le phénomène de la faible volatilité est tributaire des actions très

PLACEMENTS MONDIAUX SUN LIFE PRÉSENTE :
LE PHÉNOMÈNE DE LA
FAIBLE VOLATILITÉ EST
TRIBUTAIRE DES ACTIONS
TRÈS VOLATILES
UN DOCUMENT DE LA SOCIÉTÉ MFS® INVESTMENT MANAGEMENT
Il peut sembler contradictoire de penser qu’à long terme, les actions à faible
volatilité seraient à même d’inscrire des rendements supérieurs aux actions
très volatiles. Toutefois, une analyse des rendements passés vient soutenir
avec de nombreuses preuves cette «anomalie de la faible volatilité».
Dans ce document qui vous est présenté par Placements mondiaux Sun Life,
la MFS, une société de gestion de placements active à l’échelle mondiale,
explique que l’anomalie de la faible volatilité serait fortement tributaire des
caractéristiques de placement des actions les plus volatiles.
PLACEMENTS MONDIAUX SUN LIFE
METTEZ DE LA LUMIÈRE SUR UN MONDE DE PLACEMENTS PLUS RADIEUX
Placements mondiaux Sun Life offre aux Canadiens une gamme diversifiée de fonds communs de placement et
de solutions portefeuilles novatrices qui leur donnent la capacité datteindre leurs objectifs financiers à toutes
les étapes de leur vie. Nous allions la solidité de l’une des marques les plus respectées du Canada en matière de
services financiers à certains des meilleurs gestionnaires d’actif du globe en vue d’offrir une plateforme de place-
ments vraiment mondiale. Placements mondiaux Sun Life gère un actif de plus de 12 milliards de dollars pour le
compte d’investisseurs institutionnels et d’épargnants individuels d’un océan à l’autre, et elle est membre du
groupe Financière Sun Life.
Pour de plus amples renseignements, visitez www.placementsmondiauxsunlife.com, communiquez avec nous sur
Twitter @SLGI_Canada ou appelez-nous au 1-877-344-1434.
MFS®
La MFS a été fondée en 1924, année où elle a créé le premier fonds commun de placement «ouvert» des États-
Unis. Depuis ce jour, la compagnie a guidé les investisseurs dans toutes les conditions de marché. De ses modestes
débuts à Boston à sa présence mondiale actuelle, qui s’étend de São Paulo au Brésil à Sydney en Australie, la MFS
a passé presque un siècle à parfaire son processus de placement collaboratif dans le but d’orir aux clients un
meilleur éclairage sur les placements.
LE PHÉNOMÈNE DE LA FAIBLE VOLATILITÉ EST TRIBUTAIRE DES ACTIONS TRÈS VOLATILES a été publié
initialement aux États-Unis par la MFS Institutional Advisors, Inc. en mai 2015. Réimprimé au Canada avec
permission par Placements mondiaux Sun Life (Canada) inc.
© Placements mondiaux Sun Life (Canada) inc., 2016. Placements mondiaux Sun Life (Canada) inc. et MFS
Institutional Advisors, Inc. sont des sociétés membres du groupe Financière Sun Life.
Un regard sur les capacités de MFSMD
Mois2012
Série commentaires et analyses de MFSMD
Mai 2015
UNE ANALYSE
ÉCLAIRÉE –
DE MEILLEURES
IDÉESMS
LE PHÉNOMÈNE DE LA FAIBLE
VOLATILITÉ EST TRIBUTAIRE
DES ACTIONS TRÈS VOLATILES
EN RÉSUMÉ
Les stratégies de placement à faible volatilité sont devenues de populaires
solutions défensives de placement en actions en raison de l’apparente
«anomalie de la faible volatilité».
Cette anomalie– qui fait que les actions très volatiles enregistrent de moins
bons rendements à long terme– s’explique notamment par des tendances
comportementales et les évolutions structurelles des marchés.
Nos recherches donnent à penser que l’anomalie de la faible volatilité
est fortement tributaire des caractéristiques de placement des actions
les plus volatiles.
