir se remettre en question. 11 DOSSIER Management et organisation dans les entreprises Intégrer, c’est gagné ! Pas simple d’accueillir de nouveaux salariés dans son entreprise. C’est d’autant plus compliqué lorsqu’il s’agit de recruter des profils recherchés. Face à cette situation que rencontre beaucoup d’employeurs meusiens, la CCI a mis en place une cellule dédiée. Sa mission : l’accompagnement gratuit et personnalisé de ces nouveaux arrivants. Objectif : leur simplifier la vie et leur installation ! Explications. C’est une réalité à laquelle sont confrontés bon nombre de recruteurs : certains profils sont difficiles à attirer en Meuse : ingénieurs, techniciens spécialisés, cadres polyglottes, réussir à les attirer relève parfois du parcours du combattant. L’attrait du poste et de l’entreprise ne suffisent pas toujours, même si certains fleurons industriels de notre département s’en sortent plutôt bien (voir interview ci-contre). En règle générale, les recruteurs redoublent d'efforts pour que le nouvel arrivant se sente le plus rapidement intégré et à l’aise dans son environnement flambant neuf. Pas simple lorsqu’il s’agit de trouver un logement, de découvrir le territoire, d’affronter les démarches administratives, voire même d’accompagner le ou la conjoint(e) vers l’emploi… Face à ce besoin récurrent, la Chambre de Commerce et d’Industrie a créé "Accueil & intégration", une cellule d'accompagnement gratuit et personnalisé, dédiée aux nouveaux arrivants sur le territoire, pour simplifier toutes les démarches liées à une mobilité professionnelle : - L’installation : aide à la recherche de solutions de logements et gestion des démarches administratives inhérentes - L’inscription des enfants : crèche, garderie, Relais Assistantes Maternelles (RAM), école, etc. - L’emploi du conjoint : accompagnement du conjoint dans sa recherche d’emploi - La découverte du territoire : soutien à la découverte de son nouvel environnement grâce à la fourniture d’une mallette d’accueil contenant de nombreuses informations pratiques (tourisme, culture, sport, loisirs, etc.) - L’intégration : Propose des rencontres pour permettre aux nouveaux arrivants de recréer un réseau professionnel ou amical. CONTACT Cellule Accueil et Intégration Chambre de Commerce et d’Industrie de la Meuse Parc Bradfer - 6, rue Antoine Durenne à Bar-le-Duc Tél. : 03 29 76 83 00 - [email protected] Le bien-être des salariés, facteur de performance chez EvoBus France ! Fleuron de l’industrie en Meuse, l’usine linéenne Daimler Buses EvoBus France va battre en 2014 son record d'assemblage d'autobus. Avec 1 000 unités cette année (contre 800 habituellement), la filiale du groupe Daimler se porte comme un charme. Une bonne nouvelle pour l’économie locale et surtout pour ses 500 salariés qui, visiblement, s’épanouissent au quotidien. Comment expliquez ce bienêtre professionnel ? L’entreprise a-t-elle un secret ? Est-ce le résultat d’un management réussi et adapté ou d’une politique de recrutement ciblée ? Réponses de la Responsable des Ressources Humaines du site. ZOOM SUR LE CERCLE EMPLOI : Piloté par la Cellule Accueil et Intégration, le Cercle Emploi est un réseau d’entreprises partenaires qui s’engagent à participer à la recherche active d’un emploi pour les conjoints des nouveaux arrivants. Grâce à la circulation d’une information régulière entre chaque membre (besoins en recrutement, profils de conjoint de nouvel arrivant), ce groupe permet la création d’un espace d’échanges précieux dans le domaine des ressources humaines. Plus spécifiquement, le Cercle Emploi met en place des ateliers de réflexion sur des thématiques ciblés. Dernier exemple en date: les sociétés Bergère de France, Evobus et la fromagerie Hutin élaborent actuellement le synopsis d’un clip vidéo dont l’objectif serait de valoriser les entreprises meusiennes et les atouts de notre département. 12 Meuse Economique : Chaque jour, de nouveaux bus sortent de vos chaînes de production. Cela nécessite une organisation bien huilée et surtout des profils techniques très spécifiques. Parvenez-vous à les dénicher facilement? RRH : Pas toujours ! Il est parfois difficile de trouver des profils bilingues allemands. Dans notre usine, c’est pourtant essentiel pour répondre efficacement aux besoins de certains de nos postes. Je pense par exemple au service approvisionnement qui est en contact permanent avec nos fournisseurs allemands ou à d’autres services supports à la production tels que les techniciens méthodes ou encore les équipes de notre bureau d’études. La langue est un des principaux obstacles au recrutement en local. M.E : A défaut de recruter ces postes stratégiques dans notre département, cela veut dire que vous parvenez à attirer des personnes de l’extérieur? RRH : Oui, en effet, nous devons attirer des personnes de l'extérieur qui ont les compétences attendues. Sur des profils d’ingénieur ou de bureau d’études, nous faisons appel à des cabinets de recrutement spécialisés. Ils nous arrivent également de recruter par le biais de nos propres réseaux, comme nous l’avons fait récemment en attirant des approvisionneurs par le biais d’écoles franco-allemandes. M.E : Sans vouloir lui faire injure, notre territoire souffre d’un cruel manque d’attractivité. Face à cette réalité, l’attrait d’intégrer un grand groupe tel que Daimler suffitil encore à attirer et à offrir des perspectives d'évolutions professionnelles ? RRH : Oui ! L'attrait du groupe Daimler est un atout lors du recrutement. Les candidats y voient des perspectives d'évolution dans le groupe. Nous travaillons avec les autres entités Daimler pour favoriser la mobilité en interne. Dernièrement, certains de nos collaborateurs ont été mutés, l'un dans l'usine mosellane d'Hambach qui produit la Smart, l'autre à Vitrolles, au Point Service OMNIplus BusPort. Pour l'anecdote, certains des responsables et directeurs du siège social sont passés par Ligny en Barrois. 