IL EST HINDOU, ELLE EST CHRÉTIENNE

publicité
IL EST HINDOU, ELLE EST CHRÉTIENNE
Apprenez
une langue Indienne
CGPLI 0590 82 12 97
Sommaire
Editorial : a calaloo society
Page 2
Il est hindou, elle est chrétienne Page 2
Ramlila
Page 3
Le hindi au lycée de Ste Anne Page 3
Paris célèbre le Dieu Ganesh
Page 4
La Guad. célèbre Ganesh
Page 5
Allemagne : le sanskrit en perte de
vitesse, par rapport au hindi
Page 6
Promouvoir le vocabulaire hindi dans
la science et la technologie
Page 6
L’Inde classique : les Gupta Page 7
Variations hindouistes
Page 8
Humour
Page 8
PARTENAIRE OFFICIEL
Page 2
Pleins Feux
West India
Sept. 2010 - N°18
Éditorial
A CALALOO SOCIETY
Rohan et Geneva se sont ma-
IL EST HINDOU , ELLE EST CHRÉTIENNE
Images d’un mariage à Trinidad : le marié
est hindou, la mariée est chrétienne. Interpénétration de cultures; sans doute une des
caractéristique de nos sociétés créoles.
riés. Il est hindou. Elle est chrétienne. Le rituel hindou était des
plus orthodoxes… Mais à la réProcession vers le temple
ception, chez les parents du marié, j’ai vu danser des jeunes au
rythme de percussions : c’était
moins orthodoxe... Une autre
réception, très protocolaire, offerte par les parents de la mariée s'est tenue dans un restaurant chinois. En ouverture, un
Réception : restaurant chinois
pasteur presbytérien a béni les
époux, puis une amie de la mariée leur a formulé ses vœux,
selon les principes de la foi bhai,
et plus tard un pandit a pronon-
Les 7 tours du Feux
cé les bénédictions précédant le
repas. Au bar, on pouvait avoir
de l'eau de coco, du coca cola
ou du whisky. Je confesse avoir
fait le choix coco-whisky. Ça se
passait à Gasparillo, un petit
village de Trinidad, il y a deux
semaines. Une amie de Rohan
Invités de
Guadeloupe
Jamaïque
Martinique
2e réception « Britis h »
disait : " we are a calaloo society"
Fred Negrit
West India
N°18 - Septembr e 2010
Publié par le Ser vice Communicati on du
Conseil Guadeloupéen pour la Promotion
des Langues Indiennes (CGPLI)
53 Chemin-Neuf - 97110 Pointe à Pitre,
Guadeloupe, French West Indies.
Tél. 0590 82 12 97
Email : [email protected]
Site : http://www.cgpli.org
Directeur de la Publication : Fred Négrit
Rédaction : Alexina Mekel, Rémi Baumeister,
Daniel Rollé
Imprimé par : CGPLI
Mention : les opinions exprimées dans les articles
signés ne sont pas nécessairement celles du CGPLI
Temple de Gasparillo
Page 3
Est/Ouest
Sept. 2010 - N°18
West India
LE CY CLE DE PIÈC ES D E THÉÂTRE TIRÉ DU R AM AYANA
Après la mousson, septembre
– octobre commence la période
la plus riche en fêtes en Inde , comme celles de Dussehra et de Diwali .
Dussehra ou Vijayadashmi
est une fête hindoue célébrée
avec beaucoup de ferveur à
travers tout le pays et pendant
laquelle est mise en scène
Ram lila , pièce de théâtre dansée racontant la vie de Rama .
L’épopée de Rama est très
populaire et a largement dépassé les frontières de la religion .
