Author's personal copy Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique (2011) 97, 652—658 TECHNIQUES OPÉRATOIRES La voie antérolatérale modifiée de Röttinger : technique non invasive pour arthroplastie totale de hanche夽 Non invasive modified anterolateral approach in total hip arthroplasty J. Aebi ∗, M. Giraud Chirurgie orthopédique et traumatologique, clinique du Pont-de-Chaume, 330, avenue Marcel-Unal, 82000 Montauban, France Acceptation définitive le : 11 août 2011 MOTS CLÉS Hanche ; Arthroplastie ; Voie d’abord antérieure ; Technique non invasive Introduction La mise en place d’une prothèse totale de hanche est réalisée soit en luxant la hanche en arrière, par les voies d’abord postérieures, soit en luxant la hanche en avant, par des voies dont la dénomination est variée : antérieure, directe latérale, antérolatérale, transglutéale, etc. Ces deux types d’abord ont des avantages et des inconvénients parfaitement documentés et l’utilisation de telle ou telle voie d’abord est dictée par l’habitude du chi- DOI de l’article original : 10.1016/j.otsr.2011.08.004. Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Aebi). 夽 rurgien. Récemment, les techniques dites mini-invasives se sont développées. Il faut distinguer celles qui ne font que diminuer la taille de l’incision, comme les voies minipostérieures, ou mini-latérales, de celles qui sont vraiment mini-invasives : celles-ci tentent de respecter la musculature dans son intégralité. C’est le cas de la voie d’abord de Watson-Jones, modifiée par Heinz Röttinger : cette voie passe entre le tenseur du fascia lata et les muscles glutéaux (gluteus medius et minimus), le respect intégral de la musculature étant obtenu par la mise du membre inférieur en adduction-rotation externe et surtout extension. La position classique des voies antérieures latérales est en adduction, rotation externe et flexion, mais cette flexion fait passer les fessiers vers l’avant et crée un rideau qui empêche l’accès au fémur. Dans l’abord modifié par H. Röttinger, c’est la mise en extension de la hanche qui permet l’effacement du rideau des fessiers lors de l’exposition de l’extrémité supérieure du 1877-0517/$ – see front matter © 2011 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.298 Author's personal copy La voie antérolatérale modifiée non invasive pour arthroplastie totale de hanche Figure 1 Installation sur table avec ablation du support jambier postérieur (hanche gauche). fémur. L’extension de la hanche permet de faire passer les fessiers vers l’arrière et d’exposer parfaitement l’extrémité supérieure du fémur et la coupe de col. Anesthésie L’anesthésie est soit générale, soit rachidienne, l’essentiel étant d’obtenir un relâchement musculaire optimal. Installation Le patient est installé en décubitus latéral, idéalement sur un matelas coquille de pédiatrie qui permet une répartition homogène des pressions et un parfait maintien du patient lors des diverses manœuvres (Fig. 1). Le membre inférieur à opérer repose sur un support de jambe et doit être horizontal. Le chirurgien opérant du côté ventral du patient, il faut veiller à positionner le patient au plus près de l’opérateur. Le grand trochanter du membre inférieur opposé, sur lequel repose le patient, doit être situé à environ 20 cm du bord de la table, pour éviter de se retrouver dans le vide, car le support jambier postérieur est enlevé pour permettre le positionnement de la jambe en arrière lors de la préparation fémorale. Repères anatomiques et incisions Position du membre : position neutre sur l’appui jambier et en légère rotation externe L’épine iliaque antérosupérieure et le sommet du grand trochanter sont repérés et marqués avec un crayon dermographique. Par des mouvements de rotation interne, rotation externe de hanche, le chirurgien peut palper en percutané l’espace entre d’une part le tenseur du fascia lata qui est un muscle relativement plat et, d’autre part, les muscles glutéaux qui sont plus ovoïdes. Le trajet de l’incision est marqué. L’incision