La Communication La publicité a un poids économique important. En effet, elle représente 2% du PIB en France en 2003. Historiquement, il est difficile de savoir quand est apparue la publicité. Elle s’est développée massivement au XIXème siècle avec l’apparition des magasins. Une campagne publicitaire nécessite une opération complexe qui est menée par selon une démarche rigoureuse. L’efficacité de la campagne de publicitaire doit être évaluée. Ainsi, Milka avait atteint un taux de notoriété de 96% après sa campagne publicitaire internationale de Annonceur 2004. Choix de l’annonceur (brief agence) Conception de la campagne (Copy stratégie et plan média) Dérouleme nt de La campagne Contrôle des résultats I) Les principaux partenaires Une campagne publicitaire mobilise une grande diversité de professionnels. La communication média souvent appelée publicité est un moyen de communication de masse utilisant les grands médias (TV, radio, presse, affichage, Internet, Cinéma). Elle vise à attirer le client vers le produit (stratégie pull). A) L’annonceur Un annonceur a pour but de transmettre un message. L’annonceur fixe des objectifs, détermine la cible et évalue le budget. Plusieurs méthodes existent pour fixer le montant du budget. L’annonceur choisit ensuite l’agence de publicité avec laquelle il veut travailler par l’intermédiaire du brief agence. Il s’agit d’une procédure élaborée par l’annonceur servant de base à l’appel d’offres pour mettre en concurrence les agences. Il résume la stratégie marketing de l’entreprise, sa position concurrentielle, les forces et les faiblesses du produit, les cibles visées et les objectifs de communication. B) L’agence de publicité L’agence de publicité est une société spécialisée qui assure la conception, la réalisation, l’exécution et le contrôle de la campagne de publicité. Elle élabore le plan de travail qui est la formulation des objectifs stratégiques de création devant être approuvée par l’annonceur. La copy stratégie est un document contractuel qui précise : la promesse proposition faite à l’acheteur pour l’inciter à acheter. Le ton et le style de message qui regroupent les moyens utilisés dans un message comme une ambiance, un personnage. C) Le média planner Le rôle de ce partenaire est de mettre en place un plan média. Il permet de procéder à la répartition du budget publicitaire sur les différents médias afin de toucher la cible visée de manière optimale. II) LA COMMUNICATION GRANDS MEDIAS A) Le choix entre les grands médias : Etant donné les objectifs de couverture, de fréquence et d’impact, le média – planer doit sélectionner les médias les plus appropriés. Les différents médias varient naturellement selon ses caractéristiques. Ainsi, la télévision permet d’obtenir une bien meilleure couverture et l’affichage une bien meilleure fréquence que le cinéma. Celui-ci, en revanche, a davantage d’impact. Le choix final dépend de quatre facteurs : Les habitudes de la cible en matière d’information. Ainsi, la meilleure façon d’atteindre les acheteurs industriels est d’utiliser la presse professionnelle. Le produit. Chacun des grands médias présente un certain nombre de caractéristiques qui lui procurent un pouvoir de démonstration, de visualisation, d’explication et de crédibilité plus ou moins élevé. Le message. Un message annoncent une grande vente promotionnelle à besoin de la radio, des quotidiens ou de l’affichage. Un message comportant une longue argumentation technique sera plus adapter à un périodique. Le budget. La télévision est un média relativement onéreux par rapport à la presse périodique ou à la radio. Cependant, les coûts bruts ne peuvent être comparés directement et doivent tenir compte de la notoriété et de la composition de l’audience. Il peut ainsi s’avérer que, sur la base d’un coût aux mille contacts, la télévision revienne moins chère que la presse. B) Les différents médias : 1. La presse : Elle est depuis toujours le média le plus utilisé ; elle masque une extrême diversité : a. La presse quotidienne : Elle couvre presque l’ensemble du pays, il est bien rare de trouver un Français qui ne lise aucun quotidien. Elle est peu valorisante pour la publicité : mauvaise qualité de papier, peu de soin accordé au quotidien par le lecteur. Surtout, par nature, elle est très vite périmée. b. La presse périodique : Ce sont les magazines. Ils jouissent d’une sélectivité très variable. Certains sont très peu sélectifs (Paris Match), d’autres recherchent une selon le style de vie (Vital), le sport pratiqué (Tennis Magazine), le hobby (Cuisine Gourmande), la catégorie socio- professionnelle (Le point). La qualité de la reproduction est bonne, voire excellente : les annonces, dans les magazines, s’accompagnent parfois de véritables photos d’art. Le coût reste cependant relativement élevé. 2. La télévision : La publicité télévisée demeure le média indispensable pour certaines catégories de produits. Lorsqu’il faut faire appel à une dénomination afin de prouver l’intérêt d’un produit, seul la télévision le permet. Une colle puissante, un produit d’entretien n’ont pas de meilleur agent de vente qu’une démonstration d’utilisation. 