Chaque épisode de Ramlila est appelé une lila .Ramlila
raconte les aventures du seigneur Rama , exilé de son
royaume pendant 14 ans ; sa
femme Sita fut alors enlevée
par le méchant Ravana . A la
fin , ce dernier fut vaincu et
Rama revint à Ayodhia avec
Sita La tradition du Ramlila fut
inaugurée à Varanasi par Tulsidas , auteur du Ramcharitmanas , version populaire du Ramayana
A Delhi et dans l’état
d’Uttar Pradesh , les représentations sont spectaculaires . Le
soir , aux quatre coins de Varanasi Ramlila attir e des milliers
de spectateurs . Mais la repréEnseignement
Lila joué au Ramlila Ground à Kapurthala ( Punjab)
sentation qui se déroule dans
l’ancienne résidence du maharaja au fort de Ram nagar , à
15 kilomètres de Varanasi , se
distingue des autres non seulement par son style traditionnel ,
mais aussi par sa durée : 31
jours au lieu de 10 ! Des centaines de Sadhous appelés
« Ramayanis » viennent regarder
et réciter le Ramayana. Elle
diffère aussi des autres par la
multiplicité des sites : des struc-
tures sont construites dans des
espaces désignés pour représenter les lieux de l’épopée ,
transformant toute la ville en
une vaste scène . Le public se
déplace avec les acteurs à
chaque épisode . La technologie
moderne n’est pas utilisée : pas
de lumière électrique ni de
haut-parleur , et chaque jour le
nombre de spectateurs s’élève
à plus de dix mille personnes !
Alexina Mékel
LE HINDI AU LYCÉE DE SAINTE-ANNE
Depuis maintenant
5 ans la langue hindi est enseignée au
Lycée de SainteA
n
n
e
(Guadeloupe). Cet
apprentissage
a
débuté sous forme
d’atelier au cours
de l’année scolaire
2006-2007. M. Arron étant alors proviseur. Depuis , le
développement de
cet enseignement va croissant :
une élève présentée à l’option
hindi du baccalauréat en 2009, en
2010 : trois élèves. Pour cette
année scolaire neuf élèves sont
inscrits en hindi. Des
groupes de travail ont
été formés pour tenir
compte des domaines
étudiés et du niveau
des lycéens. L’encadrement pédagogique
est assuré par : Alexina Mékel (Grammaire
et structures de la langue),
Rosy VarreySh e ikbo ud h ou
(Assistant : expression
orale) Rémi Baumeister ( linguistique et lecture), Fred Négrit : littérature.
Dossier du Moi s
Page 4
PARIS CÉLÈBRE LE DIEU GANESH
De notre correspondant à Paris : Daniel Rollé
thi, celui qui « enlève
La 15 édition du “Ganesh Chaturles obstacles ». Une
thi” (la Fête de Ganesh) a rassemblé
fête qui a rassemblé,
la foule des grands jours, dans les
le 29 août à Paris,
rues de la capitale, le dimanche 29
Bangladeshis, Pakistaaoût dernier. Près de 25 000 particinais, Pendjabis et Sripants (dévots, visiteurs sympathisants
Lankais installés sur
et simples curieux mêlés) ont arpenté
le sol français, mais
le traditionnel parcours de ce défilé
aussi des délégations
hindou annuel, qui a été marqué par
venues de l’Inde (dont
une innovation d’importance pour
une équipe de t élévitous les fidèles : le nouveau temple de
sion), du Canada, de
la rue Pajol, dédié à la divinité à tête
la Réunion et… des
d’éléphant.
Antilles, outre les
nombreux badauds et
touristes photographes
ravis, en un joyeux
mélange coloré, parfois empreint d’une
dévotionnelle gravité pour les plus dévots d’entre eux.
Un cortège haut en couleurs
Précédant le cortège, des camionnettes
de voirie lavent le parcours à grands
jets d’eau de rose additionnée de saTemple de Ganesh
fran, le sol devant êt re
purifi é pour le passage
“Sri Manicka Vinayakar Alayam” :
du Dieu. En tête du
c’est la dénomination officielle du temdéfilé, un éléphant en
ple de Ganesh, qui a désormais trouvé
résine, tout droit sorti
demeure au 17 rue Pajol, au cœur de
des ateliers de Bolly“ Little Jaffna”, l’emblématique quartier
wood, est tiré par
ème
indo-sri lankais du 18
arrondissedeux dévots volontaiment de Paris. Le premier temple hinres, ceints de leurs
dou de la capitale, installé depuis 25
“dhotis” de cérémonie
ans rue Philippe-de-Girard, a profité de
et de “ malas” fleuris.
ce déménagem ent très attendu pour
Suivent mus i ci ens
rassembler les fidèles, toujours plus
traditionnels, joueurs
ème
nombreux, lors de la 15
Fête de
de flûtes, danseurs,
Ganesh. Le nouveau lieu de culte est,
dévotes portant des
en effet, l’étape de départ – et d’arrivée
pots de camphre en– du célèbre rassemblem ent festi f parifl ammé sur la tête et
sien, marquant l’anniversaire de la plus
p o rt e u rs
d e
populaire divinité du Panthéon hindou.