13 DOSSIER Management et organisation dans les entreprises M.E : Vous avez intégré le Cercle RH piloté par la Cellule d’Accueil et d’Intégration porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie. Pourquoi y avoir adhéré? M.E : Le Cercle RH a récemment mis en place un groupe de travail qui réfléchit actuellement à la promotion de notre département. Qu’en est-il? RRH: Cette cellule est d’un grand soutien pour nous et répond à un réel besoin. Comme je vous l’ai expliqué, nous intégrons souvent des personnes extérieures au territoire, qu’elles soient allemandes ou françaises. Afin de faciliter leur intégration, nous cherchons à les accompagner dans leurs démarches d’installation en nous efforçant de leur faire gagner du temps. C’est un accompagnement qui nous permet d’accéder à de la ressource et à de l’information dont nous avons besoin pour réussir l’intégration pleine et entière de chacun. Dans le même esprit, nous accueillons également une trentaine d’alternants qui poursuivent leur cursus dans des écoles d’ingénieurs à Metz, Nancy ou Reims. Là encore, l’accompagnement de cette cellule nous permet de trouver des solutions d’hébergement adaptés à leurs besoins et à leurs moyens. RRH : Nous sommes en train de travailler au développement d'outils avec d'autres entreprises de la région pour promouvoir nos entreprises. L'objectif est de montrer que nous avons beaucoup d'atouts en Meuse, qu'il fait bon y vivre et y travailler. Nous souhaitons que ces outils de promotion nous accompagnent sur les forums étudiants sur lesquels nous nous déplaçons chaque année. Du coup, c’est presque naturellement que nous avons intégré ce cercle RH qui nous permet de partager nos expériences avec d’autres entreprises meusiennes, également confrontées à des problématiques de recrutement. M.E : En ciblant les étudiants, en les accompagnant dans leur intégration et surtout en leur donnant la possibilité d’évoluer, on a le sentiment que vous créez toutes les conditions pour qu’ils fassent toute leur carrière chez Daimler… RRH : L’éventail des missions qui leur sont confiées sont aussi une belle opportunité de se construire professionnellement. Nous nous efforçons également de créer un esprit promo pour chaque vague d’alternants. Récemment, nous avons ainsi organisé un petit déjeuner spécialement pour eux. Et puis, nos équipes ont l’habitude et cette culture d’entreprise d’accompagner les nouveaux, qu’ils soient nouvel embauché, stagiaire et bien sûr alternant. de fonctionnement de votre société. Avec à la clé, ces fameux gains de productivité qui vous feront retrouver plus de compétitivité. Bâtisseur d’une vraie culture d’entreprise Cette méthodologie, Mathieu Roth l’a porté ces derniers mois dans plusieurs PME meusiennes, pas forcément familiarisées à ces problématiques. Avec l’aide d’un consultant, ils ont appris à connaître chacune des sociétés qui ont souhaité jouer le jeu pour identifier les leviers sur lesquels agir. « Pour les cadres dirigeants, il y a une appréhension légitime : nous leur présentons une démarche qui les incite à remettre en question leur fonctionnement. Ce n’est pas toujours simple à accepter. Mais nos regards extérieurs les aident à prendre ce recul qu’ils n’ont pas le luxe d’avoir, car trop absorbé par le quotidien de leurs activités » témoigne-t-il. Après cette période d’ « introspection », les conseils et autres préconisations semblent pourtant bel et bien porter leurs fruits (voir interview ci-contre) ! « La force du Lean, c’est de constituer un vrai projet d’entreprise en équipe et de contribuer à forger une vraie culture d’entreprise. En impliquant l’ensemble des acteurs, on instaure un climat de confiance et d’investissement personnel qui permet de trouver des réponses précises et efficaces sur le terrain » souligne le conseiller industrie. Etonnamment, le « Lean Management » parvient à démolir les cloisons d’une hiérarchie pyramidale où chacun devait jouer sa partition seul dans son coin. En donnant la possibilité à tous de s’exprimer et de réfléchir ensemble à cette quête de compétitivité, cette boîte à outils crée du lien social. Surtout, elle (ré)insuffle une motivation indispensable à la réussite de tout projet. Ensemble, tout devient donc possible? Contact : CCI de la Meuse Mathieu ROTH Tél. : 06 72 69 34 56 - [email protected] ORGANISATION ET PERFORMANCE Dans un contexte mondialisé ultra-concurrentiel, la compétitivité est au cœur des préoccupations de nos entreprises. Face à un coût du travail et à une fiscalité incompressibles, difficile de se démarquer par une politique tarifaire attractive… Aujourd’hui, l’essentiel des efforts de nos sociétés se concentrent sur une segmentation de l’offre basée sur une quête incessante de la qualité. Et donc de la satisfaction de ses clients. L’heure n’est plus au cadencement infernal. Place aux démarches qualités, certification ISO et aux méthodes qui tendent vers une organisation pure et parfaite. Et surtout performante ! 