est oblique, partant d’un point situé 3 à 4 cm en dessous du sommet du grand trochanter vers un point situé environ deux travers de doigt en dehors de l’épine iliaque 653 Figure 2 Espace intermusculaire entre tenseur du fascia lata et gluteus medius. antérosupérieure. L’obliquité de cette incision est guidée par la palpation de l’espace et son orientation ; elle dépend aussi de l’angle d’inclinaison du col fémoral, l’incision est plus horizontale dans les coxa vara et plus verticale dans les coxa valga. Recherche de l’espace intermusculaire Position du membre : position neutre sur l’appui jambier et en légère rotation externe L’incision se prolonge directement sur l’aponévrose qui est ouverte dans l’axe de l’incision cutanée et le muscle qui bombe dans l’aponévrose, est le gluteus medius (Fig. 2). La recherche de l’espace doit se faire digitalement, au plus près de l’os jusqu’à palper la ligne intertrochantérienne antérieure qui est un excellent repère de pénétration dans l’espace entre les muscles glutéaux d’un côté, le tenseur du fascia de l’autre (Fig. 3). Il faut éviter toute dissection en direction médiane, en dedans et en haut qui ne mène que dans la zone de resserrement entre les deux muscles et n’est que source de difficultés et de dégâts musculaires inutiles. Au doigt, on perçoit parfaitement l’extrémité supérieure du col fémoral, en extracapsulaire qui guide le positionnement des écarteurs. Le premier écarteur Cobra est placé à la face supérieure du col, entre la capsule et les muscles glutéaux, le second à la face inférieure du col. L’écartement des deux cobras se fait de manière douce pour permettre l’électrocoagulation d’un petit plexus veineux courant à la face antérieure du gluteus medius. Deux erreurs peuvent survenir : soit on voit une aponévrose nacrée, on se trouve alors entre gluteus minimus et gluteus medius ; soit on se trouve entre des fibres musculaires, qui sont celles du gluteus medius. Dans les deux cas, il faut reprendre la recherche de l’espace au doigt et surtout ne pas « disséquer » vers le haut et en dedans, l’espace y est plus difficile à trouver que vers le fémur. Il faut éviter à la partie toute haute de l’espace intermusculaire, la branche supérieure du nerf du tenseur du fascia lata qui émerge entre le gluteus minimus et le gluteus medius pour innerver le muscle tenseur du fascia lata. Elle peut au besoin être repoussée en haut et en dedans. Author's personal copy 654 J. Aebi, M. Giraud Figure 4 Figure 3 Exposition et incision capsulaire. Pénétration digitale de l’espace intermusculaire. Il s’agit d’une branche terminale dont les variations anatomiques sont nombreuses et dont la section ne semble entraîner aucune conséquence fonctionnelle sachant qu’elle est probablement lésée de façon systématique dans les voies transtrochantériennes, et de type Hardinge. Exposition capsulaire et arthrotomie Position du membre : position neutre sur l’appui jambier et en légère rotation externe À l’aide d’une rugine de type Cobb, la capsule est libérée, et sont repérés, en dehors, le vastus lateralis et, en haut et en dedans, le tendon réfléchi du rectus femoris, ce qui permet la mise en place d’un écarteur de Hohman, au rebord supérieur du cotyle (Fig. 4). L’incision capsulaire peut se faire en H, en Z. Il est utile de faire une incision de la capsule parallèle au bord supérieur du col. Cela fait apparaître le col fémoral et deux structures anatomiques sont repérées : • la tête fémorale vers laquelle on poursuit l’incision capsulaire jusqu’au rebord cotyloïdien et de là, le long de ce rebord, un peu vers l’avant et un peu vers l’arrière ; • la « selle » du col fémoral et la base du grand trochanter vers laquelle on prolonge l’incision capsulaire qui oblique ensuite vers le bas, parallèlement au vastus lateralis. Il est possible de laisser l’intégralité de la capsule dans le but de la refermer hermétiquement en fin d’intervention. Cela provoque parfois des limitations de la flexion en postopératoire et les lambeaux