III.4. L`effet d`une VI sur la VD

publicité
LA METHODE EXPERIMENTALE
I - Introduction à La psychologie Expérimentale
I.1. Introduction
I.2. Critiques concernant l’utilisation de la méthode
expérimentale en psychologie
I.2.A. Critiques morales
I.2.A. Critiques épistémologiques
I.3. Schéma général de la méthode expérimentale : le
plan de recherche.
II. Les hypothèses
II.1. Définition
II.2. Caractéristiques d’une hypothèse
II.2.A. Etre synthétique.
II.2.B. Etre testable.
II.2.C. Etre falsifiable.
II.2.D. Etre utile
II.3. L’origine des hypothèses
II.4. Hypothèses théoriques et opérationnelles
III. les variables
III.1. Les différents types de variables
III.1.A. Variables Indépendantes
III.1.B. VD
III.1.B.a. VD = mesure indirecte, échelle adaptée et stable
III.1.B.b. V D = observée et transformée
III.1.B.c. VD = plusieurs modalités différentes
III.1.C Les variables parasites
III.2. Opérationnalisation des variables
III.3. La validité d’une recherche
La méthode expérimentale
transparent 1
III.3.A. Validité opérationnelle
III.3.A.a. La validité des VI.
III.3.A.b. Stabilité inter-expérimentateur.
III.3.A.c. Stabilité test-retest.
III.3.A.d. Stabilité inter-items
III.3.B. Validité expérimentale
III.4. L’effet d’une VI sur la VD
III.4.A. Cas général (mais rare en psycho) : 1 seule VI
III.4.B. Cas de plusieurs VI
III.4.B.a. Effet principal d’une VI
III.4.B.b. Effet simple d’une VI
III.4.B.c. Effet d’interaction entre deux VI
III.4.B.d. Quelques exemples d’effets principaux et d’effets
conjoints de deux VI
IV. le choix des sujets
IV.1.Echantillonnage
IV.2. Contrôle des groupes indépendants
IV.2.A. Répartition aléatoire
IV.2.B. Utilisation d’un pré-test
IV.2.C. Groupes pairés
IV.3. Contrôle des groupes de mesures appariés
IV.3.A. contrebalancement complet
IV.3.B. Contrebalancement partiel
IV.3.C. Contrebalancement contrôlé par une VI
IV.4. Groupe Contrôle
V. Les Plans d’Expérience
V.1. Définition
V.2. Les plans d’expériences Factoriels
La méthode expérimentale
transparent 2
LA METHODE EXPERIMENTALE
I - Introduction à La psychologie Expérimentale
I.1. Introduction
Nos connaissances des processus psychologiques sont
basées sur des données accumulées grâce à de nombreuses
manipulations expérimentales.
Les conditions d’observation du comportement doivent
être :
bien précisées,
systématiques
les conclusions doivent pouvoir être discutées.
I.2. Critiques concernant l’utilisation de la méthode
expérimentale en psychologie
I.2.A. Critiques morales
I.2.A. Critiques épistémologiques
• remettre en cause les généralisations des observations
obtenues chez le sujet humain.
• l’aspect analytique des études expérimentales.
• l’aspect artificiel de l’expérimentation.
La méthode expérimentale
transparent 3
I.3. Schéma général de la méthode expérimentale : le
plan de recherche.
Observation
Corpus théorique
Hypothèse théorique
Hypothèse opérationnelle
Discussion théorique
VI
VD
Choix des sujets
Plan d'expérience
Paradigme expérimental
Confrontation des résultats
avec les hypothèses
Déroulement de l’expérience
Traitement des résultats
La méthode expérimentale
transparent 4
II. Les hypothèses
II.1. Définition
L’hypothèse, c’est l’idée principale d’une expérience. Elle
prédit une relation entre au moins deux variables. Elle exprime
une relation de cause à effet entre plusieurs classes de faits.
II.2. Caractéristiques d’une hypothèse
II.2.A. Etre synthétique.
Toute hypothèse doit être formulée sous forme booléenne :
la relation qu’elle décrit peut être soit vrai, soit fausse.
II.2.B. Etre testable.
C’est à dire qu’il doit être possible de manipuler les
antécédents expérimentaux et de mesurer le comportement du
sujet.
II.2.C. Etre falsifiable.
Il est donc nécessaire de poser une hypothèse de manière à
pouvoir trouver une situation dans laquelle elle est réfutable.
II.2.D. Etre utile
Dans l’idéal, une hypothèse doit pouvoir permettre de
développer plusieurs études.
La méthode expérimentale
transparent 5
II.3. L’origine des hypothèses
2 types différents de raisonnement permettent la création
d’hypothèses :
• Le raisonnement par induction est le processus qui permet
de formuler des hypothèses générales à partir de faits
particuliers.
