IL EST HINDOU, ELLE EST CHRÉTIENNE Apprenez une langue Indienne CGPLI 0590 82 12 97 Sommaire Editorial : a calaloo society Page 2 Il est hindou, elle est chrétienne Page 2 Ramlila Page 3 Le hindi au lycée de Ste Anne Page 3 Paris célèbre le Dieu Ganesh Page 4 La Guad. célèbre Ganesh Page 5 Allemagne : le sanskrit en perte de vitesse, par rapport au hindi Page 6 Promouvoir le vocabulaire hindi dans la science et la technologie Page 6 L’Inde classique : les Gupta Page 7 Variations hindouistes Page 8 Humour Page 8 PARTENAIRE OFFICIEL Page 2 Pleins Feux West India Sept. 2010 - N°18 Éditorial A CALALOO SOCIETY Rohan et Geneva se sont ma- IL EST HINDOU , ELLE EST CHRÉTIENNE Images d’un mariage à Trinidad : le marié est hindou, la mariée est chrétienne. Interpénétration de cultures; sans doute une des caractéristique de nos sociétés créoles. riés. Il est hindou. Elle est chrétienne. Le rituel hindou était des plus orthodoxes… Mais à la réProcession vers le temple ception, chez les parents du marié, j’ai vu danser des jeunes au rythme de percussions : c’était moins orthodoxe... Une autre réception, très protocolaire, offerte par les parents de la mariée s'est tenue dans un restaurant chinois. En ouverture, un Réception : restaurant chinois pasteur presbytérien a béni les époux, puis une amie de la mariée leur a formulé ses vœux, selon les principes de la foi bhai, et plus tard un pandit a pronon- Les 7 tours du Feux cé les bénédictions précédant le repas. Au bar, on pouvait avoir de l'eau de coco, du coca cola ou du whisky. Je confesse avoir fait le choix coco-whisky. Ça se passait à Gasparillo, un petit village de Trinidad, il y a deux semaines. Une amie de Rohan Invités de Guadeloupe Jamaïque Martinique 2e réception « Britis h » disait : " we are a calaloo society" Fred Negrit West India N°18 - Septembr e 2010 Publié par le Ser vice Communicati on du Conseil Guadeloupéen pour la Promotion des Langues Indiennes (CGPLI) 53 Chemin-Neuf - 97110 Pointe à Pitre, Guadeloupe, French West Indies. Tél. 0590 82 12 97 Email : [email protected] Site : http://www.cgpli.org Directeur de la Publication : Fred Négrit Rédaction : Alexina Mekel, Rémi Baumeister, Daniel Rollé Imprimé par : CGPLI Mention : les opinions exprimées dans les articles signés ne sont pas nécessairement celles du CGPLI Temple de Gasparillo Page 3 Est/Ouest Sept. 2010 - N°18 West India LE CY CLE DE PIÈC ES D E THÉÂTRE TIRÉ DU R AM AYANA Après la mousson, septembre – octobre commence la période la plus riche en fêtes en Inde , comme celles de Dussehra et de Diwali . Dussehra ou Vijayadashmi est une fête hindoue célébrée avec beaucoup de ferveur à travers tout le pays et pendant laquelle est mise en scène Ram lila , pièce de théâtre dansée racontant la vie de Rama . L’épopée de Rama est très populaire et a largement dépassé les frontières de la religion . Chaque épisode de Ramlila est appelé une lila .Ramlila raconte les aventures du seigneur Rama , exilé de son royaume pendant 14 ans ; sa femme Sita fut alors enlevée par le méchant Ravana . A la fin , ce dernier fut vaincu et Rama revint à Ayodhia avec Sita La tradition du Ramlila fut inaugurée à Varanasi par Tulsidas , auteur du Ramcharitmanas , version populaire du Ramayana A Delhi et dans l’état d’Uttar Pradesh , les représentations sont spectaculaires . Le soir , aux quatre coins de Varanasi Ramlila attir e des milliers de spectateurs . Mais la repréEnseignement Lila joué au Ramlila Ground à Kapurthala ( Punjab) sentation qui se déroule dans l’ancienne résidence du maharaja au fort de Ram nagar , à 15 kilomètres de Varanasi , se distingue des autres non seulement par son style traditionnel , mais aussi par sa