Gérard Edde Qi Gong et art de santé de Shaolin Respirations ~ Exercices ~ Automassages ~ Méditations qg_shaolin.indd 1 14/08/13 16:14 Introduction La moelle de mes os Bodhidharma venait de réintégrer un état de profon­de méditation. Son disciple le regardait, les yeux emplis d’une grande dévotion. Ensuite, il effectua trois grandes prosternations. Tandis qu’il se relevait, Bodhidharma s’adressa à lui, sans même ouvrir les yeux : « Ici et maintenant, reçois la moelle de mes os. » Puis il entra de nouveau en intense contemplation. qg_shaolin.indd 5 — Figure 1. Bodhidharma — 14/08/13 16:14 6 Qi Gong et art de santé de Shaolin La légende raconte que le fondateur du Chan (le bouddhisme zen chinois) était un moine de l’école Dhyâna, du nom de Bodhidharma, qui serait arrivé dans le Sud de la Chine autour de l’année 553, venant de l’Inde du Sud. Doté d’une barbe broussailleuse, d’yeux globuleux, d’épais sourcils, et d’une mine patibulaire, il se révéla efficace dès son arrivée à Canton. Refusant d’enseigner à la cour, il partit fonder le temple de Shaolin sur le mont Song Shan dans le Nord. Il médita neuf années dans une grotte de la montagne et ne consentit à transmettre son enseignement que lorsque son disciple se coupa le bras pour lui montrer sa détermination. Le nom de Shaolin Le nom de Shaolin fait rêver tant en Chine qu’en Occident : associé aux arts martiaux et à une légende sans cesse renouvelée, il cache cependant une réelle originalité qui surgit dès le vie siècle de l’histoire mouvementée de la Chine. Le monastère ancien se situe dans les montagnes de Song Shan, au centre de la Chine actuelle, dans la province du Henan. Sa fondation remonte aux premiers enseignements bouddhistes apportés d’Inde par un moine non moins légendaire : Bodhidharma ou Damo. Venant de l’Inde en l’an 553 de notre ère, apportant les enseignements du Bouddha, il est dorénavant considéré comme le premier patriarche du bouddhisme zen chinois : le Chan. Selon la légende, il passa neuf ans enfermé dans une grotte située au-dessus du monastère. On dit qu’il pratiquait un système proche du yoga mêlant méditation, postures assises, respirations. Ce système de guérison de l’esprit et du corps fait maintenant partie du Qi Gong sous plusieurs dénominations : Qi Gong des moelles, régénération des tendons, 18 mouvements des Luohan (bodhisattvas). qg_shaolin.indd 6 14/08/13 16:14 Introduction 7 En fait, un Luohan est un guerrier « spirituel » qui reconnaît le combat envers soi-même comme plus important que l’art martial trivial. Le bouddhisme Chan connut un véritable engouement en Chine, puis subit une période de déclin au cours des deux derniers siècles. Le dernier maître célèbre de cette tradition, Xu Yun, mourut en 1955. Cependant, le Chan s’est perpétué surtout à Taïwan et dans la diaspora chinoise ayant fui les persécutions des gardes rouges accentuées par la révolution culturelle. Il s’est aussi diffusé dans les régions limitrophes de la Chine, tel le Vietnam. L’exportation la plus célèbre du Chan est certainement le Zen japonais qui prit naissance au xiie siècle sous l’impulsion du maître Dogen (1200-1253). Ce dernier introduit au Japon les méthodes de l’école chinoise Caotong, c’est-à-dire la pratique assise intensive (Sôtô Zen) qui n’est en aucun cas la seule méthode du Chan originel. Ce qui semble le plus extraordinaire à l’observateur occidental, c’est ce mélange inhabituel entre la méditation, la pratique des arts martiaux, l’aspect monastique et l’entretien de la santé. C’est à ce dernier aspect, souvent méconnu, et pourtant riche de contenu, que nous allons consacrer cet ouvrage. Car ces moines légendaires gardaient les précieux secrets de la Chine ancienne pour le maintien de la santé physique et spirituelle, la prévention des maladies et le goût de la longévité. À une époque où la chirurgie et la médecine bio-chimique n’existaient pas, il fallait bien trouver des solutions dans l’environnement, et les moines de Shaolin étaient bien placés pour cela, à la frontière entre l’énergétique et l’hygiène de vie. C’est pourquoi cet ouvrage développera certaines de ces méthodes millénaires : exercices de santé, respirations dynamiques, utilisation de la vibration des sons, relaxations profondes et méditations. Il existe dans le monde chinois actuel un fait étrange : de nombreux praticiens des arts martiaux (Kung Fu, Wushu, Tai Ji Quan, Bagua, etc.) sont aussi des médecins renommés ou tout au moins d’excellents « rebouteux ». Tous les praticiens sérieux du Kung Fu­ont, qg_shaolin.indd 7 14/08/13 16:14 8 Qi Gong et art de santé de Shaolin en Chine, une connaissance minimale de l’énergétique chinoise et des soins d’urgence à appliquer dans les contusions. Plus encore, les méthodes avancées d’entraînement font appel à la même théorie que celle de l’énergétique chinoise : entraînement de Qi Gong, des souffles internes (Neigong), des tendons (Yi Jin Jing) et de la main de fer en sont un exemple. En fait, le Kung Fu s’avère un « art » complet incluant pratique et connaissance dans une alchimie qui le