14 Le lean : la boîte à outils de l’industrie d’aujourd’hui Fortement inspiré par le Toyotisme, le « Lean Management » est aujourd’hui une démarche de plus en plus prisée par le monde de l’industrie. Son concept : la chasse au gaspillage. Explications. « Le Lean est une méthode développée durant les années 1980 dans la filière de l’automobile et qui vise à rationaliser les moyens en s’efforçant à travailler mieux à moyens constants » explique d’emblée Mathieu Roth, conseiller industrie à la CCI dont la mission est d’accompagner et de conseiller les entreprises souhaitant s’engager dans cette démarche. « Pour rester compétitives, nos entreprises doivent trouver des sources de gains de productivité. Le Lean peut les aider à atteindre cet objectif » poursuit-il. Véritable boîte à outils dans laquelle chacun peut puiser pour trouver des pistes d’amélioration interne, le « Lean Management » s’avère une recette efficace et éprouvée pour gagner en performance tant en productivité, en qualité, en délais et même en coûts. S’appuyant sur le principe de l’amélioration continue grâce à l’application des 5S (voir cicontre), ce système peut vous donner les moyens de traquer et éliminer toutes les sources de gaspillage à tous les niveaux LA MÉTHODE DES 5S : Héritée du Toyotisme et du vocabulaire japonais, la méthode des 5S est un des outils préconisés par le Lean. Déchiffrage : - S comme « Seiri » : Ranger. Dans la pratique d’un atelier, il s’agit de disposer d’un espace approprié pour travailler efficacement. - S comme « Seiton » : Situer. Il s’agit ici de définir des règles de rangement. - S comme « Seiso » : Scintiller. Ou plus modestement nettoyer régulièrement… - S comme « Seikestu » : Standardiser. C’est à dire définir et appliquer des normes. - S comme « Shitsuke » : Suivre et faire évoluer. Fidèle à son principe de flexibilité, il s’agit ici de permettre une évolution continuelle de l’outil. LA GESTION DU CHANGEMENT, UNE ÉTAPE À NE PAS RATER ! Pour toutes entreprises, revoir son mode de fonctionnement habituel n’est pas une mince affaire et nécessite une vigilance de tous les instants. 5 conseils pour ne pas se rater : - Anticiper les résistances dès la phase d’élaboration et de réflexion de la nouvelle stratégie - Former des personnes ressources qui seront appeler à devenir les interlocuteurs privilégiés du changement - Communiquer régulièrement en interne à destination de tous les salariés - Elaborer une feuille de route qui formalisera et créera des repères identifiables dans le processus à conduire - Evaluer les bonnes et mauvaises pratiques liées au changement. Surtout ne pas hésiter à valoriser l’implication de tous les acteurs. 15 DOSSIER DÉCOUVERTE "Tout le monde s’y retrouve !" LE CENTRE D'AFFAIRES DE COMMERCY A OUVERT SES PORTES ! 1 200 M2 DISPONIBLES À LA LOCATION ! Entreprise de mécanique de précision, la CORDM s’est spécialisée dans le taillage et la rectification d’engrenages et d’éléments de transmission pour différents secteurs d’activité tels que la sidérurgie, le ferroviaire ou l’industrie de concassage. Fonctionnant sur le modèle de la coopérative ouvrière depuis sa création en 1982, cette société verdunoise a su durer en conjuguant gouvernance collective et performance. Avec un chiffre d’affaires de 11 millions d’€, la CORDM affiche une belle santé. Malgré tout, elle a récemment fait le choix de s’inscrire dans une démarche Lean. Retour sur cette expérience avec Sylvain Friedmann, Responsable Qualité. Meuse Economique : Pourquoi avoir choisi d’appliquer la démarche Lean à la CORDM ? Sylvain Friedmann, Responsable Qualité : Avant tout pour nous améliorer et améliorer notre fonctionnement. Nous avions la volonté de partir à la chasse aux gaspillages et aux activités inutiles. C’est en ça que nous avons souhaité nous perfectionner et développer différentes méthodes dans les secteurs de notre atelier. M.E : A l’origine, aviez-vous déjà conscience de dysfonctionnements ou de besoins ? S.F : Au cours des différents audits que nous avions déjà réalisés, qu’ils soient de certification ou même ceux émanant de nos clients, le sujet avait été plusieurs fois mis en avant. A la demande et sur les conseils des différents auditeurs, nous nous sommes penchés sur cette question. Et lorsque la Chambre de Commerce et d’Industrie nous a proposé cette action, nous avons saisi cette opportunité ! Moins de stress et une meilleure organisation du travail M.E : Aujourd’hui, avec le recul, que vous a apporté la démarche Lean ? A quoi l’avez-vous appliquée ? Le management ? L’organisation? La qualité ? S.F : Pour l’heure, nous nous sommes concentrés sur certaines parties de l’atelier en mettant en pratique la méthode des 5S, du management visuel et de l’aménagement du poste de travail. Cela permet d’avoir un atelier beaucoup mieux rangé, avec des outils plus faciles à retrouver et beaucoup plus présentables. Ainsi, lorsque nous recevons nos clients, cela confère un aspect beaucoup plus professionnel. Quant aux salariés, ils travaillent beaucoup plus sereinement. Tout est à portée de mains, avec un espace mieux organisé et adapté ! Je reconnais que nous avons énormément gagné en organisation du travail : les personnes sont moins stressées et s’énervent moins. Nous avons gagné sur le tempérament des personnes et également sur le temps de travail. M.E : Pour que cette démarche soit efficace, il faut qu’elle soit partagée, concertée et surtout qu’elle implique l’ensemble des acteurs qui font l’entreprise… Cela s’est vérifié ? S.F : Là encore, nous sommes satisfaits de l’adhésion de chacun à ce projet collectif. Tout le monde a joué le jeu : aussi 16 Vous êtes créateur ou dirigeant d'une entreprise en développement. Pourquoi ne pas intégrer un Centre d'Affaires ? Lieu idéal pour démarrer ou développer votre activité, il vous accompagnera en mettant à