Si une force constante voit son point d’application se déplacer de façon rectiligne de A vers B, le
travail de la force au cours du déplacement est par définition égal au produit scalaire du vecteur
force par le vecteur déplacement :
ou
avec F en N (Newton), AB en m et W en J (Joules).
Le travail d’une force constante dans un déplacement quelconque ne dépend pas de la trajectoire du point
d’application de la force, mais uniquement de ses positions initiale et finales.
Pour le calcul du travail du poids d’un solide, tout se passe comme si les forces de pesanteur étaient équivalentes
à une force localisée appliquée au centre d’inertie G du solide.
avec za-zb différence d’altitude entre les positions initiale et finale du centre d’inertie.
Le travail d’un ensemble de forces constantes agissant sur un solide en translation est égal au produit scalaire du
vecteur somme des forces constantes par le vecteur, A et B étant les positions initiale et finale d’un point du
solide.
Le travail de la force de frottement dépend de la trajectoire suivie par le solide entre A et B.
Le travail de la force électrostatique lors du déplacement d’une charge donnée, de A vers B, dans un champ
électrostatique uniforme, ne dépend que de la différence de potentiel entre les points de départ et d’arrivée.
La puissance instantanée d’un ensemble de forces s’exerçant sur un solide en translation est égale au produit
scalaire du vecteur somme des forces par le vecteur vitesse du solide.
Energie cinétique
Entre deux instants t1 et t2, la variation D Ec de l’énergie cinétique d’un solide animé d’un mouvement de
translation par rapport à un référentiel galiléen est égale à la somme algébrique des travaux de toutes les forces
extérieures qui sont appliquées au solide entre ces deux instants.
Energie potentielle
Lors du passage d’un état 1 à l’état 2, la variation d’énergie potentielle d’un système est l’opposé du travail de la
force qui caractérise l’interaction.
Ainsi, lorsque le solide se déplace, le travail de son poids est opposé à la variation de son énergie potentielle de
pesanteur.
Energie mécanique
Dans un référentiel galiléen :