“
cavadis
”
(arceaux
Véritable immersion en pays tamoul (la
très lourds décorés de
langue majoritaire pratiquée par la
plumes de paon), vecommunauté indo-sri lankaise du quarnus faire pénitence en
tier de La Chapelle), cette fête unaniacceptant de port er
mem ent cél ébrée dans l e sousleur fardeau tout au
continent indien est tout entière dévolong des 4 heures que
lue à la gloire du Dieu de la Prospérité
Ganesha, Etud iante de dure la fête. Vient
et du Savoir, « gardien des Divinités hindi (Guadeloupe)
ensuite le chariot de
supérieures », fils de Shiva et de ParvaGanesh – de 5 mètres
de haut –, entièrement recouvert d’étoffes rouges et blanches, décoré de guirlandes de fleurs fraîches, tiré à l’aide
de deux cordes d’une vingtaine de mètres par des hommes en “dhotis”, voire
quelques femmes en “ saris”. Il est suivi
du char de son frère Murugan ; tous
deux abritent les prêtres brahmanes qui
bénissent tous ceux qui le souhaitent au
long du parcours.
Pieds nus, signe d’hommage et de res-
Sept. 2010 - N°18
ème
Procession dans les rues de Paris
pect envers les Dieux, les fidèles arpentent les artères du quartier de La Chapelle, berceau de la communauté commerçant e. Les commerçants hindous
(coi ffeurs, épiciers, fleuristes, loueurs
de vidéos de Bollywood…), désireux
de s’attirer les bonnes grâces du Dieu –
et la prospérité dans leurs affaires installent des autels garnis d’offrandes
bénies en son honneur devant leurs
boutiques. Plats végétariens, friandises
et boissons fraîches sont distribués au
public, dans l'esprit de partage et de
convivialité d’une authentique fête
hindoue en terre parisienne.
Pour que chacun participe, des noix de
cocos sont rituellement mises à la disposition de tous, pour être fendues sur
le sol. Elles symbolisent l'illusion du
monde, l’eau à l'intérieur représente
l’ego humain. En cassant la noix de
coco sur la chaussée, on offre son cœur
au Dieu Ganesh, dans l’espoir de bénéfi cier de sa protection, dans un symbolique fleuve d’amour divin répandu au
grand jour !
Le traditionnel casser de cocos
Dossier du Moi s
West India
Page 5
LA GUADELOUPE CÉLÈBRE LE DIEU GANESH
C’est sous une pluie batt ant e que la
procession à Ganesh s’est déroulée à
Moule (Guadeloupe). La cérém onie
était à l’initiative du Temple sarasva-
pluie. Et c’est final em ent sous le
confort des parapluies que l es chants
de la tradition (indo-guadel oupéenne
ou non) ont été chantés. Nous avons
Sept. 2010 - N°18
noté, une fois de plus, une participation rel ativem ent import ante de j eunes, et mêm e de très jeunes. ...
ti, et notamment de la famille
Nagapin.
Les organis ateurs ont ét é très
souci eux de respecter le timing prévu. Mais l es participants avai ent prévu … la
Hommages individuels
Offrande de lait
Procession près du Temple Sarasvati (Bois-david)
Qui ouvre le chemin ? Ganesh, bien sîr !
L’orchestre, malgré la pluie ...
Le monde du hindi
Page 6
Sept. 2010 - N°18
West India
ALLEMAGNE : LE SANSKRIT EN PERTE DE VITESSE AU PROFIT DU HINDI
Le hindi est de plus en plus préféré des allemands, par rapport
au sanskrit qui jusque là était la
langue indienne largement la
plus prisée en Allemagne. Aujourd’hui la langue supranationale de l’Inde leur apparaît comme un meilleur outil de communication, d’autant que la vitalité
économique croissante de ce
pays est une réalité incontestable.
« Le hindi et le sanskrit sont enseignés dans plusieurs villes
d’Allemagne et, depuis quelques
dizaines d’années, dans les universités de Leipzig, Humboldt
et Bonn. Mais nous notons une
baisse du nombre d’étudiants de
Sanskrit” a déclaré Ashutosh
Agarwal, Premier Secrétaire de
l’Ambassade de l’Inde à Berlin.