durée : 31 jours au lieu de 10 ! Des centaines de Sadhous appelés « Ramayanis » viennent regarder et réciter le Ramayana. Elle diffère aussi des autres par la multiplicité des sites : des struc- tures sont construites dans des espaces désignés pour représenter les lieux de l’épopée , transformant toute la ville en une vaste scène . Le public se déplace avec les acteurs à chaque épisode . La technologie moderne n’est pas utilisée : pas de lumière électrique ni de haut-parleur , et chaque jour le nombre de spectateurs s’élève à plus de dix mille personnes ! Alexina Mékel LE HINDI AU LYCÉE DE SAINTE-ANNE Depuis maintenant 5 ans la langue hindi est enseignée au Lycée de SainteA n n e (Guadeloupe). Cet apprentissage a débuté sous forme d’atelier au cours de l’année scolaire 2006-2007. M. Arron étant alors proviseur. Depuis , le développement de cet enseignement va croissant : une élève présentée à l’option hindi du baccalauréat en 2009, en 2010 : trois élèves. Pour cette année scolaire neuf élèves sont inscrits en hindi. Des groupes de travail ont été formés pour tenir compte des domaines étudiés et du niveau des lycéens. L’encadrement pédagogique est assuré par : Alexina Mékel (Grammaire et structures de la langue), Rosy VarreySh e ikbo ud h ou (Assistant : expression orale) Rémi Baumeister ( linguistique et lecture), Fred Négrit : littérature. Dossier du Moi s Page 4 PARIS CÉLÈBRE LE DIEU GANESH De notre correspondant à Paris : Daniel Rollé thi, celui qui « enlève La 15 édition du “Ganesh Chaturles obstacles ». Une thi” (la Fête de Ganesh) a rassemblé fête qui a rassemblé, la foule des grands jours, dans les le 29 août à Paris, rues de la capitale, le dimanche 29 Bangladeshis, Pakistaaoût dernier. Près de 25 000 particinais, Pendjabis et Sripants (dévots, visiteurs sympathisants Lankais installés sur et simples curieux mêlés) ont arpenté le sol français, mais le traditionnel parcours de ce défilé aussi des délégations hindou annuel, qui a été marqué par venues de l’Inde (dont une innovation d’importance pour une équipe de t élévitous les fidèles : le nouveau temple de sion), du Canada, de la rue Pajol, dédié à la divinité à tête la Réunion et… des d’éléphant. Antilles, outre les nombreux badauds et touristes photographes ravis, en un joyeux mélange coloré, parfois empreint d’une dévotionnelle gravité pour les plus dévots d’entre eux. Un cortège haut en couleurs Précédant le cortège, des camionnettes de voirie lavent le parcours à grands jets d’eau de rose additionnée de saTemple de Ganesh fran, le sol devant êt re purifi é pour le passage “Sri Manicka Vinayakar Alayam” : du Dieu. En tête du c’est la dénomination officielle du temdéfilé, un éléphant en ple de Ganesh, qui a désormais trouvé résine, tout droit sorti demeure au 17 rue Pajol, au cœur de des ateliers de Bolly“ Little Jaffna”, l’emblématique quartier wood, est tiré par ème indo-sri lankais du 18 arrondissedeux dévots volontaiment de Paris. Le premier temple hinres, ceints de leurs dou de la capitale, installé depuis 25 “dhotis” de cérémonie ans rue Philippe-de-Girard, a profité de et de “ malas” fleuris. ce déménagem ent très attendu pour Suivent mus i ci ens rassembler les fidèles, toujours plus traditionnels, joueurs ème nombreux, lors de la 15 Fête de de flûtes, danseurs, Ganesh. Le nouveau lieu de culte est, dévotes portant des en effet, l’étape de départ – et d’arrivée pots de camphre en– du célèbre rassemblem ent festi f parifl ammé sur la tête et sien, marquant l’anniversaire de la plus p o rt e u rs d e populaire divinité du Panthéon hindou. “ cavadis ” (arceaux Véritable immersion en pays tamoul (la très lourds décorés de langue majoritaire pratiquée