•
Le raisonnement par déduction consiste à partir d’une
théorie, donc de principes généraux, afin de formuler des
prédictions concernant des cas concrets, plus spécifiques.
théorie 1
xxx
Vérification
Théorie 2
partie déductive
xxx
x
X X
faits nouveaux
expliqués
faits nouveaux inexpliqués par la théorie 1
partie inductive de la théorie 2
La méthode expérimentale
transparent 6
Les
théories
sont
confirmées
par
approximations
successives, à partir à la fois d’un raisonnement déductif et
inductif : c’est la méthode hypothético-déductive.
II.4. Hypothèses théoriques et opérationnelles
• L'hypothèse théorique prévoit une relation de type abstrait
entre deux classes de faits.
• L'hypothèse opérationnelle est la traduction de l'hypothèse
théorique dans un cas concret précis.
• L'hypothèse statistique est la traduction de l’hypothèse
opérationnelle en termes numériques.
III. les variables
III.1. Les différents types de variables
Une variable est une dimension
extraite
de
l’environnement qui peut prendre plusieurs valeurs ou états
différents.
III.1.A. Variables Indépendantes
Variables que l'expérimentateur manipule pour étudier leur
influence sur le comportement du sujet.
La méthode expérimentale
transparent 7
III.1.B. VD
La variable dépendante est la mesure de la réponse du
sujet. Cette réponse est donc dépendante de la situation
expérimentale que l’expérimentateur a créée.
III.1.B.a. VD = mesure indirecte, échelle adaptée et
stable
III.1.B.b. V D = observée et transformée
III.1.B.c. VD = plusieurs modalités différentes
III.1.C Les variables parasites
C’est une variable non directement testée par l’expérience
et qui peut avoir une action sur le comportement observé, soit
de façon directe, soit en entrant en interaction avec
les
variables manipulées (les VI).
III.2. Opérationnalisation des variables
1er
niveau:
Opérationnalisation
de
la
situation
expérimentale.
2ème niveau: Opérationnalisation de la mesure.
3ème niveau: Opérationnalisation de l’inférence théorique.
La méthode expérimentale
transparent 8
III.3. La validité d’une recherche
Estimer la validité d’une recherche revient à évaluer le
degré de confiance que l’on peut accorder aux conclusions
d’une expérience.
III.3.A. Validité opérationnelle
Obtenir des définitions stables des différentes variables.
III.3.A.a. La validité des VI.
III.3.A.b. Stabilité inter-expérimentateur.
III.3.A.c. Stabilité test-retest.
III.3.A.d. Stabilité inter-items
III.3.B. Validité expérimentale
A trait à la conception globale de l’expérience.
2 types de validité expérimentale: interne et externe.
III.4. L’effet d’une VI sur la VD
L’effet d’une VI c’est la transcription en termes
mathématiques de l’influence qu’elle exerce sur la VD.
On le mesure en comparant les résultats obtenus dans les
différentes situations expérimentales.
La méthode expérimentale
transparent 9
III.4.A. Cas général (mais rare en psycho) : 1 seule VI
III.4.B. Cas de plusieurs VI
Etude des années 70 sur les nouvelles pédagogies. Question posée :
une pédagogie moderne permet-elle d’augmenter le QI par rapport à
une pédagogie traditionnelle ? Permet-elle d’effacer les différences de
milieu social ? On utilise :
comme VD , le QI
comme VI, le milieu {Favorable, Défavorable} et la méthode
(Moderne,Traditionnelle)
Fav Defav
moderne
120 104 112
traditionnelle 108 102 105
114 103
Effet
milieu
Effet principal méthode
moderne
112
traditionnelle 105
EFFET 7
principal
Fav Defav EFFET
114 103
11
III.4.B.a. Effet principal d’une VI
C’est la relation d’une VI avec la VD mais représentée
indépendamment des autres VI.
La méthode expérimentale
transparent 10
III.4.B.b. Effet simple d’une VI
C’est la liaison VI-VD que l’on représente cette fois en
tenant compte des autres VI.
moderne
125
tradition.
120
115
110
105
100
95
90
Fav
Defav
III.4.B.c. Effet d’interaction entre deux VI
On dit qu'il y a interaction entre deux VI lorsque tout
changement de degrés de l'une d'elles modifie l'influence de
l'autre sur la VD.
Interaction
moderne
125
tradition.