votre disposition des moyens financiers et humains adaptés. "Avec la mise en place de la démarche Lean, on travaille mieux et plus efficacement. Le gain se voit vraiment à tous les niveaux ! confirme Sylvain FRIEDMANN" bien les salariés qui officient au quotidien dans l’atelier en étant force de propositions que les cadres et les dirigeants qui ont su se mettre à l’écoute de tous en s’assurant du bon déroulement de la démarche. M.E : L’application de ces nouvelles méthodes représente une mini-révolution ? S.F : Il est certain que c’est un état d’esprit nouveau et un changement par rapport à notre organisation précédente. D’autant que dans l’état d’esprit de chacun, cela a pu paraître d’abord surprenant qu’une personne de l’extérieur puisse dire comment arranger son poste. Mais très rapidement, chacun a vite compris la démarche et s’est rendu compte du bénéfice à tirer du regard extérieur et objectif du consultant qui nous a accompagné. L’autre point positif, c’est que les salariés se sont rendus compte que nous sommes vraiment à leur écoute et qu’on fait réellement attention à leurs attentes. En fait, tout le monde s’y retrouve ! M.E : Aujourd’hui, on travaille « mieux » chez CORDM ? S.F : Absolument, oui ! On travaille mieux et plus efficacement. Le gain se voit vraiment à tous les niveaux ! M.E : Comment allez-vous parvenir à maintenir cet état d’esprit nouveau insufflé par la démarche Lean ? S.F : C’est quelque chose qui doit rester cadré, c’est une certitude. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons mis en place des audits très réguliers -toutes les deux semaines environs- pour voir si les préconisations sont bien respectées. L’encadrement a également un rôle important à jouer en gardant à l’esprit l’un des principaux enseignements tiré de cette expérience : « on ne blâme pas, on ne juge pas ». S’il y a des problèmes, nous les constatons et nous nous efforçons de trouver des solutions. Mais en aucun cas, nous ne devons blâmer ou réprimander. C’est essentiel pour que les gens se sentent impliqués et pour que nous puissions progresser tous ensemble dans une même culture d’entreprise. Pourquoi s'installer dans un Centre d'Affaires ? Le Centre d'Affaires accueille, héberge et accompagne les chefs d'entreprise dans la construction et le développement de leur projet en leur permettant de réduire les investissements de départ et les charges d'exploitation. Il s'adresse autant aux porteurs de projet en phase de création, qu'à des entreprises en cours de développement. 1 200 m2 disponibles à Commercy ! Un Centre d'Affaires de 1 200 m2 vient d'ouvrir ses portes à Commercy. Implanté sur la ZAE de la Louvière, à proximité de la caserne des pompiers, il offre au sein d'une infrastructure neuve et accueillante : • Un hébergement et des services partagés à des prix attractifs : bureaux de 12 à 90 m2, ateliers de 130 à 165 m2, parking gratuit et privatif, salle de réunion de 50 m2 entièrement équipée, accueil téléphonique et services personnalisés (assistance administrative, affranchissement, reprographie...) • Un accompagnement avant la création, par un interlocuteur unique spécialiste de la création d'entreprise, chargé de conseiller et d'accompagner les porteurs de projet tout au long de leurs démarches. • Un accompagnement post-création de l'entreprise, avec un suivi personnalisé permettant d'analyser et de répondre aux besoins des chefs d'entreprise pendant toute la durée de leur présence au sein de la pépinière. Pépinière d'entreprises Les créateurs d'entreprise bénéficient d'un tarif préférentiel à -50% pendant la première année d'activité. Contact : CCI de la Meuse Noémie CHOPPIN - Tél. 03 29 76 83 28 [email protected] Des locaux adaptés à des tarifs attractifs aussi sur Bar-le-Duc ! À découvrir également, le Centre d'Affaires de Bar-leDuc ! Alliant pépinière et hôtel d'entreprises, il propose des locaux adaptés à deux pas du centre-ville et de la gare, ainsi qu'un accompagnement personnalisé des porteurs de projet. 17 AMÉNAGEMENT DÉCOUVERTE UNE NOUVELLE ZONE D'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE À LIGNY-EN-BARROIS LE GÉNÉRALISTE DU SUR-MESURE Spécialisée dans la tuyauterie, la serrurerie industrielle, la chaudronnerie et les métiers de l’eau, la société Andoméo a fait le choix d’apporter une offre de services complète à ses clients pour pérenniser son activité 100% meusienne. La CCI, au travers du dispositif Meuse Entreprise, et la Communauté d'Agglomération Meuse Grand sud travaillent en étroite collaboration pour accélérer le développement économique de la Vallée de l'Ornain, avec la création d'une zone d'activité à Ligny-en-Barrois. La future zone des Annonciades, dont les travaux d'aménagement ont débuté cet été, proposera six parcelles viabilisées d'une taille comprise entre 1 792 et 4 084 m2 pour répondre aux demandes d'implantation. Ce partenariat met l'accent sur un développement endogène et non sur des transferts d'activité, afin de générer une véritable valeur ajoutée en matière d'emplois et de développement du territoire. Contact : Meuse Entreprise 03 29 76 83 09 - [email protected] CARACTÉRISTIQUES • • • • • • • • 18 13 000 m2 disponibles Parcelles viabilisées Voiries existantes Zone équipée en eau, électricité et gaz Accès poids lourds Zone située sur l'échangeur N4 (Paris-Strasbourg) Plan parcellaire permettant de rassembler plusieurs parcelles Sondages et archéologie préventive réalisés En créant son entreprise il y a tout juste deux ans, Damien JACOBÉ a eu la volonté de travailler uniquement en Meuse. Est-ce que les marchés sont suffisants ? Evidemment, mais à condition d’être polyvalent. L’objectif est donc de s’appuyer sur un savoirfaire, de jouer la carte de la proximité et de livrer un service clé en main rapide à ses clients. C’est en tout cas le créneau de cette jeune entreprise. Si en 2012, quatre personnes faisaient partie de l’aventure, aujourd’hui, la société compte 9 emplois ; signe de sa bonne santé économique malgré une conjoncture nationale difficile. " J'ai pu développer de l'emploi grâce à l'appui d'Olivier COLIN de la CCI, via Alizé et les fonds FRED " souligne le dirigeant. La première année d’activité, ce sont essentiellement les commandes liées à la tuyauterie industrielle, qui ont primé. "On ne fait que du sur-mesure. Il n’est pas question de se lancer dans les séries", prévient le dirigeant, qui tente de répondre à chaque sollicitation des entreprises du secteur. Et elles sont nombreuses pour Andoméo, qui a choisi de poser ses valises à Lemmes, non loin de la Voie Sacrée. Cette proximité est essentielle, car lorsqu’une entreprise a une pièce défectueuse sur une machine, elle sait qu’elle peut faire appel à ce généraliste des métaux. Pour les commandes urgentes, "le challenge est de trouver une réponse dans notre atelier de production dans la journée", confie le responsable. Et pour cause, Andoméo profite de la présence sur le territoire de nombreuses entreprises agroalimentaires, dont les besoins en termes de pièces de dépannage sont importants. La forte activité a permis à la société d’investir dans du matériel permettant ensuite de décrocher de nouveaux marchés. Aujourd’hui, la structure multiplie les petits contrats et ne se plaint pas de ses résultats. Les collectivités en ligne de mire Le jeune patron ne compte pas seulement sur les entreprises, mais également sur les collectivités pour pérenniser sa société. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a développé une activité hydraulique autour du nettoyage et de l’entretien de l’eau. Avec 500 communes en Meuse, le potentiel est large, même s’il faut du temps avant de signer les premiers contrats. "Il s’agit d’un service en plus, qui permet aux collectivités d’avoir un seul interlocuteur et non plusieurs. Notre principal avantage est que nous fabriquons puis nous posons". Si Damien Jacobé ne se concentre que sur des marchés meusiens, il lui arrive de répondre à des demandes ponctuelles dans les Vosges ou en Meurthe-et-Moselle, sans jamais démarcher. Il lui reste encore un marché à développer, celui des métiers de l'eau, sachant que le réseau meusien est vieillissant et que les pertes d’eau sont abyssales. Pour assurer cette nouvelle activité, il faudra s’appuyer sur un recrutement performant. "En choisissant de se concentrer sur la Meuse, on ne peut être mono-tâche. On doit donc s’appuyer sur une équipe polyvalente et qualifiée. Le parcours n’est pas simple. L’ambition n’est pas de développer 20 emplois, mais de faire vivre 10 familles et d’apporter un service de qualité en nouant des relations de confiance". C’est en tout cas la philosophie de ce patron 100% Meusien. 12 rue de Vadelaincourt 55220 Lemmes - www.andomeo.fr Dirigeant : Damien Jacobé Tél. 06 83 76 30 04 Effectif : 9 salariés 19 DÉCOUVERTE JURIDIQUE L’ART DE LA PRÉCISION ET DE L’ESTHÉTISME La plâtrerie d’art exige du savoirfaire, de la patience et de la passion. Après quinze années d’expérience passées auprès des Compagnons en Alsace, Aurélien GOMBERT a créé son entreprise il y a bientôt trois ans. Désormais connu, ce professionnel multiplie les chantiers. Observer la satisfaction d’un client au moment du rendu de chantier et percevoir ses yeux qui brillent ; c’est toujours un moment particulièrement apprécié pour Aurélien Gombert. Parfois, sur certaines corniches, il faudra passer plusieurs heures pour peaufiner un joint. Voilà pour l’anecdote, qui résume bien le métier de staffeur ornemaniste. Si la technique est ancienne, elle est aujourd’hui mise au service de la décoration d’intérieur et s’applique également au style moderne. Cette spécialité des métiers du bâtiment, qui utilise le plâtre ou la filasse (liant végétal) permet de concevoir des objets décoratifs, de restaurer ou rénover des architectures anciennes mais aussi de créer dans le neuf. Dans cette profession, pas un jour ne ressemble à un autre. "On se remet toujours en cause et surtout on s’adapte lors des restaurations pour ne pas tout déconstruire", rappelle le jeune 20 passionné. Après avoir été formé chez les Compagnons puis avoir été salarié, Aurélien Gombert a décidé de se lancer dans la création afin de mettre à profit ses compétences. Accompagné de deux salariés et d’un apprenti, il met en avant l’expérience et la qualification de son équipe (dix à vingt ans de terrain et un meilleur ouvrier d’Ile de France et finaliste des Olympiades de métiers dans la catégorie plâtrier-staffeur). Des finitions sophistiquées Au quotidien, le professionnel côtoie aussi bien des architectes, des décorateurs d’intérieur que des particuliers exigeants. Les premiers rendez-vous sont toujours des moments essentiels basés sur l’écoute puis vient ensuite le temps de l’action. Ses interventions l’amènent chez des professionnels (hôtels, restaurants), des établissements publics (tribunaux) ou dans des maisons cossues. La plâtrerie d’art a le net avantage de favoriser l’aménagement des espaces intérieurs agréables à vivre et chaleureux avec évidemment des finitions sophistiquées. Le staffeur ornemaniste crée donc des objets de décoration comme les rosaces, les corniches, les coupoles, les plafonds à caissons ou de soubassements…Il peut également reproduire des statues. En habillant ou en restaurant, le jeune professionnel sublime les intérieurs. En offrant un panel large d’activités : staffeur ornemaniste, plâtrier-plaquiste, décoration, restauration, rénovation et neuf, il a ainsi pu multiplier par trois son chiffre d’affaires entre 2012 et 2014. Mais à l’heure où les prix sont tirés vers le bas dans le bâtiment, le chef d’entreprise espère cette année maintenir son niveau d’activité. Les staffeurs sont rares, mais il faut du temps pour se faire connaître. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’entreprise est présente lors de foires ou salons, que ce soit à Verdun, Montmédy, SaintDizier ou Joinville. L’objectif est alors de dévoiler son savoir-faire. Et, dans ce métier si spécifique, il n’y a pas de petits chantiers mais des challenges à relever. Si la plâtrerie d’art représente 60% de son activité, l’entreprise s’est aussi diversifiée dans l’isolation intérieure, misant sur des qualifications et certifications avec toujours la volonté d’apporter un service de qualité. Staff-Art-Gonne 7, rue de la Calaise 55250 Triaucourt Tél. 03 29 70 67 20 www.staff-artgonne.fr Dirigeant : Aurélien Gombert COMMERCE : LES NOUVEAUTÉS À RETENIR Baux commerciaux La loi Pinel du 18 juin 2014 réforme notamment les baux commerciaux en les rapprochant des baux d'habitation : indexation et augmentation du loyer plus modérées, états des lieux obligatoires, répartition des charges, impôts et travaux mieux encadrés, création d'un droit de préemption du locataire. Les baux dérogatoires verront leur durée maximale passer de deux à trois ans. Cette loi vise à : • Dynamiser les commerces de proximité, en rénovant le régime des baux commerciaux ; • Favoriser la diversité des commerces dans les territoires, notamment les plus fragiles, en renforçant les leviers des pouvoirs publics et en modernisant l’urbanisme commercial ; • Promouvoir la qualité et les savoir-faire des artisans, en clarifiant le statut des artisans ; • Simplifier et harmoniser les régimes de l’entreprise individuelle, en créant un régime unique de la microentreprise et en facilitant l’accès à l’EIRL. Soldes : Nouvelles règlementations La loi N°2014-626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises modifie le calendrier des soldes. Concrètement, la durée des deux périodes fixes est portée à six semaines contre cinq jusqu’à présent. Les soldes flottants sont par ailleurs supprimés. Pour information, les soldes d’hiver démarreront en Lorraine du vendredi 2 janvier au jeudi 12 février inclus, (soit cinq jours avant les dates nationales). Loi N°2014-344 du 17 mars 2014 sur la consommation, dite Loi Hamon Accéder à une consommation durable et responsable • Allongement de la garantie de 6 mois à 2 ans pour tous les produits. Durant cette période, le consommateur n’aura pas à souscrire une garantie payante complémentaire pour être prémuni d’un défaut de conformité du produit qu’il aura acquis. • Obligation d’informer le consommateur sur la disponibilité des pièces détachées. L’extension de la garantie à deux ans est complétée par l’obligation faite au vendeur de communiquer sur le lieu de vente quant à la durée durant laquelle les pièces détachées du produit seront disponibles. Achats sur internet La loi allonge le délai de rétractation : elle le fait passer à 14 jours, contre 7 jours jusqu’à présent mais prévoit aussi le remboursement sous 30 jours maximum, en cas de rétractation ou de défaut. Restauration : Le fait maison À compter du 15 juillet 2014, la mention « fait maison » doit apparaître pour tous les plats cuisinés entièrement sur place à partir de produits bruts sur les cartes des restaurants et traiteurs. Cette mention est obligatoire pour tous les professionnels du secteur. L’objectif est évidemment de valoriser le savoir-faire des restaurateurs et de jouer la carte de la transparence pour les clients. Pour avoir davantage de renseignements sur toutes ces informations : www.economie.gouv.fr 21 CHRONIQUE ÉCONOMIQUE LA BAISSE DES DÉPENSES PUBLIQUES EST IMPÉRATIVE À DÉFAUT DE … Trente ans déjà que les pouvoirs publics de tous bords nous annoncent que "ça y est enfin, les dépenses publiques vont baisser….l’an prochain" Trente ans qu’à chaque débat budgétaire on s’aperçoit que ces dépenses ne cessent d’augmenter. Passant de 180 milliards d’euros en 1979 à 525 milliards d’euros dix ans plus tard, puis à 760 milliards d’euros en 2000 pour atteindre 1 300 milliards d’euros cette année. Si cette hausse des dépenses générait de la croissance ce serait un moindre mal, mais ce n’est pas le cas puisque, depuis 2002, le taux de croissance français s’établit plus ou moins à 1%. atteindra 100% du PIB ! Aussi, quand, une nouvelle fois le Ministre des Finances annonce une baisse des dépenses, faut-il le croire ? Il s’agit en fait "d’une moindre hausse par rapport à la progression spontanée des dépenses"…. En fonction de laquelle elle devrait s’établir à 1,7%, mais, grâce aux efforts de nos gouvernants, elle ne sera que de 1% en valeur… Merci qui ? Pour autant, la note de la France reste bonne et les taux d’intérêt des obligations d’Etat n’ont jamais été aussi bas. Alors, diront certains, pourquoi se fatiguer à baisser les dépenses publiques, réduire les déficits et la dette ? Conséquences : la croissance du PIB restera molle, le chômage continuera d’augmenter et les déficits publics seront d’au moins 4,5% du PIB. Et début 2015, la dette publique Attention, entre 2000 et 2008, la Grèce, en dépit d’une dette de plus de 100 % du PIB et de déficits