qui fait partie du lobe occipital. Les cerveaux des sujets de l’étude ont répondu à 
l’objet même s’ils n’avaient pas conscience de l’avoir vu. Les sujets de l’étude 
portaient des lunettes à filtres bleu et rouge qui projetaient une combinaison de 
faibles images d’objets de la vie de tous les jours et de flashes, une technique 
récemment développée qui faisait « oublier » aux sujets la présence des images 
présentées à  l’écran. On  leur demandait  d’exécuter une  autre tâche  en même 
temps. Les résultats  de  ces tests  démontrent qu’à un certain   point, lorsque  le 
cerveau des sujets était trop occupé par ces autres tâches, il bloquait la perception 
de l’image subliminale et l’imagerie à résonance magnétique ne percevait aucune 
activité cérébrale. Cette découverte – que le cerveau n’enregistre pas un stimuli 
subliminal   s’il   est   occupé   par   autre   chose   –   démontre   qu’un   certain   degré 
d’attention est nécessaire pour que le subconscient arrive à enregistrer les images 
subliminales. 
B - Plus particulièrement dans la publicité…
La   philosophie   et   la   psychologie   ont   mis   en   évidence   la   perception 
subliminale.   Pour   autant,   peut-il   y   avoir   un   effet   sur   le   comportement   des 
individus ? C’est l’objet de nombreuses autres études et expériences, dont nous ne 
mentionnerons ici que quelques exemples.
Dans les années 50, James Vicary, publicitaire et spécialiste en recherches 
en   motivation   conduit   de   nombreuses   recherches   sur   des   groupes   de 
consommateurs.   En   1957,   il   annonce   qu’il   a   mis   au   point   une   machine   de 
projection subliminale, capable d’insérer des images invisibles au milieu des films. 
Il prétend avoir mis en œuvre son procédé à l’occasion de la projection du film 
Picnic à Fort Lee (New Jersey), au cours de laquelle aurait été diffusé toutes les 5 
secondes le message « Eat Pop-Corn, drink Coke ». Les ventes aurait, selon lui, 
augmentées de 58% pour le pop-corn et de 18% pour le Coca-Cola. 
En 1970, Hawkins, spécialiste en marketing, refait l’expérience de Vicary 
mais de façon transparente afin de pouvoir en mesurer et diffuser les résultats. Sa 
conclusion est qu’une stimulation subliminale simple peut contribuer à éveiller un 
besoin physiologique générique, comme par exemple la soif avec le mot Coke.
Un peu plus tard, Saegert essaye de produire ces effets en laboratoire en 
contrôlant   le   maximum   de   variables   et   en   comparant   des   sujets   soumis   à   des 
images subliminales de type « buvez Coca Cola » et « achetez du pop corn » à des 
sujets non soumis à de telles expositions. Les deux conditions sont identiques et 
différent uniquement au niveau de l’exposition subliminale. Les résultats montrent 
qu’il n’y a aucune différence entre le groupe expérimental et le groupe contrôle 
dans   certains   cas,   et   des   différences   très   faibles   dans   d’autres   cas.   La 
La publicité subliminale  Page 9 sur 19