par la plumes de paon), vecommunauté indo-sri lankaise du quarnus faire pénitence en tier de La Chapelle), cette fête unaniacceptant de port er mem ent cél ébrée dans l e sousleur fardeau tout au continent indien est tout entière dévolong des 4 heures que lue à la gloire du Dieu de la Prospérité Ganesha, Etud iante de dure la fête. Vient et du Savoir, « gardien des Divinités hindi (Guadeloupe) ensuite le chariot de supérieures », fils de Shiva et de ParvaGanesh – de 5 mètres de haut –, entièrement recouvert d’étoffes rouges et blanches, décoré de guirlandes de fleurs fraîches, tiré à l’aide de deux cordes d’une vingtaine de mètres par des hommes en “dhotis”, voire quelques femmes en “ saris”. Il est suivi du char de son frère Murugan ; tous deux abritent les prêtres brahmanes qui bénissent tous ceux qui le souhaitent au long du parcours. Pieds nus, signe d’hommage et de res- Sept. 2010 - N°18 ème Procession dans les rues de Paris pect envers les Dieux, les fidèles arpentent les artères du quartier de La Chapelle, berceau de la communauté commerçant e. Les commerçants hindous (coi ffeurs, épiciers, fleuristes, loueurs de vidéos de Bollywood…), désireux de s’attirer les bonnes grâces du Dieu – et la prospérité dans leurs affaires installent des autels garnis d’offrandes bénies en son honneur devant leurs boutiques. Plats végétariens, friandises et boissons fraîches sont distribués au public, dans l'esprit de partage et de convivialité d’une authentique fête hindoue en terre parisienne. Pour que chacun participe, des noix de cocos sont rituellement mises à la disposition de tous, pour être fendues sur le sol. Elles symbolisent l'illusion du monde, l’eau à l'intérieur représente l’ego humain. En cassant la noix de coco sur la chaussée, on offre son cœur au Dieu Ganesh, dans l’espoir de bénéfi cier de sa protection, dans un symbolique fleuve d’amour divin répandu au grand jour ! Le traditionnel casser de cocos Dossier du Moi s West India Page 5 LA GUADELOUPE CÉLÈBRE LE DIEU GANESH C’est sous une pluie batt ant e que la procession à Ganesh s’est déroulée à Moule (Guadeloupe). La cérém onie était à l’initiative du Temple sarasva- pluie. Et c’est final em ent sous le confort des parapluies que l es chants de la tradition (indo-guadel oupéenne ou non) ont été chantés. Nous avons Sept. 2010 - N°18 noté, une fois de plus, une participation rel ativem ent import ante de j eunes, et mêm e de très jeunes. ... ti, et notamment de la famille Nagapin. Les organis ateurs ont ét é très souci eux de respecter le timing prévu. Mais l es participants avai ent prévu … la Hommages individuels Offrande de lait Procession près du Temple Sarasvati (Bois-david) Qui ouvre le chemin ? Ganesh, bien sîr ! L’orchestre, malgré la pluie ... Le monde du hindi Page 6 Sept. 2010 - N°18 West India ALLEMAGNE : LE SANSKRIT EN PERTE DE VITESSE AU PROFIT DU HINDI Le hindi est de plus en plus préféré des allemands, par rapport au sanskrit qui jusque là était la langue indienne largement la plus prisée en Allemagne. Aujourd’hui la langue supranationale de l’Inde leur apparaît comme un meilleur outil de communication, d’autant que la vitalité économique croissante de ce pays est une réalité incontestable. « Le hindi et le sanskrit sont enseignés dans plusieurs villes d’Allemagne et, depuis quelques dizaines d’années, dans les universités de Leipzig, Humboldt et Bonn. Mais nous notons une baisse du nombre d’étudiants de Sanskrit” a déclaré Ashutosh Agarwal, Premier Secrétaire de l’Ambassade de l’Inde à Berlin. “Il y avait environ 100 étudiants par session dans la section Sanskrit du Département d’Etudes des Langues Asiatiques. Ce nombre s’est réduit à 40 