Si une personne n’exerce pas sa liberté en acquérant des biens du monde extérieur,
celle-ci n’est pas humaine et elle est donc une simple chose.
3. Morale et liberté
La morale des libertariens est que la liberté d’un individu qui est propriétaire de lui-
même s’exerce uniquement en vue de s’approprier les biens du monde extérieur. Cela
veut dire que l’être humain n’est plus un humain s’il ne s’approprie pas des biens du
monde extérieur, il devient alors une chose et n’est plus propriétaire de soi. Par
exemple, si un individu va dans un magasin et il en ressort les mains vides, il n’a pas
utilisé sa liberté, donc il n’est plus propriétaire de lui-même et il n’est rien d’autre
qu’une chose à présent. Par conséquent, la morale des libertariens est qu’un individu
n’est pas libre s’il n’acquiert pas des objets du monde externe et devient alors une
chose au même titre qu’une table par exemple.
4. La victoire des droits négatifs
Pour les libertariens, c’est la victoire impérative des droits fondamentaux négatifs sur
les droits socioéconomiques. Pour commencer, les droits fondamentaux négatifs sont
les droits issus de l’état de nature, ces droits fondamentaux sont liberté, vie et propriété
privée, tandis que les droits socioéconomique sont créés par l’homme et sont en fait des
services sociaux pour diminuer l’écart entre les riches et les pauvres, pour que les
pauvres puissent jouir d’un minimum de services sociaux, ces services sont payés par les
individus dans la société. Ces droits issus de l’état de nature doivent absolument
remporter la victoire complète contre tous les droits socioéconomiques. C’est-à-dire
que lors d’un conflit de droit, pour les libertariens, les droits fondamentaux négatifs
vont assurément gagner contre un droit qui est socioéconomique.
5. Les droits socioéconomiques positifs
Pour les libertariens, les droits socioéconomiques sont extrêmement prohibés puisque
ceux-ci les empêchent d’exercer leur liberté, parce que tous les individus doivent payer
de leurs poches pour les services des moins nantis. Ainsi, en déboursant de l’argent pour
les droits socioéconomiques, les libertariens sont privés de leur liberté et peuvent donc
plus s’approprier les objets du monde extérieur, ainsi, ils ne sont plus propriétaire de
leur corps et ils sont donc plus des humains mais une chose. Pour les libertariens,
lorsque le gouvernement prend de l’argent dans leurs poches pour financer les droits
socioéconomiques ils considèrent cela comme du vol puisque les libertariens sont
contre tout ce qui peut leur enlever la possibilité de s’acquérir de biens extérieurs et par
Ibid.
Note de cours sur l’éthique des droits
Ibid.