distingue nettement d’un simple sport. De plus, les méthodes classiques de l’acupuncture et du travail sur l’énergie personnelle (Qi Gong ou Chi Kong) montrent statis­ tiquement l’efficacité de l’accroissement et de la régularisation de cette énergie. Comme nous l’avons constaté, des millions de cas sont maintenant répertoriés en Chine, au Japon et en Corée. Cette même énergie, le Qi, est utilisée dans les méthodes destinées à augmenter la vitalité et la durée de la vie selon la théorie chère aux taoïstes, mais aussi dans des méthodes vouées à raffermir les muscles et les tendons dans le combat. En particulier, les écoles de la filiation de Shaolin développèrent des techniques d’entraînement, souvent très rudes, afin d’accumuler le Qi dans certaines zones du corps (l’entraînement de la véritable « main de fer » – bien différente de la « casse » grossière – en est un exemple parmi de nombreux autres). Il apparaît clairement que le Chan, s’il doit son squelette au bouddhisme ancien, s’est habillé dans les vêtements mystiques du taoïsme et de l’ancienne cosmologie de la Chine. Cependant, le Chan s’est aussi rapidement débarrassé des pratiques populaires de dévotion, de piété fervente et de rituels cérémonieux. En Chine, même le Qi Gong d’origine bouddhiste est souvent intégré dans les autres styles : Qi Gong thérapeutique ou Qi Gong martial en particulier. À l’époque de Mao, il n’était pas bon de lier la pratique du Qi Gong à quelque spiritualité que ce soit. Selon les moines de Shaolin eux-mêmes, le Qi Gong les assiste dans leur recherche de l’éveil, participe à l’établissement d’une meilleure santé et au développement des qualités de l’esprit. qg_shaolin.indd 8 14/08/13 16:14 Introduction 9 Le bouddhisme chinois appartient majoritairement à la branche du « Grand Véhicule » (mahâyâna) qui regroupe des écoles telles que le Chan (Zen au Japon), l’école de la Terre Pure (Tientai), le boud­ dhisme ésotérique (Mizong) et ses différentes branches. Pendant de nombreux siècles, la Chine s’est également trouvée sous l’influence du lamaïsme d’origine tibétaine, en particulier sous la dernière dynastie chinoise où il était considéré comme la religion officielle. Les deux principes du karma et de la vacuité (sunyata en sanskrit) se complètent, formant la base théorique sur laquelle repose le Qi Gong de Shaolin. La vision cosmologique de l’Univers bouddhiste en est le squelette et, curieusement, l’énergétique de l’Inde se mêle étroitement aux concepts de la médecine chinoise : utilisation des chakras, de la terminologie des Éléments hindous (Éther, Air, Feu, Eau et Terre se combinent aux Éléments chinois : Bois, Feu, Terre, Métal et Eau). Pour les moines de Shaolin, le corps humain est le réceptacle de capacités qui permettent à l’esprit de se relier à l’Univers entier. Par exemple, l’utilisation de « sceaux » (mudra en sanskrit) à l’aide des doigts permet non seulement de montrer une résolution intérieure pour avancer sur la voie spirituelle, mais aussi de connecter les organes internes à l’Univers et régénérer ainsi leurs énergies. Le principe fondamental du Qi Gong de Shaolin peut alors s’exposer simplement : allier le corps, l’énergie et l’esprit pour garder la meilleure santé physique et mentale possible. Les enseignements du bouddhisme mahâyâna se sont transmis au Japon, entre autres, sous l’influence des écoles zen. La courte traduction suivante, extraite du Tzaisodaisokyo, éclaire le sens de la méthode spirituelle de guérison dans le bouddhisme zen : « La sagesse du Bouddha enseigne-t-elle comment trouver une explication aux raisons de la souffrance et de la maladie ? Regardez les trois poisons. Ils sont congénitaux à l’être humain et sont fermement établis en lui dès sa naissance. Les désirs des vies précédentes se rejoignent et en sept jours les trois poisons qg_shaolin.indd 9 14/08/13 16:14 10 Qi Gong et art de santé de Shaolin sont présents. Ils sont le fruit des conséquences karmiques des erreurs et de la violation des lois de l’Univers (appelées en sanskrit dharma). Chaque être né peut chercher dans ce sens et en conclure le bien-fondé… Où ces parasites résident-ils dans le corps ? » Le sutra de « la Grande Essence » dit que le premier vit dans la tête… le second dans la gorge et le troisième dans le ventre et les pieds… Les écrits taoïstes disent que ces trois esprits, lorsqu’ils vivent dans le corps, apportent la dysharmonie dans le cœur par la multitude d’envies, de désirs. Ils amènent le pauvre à la cruauté et au meurtre… Les trois poisons veulent rester indomptés, ils amènent ainsi à la « Voie de la mort raide ». Chu Ming disait que le but des maladies est de rendre l’homme plus vertueux. Chi Kuna (école Tendai ou Tientai) racontait que « pour guérir les deux maladies dues aux démons, il faut voyager jusqu’à ce que le pouvoir du grand mantra spirituel soit atteint, alors un changement apparaîtra. S’il s’agit d’une maladie karmique, on doit combiner la joie intérieure et l’acte vertueux, alors un changement apparaîtra… Si l’on ne peut restreindre la force du