étudiants au maximum pour les deux dernières sessions” a précisé M. Agarw al. “Mais il est important de préciser années 1800”, a expliqué Werner Wessler, professeur de hindi à l’Université de Bonn. Sir William Jones que ce petit groupe d’étudiants de Sanskrit est relativement important, compte tenu de la population relativement faible du pays, et aussi parce que les étudiants sont généralement allemands” a ajouté l’ambassadeur. “Il y a une longue tradition d’étude et d’enseignement du hindi et du sanskrit. Mais le sanskrit a acquis une grande popularité depuis que William Jones (philologue br itannique) a traduit la pièce célèbre de kalidasa “ Abhijnanasakuntalam” dans les “Autre argument en faveur du sanskrit” a dit le professeur Wessler, c’est que “les Allemands étaient très intéressés par l’apprentissage du latin, et il y a de nombreuses similitudes entre le latin et le sanskrit. Mais actuellement le nombre d’étudiants désirant apprendre le sanskrit a chute, alors que celui du hindi est resté le meme. A dit le Pr. Wessler. “ L’intérêt croissant pour le hindi peut aussi être attribué aux films bollyw oods et à la popularité croissante du yoga ces derniers jours.” a dit le Professeur. “En réalité le sanskrit perd de sa popularité en Inde aussi. La littérature hindi prévaut sur le sanskrit aujourd’hui” a déclaré Pr iya Eselvan Directrice-Adjointe du département hindi de la station de radio Deutsche Welle. PROMOUVOIR LE VOCABULAIRE HINDI DANS LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE dans le développement d’outils inf or matiques (softwares) pour faciliter l’usage de la langue hindi dans la science et le secteur technologique. M. Hamid Ansari, Viceprésident de l’Union Indienne, dans son intervention au cours d’une réception organisée au Ministère de l’Intérieur, à l’occasion de la Journée du Hindi, à insisté sur l’urgence qu’il y a à promouvoir l’introduction de mots hindi dans les secteurs scientifiques et technologiques : « Beaucoup se fait actuellement, mais bien plus doit encore être fait, et de façon systématique dans ces domaines. Shri Mohammad Ha mid Ansari Après avoir remis des distinctions (Le Indira Gandhi Raj Bhasha Awards, et le Official Languages Aw ards) il a mis l’accent sur les besoins de l’Inde Le Ministre d’Etat de l’Intérieur, ajay Maken, dans une brève intervention a déclaré : « L’usage du hindi représente l’unité et la diversité du pays, et je pense que nous pouvons multiplier notre productivité dans tous les secteurs, si à la place de l’anglais nous étions capable d’utiliser nos ordinateurs en hindi ou dans les autres langues courantes de l’Inde ». Histoire West India L’INDE « CLASSIQUE » La dynastie des Gupta La dynastie des Gupta règne sur le Nord de l’Inde à partir du milieu du IIIème siècle, et ce jusqu’à 535 après notre ère, date à laquelle l’empire Gupta divisé et affaibli so mb re da n s le chaos. L’origine de la dynastie reste assez mystérieuse ; il semble qu’au départ, il s’agisse d’un petit clan de râjas à la tête de petits royaumes dans la vallée du Gange qui progressivement dominera les états voisins. On pense que le premier roi Gupta serait Srî Gupta, qui aurait régner de 240 à 280 et que son fils Ghatotkacha lui aurait succédé de 280 à 319. Tout deux auraient porté le titre de maharâja. Mais le véritable père de la dynastie Gupta, est le fils de GhatotL’empire des Gupta vers 400 kacha : Chandraguphârâjadhirâja (grand roi des rois). ta (à ne pas confondre avec ChanSon fils Samudragupta lui succède dragupta Maurya) , roi de Pâlatipuen 335, et conquérant infatigable, tra dont il fera la capitale de l’empis’empare d’abord des royaumes de re Gupta. Shichchhatra et de