À usage interne – pour aider le porte

À usage interne – pour aider le porte-parole de Action Cancer Care Ontario à se préparer
Mois de sensibilisation au cancer du côlon – Foire aux questions
1) Qu’est-ce que le cancer du côlon?
Le cancer du côlon est le cancer du gros intestin (côlon), qui est la dernière partie du tube
digestif. Le cancer du rectum est un cancer des six derniers pouces du côlon. Ensemble, ils
constituent ce qu’on appelle le cancer colorectal (connu sous le nom de « cancer du côlon » ou «
cancer de l’intestin »).
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles une personne peut développer un cancer du côlon.
Certaines sont mieux comprises que d’autres. Toutefois, nous savons que des excroissances
apparaissant sur la paroi du côlon, appelées polypes, peuvent parfois devenir cancéreuses au fil
du temps.
2) Quelle différence y a-t-il entre le cancer du côlon et le cancer colorectal?
Le cancer du côlon est le cancer du gros intestin (côlon), qui est la dernière partie du tube
digestif. Le cancer du rectum est un cancer des six derniers pouces du côlon. Ensemble, ils
constituent ce qu’on appelle le cancer colorectal (connu sous le nom de « cancer de côlon » ou «
cancer de l’intestin »).
Tout au long de cette campagne, nous emploierons les termes de « cancer du côlon » pour faire
référence à la maladie, puisque c’est ainsi que beaucoup de personnes la désignent.
3) Quelle est l’incidence du cancer du côlon sur les Ontariens?
Le cancer du côlon est le deuxième cancer le plus souvent diagnostiqué en Ontario (après le
cancer du poumon). Il s’agit de la deuxième cause de mortalité par cancer chez les hommes
(après le cancer du poumon) et de la troisième cause de mortalité par cancer chez les femmes
(après le cancer du poumon et le cancer du sein).
En 2016, on estime que 9 900 Ontariens (environ 5 400 hommes et 4 500 femmes) ont reçu un
diagnostic de cancer du côlon et qu’environ 3 200 Ontariens (1 700 hommes et 1 500 femmes)
en sont morts.
4) Qui devrait subir un examen de dépistage du cancer du côlon?
Les personnes âgées de 50 à 74 ans dont aucun parent, frère, sœur ou enfant n’a reçu un
diagnostic de cancer du côlon sont considérées comme présentant un risque moyen de cancer
du côlon et devraient subir un examen de dépistage tous les deux ans au moyen d’un test sûr et
sans douleur à réaliser à domicile appelé le test de recherche de sang occulte dans les selles
(RSOS).
Les personnes ayant des antécédents familiaux de cancer du côlon (parent, frère, sœur ou
enfant) présentent un risque accru de contracter la maladie. Ces personnes devraient subir une
coloscopie (au lieu d’un test de RSOS) à partir de 50 ans, ou dix ans plus tôt que l’âge du
membre de leur famille ayant reçu un tel diagnostic, le premier des deux prévalant.
Certaines personnes dont des polypes ont été retirés de leur côlon, ainsi que les personnes
atteintes d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (c.-à-d. maladie de Crohn ou colite