Ces dernières années, les stratégies de placement à faible volatilité sont devenues
de populaires solutions défensives de placement en actions. S’appuyant sur la preuve
empirique d’une «anomalie de la volatilité», qui fait que les actions très volatiles
enregistrent de moins bons rendements à long terme, ces portefeuilles sous-pondèrent
les actions très volatiles et surpondèrent les actions peu volatiles1.
Conçues en vue de placements à long terme, ces stratégies peuvent sacrier une partie
du rendement relatif en période de hausse des marchés an de procurer des
rendements sensiblement supérieurs en période de baisse des marchés.
Diverses explications de l’anomalie de la faible volatilité ont été avancées, qui se fondent
sur des recherches et les commentaires de l’industrie, notamment des tendances
comportementales et les évolutions structurelles des marchés. Les causes de nature
structurelle comprennent la technologie et les nouveaux instruments de placement qui
causent parfois la volatilité.
Nos recherches nous ont menés à adopter un autre point de vue à l’égard de cette
anomalie. Nous présentons des analyses qui portent à croire qu’elle est tributaire des
caractéristiques de placement des actions les plus volatiles, c’est-à-dire que l’inefcience
des actions les plus volatiles donne lieu à des rendements inférieurs. Nous sommes
d’avis que l’anomalie découle en fait de paramètres fondamentaux. Éviter les placements
dans les actions très volatiles permet d’obtenir des dividendes à faible volatilité.
Auteurs
James C. Fallon
Gestionnaire de portefeuille
R. Dino Davis, CFA
Gestionnaire de portefeuille
institutionnel
Sam Haidar, Ph. D.
Analyste de recherche quantitative
Un regard sur les capacités de MFSMD
Mois2012
Série commentaires et analyses de MFSMD
Mai 2015
UNE ANALYSE
ÉCLAIRÉE –
DE MEILLEURES
IDÉESMS
LE PHÉNOMÈNE DE LA FAIBLE
VOLATILITÉ EST TRIBUTAIRE
DES ACTIONS TRÈS VOLATILES
EN RÉSUMÉ
Les stratégies de placement à faible volatilité sont devenues de populaires
solutions défensives de placement en actions en raison de l’apparente
«anomalie de la faible volatilité».
Cette anomalie– qui fait que les actions très volatiles enregistrent de moins
bons rendements à long terme– s’explique notamment par des tendances
comportementales et les évolutions structurelles des marchés.
Nos recherches donnent à penser que l’anomalie de la faible volatilité
est fortement tributaire des caractéristiques de placement des actions
les plus volatiles.
Ces dernières années, les stratégies de placement à faible volatilité sont devenues
de populaires solutions défensives de placement en actions. S’appuyant sur la preuve
empirique d’une «anomalie de la volatilité», qui fait que les actions très volatiles
enregistrent de moins bons rendements à long terme, ces portefeuilles sous-pondèrent
les actions très volatiles et surpondèrent les actions peu volatiles1.
Conçues en vue de placements à long terme, ces stratégies peuvent sacrier une partie
du rendement relatif en période de hausse des marchés an de procurer des
rendements sensiblement supérieurs en période de baisse des marchés.
Diverses explications de l’anomalie de la faible volatilité ont été avancées, qui se fondent
sur des recherches et les commentaires de l’industrie, notamment des tendances
comportementales et les évolutions structurelles des marchés. Les causes de nature
structurelle comprennent la technologie et les nouveaux instruments de placement qui
causent parfois la volatilité.
Nos recherches nous ont menés à adopter un autre point de vue à l’égard de cette
anomalie. Nous présentons des analyses qui portent à croire qu’elle est tributaire des
caractéristiques de placement des actions les plus volatiles, c’est-à-dire que l’inefcience
des actions les plus volatiles donne lieu à des rendements inférieurs. Nous sommes
d’avis que l’anomalie découle en fait de paramètres fondamentaux. Éviter les placements
dans les actions très volatiles permet d’obtenir des dividendes à faible volatilité.
Auteurs
James C. Fallon
Gestionnaire de portefeuille
R. Dino Davis, CFA
Gestionnaire de portefeuille
institutionnel
Sam Haidar, Ph. D.
