PAD006CM Les schizophrénies 20/03/07
Film : Psychose d’Hitchcock
Balzac, Louis Lambert
Freud ne s’est pas beaucoup intéressé à la schizophrénie, il a tout de même réfléchi sur la
psychose.
Rappel historique de la psychiatrie :
On avait remarqué qu’il y avait une catégorie de patients se caractérisant par leur étrangeté,
leur bizarrerie et l’évolution vers un état d’hébétude.
Morel décrit que certains jeunes patients sont frappés de stupidité dés leur adolescence, c’est
la démence précoce. Ils s ont caractérisés par la suggestibilité, la stéréotypie des attitudes,
gestes, langue, négativisme, catatonie, les grimaces et peine de mort : vision descriptive.
Traité des maladies mentales et études cliniques, traité des dégénérescences physiques
intellectuelles et morales de l’espèce humaine.
Haecker : Parle d’hébéphrénie : jeunes gens qui évoluent vers un état démentiel. Evolution
qui va vers une déficience mentale.
Kahlbaum : S’intéresse aux troubles psychomoteurs : troubles catatoniques : les gens restent
figés dans une sorte d’immobilité.
Kraepelin : traité des maladies mentales : Décrit les démences précoces avec 3 formes
cliniques :
Forme hébéphrénique
Forme catatonique/ ébéphrénocatatonique
Forme paranoïde importante :
Importance d’idées délirantes. Dans le délire paranoïde, des idées plus ou moins
enchevêtrées sans qu’il y ait systématisation. Ce côté délirant n’a pas cette cohérence
de système de pensée.
=>Ces psychiatres mettaient l’accent sur ce caractère de déficience. Avant Bleuler, il y a
d’autres psychiatres : Chaslin, Séglas, Stromsky qui ont critiqués cette notion de démence au
sens d’une évolution carentielle mais plutôt d’une dissociation de la vie psychique qui perd
son unité : une sorte de désagrégation de la personnalité.
Bleuler : schizophrénie vient de schizen qui signifie scissure. A l’hôpital psychiatrique de
Zurich, il propose le terme de schizophrénie en 1911 s’opposant à cette idée d’un
affaiblissement démentiel irrémédiable.
Bleuler ne pense pas qu’il y ait possibilité d’une guérison totale. Différents psychanalystes
sont sceptiques là-dessus mais il peut y avoir un travail pour diminuer les symptômes.