Nicolas Delesalle Pierre-Alexandre Deltrieux Groupe : 26 Professeur accompagnateur : P. Krempf Spé E Les Lifters Synoptique Introduction : - Pour vérifier l’effet Biefeld-Brown les expérimentateurs ont mis au point de nombreux dispositifs dont le Lifter fait partie. - Le lifter est une structure très légère réalisant la fonction de diélectrique, dans le cas de notre TIPE nous avons décidés d’en construire un de forme triangulaire, constituée de balsa pour la structure et d’aluminium et de fil de cuivre pour les parties conductrices. I) Etude expérimentale a) Expérience qualitative 1) Protocole expérimental Afin d’obtenir un générateur THT (Très Haute Tension), nous employons un moniteur d’ordinateur dont nous exploitons l’alimentation du canon à électron. Pour la réalisation du lifter, nous utilisons du balsa qui joue le rôle de structure ; de l’aluminium pour la jupe conductrice du lifter considéré comme la cathode, ainsi que du fil de cuivre (anode) qui surplombe l’ensemble sans trop alourdir la structure. Il est important d’utiliser des matériaux très fin (fil de cuivre et aluminium) et très légers (balsa) afin de réduire au minimum le poids du lifter, la force observée restant très faible. 2) Résultats obtenus Après plusieurs échecs, et la réduction de notre Lifter à un simple triangle (toujours le problème de poids), il s’envole. b) Expérience quantitative 1) Protocoles Expérience 1 : Afin de pouvoir mesurer la force développée par le lifter, nous avons positionné une face du lifter horizontalement à la manière d’un pendule, puis mesuré l’inclinaison de ce dernier. Expérience 2 : Pour montrer que le vent ionique ne peut pas entièrement être la cause du phénomène observé, nous avons aussi positionné une planche au dessus du lifter. 2) Résultats Expérience 1 : Après mesure de l’angle et calculs, nous déduisons que la force observée est de l’ordre du centième de newton. Expérience 2 : Le lifter vient se coller contre la planche, donc l’hypothèse est vérifiée. II) Effet Biefeld-Brown Principe : « Un condensateur chargé et déchargé de façon alternative subit une force en direction de son pôle positif » [6] a) Expérience historique Ce dispositif est constitué de deux disques conducteurs assemblés autour d’un bras rotatif, la cathode étant un fil parcourant une demi circonférence de chaque disque. L’ensemble se met donc en mouvement, la rotation se faisant dans le sens disque vers fil. [2] b) Vent ionique [5] 1) Principe A proximité d’une électrode positive des électrons libres sont arrachés au milieu environnant. Ils migrent vers l’électrode ce qui provoquent un nuage ionisé positivement dû aux atomes positifs laissés seul. L’électrode négative est alors attiré par ce dernier. Electrode positive Electrode négative → Lignes de champs Les différentes couleurs représentent les nuages ionisés successivement. 2) Application aux lifters Le nuage d’ions ne doit se produire que d’un seul coté car sinon il y aurait deux nuages qui se compenseraient. Nous utilisons donc pour le lifter un fil de cuivre pour l’électrode positive et de l’aluminium pour l’électrode négative. De plus nous utilisons une générateur THT pour permettre un renouvellement constant du nuage. c) Antigravité et théorie de l’espace temps [4] C’est une théorie très compliquée basée sur les lois d’Einstein, quelques recherches ont été menées , mais aucune expérience sérieuse n’a pu valider le modèle. Le principe de l’antigravité consiste en un effet d’écran en dessous et au dessus de la structure. D’où le milieu ambiant autour du lifter serait repoussé par ce dernier ( problème : ce phénomène n’a été vérifié que dans l’espace). Cette théorie repose sur la formule : m0 : « rest mass » (g) v: vitesse de la particule (m/s) c: vitesse de l’onde dans le vide (m/s) m : masse de l’électron (g) d) Force de Lorentz [3] : force de Lorentz en N q : charge en coulombs : champs électrique V.m-1 : vitesse de la charge : champ magnétique en T Le déplacement des charges dans le diélectrique (un condensateur ou bien le lifter) induit l’apparition d’une force dirigée du pôle positif vers le négatif qui contredit la 3ème loi de Newton (si l’on ne prend pas en compte l’étude des moments) Conclusion : - Elargissement sur d’éventuelles applications de l’effet Biefeld-Brown. - Mise en relief des contradictions, aucun modèle théorique ne permet d’expliquer entièrement l’effet Biefeld-Brown, malgré le fait que les premières observations datent du début du siècle dernier. Bibliographie : http://jnaudin.free.fr/ [1] http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier198-8.php [2] cours de physique de PSI, P.Krempf [3] « theoretical explanation of the biefel-brown effect » Takaaki Musha [4] “Progress in Electrogravitics and Electrokinetics for Aviation and Space Travel” Thomas F. Valone [5] http://perso.wanadoo.fr/dorane/effet_brown.htm [6] http://www.biefeldbrown.com/TheorySpaceTimeWarp.htm [7] http://www.lifter.matplane.com/actu.php EfferveSciences N°26 Avril/Mai/Juin 2003 http://olympiades-physique.in2p3.fr/anterieurs/edition-2005/13_Amboise_lifter/orleans-amboiseLifter2005.pdf