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Finance Internationale MRCCE
Introduction :
Finance et stratégie ; deux notions entretiennent des rapports étroits.
D’une part, la mise en œuvre de la stratégie engage des choix financiers lourds.
D’autre part, les choix de la politique financière ont une portée stratégique et la
pertinence de la stratégie est jugée sur des critères financiers
.
La première organise le pouvoir dans l’entreprise entre ses pourvoyeurs
de capitaux, et elle est jugée sur la rentabilité de ses résultats.
Inversement, la fonction financière doit assurer le financement des
objectifs stratégiques, préparer la mobilisation des ressources, et anticiper les
conséquences financières des choix stratégiques.
Actuellement, la pluparts des entreprises est définie comme une entité
privée qui opère dans plusieurs pays étranger via un réseau de filiales, de
succursales ou de bureau de représentation. Les entreprises multinationales
disposent de siège et de quartiers généraux dans le monde entier. Beaucoup
d’entre elle sont détenues par des actionnaires à la fois nationaux et étrangers au
pays de leur siège ; leur gestion s’effectue généralement dans la perspective d’un
marché mondial…d’où vient le phénomène de la GLOBALISATION.
La globalisation désigne que le marché doit être appréhendé comme une
totalité. Il doit donc de plus en plus débarrasser des différentes réglementations
tenant à l’existence des Etats nation. Incontestablement, si les firmes et les
groupes conçoivent désormais leurs projets de façon globale, c’est parce que la
déréglementation, sous toutes ses formes s’est trouvée fortement atténuée.
Désormais un groupe appréhendera les déterminants de ses implantations ou de
ses placements par rapport à un marché mondial traité comme un tout, parce que
celui-ci est de plus en plus unifié, intégré. Telle est la condition préalable de la
globalisation
.
Transposé au plan de la finance, l’idée de la globalisation s’impose peut
être d’avantage encore qu’a celui de l’industrie. Le produit est ici par nature
plus mobile, plus ubiquiste, pourrait-on dire. Il se déplace avec des coûts de
transfert extrêmement faible. En de nombreux cas , il est standardisé et bien
identifié par les investisseurs, presque partout dans le monde. De plus, si le
passage d’un produit financier à un autre impliques des risques spécifique en
particulier le risque de change ou celui tenant aux réglementations nationale,
ceux-ci, se sont au cours des années récentes soit fortement atténués, soit sont
devenus susceptibles d’êtres assurées par des procédés de plus en plus diverses.
LAURNANT BATSCH, Préface de PATRICK ARTUS, finance et stratégie, Edition ECONOMICA ;1999
Bourguinat Henri, finance internationale, Edition PUF 1995