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NordEclair.fr
03 juin 2015
Lomme : grâce aux positons, même les plus petites lésions sont débusquées !
Le scanner de dernière génération permettant des « tomographies par émission de positons » est le
joyau du service d’imagerie de l’hôpital Saint-Philibert et du Groupement des hôpitaux de l’Institut
catholique de Lille. Installé il y a un an dans un bâtiment dédié, il a été inauguré mardi midi.
Mardi, c’était jour d’inauguration. Mais c’est il y a en fait plus d’un an, le 23 avril 2014, que le scanner
ultramoderne Siemens du service de médecine nucléaire de l’hôpital Saint-Philibert a commencé à
fonctionner.
Plus de mille patients ont déjà été accueillis dans ce nouveau service de l’hôpital Saint-Philibert, abrité
dans un bâtiment construit spécialement, au centre duquel se trouve la plus récente et la plus avancée
des machines d’imagerie médicale, le scanner à tomographie par émissions de positons (TEP).
Humani-Tep s’intègre au plateau d’imagerie médicale du Groupement des hôpitaux de l’Institut
catholique de Lille (GHIC) auquel appartient l’hôpital Saint-Philibert (deux scanners, deux salles de
radiologie vasculaire et deux IRM, un à Saint-Vincent-de-Paul et bientôt un deuxième à Saint-Philibert).
Mardi midi, en présence du directeur de l’agence régionale de santé Jean-Yves Grall, et de la vice-
présidente du conseil régional chargé de la santé Cécile Bourdon, le directeur général du GHIC, Laurent
Delaby, a dit l’importance qu’il y avait pour un groupe comme le sien à s’intégrer à l’effort des politiques
publiques de santé, notamment en matière de lutte contre le cancer.
La machine Siemens inaugurée mardi est un scanner de radiologie qui permet de réaliser de l’imagerie
par tomographie par émissions de positons. Les scintigraphies réalisées permettent de détecter des
tumeurs de taille beaucoup plus réduite qu’avec une IRM. Le procédé, qui utilise comme marqueur le
fluor 18 associé au glucose injecté au patient juste avant le scanner permet, en cancérologie,
notamment en cas de métastases, de détecter des tumeurs de 2 mm ; il est aussi utilisé en infectiologie
(détection de foyers infectieux non expliqués), en cardiologie (vérification précise, notamment, de l’état
de zones du cœur après un infarctus). Mais aussi en neurologie, comme nous l’explique le docteur
Mathilde Thelu, un des quatre praticiens du service, spécialiste en médecine nucléaire, en nous
montrant quelques exemples d’images de scintigraphies : « Cette machine permet de poser des
diagnostics très précoces chez des sujets qui présentent les premiers symptômes de maladie
d’Alzheimer ou de démences fronto-temporales ou bien encore d’autres maladies dégénératives comme
Parkinson ».
HUMANITEP
Un groupement d’intérêt économique (GIE) s’est constitué pour ce nouveau service de médecine
nucléaire. « Humanitep » est constitué du Groupement des hôpitaux de l’institut catholique de Lille et du
groupe privé d’imagerie médicale IRIS. Le GIE a investi dans ce projet 2 875 000 € (immeuble et
matériel) ; l’achat du TEP-scan a bénéficié d’une subvention du conseil régional de 176 588 €.