capsulaires, même s’ils sont mis sur fils, peuvent gêner l’exposition. Il est donc souvent utile et sans conséquence de réséquer une partie de la capsule antérieure. À ce stade, il est essentiel de positionner l’écarteur Cobra inférieur, d’extracapsulaire en intracapsulaire, non pas sous le col, mais sous la tête fémorale : la traction exercée sur l’écarteur met en tension la capsule inférieure et permet une libération capsulaire aisée le long du bord inférieur du col, le membre inférieur en légère rotation externe, et donne une excellente exposition. L’écarteur supérieur, après une petite libération capsulaire le long du grand trochanter, est également positionné en intracapsulaire, ce qui expose la tête et le col fémoral. Ostéotomies du col et extraction de la tête fémorale Position du membre : position neutre sur l’appui jambier et en légère rotation externe La première ostéotomie est réalisée, le membre inférieur en légère rotation externe, qui dépend bien sûr du degré d’ankylose du patient. Les écarteurs sont sur le cotyle. La première ostéotomie est réalisée à la jonction cervicocéphalique (Fig. 5), avec une lame étroite de 8—10 mm, perpendiculaire à l’axe du col, dans le plan frontal, mais légèrement inclinée (15 à 20◦ ) de haut en bas et d’avant en arrière, pour permettre, après libération de l’ostéotomie le glissement du col fémoral sur la partie céphalique restante et la mise en rotation externe de 90◦ . Position du membre : membre inférieur en extension et rotation externe de 90◦ (jambe pendante en arrière du patient) À ce stade, le membre inférieur est en rotation externe de 90◦ en abduction nulle et en légère extension. Les écarteurs sont remis en place sur le fémur : un Cobra sur la face inférieure du col du fémur et un Hohman no 1 sur le grand trochanter pour exposer la selle du col fémoral qui peut encore être libérée par petite capsulotomie au bistouri électrique. Author's personal copy La voie antérolatérale modifiée non invasive pour arthroplastie totale de hanche Figure 5 place. Première ostéotomie proximale oblique, tête en À ce stade, la selle du col et le départ de la face interne du grand trochanter peuvent être palpés et guident la deuxième ostéotomie (Fig. 6). Celle-ci est donc réalisée à la scie oscillante, le membre inférieur étant en rotation externe de 90◦ dans un plan strictement frontal. Le segment de col fémoral est alors enlevé, les écarteurs qui étaient positionnés sur le col du fémur doivent à ce stade être enlevés (Fig. 7). Position du membre : position neutre sur l’appui jambier Figure 7 655 Extraction de la tranche de col. Le fragment céphalique peut ainsi être enlevé directement avec une pince gouge, ou avec un tire-bouchon (Fig. 8) qu’il vaut mieux faire pénétrer par la partie cartilagineuse que par la tranche de section pour obtenir un arc d’extraction favorable (arc de 180◦ du haut vers le bas). À ce stade, le membre inférieur peut être mis en pure rotation externe et le petit trochanter palpé. Ce petit trochanter ne constitue qu’un repère digital et non pas visuel pour apprécier le niveau de section de la coupe fémorale. Une troisième coupe peut être réalisée en fonction des constatations peropératoires. Le membre inférieur étant replacé en position neutre, les écarteurs Cobra sont remis sur le cotyle, l’un en avant et l’autre en arrière. Figure 6 Zone de résection du col. Figure 8 Extraction de la tête. Author's personal copy 656 J. Aebi, M. Giraud Figure 10 Position du membre pour le temps fémoral en extension, adduction et rotation externe de 90◦ . Figure 9 Exposition du cotyle (écarteurs à quatre heures en AR et huit heures en AV). Exposition cotyloïdienne Position du membre : position neutre, sur l’appui jambier et en légère rotation externe Un premier écarteur Cobra, double pointe est positionné à quatre heures (ou huit heures selon le côté) pour récliner le fémur en arrière, un second Cobra étant positionné à huit heures (ou quatre heures selon le côté) pour récliner la capsule antérieure et la musculature, le