b. Si le flacon est vide, celui-ci flotte à la surface de l’eau. S’il est plein, il coule
jusqu’au fond du récipient. S’il est à moitié plein, il s’immerge mais ne touche pas le
fond. Plus le flacon est vide et plus il est proche de la surface de l’eau.
B. Les inhalateurs de poudre sèche
Les inhalateurs de poudre sèche ne contiennent pas de gaz propulseur. C’est l’inhalation
du patient qui est le moteur du transport du principe actif vers les voies aériennes ce qui évite
ainsi les problèmes de synchronisation entre le déclenchement du dispositif et l’inspiration. De
nombreux systèmes existent. Mais, parmi les plus utilisés, on peut citer le Diskus commercialisé
par le laboratoire GSK pour l’inhalation de fluticasone, le Turbuhaler commercialisé par le
laboratoire AstraZeneca pour l’inhalation de budésonide, et le système à base de gélules à
perforer commercialisé par le laboratoire Novartis pour l’inhalation de budésonide ou de
béclométasone. Ces inhalateurs se placent directement entre les lèvres, évitant ainsi d’avoir à
utiliser une chambre d’inhalation. Ils comportent également un indicateur du nombre de doses qui
permet de connaître la quantité de doses restantes. Chacun de ces inhalateurs nécessite comme les
aérosol-doseurs l’apprentissage d’une technique d’inhalation spécifique qui doit être
systématiquement vérifiée lors de la prescription.
C. Les aérosol-doseurs déclenchés par l’inspiration (système « auto-haler »)
Les aérosol-doseurs déclenchés par l’inspiration sont particulièrement adaptés aux sujets
chez qui il a été mis en évidence une mauvaise synchronisation main/poumon nécessaire pour
une utilisation correcte des aérosols-doseurs classiques sans chambre d'inhalation. L’inhalation
s’effectue à partir d’un distributeur avec embout buccal. Après avoir agité l'appareil, enlevé le
capuchon protecteur de l'embout buccal et mis le levier en position relevée, le patient doit expirer
normalement, puis présenter l’embout buccal à l’entrée de la bouche. Une dose de béclométasone
ou de budésonide, selon le modèle utilisié, est délivrée dans le poumon par un gaz propulseur
lorsque le patient inspire profondément par l'embout buccal. Une apnée de quelques secondes
doit être maintenue après chaque inspiration. Après usage, le levier est remis en position fermée
et le couvercle protecteur est replacé sur l'embout buccal. Par mesure d'hygiène, l'embout buccal
doit être nettoyé après utilisation. Afin de limiter la survenue d’une candidose oro-pharyngée, il
faut se rincer la bouche après inhalation du produit.
III. Les chambres d’inhalation
A. Description et Mode d’action
Les chambres d’inhalation sont des accessoires constitués d’un tube creux, muni ou non
d’une valve, qui se fixe sur l’embout buccal d’un aérosol-doseur. Elles servent à améliorer la
pénétration du traitement inhalé dans les voies aériennes et à diminuer l’incidence des effets
secondaires (par exemple un muguet buccal dû à des corticoïdes administrés par inhalation).
L’éloignement de l’aérosol-doseur de la bouche réduit la vitesse des particules et permet une
évaporation du gaz propulseur. Bien que les chambres d’inhalation soient particulièrement utiles
aux patients ayant des difficultés à inspirer et à déclencher l’aérosol-doseur simultanément, elles
sont également utiles à la majorité des asthmatiques. Les nouveaux dispositifs d’inhalation, tels
que les inhalateurs de poudre sèche et les aérosols-doseurs déclenchés par l’inspiration, s’utilisent
sans tube d’espacement.
B. Les différents modèles de chambres d’inhalation
Les chambre d’inhalation munies de valves empêchent l’air expiré de ré-entrer dans la
chambre et d’augmenter le taux d’humidité à l’intérieur de celle-ci. Il en existe une grande variété
de formes et de tailles. On peut citer l’Aérochambre, l’Optihaler, le Nebuhaler, le Volumatic ainsi
que les chambres rétractables, telles que le dispositif InspirEase. Des dispositifs improvisés