Mémoire Qualité Environnementale des Bâtiments 10

4(%&200(177(1,5/(63520(66(6"
0pPRLUH4XDOLWp(QYLURQQHPHQWDOHGHV%kWLPHQWV

3K%($8-21
3K%2(5(=
'%(//$1*(5
0$,
Remerciements
Nous tenons à remercier vivement le conseil régional de l’Ordre des architectes Rhône Alpes, l’ADEME et Europe & Environnement pour
l’organisation très réussie de la formation et du voyage du voyage d’étude.
L’ensemble des intervenants qui nous ont permis de développer tout au long de cette année notre réflexion et notre connaissance dans les
différents domaines de la Qualité Environnementale du Bâtiment et notamment :
M. TASSIN, JP. MARIELLE, A. BORNAREL, A. DOS SANTOS + F. L BAIL + JF. PERRETANT, R. JOBERT, B. SEVESSAND, J. HAASE,
B. GEORGES, K. LAPRAY, P. LEVY, H. GIRARD, JC. CRYONNET, H. HAMADOU, F. RICHER, G STORTI, D. SUISSE-GUILLAUD, B. PAULE,
N. THIELLAND.
Nous remercions également les différents acteurs avec qui nous avons pu nous entretenir pour élaborer notre présente réflexion sur la
préparation, la réussite et la pérennisation du transfert d’un équipement de conception environnementale :
- Stéphane ROUJOL, du BET GIRUS, intervenant en QEB et sur la mise en œuvre de contrats d’exploitation de type performanciel ;
- Mearetey GIRAULT-CHAILLOU, de l’association HESPUL, qui notamment intervient auprès de publics variés avec une pédagogie réfléchie et
adaptée, sur les thématiques du développement durable et de la maîtrise énergétique ;
- Hakim HAMADOU, de l’ADEME.
2
Sommaire
1 INTRODUCTION.............................................................................................................................................................................................3
2 NORMES ET TEXTES RECENSES...............................................................................................................................................................4
3 AVENEMENT DE LA QEB - LES PREMIERS RETOURS D’EXPERIENCE.................................................................................................8
4 ACTEURS.....................................................................................................................................................................................................11
5 DEMARCHE POUR ATEINDRE ET PERENNISER LES OBJECTIFS DE QUALITE ENVIRONNEMENTALE D’UN BATIMENT............17
6 MEMENTO....................................................................................................................................................................................................37
7 CONCLUSION..............................................................................................................................................................................................42
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………………………………………………………………...43
3
I. Introduction
A la remise d’un bâtiment en fin de travaux, il est encore rare qu’une préparation à la prise de possession et à l’installation du futur utilisateur ait
été faîte, et qu’un accompagnement à sa mise en service soit réalisé.
Pourtant, les enjeux sont conséquents, puisque la phase d’exploitation maintenance représente au minimum les ¾ de l’impact environnemental
d’un bâtiment, la construction pesant pour environ ¼1.
Pour un bâtiment de conception environnementale, il apparaît opportun, voire nécessaire, de réaliser un transfert de connaissances et de bons
usages aux futurs utilisateurs, tant dans les démarches et interventions en exploitation maintenance, que pour les gestes du quotidien des usagers
courants.
L’optimisation des usages, le maintien des performances énergétiques telles qu’elles ont été conçues, et la sensibilisation de l’usager sont des
objectifs qui doivent régir la préparation de ce transfert. Il s’agira aussi de maintenir les qualités environnementales du bâtiment et de ses
équipements, pour qu’ils répondent à leurs vocations, aux besoins des usagers, tout en limitant l’utilisation des ressources et l’impact sur
l’environnement.
Il nous est apparu opportun de mener la réflexion sur ce transfert de l’équipement à organiser par le Maître d’Ouvrage entre les équipes de
conception, de réalisation, et les futurs usagers et exploitants, en cherchant à définir les interventions mais aussi les moyens à confier au Maître
d’œuvre pour réussir la mise en service et la pérenniser.
La définition de cette mission transversale sur les phases de conception, de réalisation et des premières années de mise en service doit tout
d’abord pouvoir être appropriée naturellement par le Maître d’œuvre, en étant démonstrative de son utilité.
Elle doit également bien cerner les acteurs concernés, et proposer en conséquence les langages et les outils de transfert adaptés. Notamment, la
dimension humaine devra être largement présente au travers des notions de pédagogie, de sensibilisation, d’association, de participation, de
motivation, d’engagement, de prise de conscience… l’enjeu n’est pas seulement technique, mais bien autant social : il s’agit de suggérer un
modus vivendi, sans perdre en identité.
1 Source ADEME : en terme de consommation énergétique, la construction d’un bâtiment pèse de 10 à 25% des consommations alors que la part de
l’exploitation est de 75 à 90%, selon le niveau de performance énergétique visé.
4
II. Normes et textes recensés
La prise en compte de la phase d’exploitation fait l’objet de quelques textes, que nous rappellerons ici :
a. Article 1 de la Loi Grenelle II
L’exposé des motifs rappelle qu’il s’agit par ce texte entre autre de « définir un futur label devant être fondé sur des exigences de performances
environnementales globales portant sur le cycle de vie du bâtiment, et prenant notamment en considération : les ressources nécessaires en
énergie, en eau, les émissions équivalentes de CO2 et de polluants, la qualité de l’air intérieur, les déchets produits ».
Le dispositif Grenelle II met par ailleurs très clairement l’accent sur les résultats mesurés plus que sur les niveaux de performances théoriques
correspondant à telle ou telle disposition constructive ou équipement.
b. Norme méthodologique NF ISO 15392 Développement durable dans la construction- Principes
généraux
Cette norme vise à définir les objectifs du développement durable dans la construction de bâtiment. Elle propose une base pour définir des
critères et des indicateurs d’évaluation de la contribution des bâtiments au développement durable, en prenant en compte les différentes échelles
de la construction, de l’ouvrage au morceau de ville. Cette norme internationale ne fournit directement aucun élément d’évaluation, mais situe la
construction par rapport au développement durable, à partir d’une approche des objectifs et des principes. Parmi les objectifs figurent la réduction
des impacts du secteur, mais aussi d’autres objectifs liés au progrès de la construction et à la simulation de l’innovation. La nécessité de concilier
approches de court terme liées au processus de construction et impacts de long terme de l’ouvrage réalisé en fait partie.
Les principaux principes :
- Amélioration continue ;
- Equité ;
- Penser global, agir local ;
1 / 44 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !