Cours lecon 3 juifs chretiens et musulmans entre antagonismes et

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THEOLOGIE OECUMENIQUE ET THEOLOGIE DES RELIGIONS
Titre : Identités, violences et réconciliations entre : a. Juifs, chrétiens et
musulmans, b. catholiques, orthodoxes et protestants.
Leçon 3 :
Juifs, chrétiens et musulmans : entre antagonismes et réconciliations (1)
Cours conçu par Shafique Keshavjee, professeur ordinaire
Assistant : Bruno Gérard
COURS
Juifs, chrétiens et musulmans : entre antagonismes et réconciliations
Un regard synoptique, une perspective chrétienne
Introduction
La longue histoire des relations entre juifs, chrétiens et musulmans est chargée et complexe.
Les rencontres interreligieuses entre personnes de ces trois traditions se sont heureusement
beaucoup développées durant ces dernières cennies. En quête d’amitiés sincères, ces
personnes sont souvent confrontées à des souvenirs d’inimitiés tenaces
1
. Les relations
interreligieuses se vivent entre hospitalités et hostilités
2
. Les mémoires sont meurtries
3
. Seule
une longue et difficile thérapie des conscients et des inconscients, individuels et collectifs,
peut progressivement améliorer les relations.
1. Les identités « en bref »
2. Entre antagonismes et réconciliations
3. Trois manières de croire et de vivre Dieu, l’humain et le monde
4. Forces et faiblesses respectives
1
Cf. en Annexe 1 un court exposé pour lequel le rabbin Marc-Raphaël Guedj m’avait sollicité et que j’ai donné
le 17 mars 2006 durant une soirée de « repas sabbatique ».
2
Cf. en Annexe 2 un court expodonné sur ce thème à la Communauté interreligieuse de Suisse, le 26 mars
2006.
3
Cf.en Annexe 3 un message donné à Auschwitz à un groupe composé de rescapés de la Shoah, d’enseignants
de Suisse romande, de juifs, de chrétiens et d’autres. A ce temps de mémorial, un rabbin, un prêtre et un pasteur
étaient sollicités.
2
1. Les identités « en bref »
1.1 Le coeur des identités
Qu’est-ce « être juif », « être chrétien », « être musulman » ? Ces questions ont donné naissance à des millions de réponses et de textes. Impossible
donc en quelques lignes d’y répondre sans caricaturer à l’extrême chacune de ces identités (plurielles et complexes)!
L’identité juive
4
L’identité juive s’est construite autour de trois
pôles : un Peuple (« Juda »), une Terre (la
« Judée ») et un Message (la « Loi juive »)
5
.
Elle est constituée à la fois d’une religion, d’une
culture et d’une sensibilité
6
.
Le mot judaïsme dérive d’une racine hébraïque
signifiant « rendre grâce » (à Dieu).
L’identité chrétienne
L’identité chrétienne s’est construite autour de
la figure de Jésus confessé comme le Christ
7
.
Elle est située entre deux pôles : appartenance
molle à une culture (« chrétienté ») et adhésion
forte à une foi (« christianisme »).
Le mot christianisme dérive d’une racine
grecque signifiant « être oint » (par Dieu).
L’identité musulmane
L’identité musulmane s’est construite en
référence à l’expérience de Mohammed.
Elle peut exprimer autant l’appartenance à une
religion qu’à une civilisation
8
.
Le mot « islam » dérive d’une racine arabe
signifiant « se soumettre » (à Dieu)
9
.
