En revanche, les ensembles suivants ne sont pas des e.v.
—Z: si on multiplie un entier par un réel ou un complexe, on ne reste pas entier ;
—R+: si on multiplie un nombre positif par un nombre négatif, il devient négatif.
—A={(x, y)∈R2|x+ 2y= 1}:An’est pas stable par addition (ni multiplication)
Proposition 1.2 Soit Eun K-espace vectoriel, alors il existe un élément de E, noté 0E(ou parfois
simplement 0en l’absence d’ambiguité) tel que on ait
u+ 0E=u, ∀u∈E.
De plus, pour tout élément u, il existe un élément noté −utel que
u+ (−u) = 0E.
Définition 1.3 (combinaison linéaire) Soient Eun K-espace vectoriel, et soient u1,...,undes
éléments de E. On dit qu’un élément uest combinaison linéaire des (uk)k=1,...,n, s’il existe des
scalaires λ1,...,λndans Ktels que
u=λ1u1+···+λnun=
n
X
k=1
λkuk.(1.1)
Comme Eest stable par multiplication par un scalaire et par addition, alors toute combinaison
linéaire d’éléments de Eest élément de E.
Définition 1.4 (Sous-espace vectoriel) Soit Eun K-e.v., et soit Fun ensemble tel que
1. F6=∅:Fcontient au moins un élément ;
2. F⊂E: tout élément de Fappartient à E(∀u∈F, u ∈E) ;
3. ∀u, v ∈F,∀λ∈K,u+λv ∈F.
Alors on dit que Fest un sous-espace vectoriel (s.e.v.) de E.
Il est intéressant de remarquer le point 3 de la Définition 1.4 est équivalent à demander que
∀u, v ∈F, u +v∈Fet que ∀u∈F, ∀λ∈K, λu ∈F.
On déduit alors des définitions 1.1 et 1.4 la Proposition suivante.
Proposition 1.5 Un sous-espace vectoriel Fde Eest un K-espace vectoriel.
Exemple:
— Soit Eun K-e.v., alors Eet {0E}sont deux s.e.v. de E.
—E=R2,F={(x, y)∈E|x−3y= 0}.
—E=K[X], F=Kn[X].
Proposition 1.6 Soit Eun K-e.v., soit Fun s.e.v. de Eet Gun s.e.v. de F, alors Gest un s.e.v.
de E.
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