“Il y avait environ 100 étudiants
par session dans la section
Sanskrit du Département d’Etudes des Langues Asiatiques. Ce
nombre s’est réduit à 40 étudiants au maximum pour les
deux dernières sessions” a précisé M. Agarw al.
“Mais il est important de préciser
années 1800”, a expliqué Werner Wessler, professeur de hindi
à l’Université de Bonn.
Sir William Jones
que ce petit groupe d’étudiants
de Sanskrit est relativement important, compte tenu de la population relativement faible du
pays, et aussi parce que les étudiants sont généralement allemands” a ajouté l’ambassadeur.
“Il y a une longue tradition d’étude et d’enseignement du hindi et
du sanskrit. Mais le sanskrit a
acquis une grande popularité
depuis que William Jones
(philologue br itannique) a traduit
la pièce célèbre de kalidasa “
Abhijnanasakuntalam” dans les
“Autre argument en faveur du
sanskrit” a dit le professeur
Wessler, c’est que “les Allemands étaient très intéressés
par l’apprentissage du latin, et il
y a de nombreuses similitudes
entre le latin et le sanskrit. Mais
actuellement le nombre d’étudiants
désirant apprendre le
sanskrit a chute, alors que celui
du hindi est resté le meme. A dit
le Pr. Wessler.
“ L’intérêt croissant pour le hindi
peut aussi être attribué aux films
bollyw oods et à la popularité
croissante du yoga ces derniers
jours.” a dit le Professeur.
“En réalité le sanskrit perd de sa
popularité en Inde aussi. La littérature hindi prévaut sur le sanskrit aujourd’hui” a déclaré Pr iya
Eselvan Directrice-Adjointe du
département hindi de la station
de radio Deutsche Welle.
PROMOUVOIR LE VOCABULAIRE HINDI DANS LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE
dans le développement
d’outils
inf or matiques
(softwares) pour faciliter
l’usage de la langue hindi
dans la science et le secteur technologique.
M. Hamid Ansari, Viceprésident de l’Union Indienne, dans son intervention au
cours d’une réception organisée au Ministère de l’Intérieur, à l’occasion de la Journée du Hindi, à insisté sur
l’urgence qu’il y a à promouvoir l’introduction de mots
hindi dans les secteurs scientifiques et technologiques :
« Beaucoup se fait actuellement, mais bien plus doit encore être fait, et de façon systématique dans ces domaines.
Shri Mohammad Ha mid Ansari
Après avoir remis des distinctions (Le Indira Gandhi Raj
Bhasha Awards, et le Official
Languages Aw ards) il a mis l’accent sur les besoins de l’Inde
Le Ministre d’Etat de l’Intérieur, ajay Maken, dans
une brève intervention a
déclaré : « L’usage du hindi représente l’unité et la
diversité du pays, et je
pense que nous pouvons
multiplier notre productivité
dans tous les secteurs, si à
la place de l’anglais nous
étions capable d’utiliser
nos ordinateurs en hindi ou
dans les autres langues courantes de l’Inde ».
Histoire
West India
L’INDE « CLASSIQUE »
La dynastie des Gupta
La dynastie des Gupta règne sur le Nord
de l’Inde à partir du
milieu du IIIème siècle, et ce jusqu’à 535
après notre ère, date
à laquelle l’empire
Gupta divisé et affaibli
so mb re
da n s
le
chaos.
L’origine de la dynastie reste assez mystérieuse ; il semble
qu’au départ, il s’agisse d’un petit clan de
râjas à la tête de petits royaumes dans la
vallée du Gange qui
progressivement dominera les états voisins.
On pense que le premier roi Gupta serait
Srî Gupta, qui aurait
régner de 240 à 280
et que son fils Ghatotkacha lui aurait succédé de 280 à 319. Tout
deux auraient porté le
titre de maharâja.
Mais le véritable père
de la dynastie Gupta,
est le fils de GhatotL’empire des Gupta vers 400
kacha : Chandraguphârâjadhirâja (grand roi des rois).
ta (à ne pas confondre avec ChanSon fils Samudragupta lui succède
dragupta Maurya) , roi de Pâlatipuen 335, et conquérant infatigable,
tra dont il fera la capitale de l’empis’empare d’abord des royaumes de
re Gupta.