ulcéreuse), pourraient présenter un risque accru de développer un cancer du côlon et devoir se
faire examiner régulièrement au moyen d’une coloscopie au lieu d’une RSOS.
5) Quels sont les avantages du dépistage du cancer du côlon?
Le dépistage aide à détecter le cancer du côlon à un stade précoce, lorsqu’il n’y a pas
symptômes désagréables comme une diarrhée et des douleurs abdominales persistantes, et que
les chances de succès du traitement sont optimisées. Lorsque le cancer du côlon est détecté à
un stade précoce, neuf personnes sur dix qui en sont atteintes peuvent être guéries. Si le cancer
du côlon est détecté après qu’il se soit propagé dans d’autres parties du corps, son traitement est
plus difficile et a moins de chances d’être efficace. Pour les personnes dont le cancer du côlon
s’est propagé, aussi peu qu’une personne sur huit sera guérie.
6) Quelle est l’efficacité de la RSOS et pourquoi recommande-t-on ce test au lieu d’une
coloscopie?
Il n’existe pas de preuves directes qui montrent qu’il est avantageux pour les personnes
présentant un risque moyen de subir un examen de dépistage du cancer du côlon au moyen
d’une coloscopie. Toutefois, des preuves directes appuient le recours à la RSOS pour le
dépistage des personnes présentant un risque moyen de cancer du côlon. Des recherches plus
récentes appuient le recours à la sigmoïdoscopie flexible.
Une sigmoïdoscopie flexible est un examen où un médecin ou un membre du personnel infirmier
examine la paroi du tiers inférieur du côlon. Lors de la sigmoïdoscopie flexible, le médecin peut
aussi effectuer des biopsies (échantillons de tissus) ou retirer des excroissances anormales
(appelées « polypes »). Comme principaux tests de dépistage pour le cancer du côlon, la RSOS
et la sigmoïdoscopie flexible présentent moins de risques qu’une coloscopie.
7) Quels sont les symptômes les plus courants du cancer du côlon?
Il n’y a pas de symptômes physiques lors des premiers stades de la maladie. Au fur et à mesure
que le cancer se développe, les problèmes suivants peuvent survenir :
 Une baisse de votre nombre de globules rouges (anémie) attribuable à une carence en
fer;
 La présence de sang (rouge clair ou très foncé) dans vos selles;
 Une perte de poids inexpliquée;
 De la diarrhée persistante, de la constipation ou l’impression que vos intestins n’évacuent
pas vos selles complètement;
 Des selles qui sont plus étroites qu’à l’habitude;
 Une nouvelle sensation d’inconfort persistante dans l’estomac.
8) Quelles mesures les fournisseurs de soins de santé peuvent-ils prendre pour promouvoir
le Mois de sensibilisation au cancer du côlon?
Les fournisseurs de soins de santé jouent un rôle important pour encourager les patients à se
faire examiner.
Ce mois-ci, Action Cancer Ontario invite les fournisseurs de soins de santé à parler à leurs
patients du dépistage du cancer du côlon. Il est particulièrement important pour les fournisseurs
de soins de santé d’encourager les hommes de 55 à 65 ans à se faire examiner étant donné que
le risque de cancer du côlon augmente à partir de 50 ans et que ce groupe tirerait grandement
parti d’un dépistage à un stade précoce avant que le cancer se propage dans d’autres parties de
l’organisme.

9) Des initiatives ou événements régionaux sont-ils organisés pour promouvoir le Mois de
sensibilisation au cancer du côlon?
Les programmes régionaux de cancérologie de Action Cancer Ontario organisent des
événements locaux pour promouvoir l’importance du dépistage du cancer du côlon. Les
Ontariens peuvent communiquer avec le Programme régional de cancérologie de leur localité
pour en apprendre davantage sur les événements planifiés.
10) À quel endroit peut-on se procurer un test de RSOS à faire à domicile?
Des trousses de RSOS à faire à domicile sont disponibles auprès des fournisseurs de soins de
santé. Nous encourageons les gens à parler à leur médecin de famille ou à leur infirmière
praticienne du dépistage du cancer du côlon au moyen d’un test à faire à domicile.
Les personnes qui n‘ont pas de médecin de famille ou d’infirmière praticienne peuvent se
procurer une trousse auprès de Télésanté Ontario en composant le 1-866-828-9213, ou auprès
d’une pharmacie locale ou d’une caravane pour le dépistage mobile. Pour de plus amples
renseignements sur le dépistage du cancer du côlon, visitez fr.cancercare.on.ca/colon.
11) Où puis-je obtenir de plus amples renseignements sur la campagne du Mois de
sensibilisation au cancer du côlon de Action Cancer Ontario?
Pour de plus amples renseignements sur le dépistage du cancer du côlon, visitez
fr.cancercare.on.ca/colon.
12) Où puis-je obtenir de plus amples renseignements sur le programme ontarien de
dépistage du cancer du côlon?
Le dépistage du cancer du côlon est offert aux Ontariens de 50 à 74 ans par l’entremise de
ContrôleCancerCôlon, le programme structuré de dépistage du cancer de l’Ontario. De plus
amples renseignements sont disponibles à fr.cancercare.on.ca/colon.
13) Comment les Ontariens peuvent-ils obtenir de plus amples renseignements sur leur risque
de cancer?
Action Cancer Ontario a créé Mon QICancer pour permettre aux Ontariens de mieux prendre en
charge leur santé. Il s’agit d’un outil en ligne créé expressément pour les Ontariens. Mon
QICancer a été conçu en utilisant des données de l’Ontario, proposant aux Ontariens un outil
unique pour gérer leur risque de cancer.
L’outil informe les gens des facteurs qui peuvent augmenter ou diminuer leur risque d’avoir
certains cancers, y compris le cancer du côlon, et propose une liste de ressources utiles.
Les Ontariens peuvent visiter le site https://mycanceriq.ca/ pour effectuer une évaluation de leur
risque de cancer et obtenir leur plan d’action personnalisé dès aujourd’hui.