4
La question de l’identité juive est probablement la plus complexe des trois. Etre juif, est-ce appartenir à une même « race » ? Non ! Il y a des juifs blancs et des juifs noirs (cf. les
Falashas, ces juifs éthiopiens dont beaucoup ont été rapatriés en Israël). Est-ce avoir une même nationalité ? Non ! Il y a des juifs allemands et des juifs marocains, des juifs israéliens
et des juifs non israéliens. Est-ce avoir une même religion ? Non ! Il y a des juifs croyants et des juifs athées, des juifs religieux (pratiquants) et des juifs non-religieux (non-
pratiquants) ; des juifs « juifs » et des juifs « chrétiens » (tel Oswald Rufeisen, juif devenu carme et ayant pris le nom de Père Daniel et qui a souhaité en 1962 bénéficier de la
nationalité israélienne par la « Loi du retour » -formulée en 1897 au Congrès sioniste de Bâle et adoptée à la Knesset en 1950 selon laquelle quiconque se déclare juif peut recevoir la
nationalité israélienne- ; son cas fit grand bruit car les religieux, se référant à la Loi talmudique affirmèrent que seul est juif celui qui est de mère juive ou s’est dûment convertie
au judaïsme ; en 1962 la Haute Cour décide alors que cette Loi ne concerne pas les personnes qui se sont ultérieurement converties au christianisme ; Daniel Rufeisen obtint
toutefois la citoyenneté israélienne par naturalisation ; en 1970, sous la pression des partis religieux, la Loi du retour est amendée : est juif toute personne née d’une mère juive ou
convertie au judaïsme cf. Les Israéliens, Encyclopédie du Monde actuel, Le Livre de poche, 1976, pp.154ss.) La « question juive » est sans cesse débattue. De manière très critique
Marx a écrit : « Ne cherchons pas le secret du Juif dans sa religion, mais cherchons le secret de la religion dans le Juif réel. Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin
pratique, l’utilité personnelle. Quel est le culte profane du Juif ? Le trafic. Quel est son Dieu profane ? L’argent. Eh bien, en s’émancipant du trafic et de l’argent, par conséquent du
judaïsme réel et pratique, l’époque actuelle s’émanciperait elle-même. Une organisation de la société qui supprimerait les conditions nécessaires du trafic, par suite la possibilité du
trafic, rendrait le Juif impossible. La conscience religieuse du Juif s’évanouirait, telle une valeur insipide, dans l’atmosphère de la société. (…) L’émancipation sociale du Juif, c’est
l’émancipation de la société du judaïsme. » (Karl Marx, La question juive, Editions 10/18 ; 1968, pp. 49 et 56). Il est à souligner que Marx a écrit ces pages en réponse à un texte
d’un de ses anciens maîtres, Bruno Bauer, qui lui a enseigné la théologie à Berlin dans les années 1836-1840. Ce texte figure dans le livre susmentionné. Pour Marx donc, l’identité
juive est une identité illusoire reflétant une société aliénée. L’émancipation de cette société –dominée par l’argent- conduirait à l’émancipation du juif, c’est-à-dire à son
évanouissement. Sur ce sujet, cf. de Robert Misrahi, Marx et la question juive, Gallimard, 1972. Selon Sartre, l’identité juive trouve aussi une explication sociale. Dans son ouvrage
Réflexions sur la question juive, (Gallimard, 1954) il défend la thèse selon laquelle s’il y a de l’antisémitisme, ce n’est pas à cause des juifs, mais c’est plutôt à cause de
l’antisémitisme qu’il y a encore des juifs. Le jour il n’y aura plus d’antisémitisme obligeant le juif a s’affirmer en tant que juif, il n’y aura plus de juif. Cette explication
« réductionniste » est bien évidemment refusée par les croyants, aussi bien juifs que chrétiens…
3
Commentaires :
Il importe de rappeler immédiatement que chacune de ces trois « identités » s’est construite –et continue de se construire- en
rupture/continuité/reprise/antagonisme avec les deux autres. Aucune de ces identités n’existe « en vase clos ».
Le christianisme s’est constitué en rupture/continuité avec le judaïsme du premier siècle
10
; l’islam s’est constitué en rupture/continuité avec le
judaïsme et le christianisme du 7
ème
siècle
11
. Aujourd’hui, comme hier et demain, les conflits, les dialogues et les perceptions mutuelles continueront de
déstabiliser et de fortifier les identités des uns et des autres
12
.