Padmavati, puis Chandragupta en épousant Kumasoumet le royaume de Kotah, s’emrâ Devî, une princesse Lichhavî, pare de Mathurâ où il défait les principale puissance du Magadha, Koushan. s’allie à l’une des plus grandes faIl s’empare ensuite du Deccan jusmilles de la région, et fait la qu’à Kânchîpuram et du Bengale conquête du Magadha, du Prayâga jusqu’au Brahmapoutre. et du Saketa. Au Centre de l’Inde, il ne dépasse Il est ainsi maitre de toute la vallée pas la Narmadâ et passe des acdu Gange, et prend le titre de macords avec les dynasties dominantes du Sud les Pallava et les Vâtâtaka. Dévot de Vishnu, Samudragupta fait cependant preuve d’une grande tolérance vis-à-vis des shivaïtes et des bouddhistes. A sa mort en 375, l’empire Gupta couvre un territoire allant de la Yamunâ à l’Ouest au Brahmapoutre à l’Est et de l’Himalaya au Nord jusqu’à la Narmadâ au Sud. Son fils Râmagupta lui succède, mais disparait aussitôt, sans doute Monnaie de Skandagupta Page 7 Sept. 2010 - N°18 assassiné par son frère Chandragupta II qui régnera de 375 à 413 et continuera les conquêtes de son père. Il fonde une deuxième capitale : Ujjain mieux située que Pâtaliputra pour commercer avec toute l’Inde du Nord. Il épouse Prabhavâti, fille du râja de la dynastie du Sud des Vâkâtaka qui devient son grand allié. Sous son règne l’empire Gupta est à son apogée. C’est alors un centre de civilisation important pour l’art ; l’hindouisme atteint à cette époque sa forme quasiment définitive et est patronné par la dynastie Gupta, mais la tolérance religieuse prévaut, et le bouddhisme est encore florissant. Simultanément, une littérature religieuse et une profane se développent en sanskrit. Dans l’art de la sculpture, la représentation physique humaine rejoindra l’esprit divin en une synthèse admirable qui fera école et qui tant dans la sculpture bouddhique, que dans la sculpture hindouiste déterminera les styles qui se développeront par la suite. C’est l’â ge d’o r de l’Inde classique (prochain article). Les successeurs directs de Chandragupta II ; Kumarâgupta I, puis Skandagupta, parviennent à maintenir les frontières de l’empire. Skandagupta qui meurt en 467 est considéré comme le dernier des grands Gupta. Sous les règnes de ses successeurs, l’empire perd ses posse ssions occidentales au profit de la dynastie Valabhî. L’empire affaibli et divisé tombe dans le chaos et disparait vers 535 ; néanmoins l’art développé durant la période de l’empire Gupta marquera celui des dynasties qui lui succèderont. R. Baumeister Réflexions Humour West India Sept. 2010 - N°18 Monalisa Quelle est la vraie ? Le Fauteuil de Tipu Babbal était au Palais de Mysore. Le guide lui dit p ol i m e nt : « Babbalji, s’il vous plait, ne vous asseyez pas la. C’est le fauteuil du Sultan Tipu ». Babbal : « Oh ! Ne vous en faites pas, mon vieux ! Je me lèverai dès qu’il arrivera ». VARIATIONS HINDOUISTES Ganabady Om ! Kannavedi Om ! Aum Ganapati ! L'hindouisme est dit-on l'approche la plus vi vante et la plus variée de l'uni vers et de la Vie. Il conti nue d'évoluer, d'acti ver sa créativité — il peut y avoir autant d'hindouis mes valides que d'hindous convainc us, et d'époques. Ceci sur prend, et réconforte. L'Hindou recherche en tout l'harmonie avec l'univers, le divi n, et s on être. Les T extes sont là. Les ancêtres, les sages, ont montré l'exempl e. Le Téléphone de Babur Le professeur : « A quelle date Babur est-il arrivé en Inde? » Banti : « Je ne sais pas, Monsieur ». Le professeur : « vous n’avez pas remarqué que c’était écrit sur le tableau, à coté de son nom ? » Banti : « J’avais pensé que c’était peut-être son numéro de téléphone ». Avec l'engagisme, des for mulati ons variables