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Rapport Annuel 2014
Le flux commercial des produits raffinés s’est diversifié ; l’Amérique du Nord,
le Moyen-Orient, l’Asie centrale et la Russie sont devenus les principaux
exportateurs des produits pétroliers, tandis que l’Europe, l’Amérique
latine et l’Afrique en sont les principaux importateurs. En Asie-Pacifique, la
surproduction des produits pétroliers, essentiellement du diesel, s’est accrue.
La Chine a connu une croissance moyenne ou faible de la demande des
principaux produits pétroliers ; l’approvisionnement étaient plus abondant
qu’en 2013 ; l’exportation nette des produits raffinés s’est accrue davantage.
La production des produits raffinés en 2014 a atteint 313 millions de tonnes,
en hausse de 5,7% sur 2013. La consommation apparente des produits
raffinés était de 297 millions de tonnes, une augmentation de 4% par rapport
à l’année précédente. Le marché des voitures était tiré fort par la demande,
le besoin en essence a ainsi franchi le cap de plus de 100 millions de tonnes.
La consommation du diesel a chuté 2 ans successivement, la croissance de la
consommation du kérosène a baissé légèrement.
En 2014, sous l’influence du ralentissement macro-économique, de
l’ajustement du prix du gaz naturel et du développement accéléré des
énergies de substitution, la croissance du marché de gaz naturel en Chine
s’est sensiblement ralentie, la consommation apparente du gaz naturel était
de 183 milliards de m3, soit une augmentation de 8,9% sur 2013, la plus faible
croissance des dix dernières années. La quantité du gaz naturel transporté
par les gazoducs et celle d’importation de GNL ont atteint 59 milliards de m3,
et le taux de dépendance du marché extérieur a atteint 32,2%. En raison du
ralentissement de la croissance de demande, la tension entre offre et demande
s’est atténuée dans les marchés du gaz naturel en Chine.
En 2015, la reprise de l’économie mondiale demeure en fluctuation et en
instabilité, la situation économique générale n’est pas optimiste ; l’économie
chinoise entre dans une période importante de changement de sa vitesse.
Comme l’offre est abondante, le prix du pétrole resterait dans un bas niveau
sur les marchés internationaux ; la demande pétrolière de Chine va continuer
à augmenter à une faible vitesse, et la demande du gaz naturel maintient une
croissance relativement rapide. Influencés par la géopolitique, la surabondance
de pétrole et de gaz et la baisse des prix pétroliers, les investissements mondiaux
en amont de l’exploitation du pétrole et du gaz se réduiraient en 2015. Les
grandes compagnies pétrolières vont concentrer leurs investissements de
l’exploration et de l’exploitation dans les zones en bonnes conditions, et réduire
leurs investissements dans les projets à haut risque et à coût élevé.
la mer de Barents et la mer de Norvège sont devenues les nouveaux points
chauds d’exploitation. La production du pétrole et du gaz a continué à
augmenter dans le monde avec une production respective de 4,15 milliards de
tonnes et de 3,57 mille milliards de m3, soit une croissance respective de 1,25%
et de 2,7% par rapport à l’année précédente. L’exploitation du pétrole et du gaz
de schiste aux Etats-Unis a augmenté fortement, leurs importations du pétrole
brut de l’Afrique et du Moyen-Orient ont chuté dans de différents degrés,
ce qui a poussé ces régions à exporter plus en Asie et aux autres régions en
fort besoin en pétrole, accentuant une réorientation du commerce pétrolier
mondial vers l’Est. La croissance du commerce gazier mondial se maintenait
dans une faible vitesse, la Russie a réduit sensiblement son exportation du
gaz par gazoduc vers l’Europe, et son augmentation s’est réalisée surtout de
la Chine. Le volume du commerce GNL, qui s’est accru de 1,3% par rapport à
l’année précédente, est réalisé notamment dans les marchés de l’Asie-Pacifique
et de l’Europe, via Katar, Malaisie, Indonésie, Australie, Nigéria, etc.
En 2014, les réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel en Chine ont
continué d’augmenter rapidement ; on a vu un développement rapide
en l’exploitation du gaz naturel, qui occupe la moitié des 20 découvertes
importantes de pétrole et de gaz de toute l’année. Les investissements élevés
continuels et l’innovation théorique ont soutenu les activités d’exploitation et
lui ont poussé vers de divers domaines et de plusieurs gisements. L’exploitation
du pétrole compact en plein essor a contribué à d’importantes découvertes
dans plusieurs bassins. L’exploitation des champs pétrolifères s’est approfondie
sans cesse, et la production des principaux champs pétrolifères restait stable,
et la production du pétrole brut a réalisé une augmentation dans la stabilité. La
construction des projets de l'exploitation de gaz conventionnel s'est déroulée
bien, la production des principaux champs de gaz a maintenu une croissance,
des percées ont été faites dans l'exploitation de gaz non conventionnel, et la
production du gaz naturel a augmenté de 7,8% sur l'année précédente.
La capacité mondiale de raffinage a continué à augmenter, de manière qu’elle
a connu une surproduction. La capacité mondiale de raffinage a augmenté
de 61,25 millions de tonnes par an pour atteindre 4,63 milliards de tonnes
pendant toute l'année, les raffineries ont fonctionné de manière stable, la
capacité journalière du traitement de pétrole brut a atteint 77,3 millions de
barils par jour, soit une augmentation de 2% sur l’année précédente, et un
nouveau record historique. Le taux d’activité moyen des raffineries dans le
monde entier est de 83%, cela représente une petite élévation par rapport à
celui de 2013. Suite à une baisse évidente des prix du pétrole brut, les profits
des usines de raffinage en Europe, en Asie-Pacifique et dans le centre des Etats-
Unis ont diminué plus ou moins, cependant, grâce à la production du pétrole
compact et de la benzine de schiste à faible coût, les usines de raffinage dans
la région de la baie des Etats-Unis ont réalisé une petite élévation de la marge
brute pour HLS/LLS. La capacité de production annuelle d’éthylène a atteint
153 millions de tonnes dans le monde, soit une hausse de 2,6% par rapport à
l’année précédente.
En 2014, la capacité de raffinage chinoise a continué à augmenter rapidement,
et a atteint 702 millions de tonnes par an, soit une augmentation de 6% par
rapport à l’année précédente. La quantité du traitement de pétrole brut était
de 496 millions de tonnes, une augmentation de 3,6% par rapport à l’année
précédente ; le taux d’activité moyen des raffineries ne cesse de diminuer
depuis trois ans. La capacité annuelle d’éthylène a atteint 20,41 millions de
tonnes, en hausse de 12,8% en glissement annuel, le taux de diversification
des matières premières pour la production d’éthylène ainsi que le taux de
localisation des technologies et des équipements ont continué à élever.
En 2014, l’approvisionnement des produits pétroliers était abondant dans le
monde. La tension entre offre et demande restait assez vive pour l’essence et
le naphta, lorsque l’offre a dépassé évidemment la demande pour le diesel,
le kérosène d’aviation et le mazout résiduel. La demande de l’essence, du
diesel et du kérosène a augmenté respectivement de 1,7%, 1,7% et 2,7%.
Rétrospective sur l’industrie Pétrolière et Gazière 2014