Shichchhatra et de Padmavati, puis
Chandragupta en épousant Kumasoumet le royaume de Kotah, s’emrâ Devî, une princesse Lichhavî,
pare de Mathurâ où il défait les
principale puissance du Magadha,
Koushan.
s’allie à l’une des plus grandes faIl s’empare ensuite du Deccan jusmilles de la région, et fait la
qu’à Kânchîpuram et du Bengale
conquête du Magadha, du Prayâga
jusqu’au Brahmapoutre.
et du Saketa.
Au Centre de l’Inde, il ne dépasse
Il est ainsi maitre de toute la vallée
pas la Narmadâ et passe des acdu Gange, et prend le titre de macords avec les dynasties dominantes du Sud les Pallava et les Vâtâtaka.
Dévot de Vishnu, Samudragupta
fait cependant preuve d’une grande
tolérance vis-à-vis des shivaïtes et
des bouddhistes.
A sa mort en 375, l’empire Gupta
couvre un territoire allant de la Yamunâ à l’Ouest au Brahmapoutre à
l’Est et de l’Himalaya au Nord jusqu’à la Narmadâ au Sud.
Son fils Râmagupta lui succède,
mais disparait aussitôt, sans doute
Monnaie de
Skandagupta
Page 7
Sept. 2010 - N°18
assassiné par son
frère Chandragupta II
qui régnera de 375 à
413 et continuera les
conquêtes de son père.
Il fonde une deuxième
capitale : Ujjain mieux
située que Pâtaliputra
pour commercer avec
toute l’Inde du Nord.
Il épouse Prabhavâti,
fille du râja de la dynastie du Sud des
Vâkâtaka qui devient
son grand allié.
Sous son règne l’empire Gupta est à son
apogée.
C’est alors un centre
de civilisation important pour l’art ; l’hindouisme atteint à cette époque sa forme
quasiment définitive et
est patronné par la
dynastie Gupta, mais
la tolérance religieuse
prévaut, et le bouddhisme est encore florissant.
Simultanément, une
littérature religieuse et
une profane se développent en sanskrit.
Dans l’art de la sculpture, la représentation physique humaine rejoindra l’esprit divin en une synthèse
admirable qui fera école et qui tant
dans la sculpture bouddhique, que
dans la sculpture hindouiste déterminera les styles qui se développeront par la suite. C’est l’â ge d’o r de
l’Inde classique (prochain article).
Les successeurs directs de Chandragupta II ; Kumarâgupta I, puis
Skandagupta, parviennent à maintenir les frontières de l’empire.
Skandagupta qui meurt en 467 est
considéré comme le dernier des
grands Gupta.
Sous les règnes de ses successeurs, l’empire perd ses posse ssions occidentales au profit de la
dynastie Valabhî.
L’empire affaibli et divisé tombe dans le chaos et disparait
vers 535 ; néanmoins l’art développé durant la période de l’empire
Gupta marquera celui des dynasties qui lui succèderont.
R. Baumeister
Réflexions
Humour
West India
Sept. 2010 - N°18
Monalisa
Quelle est la vraie ?
Le Fauteuil de Tipu
Babbal était au Palais
de Mysore. Le guide lui
dit
p ol i m e nt
:
« Babbalji, s’il vous
plait, ne vous asseyez
pas la. C’est le fauteuil
du Sultan Tipu ». Babbal : « Oh ! Ne vous en
faites pas, mon vieux !
Je me lèverai dès qu’il
arrivera ».
VARIATIONS HINDOUISTES
Ganabady Om ! Kannavedi Om ! Aum Ganapati !
L'hindouisme est dit-on l'approche la plus
vi vante et la plus variée de l'uni vers et de la
Vie. Il conti nue d'évoluer, d'acti ver sa créativité — il peut y avoir autant d'hindouis mes
valides que d'hindous convainc us, et d'époques. Ceci sur prend, et réconforte.
L'Hindou recherche en tout l'harmonie avec
l'univers, le divi n, et s on être. Les T extes
sont là. Les ancêtres, les sages, ont montré
l'exempl e.
Le Téléphone de Babur
Le professeur : « A quelle date Babur
est-il arrivé en Inde? » Banti : « Je ne
sais pas, Monsieur ». Le professeur :
« vous n’avez pas remarqué que c’était
écrit sur le tableau, à coté de son
nom ? » Banti : « J’avais pensé que
c’était peut-être son numéro de téléphone ».