120
115
110
105
100
95
90
Fav
La méthode expérimentale
Defav
transparent 11
140
120
100
80
60
40
20
0
1
2
M ilieu
Additivité
III.4.B.d. Quelques exemples d’effets principaux et
d’effets conjoints de deux VI
20
15
VD 10
1
5
2
0
a
b
30
25
20
VD 15
10
5
0
1
2
a
b
facteur A
La méthode expérimentale
transparent 12
40
30
1
VD 20
2
10
0
a
b
facteur A
30
20
1
VD
10
2
0
a
b
facteur A
30
1
25
2
20
VD 15
10
5
0
a
b
facteur A
La méthode expérimentale
transparent 13
30
25
20
VD 15
1
10
2
5
0
a
b
c
facteur A
IV. le choix des sujets
IV.1.Echantillonnage
• Echantillonnage à partir d’une population parente.
Population parente
Echantillon 1
Echantillon 2
La méthode expérimentale
transparent 14
• Affectation des sujets dans les différents groupes de
mesure. Groupes de mesure indépendants et appariés.
• L’effet mesuré dans l’expérience (effet de la VI sur la
VD) est la somme de ces deux effets différents : effet
observé = effet systématique + erreur aléatoire.
IV.2. Contrôle des groupes indépendants
Les groupes de mesures seront indépendants si ce sont des
sujets différents qui sont affectés à chaque degré de la VI.
⇒ problème de la procédure d’affectation des sujets.
IV.2.A. Répartition aléatoire
IV.2.B. Utilisation d’un pré-test
IV.2.C. Groupes pairés
Exemple: On a obtenu les résultats suivant à un pré-test:
4 * la note 10
Ce qui donne la répartition suivante
1 * la note 11
A B C
3 * la note 12
10 10 10
2 * la note 13
12 12 12
Sur les 13 sujets, 4 ont été éliminés. On obtient ainsi 3 groupes de
mesure. Pour utiliser des groupes pairés, il faut donc un nombre de
sujets important.
La méthode expérimentale
transparent 15
IV.3. Contrôle des groupes de mesures appariés
Les mêmes sujets passent dans toutes les situations
expérimentales. On parle de mesure répétée, de croisement.
3 sources principales d’erreurs:
- les effets d’ordre, dont les effets de transfert ;
- les effets de fatigue ;
- les effets d’entraînement ;
⇒ « erreur progressive ». Pour l’éviter : contrebalancement.
IV.3.A. contrebalancement complet
Imaginons une expérience à 3 conditions A, B, C (codage de lettres,
symboles, chiffres). Si les sujets doivent passer les 3 conditions, on
s’attend à un transfert possible.
Si l’épreuve A est toujours réalisée en début, on aura,
systématiquement associé à cette modalité, un effet d’échauffement, de
mise en route. Les épreuves B et C peuvent être mieux réalisées
simplement parce que le sujet a plus l’habitude, sans que se soit un
effet de la VI étudiée.
Pour éviter cela, on peut faire un contrebalancement.
ABC,BCA,CAB,BAC,CBA,ACB
On a donc 6 ordres possibles dans lesquels chaque tâche est
réalisée dans des positions différentes. La tâche A est réalisée 2 fois
au début, 2 fois au milieu et 2 fois en dernier.
La méthode expérimentale
transparent 16
IV.3.B. Contrebalancement partiel
Par exemple, liste de 4 mots. On s’attend à un effet de primauté
pour le début de la liste et un effet de récence pour la fin.
position
1 2 3
m1
m2
m2
m3
m3
m4
m4
m1
4
m3
m4
m1
m2
m4
m1
m2
m3
effet par mot (+=primauté/récence)
m1 m2 m3 m4
+ +
+ + + + + +
IV.3.C. Contrebalancement contrôlé par une VI
IV.4. Groupe Contrôle
Un groupe contrôle est un groupe de mesure qui correspond
à un degré neutre de la VI.
V. Les Plans d’Expérience
V.1. Définition
Le plan d’expérience, c’est la façon dont les variables
indépendantes sont combinées entre elles pour définir les
différentes situations expérimentales.
La méthode expérimentale
transparent 17
V.2. Les plans d’expériences Factoriels
1
2
VI1 = L: 2 degrés A,B
VI2 = N: 2 degrés 1,2
B
A
GM2
GM1
GM4
GM3
Un plan est dit factoriel quand il réalise l'ensemble
exhaustif des combinaisons entre les degrés de toutes les VI.
Par exemple Plan factoriel:
2x2, i.e. 2 facteurs ou VI à 2 degrés chacun = 4 GM ;
2x2x2, i.e. 3 facteurs ou VI à 2 degrés chacun = 8 GM ;
2x4x3, i.e. 3 VI une avec 2 degrés, une avec 4 et une avec 3 = 24
GM…
La méthode expérimentale
transparent 18
Téléchargement
Study collections