publics très élevés, bénéficiait de taux d’intérêts historiquement bas… Jusqu’au jour où les investisseurs se sont réveillés et que la crise a éclaté… CONJONCTURE COMMERCE À Bar-le-Duc, la tendance est sensiblement identique. "Après une bonne période, fin septembre-début octobre, liée à l’opération "13 jours énormes", qui a profité du beau temps d’arrière- saison, le calme est revenu", déclare la responsable de l’union commerciale barisienne. Elle relève que les commerçants du centre-ville semblent bien résister par rapport à la concurrence des grandes surfaces. Enfin, elle souligne que l’évasion commerciale, notamment vers Saint-Dizier, ne pèse plus aussi fortement qu’il y a quelques années, sur le commerce local. Les détaillants du commerce généraliste étaient moins nombreux qu’en septembre à signaler un ralentissement de leur activité passée, et également moins nombreux à anticiper une diminution de leurs ventes prévues et de leurs intentions de commandes. Même les grandes et moyennes surfaces enregistrent une baisse globale d’activité de l’ordre de 4%. 22 Les détaillants continuent à anticiper des baisses de prix pour les mois à venir. "Le marché du neuf reste globalement très tendu mais les marques majors résistent. C’est notamment le cas de celles (Peugeot et VW) que nous représentons", explique Thibaut Lelièvre chez Féline Automobile à Barle-Duc. Dans le commerce et la réparation automobiles, malgré un mois d’octobre particulièrement sombre, les chefs Le marché de l’occasion quant à lui est étale tandis que les services aprèsvente restent en souffrance. Les stocks sont globalement estimés assez légers, inférieurs à la normale. BEAU TEMPS ET "EFFET CENTENAIRE" croissance de 4% par rapport aux mêmes mois de 2013. environs de Madine et de SaintMihiel. Ce sont les Amériques qui bénéficient de la plus forte croissance (+8%). Elles devancent l'Asie-Pacifique (+5%) et l'Europe. L'Europe, la région du monde la plus visitée, affiche une croissance de 4% de ses arrivées de touristes internationaux de janvier à août, avec de bons résultats en Europe septentrionale et en Europe méridionale méditerranéenne (+7% dans les deux cas). "Nous notons une augmentation significative des touristes anglais, même si c’est en dessous de ce que constatent nos confrères du Nord et de Picardie, régions qui ont communiqué plus tôt sur cet anniversaire", déclare David Chrétien, hôtelier à Verdun et Président départemental de l’Union des Métiers des Industries de l’Hôtellerie (UMIH). Néanmoins, l'expansion du tourisme international, plus modérée en Europe occidentale (+3%), a stagné en Europe Centrale et en Europe de l'Est (-1%). Les stocks continuent à être jugés légèrement inférieurs à la normale. Ce que confirme Serge Dupuis, Président de l’UCIA de Commercy : "Nos adhérents n’ont pas le moral. Les affaires stagnent et tous espèrent que la période des fêtes qui approche va les rebooster". Il annonce que la prochaine mise en service du site Internet de l’association va permettre aux commerçants locaux de mieux faire connaitre les services et produits qu’ils proposent. De quoi freiner l’évasion commerciale vers Toul ou Nancy. "Les clients se rendront compte qu’il n’est pas forcément intéressant de sortir de la Meuse", souligne Serge Dupuis. d’entreprises gardent un moral relativement bon. Une attitude positive qui s’explique par la comparaison des chiffres actuels avec ceux de l’année dernière qui reste comme une des plus mauvaises. CONJONCTURE TOURISME UN CLIMAT TOUJOURS DÉFAVORABLE Les chefs d’entreprises interrogés par l’Insee courant octobre étaient un peu moins nombreux qu’en septembre à déclarer une baisse de leurs ventes passées. Cependant, le solde d’opinion correspondant est toujours très inférieur à son niveau moyen. Ils restent quasiment aussi nombreux à prévoir un recul de leur activité dans les prochains mois : chacun des deux soldes relatifs aux prévisions de vente et aux intentions de commandes demeure également bas. Les perspectives générales d’activité du commerce restent pessimistes. D’après les détaillants du commerce spécialisé, les activités passées et prévues sont en légère baisse. Chacun des trois soldes relatifs aux ventes passées, aux perspectives de ventes et aux intentions de commandes reste en dessous de sa moyenne de longue période. Au plan national, le nombre de touristes internationaux – au moins une nuitée- qui ont sillonné le monde de janvier à août 2014 a atteint 781 millions, 36 de plus que pendant la même période de 2013. Le tourisme international, en hausse de 5%, a continué de croître bien au-dessus de la projection à long terme de l'OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) pour la période 2010-2020 (+3,8%). La période de pointe de juin, juillet et août, qui représente environ un tiers du total annuel, affiche une L'OMT estime que, pour l'ensemble de l'exercice 2014, les arrivées de touristes internationaux augmenteront de 4% à 4,5%, légèrement plus que les prévisions à long terme de l'OMT de 3,8% par an pendant la période 2010 à 2020. Des perspectives que semblent confirmer les professionnels du tourisme meusien. Lesquels notent que l’incidence d’un climat particulièrement favorable jusqu’à fin octobre a permis d’allonger la saison. Mais c’est surtout "l’effet centenaire de la Grande Guerre" qui stimule la fréquentation. Principalement dans le nord du département et dans les Il souligne que ce phénomène va se poursuivre jusqu’en 2018, avec l’arrivée de nouvelles populations de touristes (australiens, nordaméricains..) en fonction des dates anniversaires de l’entrée dans le conflit de leurs États. Selon l’observatoire régional du tourisme, une hausse de la fréquentation touristique est à noter en Meuse au cours des derniers mois, liée pour l’essentiel aux commémorations du centenaire. Paradoxe, 46% des professionnels interrogés déclaraient avoir ressenti une baisse. Par ailleurs, l’hôtellerie et la restauration d’affaires stagnent depuis plusieurs années et aucun indicateur ne permet d’avoir une vision optimiste à moyen et long terme. 