Un médecin homme ou femme ? Un Belge sur 3 a une préférence

Communiqué de presse
Un médecin homme ou femme ?
Un Belge sur 3 a une préférence
A l’occasion de leur second symposium sur l’impact de la féminisation de la profession
médicale, les Mutualités Libres ont présenté mardi les résultats d’un sondage sur la
« Perception de la féminisation de la médecine par le grand public belge ». Avec
quelques surprises à la clé !
Bruxelles le 5 novembre 2013. 30% des Belges marquent une nette préférence pour un
médecin homme ou femme : 16% préfèrent consulter un médecin homme, 14% un médecin
femme. C’est l’un des résultats les plus interpellants du sondage que les Mutualités Libres ont
présenté cet après-midi à l’occasion de leur 2e symposium sur l’impact de la féminisation de la
médecine. Le fait que le médecin traitant soit un homme ou une femme est donc bien un critère
qui compte quand il s’agit de fixer son choix !
Le sexe du médecin, ça compte
1.003 Belges ont été interrogés sur la manière dont ils perçoivent la féminisation de la
médecine*.
 22% des Belges disent « accorder de l’importance » au genre de leur
médecin, parmi lesquels deux fois plus de femmes que d’hommes (27% contre
16%) ;
 Les jeunes (18-35 ans) accordent plus d’importance au genre de leur
médecin (27%) que leurs aînés de +55ans (18%) ;
 37% des personnes qui ont un médecin généraliste féminin ont tenu
compte de cet élément pour choisir leur médecin (contre 16% seulement
des personnes avec un médecin généraliste masculin) ;
 Le genre du médecin représente le 4e critère de choix d’un généraliste,
juste après la proximité géographique, l’habitude et la recommandation d’un
proche.
Féminisation: plus d’avantages que d’inconvénients
Pour la majorité des sondés (51%), l’arrivée des femmes dans la profession soignante est
positive. Seule une toute petite minorité (8%) juge le phénomène négatif. Quand on demande
aux Belges de citer les avantages de la féminisation de la médecine, ils sont 57% à d’abord se
réjouir de l’avancée que cela représente en termes d’égalité hommes-femmes. Mais 23 % des
répondants mentionnent un autre avantage : les femmes médecins auraient « un meilleur
contact avec les enfants » . Enfin, pour un Belge sur 5, les femmes généralistes confèrent « un

côté plus humain » à la médecine en général et à la relation patient-médecin en particulier.
Elles sont « plus à l’écoute » et « accordent plus d’attention au contexte psychique et social
des patients ».
Et les inconvénients à la féminisation? Pour la majorité des Belges (77%), il n’y en a aucun !
Mais 14% signalent comme désavantage le fait que les femmes médecins travaillent plus à
horaire partiel et se montrent par conséquent « moins disponibles » pour leurs patients (11%).
Signalons enfin que sans surprise, les Belges se disent extrêmement satisfaits de leur médecin
et ce quel que soit son sexe : ils lui accordent un taux de satisfaction record de 8,6/10 !
Pourquoi débattre de la féminisation de la médecine ?
En septembre 2012, les Mutualités Libres organisaient le premier symposium sur l’impact de la
féminisation de la médecine sur l’organisation des soins. L’arrivée massive des femmes dans
les fonctions soignantes, toutes spécialités confondues, est en effet une évolution marquante de
ces dernières années. Actuellement, 35% des généralistes sont des femmes, mais dans la
tranche des 25-29 ans, elles sont 74% ! Et sur les bancs de l’université, les futurs généralistes
sont aussi en majorité des femmes (74%)**.
L’édition 2013 du symposium des Mutualités Libres avait pour objectif de poursuivre la
réflexion avec les acteurs du secteur en s’attardant cette fois sur l’influence de la
féminisation sur la relation avec le patient, sa satisfaction, et les « valeurs » de la profession.
*Sondage online réalisé entre le 20/09 et 4/10 par Dedicated Resources pour les Mutualités Libres.
** Au 31/12/2012 (statistiques annuelles du SPF Santé Publique)
Plus d’infos ?
• Les conférences du symposium seront téléchargeables sur le site www.mloz.be au
lendemain du symposium.
• Karima Amrous, Manager communication externe (coordonnées ci-dessous)
A propos de l’Union Nationale des Mutualités Libres
Les Mutualités Libres regroupent 7 mutualités : OZ, Euromut, Securex Mutualité Libre, Partena
Ziekenfonds, Omnimut, Partenamut, Freie Krankenkasse.
Avec plus de 2 millions d’affiliés, les Mutualités Libres constituent le troisième plus grand
organisme assureur du pays. Les Mutualités Libres se portent garantes d’un service de qualité
dans le cadre de l’assurance obligatoire et des services complémentaires, adapté aux
exigences et aux besoins de la société actuelle.
Contact presse :
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