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III. UNE DÉFINITION ET UN CHIFFRAGE DES DÉPENSES FISCALES ET DES
« NICHES SOCIALES » PERFECTIBLES............................................................................ 43
A. LES DÉPENSES FISCALES...................................................................................................... 43
1. Des critères de définition des dépenses fiscales qui ont varié au cours du temps .................... 43
a) Une approche « par le bas », malgré une terminologie suggérant le contraire ..................... 44
b) Les quatre critères initiaux (1981) ...................................................................................... 45
c) Le critère actuel : la généralité............................................................................................ 46
2. Moins que l’évolution des critères, c’est celle de leur interprétation qui a joué un
rôle essentiel........................................................................................................................... 47
a) Le « déclassement » en 1996 de l’exonération du revenu en nature dont le
propriétaire se réserve la jouissance.................................................................................... 48
b) Le « déclassement » du quotient familial en 1998............................................................... 48
c) Plus de 75 milliards d’euros de dépenses fiscales ont été arbitrairement
« déclassées » depuis 2006 ................................................................................................. 50
(1) Des déclassements concernant essentiellement quatre allégements en faveur des
entreprises, le principal étant la non-imposition des produits de participations.......................... 52
(2) Des déclassements contestés par le Conseil des prélèvements obligatoires................................ 52
(3) Des déclassements contestés par la Cour des comptes ............................................................ 53
(4) Le « déclassement » en 2006 de la demi-part supplémentaire à compter du troisième
enfant est-il justifié ?......................................................................................................... 54
d) Le critère de généralité est d’interprétation trop subjective pour être opérationnel ............. 55
3. Une norme de référence également définie par rapport à une « doctrine » en partie
contestable.............................................................................................................................. 57
a) Une doctrine par nature évolutive ....................................................................................... 57
b) Le choix d’inclure dans le système de référence la taxation à taux libératoire de
certains revenus du patrimoine. .......................................................................................... 57
4. Des problèmes méthodologiques importants dans le cas de la TVA......................................... 58
a) Des dépenses fiscales de près de 40 milliards d’euros dans le cas des taux réduits
(contre moins de 15 milliards d’euros selon le Gouvernement)........................................... 58
(1) Les taux réduits coûtent environ 40 milliards d’euros ............................................................ 58
(2) Les dépenses fiscales de taux réduits sont chiffrées à seulement 12,7 milliards d’euros
en 2009 par le Gouvernement ............................................................................................. 59
b) Une situation insatisfaisante qui a deux causes essentielles ................................................ 60
(1) Une première cause : des taux super-réduits dont le coût est calculé par rapport au taux
réduit............................................................................................................................... 60
(2) La principale cause de ce phénomène : le taux réduit pour les produits alimentaires .................. 61
(3) Une situation critiquée par le Conseil des prélèvements obligatoires........................................ 64
c) Selon une approche « maximaliste », de 15 à 75 milliards d’euros d’allégements,
correspondant à des mesures d’assiette, ne sont pas pris en compte par le fascicule
des « Voies et moyens » ..................................................................................................... 65
(1) Sur la base du coefficient d’efficacité de la TVA et par rapport à une conception
maximaliste de l’assiette, environ 75 milliards d’euros d’allégements ne figurent pas
dans le fascicule des « Voies et moyens » ............................................................................ 65
(2) Un montant ramené à environ 15 milliards d’euros si l’on prend pour référence un
coefficient d’efficacité de 75 % .......................................................................................... 66
(3) Des allégements qui pourraient être inclus dans le système de référence................................... 67
B. LES « NICHES SOCIALES » .................................................................................................... 68
1. 45 milliards d’euros selon le Gouvernement, 67 milliards d’euros selon la Cour des
comptes et 80 milliards d’euros selon la commission des finances.......................................... 68
a) Les deux principales causes de l’écart entre le Gouvernement et la Cour des
comptes .............................................................................................................................. 70
(1) La Cour des comptes prend en compte des allégements reposant sur une autre assiette
que le travail .................................................................................................................... 70
(2) Le Gouvernement retient une hypothèse de taux d’imposition délibérément faible..................... 71