ACTUA QUAND BRONZER DEVIENT UNE ADDICTION: LA TANOREXIE NE DITES PLUS, «J’AI UNE MÉMOIRE DE POISSON ROUGE» MAIS «DE CHIMPANZÉ»! Attention à ne pas assimiler la tanorexie à un trouble de conduite alimentaire, comme l’anorexie, l’anorexie mentale et l’orthorexie, consistant respectivement en la perte d’appétit, la restriction drastique de l’alimentation et l’obsession de l’alimentation saine. La bronzomanie ou tanorexie, c’est l’addiction au bronzage, ce qui entraîne généralement une peau très brune, voire cuivrée. Il s’agit de bien plus que de la volonté d’avoir un teint hâlé. L’hypothèse d’une relative euphorie secondaire aux séances de bronzage, comparable à la prise d’un opiacé, pourrait expliquer cette addiction. ■ La plupart des animaux mettent à peine 27 secondes en moyenne à oublier un événement venant de se produire. Pour arriver à ces conclusions, l’équipe de scientifiques ayant mené l’étude, dirigée par l’éthologue Johan Lind, a comparé 25 espèces d’animaux différentes en captivité. Parmi elles, le dauphin, l’abeille ou encore le pigeon ont subi des tests de mémoire. «Les résultats nous disent que les animaux ne se souviennent pas sur le long terme d’événements arbitraires. Nous pensons que cette capacité est unique chez l’homme», rapporte Johan Lind. Ainsi, les chimpanzés auraient une mémoire immédiate de 20 secondes seulement, ce qui est «pire que les rats». Par rapport aux animaux, les humains réussissent le test même 48 heures plus tard. L’éthologue s’étonne d’ailleurs du faible résultat des chimpanzés, l’espèce testée la plus proche de nous. Celui-ci en déduit que «notre capacité de mémoire a évolué après que l’homme se soit ramifié de l’espèce du chimpanzé, il y a environ six millions d’années». ■ L’HYPERSEXUALITÉ: CES PERSONNES QUI UTILISENT LE SEXE COMME UNE DROGUE SEVRAGE TABAGIQUE EN BELGIQUE: UNE HAUSSE DE 44% EN 3 ANS En 2013, 13.400 belges ont consulté un généraliste ou un tabacologue pour arrêter de fumer, contre 9.262 en 2010, soit une augmentation de 44,7% en l’espace de trois ans, selon les données de l’Inami communiquées par la ministre de la Santé Maggie De Block. ■ L’hypersexualité est maintenant reconnue comme une addiction à part entière, partageant des éléments avec les addictions aux drogues. Actuellement, un nombre de plus en plus important de personnes consultent un médecin pour une addiction au sexe, et les services d’addictologie s’y intéressent de plus en plus. C’est un modèle addictif, avec un comportement de consommation répétée, qui ne procure plus de plaisir, mais qui sert à soulager une anxiété, des tensions ou des émotions négatives. La personne ne peut s’empêcher de reproduire de plus en plus ce comportement, malgré ses conséquences négatives: retentissement sur le couple, la famille, le travail, infections sexuellement transmissibles, dépression, anxiété, troubles du sommeil. Les études de neuro-imagerie commencent à se développer, et il est probable que ce type d’addiction partage des éléments biologiques communs avec les addictions aux drogues. L’hypersexualité n’est pas liée à l’orientation sexuelle ni au type de pratiques. Le point commun entre les patients, c’est la manière d’utiliser le sexe comme une drogue. Cela peut passer par la multiplication des partenaires, la masturbation compulsive, l’utilisation d’Internet avec visionnage massif de films pornographiques. Comme traitement, le médecin ne recherche pas l’abstinence chez son patient. L’idée n’est pas de bannir la pornographie, la masturbation, mais de retrouver du plaisir avec le sexe et de se contrôler. Le traitement repose essentiellement sur la thérapie comportementale. ■