Présentation de l’Institut de
Physique et Chimie des Matériaux de
Strasbourg
L’Institut de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg (IPCMS) est un
laboratoire de recherche pluridisciplinaire (UMR 7504) associé au CNRS et à l’Université de
Strasbourg, regroupant des chimistes et des physiciens. Il a été crée en 1987 et est implanté depuis
1994 au Nord-Ouest de Strasbourg sur le campus Cronenbourg du CNRS. Il est actuellement dirigé
par Stefan Haacke.
Les nanomatériaux et nanosciences constituent le cœur de l’activité. Les domaines d’ex-
pertises des chercheurs vont de la conception de matériaux avancés à l’étude de molécules d’intérêt
biologique. Pour se faire, l’institut est doté de moyens de production et de caractérisation d’objets
nanométriques. Il possède notamment une plateforme de nanofabrication (STnano) comprenant
une salle blanche disposant de tout l’équipement nécessaire pour l’ensemble des procédés de base
pour la nanostructuration. En outre les développements s’appuient également sur des compétences
en modélisation et simulations numériques.
A l’heure actuelle, l’IPCMS accueille environ 140 permanents et 90 non permanents. Il est
organisé en cinq départements :
•le Département d’Optique ultrarapide et de Nanophotonique (DON) qui a une
activité importante en spectroscopie laser résolue en temps. Un intérêt particulier est porté
à l’étude des processus de relaxation électronique et de spin à l’échelle femtoseconde dans
des nanostructures métalliques et semi-conductrices, ainsi que dans des états excités de
polymères et de biomolécules.
•le Département Magnétisme des Objets NanoStructurés (DMONS), son domaine
de compétence est l’élaboration et l’étude de nanostructures électriques et magnétiques. Les
études portent sur des matériaux métalliques, semi-conducteurs, ainsi que sur des structures
hybrides.
•le Département Structures et Interfaces (DSI) qui s’intéresse aux couches ultraminces
et aux corrélations entre les structures et les propriétés de nano-objets en surface tels que la
nucléation de surface, la croissance de nanotubes de carbone ou encore de l’auto-organisation
d’agrégats métalliques.