se sont accli matées autour du globe. Leurs tenants ont préser vé ce qui pouvait l'être, s'efforçant de garder avec la Terre Mère un c ontact qui ser a de plus en plus virtuel, l'offensi ve de la pens ée, du mode de vie, et de la religion de l'Occident étant r ude. L'épopée c oloni ale a charrié partout des aspec ts de l a cultur e de l'Inde. Ce trans port se poursuit, dans d’autres c ons tanc es. Seul un pays au monde, l a Corée du Nord, n'aurait auc un habitant indi en... La r encontre circulaire — les échanges entr e fragments dispersés de l a diaspora — montrent c ombien nous avons hérité différemment de nos ancêtres, et à quel poi nt une commune i dentité a résisté à la distance. Basée s ur la recherche de l'action j uste, la philosophie d'adoration et d'action nommée Sanathana D har ma adopte, s'adapte aux environnements où elle pr end raci ne, répondant à des situations classiques ou inédites. Les vaches étaient autorisées à se traire elles -mêmes, jusqu’au jour ou l’on remarqua quelque chose dans la caméra de sécurité. Faut-il rejeter certai ns héritages c ulturels et cultuels, parce que le temps, le contexte, l'acculturation, des rivalités fratriphobes, ont us é ou altér é des données ancestr ales? Ou parce que c ertains rites de vénération de nos anc êtres s eraient devenus introuvables en Inde? Apprenez une langue Indienne Parmi l e florilège des hindouismes transposés par la diaspora, il y a c elui, grandios e et gracieux, de Bali. C elui, dynamique, des îles Fidji, ou vi vac e, des Indi ens du Kenya ou d'Afrique du Sud... Il y a l'hindouisme créole de la Réunion, c elui de l'île Maurice qui a c ons acré un l ac comme s a propre Ganga. Celui, intense, de Trinidad & T obago, celui fort et ti mide de telle famille du fin fond du Nord-Martinique, ou persistant, de telle chapelle, vi eille ou récente de Guadeloupe... Et partout, ce jaillissement éblouissant de culture indo-occi dentale. La distance, l es obstacles, les aliénations pressantes, ont modifié les hindouis mes originels. Ils ne sont plus tout à fait ce qu'ils étaient au départ de l'Inde, ni c e qu'Elle nous présente aujourd'hui. Il y a eu déperdition, il y a eu créati vité. Si l'hindouis me devenait un bloc figé, un évangélisme orthodoxe, ou si nous sommes tentés de ridiculiser ou honnir telle for me pour ne tolérer que telle autre, souvenonsnous que la complémentarité, la l ocalisati on, et même l'oppositi on, font le c har me et la force de l'uni versalité philosophique hi ndoue : création, mai ntien, occultation, diss olution et grâce sont l es cinq forces qui br odent inlass ablement nos existences . La religion de nos anc êtres fut s ouvent celle de pauvres villageois. Mais leur FOI était intens e. Elle leur per mit de supporter l'épreuve, de résister au mal, d'ens emenc er les terres nouvelles, d'être le fer ment et le levain de ci vilisations nouvelles. De là nous venons. Avec c ette force de foi, chacun devrait pouvoir, de l a riche palette disponible, construire à cœur ouvert SON hindouisme. Pour vu qu'il soit fertile. J.S. Sahaï Formations 2010-2011 Renseignez-v ous sur : http://www.cgpli.org Ou écriv ez-nous : cgpli@ orange.fr Ou téléphonez : 0590 82 12 97 CGPLI 0590 82 12 97 Hindi Programme de Formation : page 8 Page 8 Niveau A1 (débu tant) Conversation-En fant Stage In tensif Stage « lou rd » Niveau A2 Niveau B1 Tamoul Niveau A 1 (débutant) de An glais/Civilisation Inet ens xam E ac, B ép. (Pr Concou rs) Vous souhaitez recevoir gratuitement West India ? Communiquez-nous v otre adresse électronique et vous recevrez régulièrement votre publication par courrier électronique. Sa parution est mensuelle. Notre adresse : [email protected]