3. La radio : La radio bénéficie de nombreux avantages. Elle est d’une utilisation très souple : une annonce est vite élaborée et la programmation du temps d’antenne est autrement plus aisée qu’à la télévision. Elle est relativement peu onéreuse et autorise donc les campagnes de répétition. Au surplus, les méthodes de communication possibles sont multiples : patronage d’une émission, messages lus par un animateur, cadeaux offerts à l’occasion d’un jeu. 4. L’affichage : L’affichage bénéficie d’une grande audience. On peut apposer des affiches sur les supports les plus divers et dans les endroits les plus reculés. Mais, cette audience est fort peu sélective, si ce n’est sur le plan géographique. 5. Le cinéma : Le dernier des grands médias est le cinéma. En tant que média exclusif, il peut rendre de grands services comme média complémentaires. La publicité est reçue dans les conditions idéales : le prospect est parfaitement attentif. 6. Internet : Le Web constitue un média de plus en plus fréquemment employé puisqu’il transmet, sur l’ordinateur, une image, un son, un texte. Comme tout autre support, un site permet au responsable commercial d’une entreprise de laisser un message au consommateur potentiel. Grâce à l’interactivité engendrée par l’outil informatique, la relation qui s’instaure entre l’outil et le client se personnalise, s’adaptant ainsi aux besoins de chacun. De plus, l’instrument ne se limite pas à la communication, il est aussi conçu comme un moyen de vente. Les deux variables de marketing, la communication et la vente, ont alors la possibilité d’être mises en action simultanément. Enfin, le contrôle de l’efficacité publicitaire est amélioré. Il est, en effet, facile de compter les visites du site, le nombre de pages consultées (totalement téléchargées), les bandeaux vus, les clics ou les taux de réponses : MEDIA Télévision Radio Affichage Presse AVANTAGES - Mise en place du message (son, image). - Impact, important. - Audience élevée. - Bonne attention. - Bonne couverture. - Bonne qualité de reproduction. - Souplesse (possibilité de changer le message). - Coût limité. - Audience massive. - Coût faible. - Audience élevée. - Bonne sélectivité géographique. - Flexibilité. - Faible concurrence. - Bonne fréquence. - Bonne sélectivité. - Coût peu élevé. - Opportunité. - Crédibilité. - Profondeur de l’audience. - Bonne couverture locale. INCOVENIENTS - Coût élevé. - Réglementation sévère (alcool, tabac). - Manque de sélectivité. - Long délais d’achat. - Audience peu attentive. - Sélectivité réduite. - Peu créateur d’image. - Peu sélectif. - Attention faible. - Qualité de reproduction moyenne. - Durée de vie courte. - Peu créateur d’image. - Qualité de reproduction médiocre. A) La mesure de l’efficacité L’impact de la communication : Pour évaluer l’efficacité d’un support on utilise des indicateurs, on mesure l’impact de la campagne au niveau quantitatif. Le contrôle est basé sur la notoriété (pourcentage de personnes connaissant le produit ou la marque) en organisant des enquêtes pour savoir, analyser la perception de la campagne. La notoriété peut être spontanée, par exemple citez un parfum pour femme Channel n°5. Elle peut être mémorisée : connaissez vous Channel N°5 ? L’audience correspond à l’ensemble des lecteurs et des auditeurs d’un support. Par exemple, le journal l’équipe a une diffusion moyenne de 500 000 exemplaires journalière. Sa diffusion peut dépasser le million d’exemplaire en fonction d’évènement sportif d’ampleur (coupe du monde). Une campagne de communication mise sur une cible précise. On mesure l’audience utile c’est-à-dire la cible touché par rapport à l’ensemble du public. Ce choix vise une stratégie de segmentation. L’audience totale Ensemble des personnes en contact avec le support. L’audience utile Part d’audience qui correspond à la cible à atteindre. Le coût total pour 1000 contact Coût d’une insertion publicitaire/ audience du site* 1000 L’efficacité de l’action de communication On mesure l’efficacité d’une campagne entre le coût d’une campagne et le retour financier de cette campagne. On mesure le taux de retour. Ce calcul est très utilisé pour les publipostages et les e-mailings. Nombre de réponses/ Nombre de message envoyés Le taux moyen de retour est de 3%. La variation de ce chiffre est un indicateur de performance. Le seuil de rentabilité (SR) permet d’apprécier la rentabilité d’opérations de communication SR = (CF*CAHT)/ Marge sur Coût variable III) LA COMMUNICATION EVENEMENTIELLE La publicité demeure l’outil principal de la communication commerciale mais, à ses côtés, se sont développées toutes sortes d’actions qui n’utilisent pas le canal des médias. Bien menées, elles sont d’une redoutable efficacité. La plupart du temps, ces actions jouent le rôle de complément de la publicité. La communication événementielle permet de créer des évènements destinés à être spectaculaires et sortant de l’ordinaire. L’objectif est de créer, de maintenir et développer la sympathie et la confiance du client. Cette communication prend plusieurs formes : A. Les relations publiques : Ne représentant pour l’heure qu’à peine 10% des investissements de communication, les relations publiques se définissent comme « l’ensemble des techniques d’information et de communication pour créer ou entretenir des relations de bonne intelligence, de compréhension et de sympathie avec les groupes environnant l’entreprise et ceux qui la constituent (publics, clientèles, fournisseurs, milieux