5
Cette perspective est celle proposée par André Chouraqui dans son ouvrage Histoire du judaïsme, PUF, 1979. « L’histoire du judaïsme sera celle d’une trinité : le message, ici, est
inséparable du peuple, qui le reçoit et celui-ci ne se conçoit que par rapport à sa terre » (p.5). Précisons immédiatement que le Peuple, le Message et la Terre ont été compris de mille
manières par les juifs eux-mêmes, et que c’est précisément cette diversité qui donne la complexité à leur identité. Pour une présentation synthétique et pédagogique de la vocation
juive, cf. de Samson Raphaël Hirsch, Dix-neuf épîtres sur le judaïsme, Cerf, 1987.
6
A lire -et à relire !- le beau texte d’Emmanuel vinas paru dans l’Encyclopaedia Universalis, DVD, Version 11, 2006, comme « Prise de vue » sur le judaïsme. Ce texte figure
dans les Annexes.
7
Cf. la « Prise de vue » sur le christianisme paru dans l’Encyclopaedia Universalis, DVD, Version 11, 2006 de Pierre Liégé. Ce texte figure aussi dans les Annexes. La littérature sur
le christianisme est bien sûr monumentale. Pour une somme synthétique (plus de 1200 pages !), cf. l’ouvrage de Hans Küng, Le christianisme. Ce qu’il est et ce qu’il est devenu dans
l’histoire, Seuil, 1999, il présente le christianisme non seulement dans son extension historique et sa diversité confessionnelle, mais aussi dans sa spécificité et ses ouvertures
possibles à d’autres traditions religieuses. Voici comment Hans Küng définit le cœur de l’identité chrétienne : « Ainsi se trouve défini sans ambiguïté le spécifiquement chrétien –la
différence non seulement avec le judaïsme, mais avec toutes les autres religions et tous les humanismes : le spécifiquement chrétien, c’est le Christ crucifié et néanmoins vivant !
Et la foi en ce Christ n’est pas une formule vide, pas davantage une simple doctrine. En effet : - La foi dans le Christ se rapporte à une personne historique très concrète : Jésus de
Nazareth. C’est lui qui se tient non seulement aux origines du christianisme, mais derrière toute la grande tradition chrétienne bimillénaire : est chrétien qui peut se réclamer du
Christ. – La foi dans le Christ ne s’exprime pas seulement dans un message, mais également dans des rites porteurs de sens : dans le baptême en son nom et dans la célébration de la
Cène en souvenir de lui. – La foi dans le Christ ouvre en même temps un chemin de vie, une orientation fondamentale, pour le présent et pour l’avenir : Jésus-Christ n’apporte certes,
pas une nouvelle Loi, mais il apporte l’amour dont il fait le critère fondamental déterminant pour la vie et pour l’agir, pour la souffrance et la mort des chrétiens » (p.79).
8
Cf. la « Prise de vue » sur l’islam paru dans l’Encyclopaedia Universalis, DVD, Version 11, 2006 d’Olivier Carré. Ce texte figure aussi dans les Annexes.
9
Mohammed Arkoun rappelle aussi qu’islam étymologiquement ne signifie pas seulement « livrer quelque chose à quelqu’un » mais aussi « défier la mort ». « (…) défier la mort en
livrant son âme, c’est-à-dire sa vie, pour une noble cause. Ici, livrer son âme, se livrer en sacrifice, par exemple dans un combat pour Dieu, c’est manifester à l’extrême cet élan, ce
mouvement qui porte le croyant à accepter sans condition l’appel de Dieu et ses enseignements. Aller vers Dieu, c’est aller vers l’Absolu, vers la Transcendance ; c’est se sentir
promu à un niveau supérieur d’existence » (Ouvertures sur l’islam, Paris, J.Grancher, 1992, p.35). Les ouvrages de présentation sur l’islam et sur l’identité musulmane sont très
nombreux. Outre celui de Mohammed Arkoun, intellectuel musulman largement ouvert aux valeurs de la modernité, cf. d’un occidental converti à l’islam et plus spécialement au
soufisme, Roger du Pasquier, Découverte de l’Islam, Seuil, 1984 ; d’un musulman à la fois traditionnel et moderne (gérant l’héritage des Frères musulmans et l’ouverture à
l’Occident), Tariq Ramadan, Les Musulmans d’Occident et l’avenir de l’islam, Sindbad/Actes Sud, 2003 ; d’un islamologue chrétien, dont l’œuvre est reconnue aussi bien par les
musulmans que par les chrétiens, Louis Gardet, L’ISLAM, Religion et communau, Desclée de Brouwer, 1967.