positionnement de celui-ci étant facilité par la mise en flexion de la hanche, ce qui relâche la capsule (Fig. 9). En flexion, on peut palper facilement le labrum et l’espace avec la capsule dans lequel la pointe de l’écarteur va être positionnée. Un troisième écarteur de Hohman peut être placé au bord supérieur du cotyle. À ce stade, tous les gestes de préparation capsulaire, de résection des ostéophytes et de préparation du cotyle sont réalisés de manière habituelle. Il est important de disposer d’un porte-fraise à cotyle décalé et surtout d’un impacteur décalé pour le positionnement définitif de l’implant, pour permettre un positionnement optimal du cotyle prothétique. L’encombrement de ces porte-cotyles doit être le plus faible possible pour diminuer les difficultés d’introduction et surtout d’ablation des instruments une fois le cotyle mis en place. Le positionnement de l’implant cotyloïdien se fait uniquement sur des repères anatomiques. articulaire le long de la face médiale du grand trochanter, en partant de la coupe du col et la capsule est très épaisse à ce niveau. Il faut aller avec le bistouri électrique jusqu’au contact de l’os qui constitue un guide parfait pour atteindre le sommet du grand trochanter (Fig. 11). Il n’y a aucune insertion tendinomusculaire sur le sommet du grand trochanter, ce ne sont que des fibres connectives, le grand trochanter joue le rôle d’une poulie pour le gluteus medius. Cette libération capsulaire permet au fémur de « monter » dans l’incision, d’éviter des fractures du sommet du grand trochanter et surtout donne une exposition parfaite. C’est le temps essentiel et difficile de l’intervention. Une manœuvre simple consiste, après une première libération de cette capsule, à repasser en position neutre, à Exposition fémorale Position du membre : le membre inférieur est placé en extension de 20◦ c’est-à-dire vers l’arrière, en adduction d’environ 20◦ vers le sol et avec une rotation externe de 90◦ (Fig. 10). La jambe est positionnée dans la poche stérile collée aux champs opératoires et le tibia doit être vertical par rapport au sol. Cette position permet de libérer la capsule Figure 11 Libération capsulaire à la face médiale du grand trochanter pour libérer la capsule postérieure et permettre l’ascension du fémur. Author's personal copy La voie antérolatérale modifiée non invasive pour arthroplastie totale de hanche Figure 12 Trépanation fémorale. introduire un crochet dans la coupe de col, à tracter celuici vers le haut et à repositionner le membre inférieur. Cette manœuvre permet de désengager le fémur de la paroi postérieure du cotyle et de le faire tourner au-dessus du cotyle et donc de donner une meilleure exposition fémorale. L’exposition est encore améliorée par la poursuite, pas à pas, de la section de la capsule à la face médiale du grand trochanter, en se rappelant que le grand trochanter est très postérieur. Dans les hanches raides ou chez les patients musculeux, il est parfois nécessaire de poursuivre la section capsulaire assez bas jusqu’à la coupe du col, voire au-delà ce qui conduit à faire une libération du muscle piriformis qui part avec la capsule postérieure. Un écarteur de Hohman no 1 est positionné au sommet du grand trochanter pour récliner les muscles glutéaux et un autre à la partie postéromédiale de la coupe de col. L’assistant doit à ce stade descendre le genou le plus possible vers le sol, ce qui permet l’exposition de la coupe de col dans l’espace intermusculaire et l’incision. À ce stade, la préparation fémorale (Fig. 12 et 13) se fait de manière habituelle. Il faut néanmoins être vigilant sur la trépanation fémorale qui se fait à la curette et avec des instruments plutôt mousses, tous les instruments pointus et tranchants pouvant exposer à une perforation, toujours postérieure, au-dessus de la naissance de la ligne âpre. L’utilisation de portes-râpes décalés facilite l’accès au fémur et préserve de cet écueil, tout en protégeant la peau. Le mouvement des écarteurs doit se faire