karma, alors c’est comme si l’on se couchait sur le tranchant d’un sabre. » Les méthodes des écoles du mahâyâna japonais incluent elles aussi des méditations, des conseils éthiques, l’utilisation judicieuse de mantras (syllabes ou groupe de syllabes chargés d’énergie) employés sous l’autorité d’un maître, des moxibustions (utilisation de la chaleur sur certains points d’acupuncture, accompagnée de mantras appropriés). Ces enseignements sont profonds et proposent une vue très élargie de la maladie, de ses causes et de sa guérison. qg_shaolin.indd 10 14/08/13 16:14 Introduction 11 Brèves notions d’énergétique Dans la médecine traditionnelle chinoise, les organes internes sont divisés en trois groupes principaux : les Cinq Viscères, les Six Entrailles et les Six Organes extraordinaires. La philosophie énergétique de Shaolin va ainsi utiliser cette base théorique pour expliquer les principes naturels du maintien de la santé. 1. Les Cinq Viscères (Wu Zang) : le Foie, le Cœur, la Rate, les Poumons et les Reins. Leur fonction consiste à préserver les substances vitales du corps (Jing, Qi, Shen, sang, moelle et fluides corporels) dont le rôle est essentiel à la distribution et à l’évacuation des nutriments. Chacun des Cinq Viscères est capable de contenir et de stocker une substance affinée spécifique, connue sous le nom de Jing Shen (esprit-essence) du corps. Ces Organes collectent et amassent le Jing, le Qi et le Shen énergétiques dans la chair. — Figure 2. Les Cinq Viscères — 2. Les Six Entrailles (Liu Fu) : ces Entrailles Yang sont la Vésicule Biliaire, l’Intestin Grêle, l’Estomac, le Gros Intestin, la Vessie et le Triple Réchauffeur. Leur fonction consiste à faire circuler et à digérer les aliments et les liquides, ainsi qu’à éliminer les déchets du corps par les voies naturelles : urines, selles, sueur. qg_shaolin.indd 11 14/08/13 16:14 12 Qi Gong et art de santé de Shaolin 3. Les Six Organes extraordinaires : l’utérus, le cerveau, la Vésicule Biliaire, la moelle, les os et les vaisseaux sanguins. Ils fonctionnent comme les Organes Wu Zang, en accumulant les substances vitales du corps, mais sont creux et ainsi identiques aux Entrailles Yang. Tous ces Organes communiquent avec le monde extérieur grâce aux trajets énergétiques, en particulier ceux des six Méridiens (trois Méridiens Yang à l’arrière du corps et trois Méridiens Yin). Ces Méridiens constituent un réseau de relation avec le climat et avec l’espace immédiat. Selon les bouddhistes et les taoïstes, ces Méridiens servent aussi de connexion avec les énergies spirituelles universelles, d’où leur importance dans les exercices de santé de Shaolin. Dans la médecine chinoise actuelle, ces Méridiens se subdivisent en douze, nommés selon l’Organe qu’ils irriguent le plus : Méridien des Poumons Méridien de la Rate Méridien de l’Estomac Méridien de l’Intestin Grêle Méridien du Cœur Méridien des Reins Méridien de la Vessie Méridien du Triple Réchauffeur Méridien du Gros Intestin Méridien du Maître du Cœur Méridien de la Vésicule Biliaire Méridien du Foie qg_shaolin.indd 12 14/08/13 16:14 Introduction 13 — Figure 3. Les Méridiens antiques — Les Huit Vaisseaux extraordinaires (Qi Jing Ba Mai), sont également appelés : huit Méridiens ancestraux, huit Méridiens prénataux, huit Méridiens du ciel antérieur ou huit Méridiens psychiques. Ce sont les premiers Vaisseaux à se former chez le fœtus. Leur connaissance est considérée comme étant de première importance dans le développement spirituel cher aux moines de Shaolin. Ces « Vaisseaux » énergétiques supportent la croissance et sont en relation étroite avec l’activité de l’énergie originelle. qg_shaolin.indd 13 14/08/13 16:14 14 Qi Gong et art de santé de Shaolin -- Vaisseau Pénétrant. -- Vaisseau Gouverneur. -- Vaisseau Conception. -- Vaisseau Ceinture. -- Vaisseaux de Liaison du Yin gauche et droit, associés au Vaisseau Pénétrant. -- Vaisseaux de Liaison du Yang gauche et droit, associés au Vaisseau Ceinture. -- Vaisseaux Yin des talons gauche et droit, associés au Vaisseau Conception. -- Vaisseaux Yang des talons gauche et droit, associés au Vaisseau Gouverneur. Ces Vaisseaux essentiels sont représentés dans l’espace tridimensionnel de la manière suivante : -- antérieur/postérieur : Vaisseaux Gouverneur et Conception ; -- supérieur/inférieur : Vaisseaux de Liaison du Yin et du Yang ; -- droite/gauche : Vaisseaux Yin et Yang du talon ; -- intérieur/extérieur : Vaisseau Pénétrant et Vaisseau Ceinture. Ils sont également en relation avec le temps et l‘histoire personnelle et collective, mais ce sujet dépasse le cadre de cet ouvrage. qg_shaolin.indd 14 14/08/13 16:14 Table des matières Préliminaire. Le secret de l’élixir de Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 La moelle de mes os . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Le nom de Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Brèves notions d’énergétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Chapitre 1. La respiration revitalisante selon Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Nature originelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 La respiration harmonieuse active . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Exercice de Tiao Qi : respiration harmonieuse de Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Ouvrir le lotus abdominal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 L’ouverture du lotus du Champ de l’élixir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 La respiration profonde de guérison de Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Chapitre 2. Qi Gong de santé de Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 L’immortel Lu Dong Bin et le mantra bouddhiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Posture de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Qi Gong des 18 mains de Bouddha . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 La salutation de l’immortel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 Effets énergétiques de cette pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 Soutenir le ciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Détails de la pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Le balancement vigoureux de Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Le Dragon de la Terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 Posture initiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Relaxation de l’huile tiède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Capter la force du Dragon terrestre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Accumuler la force du Dragon terrestre dans l’abdomen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Manifester la force du Dragon terrestre dans tout le corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 L’éveil des Quatre Dragons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Premier Dragon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 Deuxième Dragon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 Troisième Dragon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 Quatrième Dragon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 qg_shaolin.indd 143 14/08/13 16:14 Chapitre 3. Sons de guérison de Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 Un cri du tonnerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 Le son fondamental tonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 Les neuf sons de guérison de Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 Déroulement de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Fonction des Cinq Organes vitaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Causes des maladies des Cinq Organes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Chapitre 4. Les percussions toniques de Shaolin (automassages) . . . . . . . . . 69 Vingt coups de poing pour Lin Ji . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Les percussions des Luohan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 Chapitre 5. La « main magique » de Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 Un bon coup de rame . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 Wei Qi : émettre le Qi à distance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Wei Qi, une énergie singulière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Émettre le Qi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 Effets et sensations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 La « main magique » de Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 Wei Qi : application pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 Utiliser le Qi sur autrui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 Les ondes du Qi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 Formes d’émission du Qi par les mains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Méthodes d’émission du Qi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104 Chapitre 6. Méditations de santé de Shaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 Non-action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 Position assise de méditation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 Relaxation vertébrale en 18 étapes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 Méditation sur les huit portes de Jade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118 Régénération des moelles : le bain de couleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 Premier jour : nettoyer la moelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 Le lendemain : tonification de la moelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 Brève introduction à la méditation Chan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 Méditation assise en position Qizhi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 Respiration pour affermir la concentration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 « Marchez sur vos cendres encore fumantes » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 Ouverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 qg_shaolin.indd 144 14/08/13 16:14