10
Pour une première analyse de la problématique judéo-chrétienne du premier siècle, cf. de Daniel Marguerat, éditeur, Le déchirement. Juifs et chrétiens au premier siècle, Labor et
Fides, 1996.
11
Pour une première et rapide présentation de cette problématique, cf. de W. Montgomery Watt, Mahomet, Payot, 1980, les pp.37-50 « L’influence du judaïsme et du
christianisme ».
12
Pour une présentation contemporaine et dialoguale entre juifs et chrétiens, cf. de Shmuel Trigano, Pierre Gisel et David Banon, Judaïsme et christianisme, entre affrontement et
reconnaissance, Bayard, 2005 ; de Catherine Chalier et Marc Faessler, judaïsme et christianisme, l’écoute en partage, Cerf, 2001 ; pour une présentation des regards respectifs entre
musulmans et chrétiens, cf. de Jacques Waardenburg, éditeur, Islam and Christianity, Mutual Perceptions since the mid-20th Century, Leuven, Peeters, 1998.
4
1.2. Les différences dans les identités
Chaque identité religieuse est plurielle. Pour des raisons théologiques, historiques, culturelles… chaque tradition s’est diversifiée.
Fiche ENBIRO Fiche ENBIRO Fiche ENBIRO
Les juifs
Branches et courants
Conséquence de la dispersion, les juifs se sont trouvés
répartis entre ashkénazes, en Europe orientale et
occidentale, et séfarades dans le bassin méditerranéen. Le
monde religieux juif contemporain répond à une diversité
de sensibilités à travers principalement deux courants. Le
premier (orthodoxe et traditionaliste) est attaché au
respect de l’ensemble des prescriptions de la tradition
écrite et orale. Pour le second (libéral ou réformé, et
conservateur), les textes de la tradition demeurent une
référence essentielle et incontournable, mais plus ou
moins susceptibles d’adaptation.
Les chrétiens
Branches et courants
Pour des raisons historiques et théologiques, la
communauté chrétienne se trouve aujourd’hui répartie en
trois grandes familles orthodoxe, catholique, protestante
– et six courants principaux :
1. les Eglises orientales (arménienne, copte, etc.)
2. les Eglises orthodoxes (grecque, russe, roumaine,
bulgare, arabe, etc.) Ces deux courants sont formés
d’églises locales, régionales ou nationales, conduites
chacune par un patriarche ou primat, en communion les
unes avec les autres.
3. l’Eglise catholique romaine, numériquement la plus
importante ; elle assure son unité autour du pape à Rome
et des évêques à travers le monde.
4. un quatrième courant : luthérien, réformé, anglican,
méthodiste, etc. Rattaché à la famille des Eglises issues de
la Réformation (XVIe siècle) qui privilégient la Bible et le
rôle des laïques, celui-ci participe au mouvement de
rapprochement oecuménique.
5. un cinquième courant : baptiste, pentecôtiste,
évangélique, etc. Egalement rattaché à la famille des
Eglises issues de la Réformation, ce courant est plus
réticent quant au mouvement de rapprochement
oecuménique.
6. Il existe enfin un certain nombre de communautés
dissidentes, majoritairement mais pas exclusivement dans
la mouvance protestante.