professionnels, banquiers, prescripteurs et formateurs d’opinion, collectivités locales et régionales, enseignements, personnel, direction) ». Les relations publiques ont acquis leurs titres de noblesse et font partie intégrante de la politique de communication. L’objectif vise à convaincre les cibles pour quelles servent de relais vis- à-vis des prospects. Chanel a envoyé un coffret d’une valeur de 500 euros à chaque journaliste qui devait faire une critique du film Coco Chanel interprété par l’actrice Audrey Tautou. B. Le sponsoring et le mécénat : Intéressant quelque six cents annonceurs, le sponsoring et le mécénat représentent sans doute un budget de l’ordre de 300 millions d’euros. Son développement est intervenu pour plusieurs raisons : ♦ La forte réglementation en matière de publicité qui interdit l’accès de certains produits aux grands médias (tabac et alcool à la télévision, par exemple) ; ♦ Une diminution certaine de l’efficacité de la publicité traditionnelle due à la saturation des supports et aux habitudes de consommation. ♦ L’entreprise n’attend pas de contrepartie financière. Elle crée une relation de proximité avec le public. Ainsi, Carrefour fiance le matériel d’entraînement de 1500 équipes de football locales. ♦ En 2005, les trois plus généreux mécènes sont AXA (26,5 millions d’euros), TF1 (18 millions) et TOTAL (14,2 millions d’euros). C. Les foires et salons Les salons permettent aux acteurs d’un même secteur d’activité de présenter leurs nouveautés, l’image de l’entreprise, de démarcher de nouveaux clients comme le salon de l’agriculture, de l’automobile. D. La communication événementielle La communication événementielle doit s’intégrer au plan de communication. Pour réussir a crée de l’événement, il faut donner du sens à l’événement. Le travail s’effectue en amont en fixant les objectifs comme accroissement des ventes, hausse des parts de marché, pénétration sur une cible (12-25 ans). L’objectif est de se différencier pour attirer l’attention et avoir une visibilité accru. Ensuite, il faut permettre au média de relayer l’information en créant du « buzz » c’est-à-dire avoir un bruit de fond autour de l’événement (la star académie a joué ce rôle pour Jennifer, Sofia Essaidi, Grégory Lemarchal). Les supports médias sont saturés, la multiplication des publicités ne suffit plus car la capacité de mémorisation diminue avec le temps. Les événementiels sont un moyen de toucher efficacement la cible visé. Ainsi, Apple effectue le lancement de ses nouveaux produits en un show ou les employés applaudissent et effectuent une haie d’honneur devant les caméras de télévisions du monde entier. L’événement est relayé dans le monde entier. E. Le marketing direct Le mailing, ou mieux encore, le phoning sont devenus des techniques de communication (et de vente) très performantes. Elle repose sur la savante utilisation d’un fichier. Les techniques de bases marketing permettent de choisir les prospects, en fonction de leurs caractéristiques et de leurs habitudes d’achat si elles sont connues qui auront le plus de chances de réagir favorablement. Les progrès techniques ont été un préalable indispensable à ce développement : informatisation bien sûr, mais aussi bureautique, méthode d’analyse des données, etc. Suivant la définition de la DMA (Direct Marketing Association), la mercatique directe est un système interactif de marketing utilisant un ou plusieurs médias pour obtenir une réponse mesurable allant jusqu’à l’achat. Le marketing direct croit aujourd’hui à une vitesse accélérée en raison de sa très grande souplesse d’utilisation et surtout des possibilités immédiates de calcul des rendements. Les dépenses en mercatique directe ont fortement augmenté ces dernières années. Les techniques utilisées permettent, en effet, de personnaliser la communication avec la clientèle potentielle. Techniques Publipostage L’e-mailing Mercatique téléphonique (phoning) SMS et MMS Télévision (téléachat) Définitions Opération par voie postale adressée à un destinataire identifié. Le publipostage comprend : - Une enveloppe porteuse - Une lettre - Un dépliant - Une enveloppe retour La conception est proche du publipostage. Avantages - Bon ciblage si le fichier est bon - Possibilité d’argumentation et de valorisation du produit - Coût réduit - Délai bref Inconvénients - Faible taux de remontée (entre 1 et 3%) - Communication à sens unique (impossibilité de répondre aux objections) - Diminution des coûts - Fichier bien ciblé Contact avec un client ou prospect dans le cadre d’une opération de prospection, de vente ou de fidélisation par téléphone. Document consulté directement par la personne visé. Ex : La SNCF a envoyé 200 000 SMS aux 12- 25 ans. Ils ont vendu 200 cartes. Présentation et vente de produits dans les émissions de téléachat Ex. : M6 boutique, TF1 télé shoping - Communication interactive - Facilité d’accès - Bons résultats sous condition d’une bonne méthodologie - Taux de retour encore plus faible que pour un publipostage classique -Beaucoup de mailing ne sont pas lu. Ils passent directement à la corbeille. - Coûteux - Impossibilité de montrer le produit - Coût faible - Permet de tisser un lien direct s’il y a un bon fichier. - Document non personnalisé - Faible rendement - Valorisation du produit - Fort impact - Forte réglementation du téléachat - Coût élevé