Analyste de recherche quantitative
— 2 —
MAI 2015 / LE PHÉNOMÈNE DE LA FAIBLE VOLATILITÉ EST TRIBUTAIRE DES ACTIONS TRÈS VOLATILES
Le tableau ci-dessous résume les facteurs comportementaux
et structurels qui expliquaient jusqu’ici l’anomalie de la faible
volatilité, ainsi que les facteurs liés aux paramètres
fondamentaux que nous décrivons dans le présent article.
À quels facteurs l’anomalie de la faible volatilité
est-elle attribuable?
Comportementaux Structurels Paramètres
fondamentaux
• Effet loterie • FCB • Valorisation
• Représentativité • Produits dérivés • Qualité
• Conance exagérée • Technologie
de négociation • Instabilité
des bénéces
• Optimisme exagéré • Liés à l’indice
de référence • Habitudes
de négociation
Risque et rendements
La gure1 permet d’observer le phénomène de la faible
volatilité; elle montre que la tranche de 40% des actions
mondiales les plus volatiles a enregistré des rendements
inférieurs à ceux de la tranche de 60% des actions les moins
volatiles entre décembre 1989 et décembre 2014.
Figure1– Rendements et risque des actions mondiales
par décile de volatilité
8 12 16 20 24 28 32
4 %
6 %
8 %
10 %
12 %
Rendement absolu annualisé
Volatilité annualisée (écart-type des rendements mensuels)
D1 D2
D3
D4 D5
D6
D7 D8
D9
D10
Rendement absolu annualisé
Volatilité annualisée (écart-type des rendements mensuels)
Sources: Compustat, WorldScope et FactSet. Reportez-vous à la page6 pour
obtenir de plus amples renseignements sur la méthodologie utilisée.
Les rendements inférieurs à long terme des actions les plus
volatiles soulèvent des questions quant aux paramètres
fondamentaux qu’elles ont en commun: les actions très volatiles
partagent-elles certaines caractéristiques de placement qui les
distinguent des actions peu volatiles? Par exemple, le groupe
des actions très volatiles est-il composé de sociétés offrant les
caractéristiques suivantes: qualité inférieure, bénéce incertain,
valorisation élevée ou faible capitalisation boursière?
Dans le présent article, nous nous penchons sur ces questions
en comparant les actions très volatiles aux actions peu volatiles
à l’aide de mesures courantes, comme la valorisation, la qualité
des bénéces, l’optimisme des investisseurs et la liquidité. Notre
analyse porte sur l’univers des actions américaines et celui des
actions mondiales autres qu’américaines, an de repérer les
différences éventuelles entre ces deux régions (reportez-vous à
la section «Méthodologie» à la page6 pour obtenir de plus
amples renseignements sur la composition de ces univers).
Qualité
Les recherches de MFS montrent que les sociétés de qualité
supérieure afchent habituellement de meilleurs rendements
au l du temps2. Repérer les sociétés de qualité qui présentent
un bilan solide, ainsi que des antécédents de performance
opérationnelle continue et de faible volatilité des bénéces au l
des cycles économiques, est un élément essentiel de la méthode
de placement fondamentale. Pour évaluer la différence éventuelle
dans la qualité des actions peu volatiles et très volatiles, nous
privilégions deux mesures permettant habituellement de déterminer
la qualité: le rendement des capitaux propres (RCP) et les marges
d’exploitation.
Rendement des capitaux propres (RCP)
Le RCP calculé pour les deux groupes montre qu’à long terme,
celui des actions peu volatiles est supérieur d’environ 4 % à celui
des actions très volatiles; leur RCP absolu moyen s’établit
à 14% et à 10%, respectivement3. La gure2 illustre la
différence entre les RCP des deux groupes. La différence devient
plus prononcée près des points d’inexion des marchés et frôle
les deux chiffres en période de crise, alors que le RCP accuse
une baisse plus marquée dans le cas des actions les plus
volatiles. Par ailleurs, comme ou peut s’y attendre, les actions
très volatiles afchent un écart-type plus élevé que les actions
moins volatiles: 4,9% contre 1,4% aux États-Unis, et 4,7%
contre 2,5% pour l’univers des actions autres qu’américaines.
Ces chiffres donnent à penser que les actions très
volatiles sont, en moyenne, moins rentables et offrent
un RCP moins durable que les actions moins volatiles.
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