Les musulmans
Branches et courants
Dès la succession du Prophète, l’islam se répartit en deux
courants principaux : sunnite et chiite. Les sunnites (90%)
se réfèrent à la sunna, la tradition du Prophète et au
consensus de la communauté formulé par quatre écoles
juridiques reconnues. Divisés en plusieurs tendances, les
chiites accordent une grande vénération à Ali et aux
descendants du Prophète par sa fille Fatima. L’islam
connaît aussi l’orientation mystique des confréries
soufies, soucieuses d’une adhésion intérieure à l’islam.
Commentaire :
La diversité des identités peut s’expliquer par des enracinements dans des aires géographiques différentes (ashkénazes ou « allemands » et sépharades
ou « espagnols » ; Eglises d’Orient ou Eglises d’Occident…) ; par des désaccords sur la gestion du pouvoir au sein de la Communauté (catholiques
romains et protestants ; sunnites et chiites…) ou encore par des compréhensions différentes de la relation entre fidélité à la tradition et ouverture à la
modernité (juifs orthodoxes et juifs libéraux ; protestants libéraux et protestants évangéliques…).
5
1.3. Les différents « poids » des identités
Les différences de poids démographiques et de poids culturels entre les traditions juives, chrétiennes et musulmanes sont énormes.
Le poids démographique des juifs
Parmi les 6'453 millions d’habitants vivant sur
la planète, 15 millions seraient juifs, soit 0,23%
de la population mondiale
13
.
Pour 1 juif il y a…
Le poids démographique des chrétiens
Parmi les 6'453 millions d’habitants vivant sur
la planète, 2136 millions seraient chrétiens, soit
33% de la population mondiale.
… 142 chrétiens et…
Le poids démographique des musulmans
Parmi les 6'453 millions d’habitants vivant sur
la planète, 1314 millions seraient musulmans,
soit 20% de la population mondiale.
88 musulmans
Commentaire :
Les relations entre traditions religieuses sont aussi pétries par leurs « rapports de force ». L’identité d’une personne juive qui se sait environnée de 88
musulmans et de 142 chrétiens, au niveau mondial, n’est pas la même que celle d’une personne chrétienne ou musulmane qui se sait en relations avec
des communautés nombreuses à travers le monde. Par ailleurs, les évolutions démographiques des communautés religieuses (croissance lente chez les
juifs 1,01% par an ; moyenne chez les chrétiens 1,31% par an ; rapide chez les musulmans 1,93% par an) suscitent aussi des réactions de peurs ou de
revendications, selon les groupes et les personnes.
Les 5 pays avec le plus de juifs
1. Etats-Unis : 5'915’000
2. Israël : 5'022’000
3. Russie : 717’000
4. France : 607’000
5. Argentine : 395’000
14
Les 5 pays avec le plus de chrétiens
1. Etats-Unis : 255 millions
2. Brésil : 167 millions
3. Mexique : 102 millions
4. Chine : 65 millions
5. Allemagne : 63 millions
15
Les 5 pays avec le plus de musulmans
1. Indonésie : 180 millions
2. Pakistan : 155 millions
3. Bengladesh : 132 millions
4. Inde : 131 millions
5. Turquie : 71 millions
16
Commentaire :
Il y a plus de juifs aux Etats-Unis qu’en Israël ; parmi les cinq pays où il y a le plus de chrétiens, trois se trouvent en Amérique et un en Asie ; parmi les
cinq pays où il y a le plus de musulmans, aucun n’est arabe.
13
Source : International Bulletin of Missionary Research, January 2005. David B. Barrett & Todd M. Johnson in www.gordonconwell.edu/ockenga/globalchristianity (5/04/2006).
14
Source : www.jewishvirtuallibrary.org qui a repris de www.en.wikipedia.org/wiki/Jews_by_country (5/04/2006).
15
Huibert van Beek, A Handbook of Churches and Councils, World Council of Churches, 2006. Un ouvrage époustouflant qui passe en revue toutes les Eglises appartenant au
Conseil Œcuménique des Eglises, et donnant aussi des statistiques pour d’autres.
16
Source : Huibert van Beek et David Barrett, op.cit.
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