23 UN CLIMAT DES AFFAIRES QUASI STABLE De l’enquête réalisée par l’Insee en octobre auprès des chefs d’entreprises, il ressort que, globalement, dans le secteur des services, la conjoncture était quasi stable par rapport au mois précédent. Il n’en demeure pas moins que les chefs d’entreprises restent nombreux à estimer que leur activité est toujours dégradée sur la période récente. Leurs anticipations d’activité pour les mois à venir étaient moins pessimistes que lors des enquêtes précédentes. Mais leurs perspectives à long terme restent incertaines. Dans le secteur particulier du transport routier de marchandises et de la messagerie, l’appréciation des chefs d’entreprises sur l’activité passée et prévue se dégrade. Depuis plusieurs années, le pavillon français sur la route est en état d’alerte. Il a déjà rendu les armes à l’international : aujourd’hui, sur huit camions qui effectuent un transport au départ ou à destination de l’Hexagone, un seul est français ! En 2000 le transport routier tricolore assurait encore 40% des échanges entre la France et ses partenaires européens. Et le secteur recule aussi sur le marché intérieur. Une situation liée à la baisse d’activité industrielle entre autres, notamment pour les acteurs opérant sur le "general cargo". Un constat que reprend à son compte le responsable de l’agence Solotra-Transalliance à Stenay, qui dispose de 22 tracteurs : "Depuis 2008, l’activité est très moyenne, et nous ne voyons pas de signes de reprise". Le secteur de la messagerie enregistre une situation légèrement différente. "L’activité à destination des particuliers est boostée par les sites de ventes en ligne sur Internet, dont de nombreux acteurs sont nos donneurs d’ordres. Mais l’activité BtoB reste plutôt calme", déclare Patrick Barbier, responsable de l’agence France Express (groupe Géodis) aux Souhesmes. Le secteur des emplois intérimaires, après une stabilisation en juillet, enregistre une baisse de l’ordre de - 6,5% en octobre, contre -4,3% au niveau national. Des taux à relativiser selon les profils et les secteurs d’activité. Ainsi, globalement, la demande reste tonique pour ce qui ABONNEMENT Chaque semestre recevez concerne les ouvriers non qualifiés et les employés mais atone pour les ouvriers qualifiés. De même, si l’industrie, les services, le commerce et les transports sont en légère progression, le secteur du BTP poursuit sa chute (-16% au niveau national). Une tendance que confirme le responsable de l’agence Addeco de Verdun : "C’est évidemment variable d’un secteur à l’autre mais, globalement la demande n’est pas très forte et on ne voit pas de signes de reprise". Directrice de l’agence Manpower de Bar-le-Duc, Carmen Langlois se veut plus sereine : "Certes le BTP marque encore un recul important, mais dans l’industrie, l’activité reste de bonne tenue avec une tendance, encore légère, à la hausse. C’est également le cas dans les services et le commerce". Et de souligner que, comme c’est fréquent, la Meuse semble en la matière, se démarquer, positivement, du reste de la Lorraine. MEUSE ÉCONOMIQUE Semestriel économique Décembre 2014 PROFESSIONNELS, CHOISISSEZ LES BONNES ORIENTATIONS POUR MIEUX VOUS PROTÉGER 1 MOIS DE COTISATION OFFERT* N° 205 w w w. m e u s e . c c i . f r Édité par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Meuse NOM................................................................................................................................................................................ PRÉNOM ...................................................................................................................................................................... FONCTION ADRESSE .....................................................................ENTREPRISE ............................................................ ..................................................................................................................................................................... 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Le contrat ASSUR-BP Santé Pro est un contrat de BPCE Assurances, entreprise régie par le Code des assurances - Document à caractère publicitaire - Illustration : Zeitguised. CONJONCTURE SERVICES Pourquoi chercher aussi loin votre partenaire pour votre communication multicanal ? Les talents et les competences sont ici ! Omnilocal est lʼagence meusienne qui regroupe les activités et le savoir-faire pour réussir toutes vos actions marketing, de publicité et de communication sur tous les supports actuels. Print : MÉdia : Logo, Charte graphique, flyer, brochures. Magazine Info Meuse. Digital : Évènementiel : Sites internet et stratégie web, vidéo, motion design. Organisation de salon, stands et PLV. www.printlocal.fr www.medialocal.fr www.netlocal.fr www.standlocal.fr De nombreuses références locales (entreprises, collectivités, associations) nous font confiance depuis de nombreuses années. OMNILOCAL www.omnilocal.fr Et vous, quels sont vos projets de communication pour 2015 ? 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