selon la technique de la fenêtre mobile, non pas vers l’avant et le dehors, mais bien vers le dedans et l’arrière. En peropératoire, il faut mesurer la distance entre le sommet du grand trochanter et l’épaule de la râpe ou de la prothèse, qui constitue le meilleur repère d’enfoncement de l’implant fémoral. Cette nouvelle façon de mesurer la longueur impose dans les premiers cas un contrôle radiographique pour s’assurer du positionnement correct de l’implant fémoral. Figure 13 657 Préparation fémorale avec les porte-râpes décalés. Les manœuvres de réduction sont facilitées par la mise en légère flexion de hanche lors de la traction et un parfait relâchement musculaire. Mise en place des implants Elle ne présente aucune particularité, les implants peuvent être posés avec ou sans ciment. L’appréciation de la position des implants cotyloïdien et fémoral, l’un par rapport à l’autre, est identique. Fermeture La capsule articulaire peut être refixée par quelques points ou simplement « repositionnée ». Il faut vérifier l’hémostase du plexus veineux passant en avant du muscle gluteus medius. Il suffit de fermer l’aponévrose et les tissus superficiels, la fermeture est très rapide. Conclusion Cette voie d’abord permet une véritable chirurgie d’épargne musculaire, comme en témoignent les suites opératoires qui correspondent exactement à ce que la chirurgie non invasive peut laisser espérer en rapidité de récupération fonctionnelle, hospitalisation courte et autonomie. La préservation des muscles fessiers et du tenseur du fascia lata a été démontrée par des analyses en IRM sur des patients opérés par cette voie d’abord. Elle demande une courbe d’apprentissage certes exigeante mais les résultats cliniques montrent un taux de complications faible, plus que comparable à des techniques classiques, et avec une bonne fiabilité de la pose des implants en termes de positionnement. Cette voie d’abord peut être utilisée systématiquement dans tous les cas de coxarthroses centrées, hormis les indications spécifiques, par exemple une voie postérieure en cas Author's personal copy 658 de présence de matériel après fracture de la paroi postérieure. Elle ne s’applique pas aux hanches où un allongement de plus de 2 cm est nécessaire comme dans des hanches subluxées. Il n’y a pas de limite en termes d’âge, d’ostéoporose ou d’ankylose sur des hanches centrées. L’obésité constitue une excellente indication : le tablier abdominal reste plus à distance de l’incision qu’une voie de Hueter, l’incision doit être agrandie, simplement pour faciliter le passage des instruments lors du temps fémoral et les suites opératoires sont particulièrement spectaculaires chez ces patients comparées à une voie d’abord classique. Enfin, la voie d’abord de Röttinger autorise la pose de tous les types d’implants, sans aucune exception, au cotyle et au fémur. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. J. Aebi, M. Giraud Pour en savoir plus Bertin KC, Röttinger H. Antero-lateral mini-incision hip replacement surgery. A modified Watson-Jones Approach. Clin Orthop Rel Res 2004;429:248—55. Aebi J. Voie d’abord antéro-latérale de type Watson-Jones modifiée, mini-invasive sans section musculaire. À propos des 100 premiers cas. 81e réunion annuelle de la Sofcot. Paris, 6—9 novembre 2006. Aebi J, Giraud M. Finding the THA Procedure to ‘‘Fit’’ the Surgeon: which MIS technique works for all? 75th Annual Meeting of the AAOS. San Francisco, March 5—9, 2008. Ince A, Kemper M, Waschke J, Hendrich C. Minimally invasive anterolateral approach to the hip: the risk to the superior gluteal nerve. Acta Orthop Scand 2007:86—9. Oger P, Aebi J, Féron F, Finzi M. La voie antéro-latérale modifiée de Röttinger : une voie si compliquée ? Étude rétrospective de 839 cas. 83e réunion annuelle de la Sofcot. Paris, 6—9 novembre 2008. Muller M, Totz S, Dewey M, Springer I, Perka C. Evidence of reduced muscle trauma through a minimally invasive anterolateral approach by means of MRI. Clin Orthop Relat Res 2010;468:3192—200.