Avec l'engagisme, des for mulati ons variables se sont accli matées autour du globe.
Leurs tenants ont préser vé ce qui pouvait
l'être, s'efforçant de garder avec la Terre
Mère un c ontact qui ser a de plus en plus
virtuel, l'offensi ve de la pens ée, du mode de
vie, et de la religion de l'Occident étant r ude.
L'épopée c oloni ale a charrié partout des
aspec ts de l a cultur e de l'Inde. Ce trans port
se poursuit, dans d’autres c ons tanc es. Seul
un pays au monde, l a Corée du Nord, n'aurait auc un habitant indi en... La r encontre
circulaire — les échanges entr e fragments
dispersés de l a diaspora — montrent c ombien nous avons hérité différemment de nos
ancêtres, et à quel poi nt une commune i dentité a résisté à la distance.
Basée s ur la recherche de l'action j uste, la
philosophie d'adoration et d'action nommée
Sanathana D har ma adopte, s'adapte
aux environnements où elle pr end raci ne,
répondant à des situations classiques ou
inédites.
Les vaches étaient autorisées à se traire elles
-mêmes, jusqu’au jour ou l’on remarqua
quelque chose dans la caméra de sécurité.
Faut-il rejeter certai ns héritages c ulturels et
cultuels, parce que le temps, le contexte, l'acculturation, des rivalités fratriphobes,
ont us é ou altér é des données ancestr ales?
Ou parce que c ertains rites de vénération de
nos anc êtres s eraient devenus introuvables en Inde?
Apprenez
une langue Indienne
Parmi l e florilège des hindouismes transposés par la diaspora, il y a c elui, grandios e et
gracieux, de Bali. C elui, dynamique, des îles
Fidji, ou vi vac e, des Indi ens du Kenya ou
d'Afrique du Sud... Il y a l'hindouisme créole de la Réunion, c elui de l'île Maurice qui a c ons acré un l ac comme s a propre
Ganga. Celui, intense, de Trinidad & T obago, celui fort et ti mide de telle famille du fin
fond du Nord-Martinique, ou persistant,
de telle chapelle, vi eille ou récente
de Guadeloupe... Et partout, ce jaillissement
éblouissant de culture indo-occi dentale.
La distance, l es obstacles, les aliénations
pressantes, ont modifié les hindouis mes
originels. Ils ne sont plus tout à fait ce qu'ils
étaient au départ de l'Inde, ni c e qu'Elle nous
présente aujourd'hui. Il y a eu déperdition, il
y a eu créati vité.
Si l'hindouis me devenait un bloc figé, un
évangélisme orthodoxe, ou si nous sommes
tentés de ridiculiser ou honnir telle for me
pour ne tolérer que telle autre, souvenonsnous que la complémentarité, la l ocalisati on,
et même l'oppositi on, font le c har me et la
force de l'uni versalité philosophique hi ndoue : création, mai ntien, occultation, diss olution et grâce sont l es cinq forces qui br odent inlass ablement nos existences .
La religion de nos anc êtres fut s ouvent celle
de pauvres villageois. Mais leur FOI était
intens e. Elle leur per mit de supporter
l'épreuve, de résister au mal, d'ens emenc er
les terres nouvelles, d'être le fer ment et le
levain de ci vilisations nouvelles.
De là nous venons. Avec c ette force de foi,
chacun devrait pouvoir, de l a riche palette
disponible, construire à cœur ouvert SON
hindouisme.
Pour vu qu'il soit fertile.
J.S. Sahaï
Formations 2010-2011
Renseignez-v ous sur : http://www.cgpli.org
Ou écriv ez-nous : cgpli@ orange.fr
Ou téléphonez : 0590 82 12 97
CGPLI 0590 82 12 97
Hindi
Programme de Formation : page 8
Page 8
Niveau A1 (débu tant)
Conversation-En fant
Stage In tensif
Stage « lou rd »
Niveau A2
Niveau B1
Tamoul Niveau A 1
(débutant)
de
An glais/Civilisation Inet
ens
xam
E
ac,
B
ép.
(Pr
Concou rs)
Vous souhaitez recevoir gratuitement West India ?
Communiquez-nous v otre adresse électronique et vous recevrez régulièrement votre publication par
courrier électronique. Sa parution est mensuelle. Notre adresse : [email protected]
Téléchargement