Les STOICIENS

publicité
I
sommaire
AVANT-PROPOS ......................................................... 13
i
LES STOÏCIENS, CINQ CENTS ANS
DE PHILOSOPHIE ..................................................... 19
ii
PARCOURS STOÏCIENS ........................................... 11
1. — L’ancien stoïcisme : hymne à Zeus ............ 11
2. — L’ancien stoïcisme : Zénon, Cléanthe
et Chrysippe .......................................................... 13
3. — L’ancien stoïcisme :
la logique stoïcienne ......................................... 14
4. — L’ancien stoïcisme :
la physique stoïcienne ...................................... 17
5. — Cicéron stoïcien ? ............................................... 19
6. — Sénèque ................................................................... 21
7. — Épictète .................................................................... 22
8. — Marc Aurèle ........................................................... 26
9. — L’appropriation de soi
et la vie politique................................................. 29
10. — Dieu, le temps, la providence ..................... 35
11. — Du bon usage des représentations
à la liberté du sage ........................................... 45
6
Les Stoïciens
12. — Devenirs et portée du stoïcisme ............... 48
13. — Le stoïcisme,
une philosophie intempestive ?................. 53
iii
TEXTES CHOISIS .................................................... 160
1. — L’ancien stoïcisme .............................................. 60
Zénon ............................................................................... 60
Chrysippe ......................................................................... 61
2. — La logique et la morale .................................... 62
La dialectique.................................................................... 62
Les représentations ........................................................... 63
Les sages ............................................................................ 65
3. — La physique ............................................................ 66
Les principes de l’univers et la causalité........................... 66
Dieu................................................................................... 67
4. — Cicéron .................................................................... 68
Le problème du suicide..................................................... 68
5. — Sénèque ................................................................... 69
Le sage............................................................................... 69
Le bonheur........................................................................ 71
Lettre à Lucilius................................................................ 72
6. — Épictète : les Entretiens.................................... 74
Le commencement de la philosophie ..............................
Les prénotions morales.....................................................
Toute chose extérieure peut être un bien .........................
Vivre selon les principes ...................................................
La liberté intérieure ..........................................................
Le détachement.................................................................
La crainte de la mort.........................................................
74
76
77
78
79
81
81
sommaire
7
7. — Épictète : le Manuel........................................... 82
Ce qui dépend de nous .....................................................
Du désir.............................................................................
Garder sa volonté..............................................................
Le festin de la vie ..............................................................
De la divination.................................................................
Priorité de la morale .........................................................
82
83
84
85
86
87
8. — Marc Aurèle ........................................................... 88
Être conscient de ce que nous sommes ............................
Le recueillement, retraite en soi-même ...........................
La Providence ...................................................................
Ne pas différer ..................................................................
Le respect de soi ...............................................................
Vivre dans la conscience de la mort..................................
La vie consciente d’elle-même .........................................
Définir avec rigueur ..........................................................
88
89
90
91
92
93
94
96
iv
GLOSSAIRE ................................................................ 199
v
BIBLIOGRAPHIE .................................................... 1105
titre courant
9
i
Les Stoïciens,
cinq cents ans
de philosophie
Les écoles stoïciennes se déploient sur plus de cinq
cents ans ; on distingue généralement trois périodes :
– l’ancien stoïcisme, qui se développe à Athènes au
IIIe siècle avant Jésus-Christ (Zénon de Citium, Cléanthe,
Chrysippe).
– Le moyen stoïcisme, répandu dans toute la culture
grecque au IIe siècle avant Jésus-Christ : Diogène le
Babylonien, Antipater de Tarse, Panétius de Rhodes,
Posidonius d’Apamée.
– Le stoïcisme de l’époque impériale, essentiellement
romain, aux Ier et IIe siècles après Jésus-Christ (Sénèque,
Épictète, Marc Aurèle).
Zénon (336-264), venu de Chypre, fonde l’École à
Athènes vers l’an 300 avant Jésus-Christ, c’est-à-dire
deux siècles après les Sophistes et Socrate (470-399), un
siècle après Platon, une génération après la mort
d’Aristote. En revanche, les premiers stoïciens sont
contemporains des disciples de Platon qui ont formé La
Nouvelle Académie, des Sceptiques et des Épicuriens. Il
y a donc comme un éclatement des écoles philosophiques, et un débat critique constant, explicite ou implicite, tant avec les prédécesseurs qu’avec les autres écoles.
Zénon, fils d’un marchand, découvre la philosophie
en venant à Athènes ; il l’étudie longtemps, chez des
10
Les Stoïciens
maîtres de différentes écoles, puis enseigne sous le
Portique (allée de colonnades). C’est pourquoi on parle
de philosophie du Portique, ou encore stoïcisme, car le
terme grec stoa signifie colonne. Cléanthe (331-232), né
en Troade, prend la direction du Portique à la mort de
Zénon.
Nous disposons de la quasi-totalité des œuvres de
Platon et d’Aristote. En revanche, il ne nous reste rien
des ouvrages des anciens stoïciens, sinon des résumés ou
des citations, qui proviennent de lecteurs qui font des
compilations, ou de critiques et souvent d’adversaires
assez tardifs. Nous ne pouvons donc connaître leur pensée que par des fragments. Au début du XXe siècle, Hans
von Arnim a réuni en trois volumes les textes grecs et
latins de l’Antiquité qui concernent le stoïcisme.
Téléchargement