4N°135 - Tome 15 - janvier 2011 - RéfleXions Rhumatologiques
Auto-évaluation
H Y P E R P A R A T H Y R O Ï D I E P R I M I T I V E
Les éléments de réponse aux questions posées se trouvent bien entendu au sein des différents articles …
mais aussi à la fin du dossier, avec réponses et commentaires, aujourd’hui en page 28
1
Parmi les propositions suivantes concernant les examens
biologiques au cours de l’hyperparathyroïdie primaire (HPP),
laquelle (ou lesquelles) vous semble(nt) exacte(s) :
A- la calciurie des urines du matin à jeun reflète
l’absorption intestinale de calcium ;
B- un TmPi/DFG bas témoigne d’une fuite rénale de
phosphore ;
C- en pratique courante, les dosages de parathormone
(PTH) 1-84 dits de 2ème génération suffisent au diagnostic
d’HPP en l’absence d’insuffisance rénale ;
D- la conjonction d’une calcémie normale et d’une PTH
élevée correspond dans la majorité des cas à une HPP ;
E- en cas de doute diagnostique, le dosage de la calcémie
ionisée et le test de freinage peuvent fournir des données
informatives.
2
Parmi les propositions suivantes concernant les formes
normocalcémiques et le traitement médicamenteux de l’HPP,
laquelle (ou lesquelles) vous semble(nt) exacte(s) :
A- la fréquence de l’HPP normocalcémique demeure
imprécise mais pourrait s’avérer supérieure à la fréquence
des formes hypercalcémiques ;
B- l’hyperparathyroïdie secondaire constitue le principal
diagnostic différentiel de l’HPP normocalcémique et les
examens morphologiques d’exploration cervicale occupent
une place primordiale dans cette démarche ;
C- après l’insuffisance vitaminique D, l’insuffisance
rénale représente chez le sujet âgé la cause la plus fréquente
d’élévation de la PTH ;
D- la coexistence d’une normocalcémie, d’une hypercal-
ciurie et d’une élévation de la PTH fait évoquer la possibilité
d’une hypercalciurie d’origine rénale ;
E- les HPP normocalcémiques demeurent non évolutives
dans la quasi-totalité des cas ;
F- en l’absence d’indication chirurgicale, les bisphospho-
nates permettent de diminuer le risque fracturaire.
3
Parmi les propositions suivantes concernant le traitement
chirurgical de l’HPP, laquelle (ou lesquelles) vous semble(nt)
exacte(s) :
A- la chirurgie constitue le traitement de 1ère intention de
l’HPP symptomatique ;
B- en revanche, les formes asymptomatiques ne relèvent
jamais de la chirurgie mais peuvent justifier différentes
thérapeutiques médicales ;
C- quelles qu’en soient les modalités, la chirurgie
suppose un bilan d’imagerie pré-opératoire ;
D- les adénomes multiples, les hyperplasies, les NEM et
les hyperparathyroïdies frustes représentent des indications
de l’exploration cervicale bilatérale ;
E- la plupart des auteurs recommandent en cas d’abord
sélectif le dosage per-opératoire de la PTH.
4
Parmi les propositions suivantes concernant les calcimi-
métiques, laquelle (ou lesquelles) vous semble(nt) exacte(s) :
A- les calcimimétiques miment ou potentialisent les effets
du calcium extracellulaire sur les fonctions des glandes
parathyroïdes ;
B- le cinacalcet se lie au site habituel de liaison du
calcium à son récepteur membranaire parathyroïdien ;
C- à long terme, le traitement de l’HPP par le cinacalcet
entraîne une normalisation de la PTH ;
D- le traitement de l’HPP par le cinacalcet s’accompagne
d’une augmentation significative de la densité minérale
osseuse lombaire ;
E- en revanche, le cinacalcet ne présente aucun intérêt
dans le traitement du cancer parathyroïdien ;
F- le cinacalcet possède une indication européennne dans
l’HPP.
5
Parmi les propositions suivantes concernant la vitamine D
et l’HPP, laquelle (ou lesquelles) vous semble(nt) exacte(s) :
A- la carence en vitamine D n’est pas plus fréquente au
cours de l’HPP que dans la population générale ;
B- lorsque présente, la carence en vitamine D ne modifie
pas la présentation de l’HPP ;
C- l’évolution post-parathyroïdectomie s’avère moins
favorable en cas de déficit vitaminique D ;
D- l’hyperparathyroïdie secondaire profonde et prolongée
liée à un déficit vitaminique D peut probablement induire un
décalage du set-point du calcium ;
E- il est recommandé au cours de l’HPP de rechercher et
de corriger une carence en 25OH vitamine D ;
F- l’exclusion des sujets présentant un déficit en vitamine
D des populations de référence servant à définir les valeurs
normales de PTH conduit à des chiffres 25% à 30% plus bas
que dans les autres études.