Y? - Numilog

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Cette nouvelle version du Cantique des cantiques se répartit
en deux panneaux synoptiques :
- A gauche : version mot à mot bilingue interlinéaire
- A droite : traduction de Patrick Calame.
Nous présentons ici la première version interlinéaire du Cantique des cantiques en français. Mais ne nous leurrons pas. I1
n’existe pas toujours d’adéquation totale entre un mot de la
Bible et un mot français. I1 faudra toujours pour le traducteur
savoir, soit dilater une expression (un mot hébreu pouvant être
rendu par une phrase en français), soit plus rarement la comprimer. L’hébreu est une langue très synthétique, très serrée. Les
coordinations, les prépositions et autres éléments grammaticaux
sont souvent collés aux mots.
L‘interlinéaire est une traduction à part entière.
Le lecteur appréciera toute la souplesse nécessaire à une traduction honnête. Chaque fois que cela nous a été possible nous
sommes restés au plus près de l’hébreu dans la traduction interlinéaire. La traduction linéaire, elle, s’est voulue plus respectueuse de la beauté et du génie de la langue française.
Par cette méthode, le lecteur quotidien du Cantique
apprendra l’hébreu comme on apprend une langue maternelle,
c’est-à-dire par imprégnation.
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D U BON USAGE DE L’INTERLINÉAIRE
Ne pas oublier que l’hébreu se lit de droite à gauche et qu’audessous, le mot à mot français doit se lire parallèlement à
l’hébreu, c’est-à-dire vers la gauche.
Quand un mot n’existe pas en français, nous plaçons audessous trois étoiles : ***. Par exemple la particule eth (ils),
introduisant le complément d’objet direct défini.
Quand un mot n’existe pas en hébreu, par exemple le verbe
être au présent, nous avons mis entre parenthèses le terme français.
Quand la traduction de certaines prépositions hébraïques n’a
pas de sens en français, nous avons mis le mot en italique,
comme par exemple h dans certains cas.
Un nom singulier peut parfois s’accorder au pluriel, un nom
pluriel au singulier. Le nom en hébreu est parfois d’un genre
opposé en français. Dans ce cas, nous avons été contraints de
respecter les accords du français.
Nous ne mettons l’article en français que lorsque le nom est
déterminé en hébreu, ce qui est possible sans la présence de
l’article. Quand il y a deux noms en construction (génitif),
l’ensemble bénéficie de la détermination du second, le premier
nom ne prend jamais l’article. Si le deuxième terme est un nom
propre, il est déterminé sans article, de même s’il porte un
suffixe possessif.
Dans les cas de complément de nom (deux noms en construction), l’hébreu n’a pas de déclinaison (génitif) affectant le
deuxième terme, ni de particule comme de en français. Mais il
existe, lorsque le mot le permet, une flexion (contraction)
portant sur le premier terme.
Nous avons choisi, dans le mot à mot français, d’inscrire la
préposition de (absente en hébreu) sous le deuxième terme et
nous l’avons mise entre parenthèses.
En hébreu biblique, le sujet vient souvent après le verbe.
Nous avons mis un point d’exclamation après un verbe à
l’impératif, pour éviter toute confusion avec d’autres modes. De
même, nous avons mis un point d’interrogation pour rendre la
particule interrogative (;I) préfmée.
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Tant que cela restait intelligible, nous avons traduit le participe présent précédé de l'article par la même formule en français, bien que cela ne soit pas correct : le paissant dans les lys »,
au lieu de celui qui paît ou le pâtre ».
Un mot en hébreu peut être composé de plusieurs termes
collés. Les infinitifs construits, portant souvent préposition et
suffixe possessif, sont d'un emploi très courant en hébreu.
Comme il nous a paru que cela restait lisible, nous avons mis
aussi en français un infinitif. Par exemple : N dans son parler »,
au lieu de N quand il a parlé ».
I1 ne faut pas oublier que les deux temps hébreux contiennent
tous les temps du français.
Une particularité du texte massorétique est d'avoir parfois
deux graphies différentes pour un même vocable : l'une (ketib),
est une anomalie qui ne se lit pas et l'autre est la version corrigée
de cette anomalie (qerz) qui, elle, se prononce. Le qeri se présente en hébreu entre crochets.
((
((
))
((
CHAPITRE I
Ïip.5 wv
wf'
. .
n'l'vg
1'V
-2 à Salomon
qui (est)
(de) les chants
(le) chant -1
'?@?
:
qu'il me baise !
q'f?
:17,'1n
plus que vin
qnq
ton nom
car
ID.. .
waiu
huile
bonnes
nin?y
1?+Y
t'aiment
c'est pourquoi
l'y?!?
77n
jeunes filles
2 ses chambres
le roi
il m'a fait venir
yo
plus que vin
7'77
filles
'?K'Irj
évoquons !
3!N21
']y
yin?
moi
noire
'l?F?
comme (les) tentes
'IQSTVW
.
llll7lnW
. . .
car il m'a fixée
noirâtre
Ïqtjf
:
ils m'ont placée
N.5
:'qllJ!
j'ai gardé
ne pas
ny7n
3:;7v
'013
ma vigne
T?
pour toi
7y
près de
;iYlS
(de) Pharaon
si -8
ÏIl3KV.
')
3yg
(toi) qu'aime
à moi
raconte ! -7
-83
sors !
T-:IT
Y'qn
dans le midi
(de) tes amis
'17.
'l?X
. .
dans (les) chars
?Y
3'bY>
près de
comme (une) se voilant
T
:
:
'Yy
ÏlPg
T?
la belle
pour toi
tu sais
-nF
'Yl?
1Kxg
***
et fais paître ! (de) les ovins
'npp?
:D',il;!
dans (les) traces
n'mi
T?n'b?$
n?'&
comment ?
tu fais coucher
(les) troupeaux
dans les femmes
tes chevreaux
***
'vp3
:q'?ln
. .
'08
ne pas
-n&
les vignes
mon âme
0:ycx,3
car pourquoi ?
(de) ma mère
n'pi
.)9
3g?w
je serais
'?JK
se sont enflammés
qui (est) à moi
comment ?
'?iiNlJî
regardez-moi !
-71tl1
contre moi
32'8
tu fais paître
'If'*v
car moi
'I
'In'W
gardant(e)
.
t'aiment
l?j?
le soleil
7
:7?,2ÏIl
-5
(de) Qédar
niy'l'?
comme (les) tentures
w'pg
(les) fils
n@1
et réjouissons-nous !
en toi
et désirable
:Ïl$?q
(de) Salomon
38'112
courons !
Tq
3y'q
tes tendresses
nil?
(de) Jérusalem
-58
n91?
à odeur -3
:q'l,m5
n'lw'n
ne pas -6
~'Igw'
tes huiles
'??Y?
droitures
~jw?,y
de (les) baisers
attire-moi ! -4
37'32
exultons !
nip'wqn
wg
(de) sa bouche
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N'i,
-93
bonnes
il s'épanche
après toi
'17
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tes tendresses
à ma jument
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de (les) bergers
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(les) demeures
T'Q')i*r
ma compagne je te compare
30
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