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Séquence 1 – MA03
Séquence 1
Dans cette séquence, nous allons
nous intéresser à des notions
d’arithmétiques qui interviennent
dans les problèmes de codages. Pour
cela, nous nous baserons sur deux
exemples : le problème des clés de
contrôle et le problème de chiffre-
ment de données.
Arithmétique
et Problèmes de codages
Sommaire
1. Pré-requis
2. Divisibilité dans
3. Division euclidienne
4. Congruence dans
5. Nombres premiers
6. Synthèse
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Séquence 1 – MA03
1Pré-requis
Notations
L’ensemble des entiers naturels, que l’on note , est constitué des entiers positifs
ou nul : ={ ; ; ; ...}.012
Si on enlève zéro, l’ensemble obtenu est noté * : *={ ; ; ...}.12
L’ensemble des entiers relatifs, que l’on note , est constitué de tous les entiers,
c’est-à-dire des entiers strictement négatifs, de zéro et aussi des entiers strictement
positifs : =−{... ; ; ; ; ; ; ...}.21012
Si on enlève zéro, l’ensemble obtenu est noté * : *=−{... ; ; ; ; ; ...}.2112
Définition
*" \{0} et * "\{0}.
.
+ désigne l’ensemble des entiers relatifs positifs ou nuls donc 
+=
Raisonnement par récurrence
Dans le cours de mathématiques enseignement obligatoire, le raisonnement par
récurrence a été étudié. Voici quelques rappels.
1. Principe
Soit une propriété
n
dépendant d’un entier naturel
n
.
Pour démontrer que
n
est vraie pour tout entier
nn
0, il suffit de montrer que :
(1) la propriété est vraie au rang
n
0;
(2) pour un entier
k
quelconque (),
kn
0
k
vraie entraîne
k
+1 vraie.
A
Remarques
B
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Séquence 1 – MA03
Ainsi, pour démontrer par récurrence qu’une propriété liée à un entier naturel
n
est vraie pour tout
nn
0, on procède en trois étapes.
Initialisation : on vérifie la propriété au rang initial
n
0.
Hérédité : on suppose que la propriété est vraie pour un rang quelconque
k
()
kn
0 et on démontre que, sous cette hypothèse, elle est vraie au rang suivant
k
+1.
On dit alors que la propriété est héréditaire. L’hypothèse «
k
vraie » est appe-
lée hypothèse de récurrence.
Conclusion : l’axiome ci-dessus permet de conclure que la propriété est alors
vraie pour tout
nn
0.
2. Exemple
Démontrer par récurrence que, pour tout
n
0,
n
(
n
+
1)(2
n
+
1) est divisible par 6.
On veut démontrer par récurrence que la proposition
n
«
n
(
n
+
1)(2
n
+
1) est
divisible par 6 » est vraie pour tout entier
n
0.
Initialisation : au rang
n
=+×+=000 12 0 1 0, ( )( ) . Or, 0 est divisible par 6 ainsi
la proposition
n
est vraie au rang
n
=0.
Hérédité : on suppose que la proposition «
n
(
n
+
1)(2
n
+
1) est divisible par 6 »
est vraie pour un certain rang
nk
=; autrement dit, on suppose que pour un
entier
k
positif,
k
(
k
+
1)(2
k
+
1) est divisible par 6.
Regardons la proposition au rang
k
+1 :
()() () ()( )( )
(
kk k kk k
+++
()
++
()
=+ + +
=
111211 1223
kkkk
kk k
kkk
+++
=+++
=+++
12 7 6
29136
23
2
32
32
)( )
()(66126
23 6 21
2
32 2
kk
kkkkk
++
=+++++
)
()()
Or,
kk k k k k
()( ) .++=++12 1 2 3
32
Par hypothèse de récurrence,
k
(
k
+
1)(2
k
+
1) est divisible par 6 donc il existe un
entier naturel
k’
tel que :
k
(
k
+
1)(2
k
+
1) = 6
k‘
soit 23 6
32
kkkk
++=
.
Ainsi,
()()(()) ( )
(
kk k kkk
kk
+++
()
++= +++
=+
1112116621
6
2
2+++21
k
).
L’entier
kk k
+
()
++
()
++
()
111211() () est divisible par 6 donc la proposition
n
«
n
(
n
+
1)(2
n
+
1) est divisible par 6 » est vraie au rang
nk
=+1 : la pro-
priété est héréditaire.
Point
méthode
Exercice A
Solution
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Séquence 1 – MA03
Conclusion : la propriété
n
«
n
(
n
+
1)(2
n
+
1) est divisible par 6 » est vraie
pour
n
=0 et elle est héréditaire, donc, pour tout
n
0,
n
(
n
+
1)(2
n
+
1) est
divisible par 6.
On montre (voir exercice de synthèse VI de la séquence 1 du cours de mathéma-
tiques, tronc commun) l’égalité vraie pour tout
n
≥ 1:
knn n
(1)(21)
6
.
k
n
2
1
=++
=
On retrouve que pour tout
nnn n
≥++1121,( )( ) est divisible par 6 puisque
n
(
n
+
1)(2
n
+
1) = 6
N
N
est l’entier naturel
Nk
k
n
=
=
2
1
.
Tableur et codage de caractère
Le tableur possède des fonctions utiles pour coder et décoder des caractères par
des nombres entiers : les fonctions CODE et CAR.
La fonction CODE convertit le premier caractère du texte en un nombre (sui-
vant la table de code active sur l’ordinateur).
Syntaxe : =CODE(“Texte“)
Par exemple, CODE(“Mathématiques“) renvoie le codage du « M » (majuscule)
à savoir 77 ;
CODE(“mathématiques“) renvoie le codage du « m » (minuscule) à savoir 109.
La fonction CAR convertit un nombre entier compris entre 1 et 256 en un
caractère (suivant la table de code active sur l’ordinateur).
Syntaxe : =CAR(nombre)
Par exemple, CAR(84) renvoie le caractère « T » (majuscule) ; CAR(116) renvoie
le caractère « t » (minuscule).
Remarque
C
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Séquence 1 – MA03
Fonction partie entière
Tout réel peut être encadré par deux entiers relatifs de la manière suivante.
Pour tout réel
x
, il existe un unique entier relatif
n
tel que
nxn
≤<+1.
L’entier
n
est appelé la partie entière de
x
et est noté E(
x
).
Définition
La partie entière d’un réel est donc l’entier relatif qui lui est directement inférieur.
Calculer les parties entières suivantes : E(10,5), E(5), E(–2,3).
Dans un repère, représenter la fonction partie entière sur l’intervalle [–4 ; 4].
On a 10 10 5 11≤<, donc E(10,5) = 10.
On a 556≤< donc E(5) = 5.
Enfin −≤− <3232, donc E( , ) .−=23 3
Si −≤ <43
x
alors E( ) .
x
=−4
Si −≤ <32
x
alors E( ) ,
x
=−3 etc.
On obtient la courbe suivante :
1 2 3 4–4 –3 –2 –1
–1
0
0
–2
–3
–4
3
2
1
point inclus
point exclus
Pour tout entier relatif
n
, la fonction «partie entière» n’est pas continue en
n
.
D
Remarque
Exercice B
Solution
Remarque
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