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ATELIER MEMOIRE
Module personnes âgées
Notes personnelles du
04 avril 2007
I) INTRODUCTION.
Méthode VITTOZ : gérer le stress, travailler la mémoire et la concentration.
o Réceptivité.
o Concentration.
o Mémoire.
o Élimination.
La mémoire : c'est la persistance du passé, faculté qui peut être développée. Faculté de
conserver des états de conscience passé et ce qui s'y trouve associé. Expérience du passé, qui
nous permet de nous adapter au présent et d'anticiper l'avenir. Agir dans le moment présent
et avoir un meilleur avenir.
II) LA MEMOIRE ET L’HEREDITE.
La mémoire et cellulaire et transgénérationnelle.
A) La théorie des 3 cerveaux.
Le cerveau reptilien : sert à prendre les décisions de survie et délimite le territoire.
Le cerveau limbique : intervient dans les émotions, les pulsions et la gratification. Permet
l'adaptation à l'environnement.
Le cortex : cerveau du raisonnement et de la pensée, permet le passage du percept au
concept.
Théorie de Mac Lean.
B) Les rapports entre la mémoire et l'hérédité.
La mémoire est située aussi dans les gènes, 23 paires de chromosomes qui sont dans le
noyau de la cellule et contiennent de l'ADN.
Mémoire des chromosomes qui déterminent notre race, notre espèce...
C) Mémoire et milieu.
Dans le milieu, il y a une notion d'apprentissage.
L'apprentissage de la mémoire se fait part essais, erreur et répétition.
L'apprentissage peut aussi utiliser un moyen mémo technique.
Le milieu influx sur la mémoire, pas de sélection.
Dépendance du milieu.
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L'affectivité est faite aussi de mémoire.
D) La mémoire sociale.
Liée aux cadres sociaux, à la personnalité, à la logique.
Liée à des repères temporaux chronologiques.
III) LE FONCTIONNEMENT DE LA MEMOIRE.
Le tronc cérébral et le thalamus sont responsables de la veille.
A) Rappel anatomique, localisation des cerveaux.
Hippocampe est proche des structures limbiques qui contrôlent la motivation, les émotions,
et la gratification.
Le thalamus joue un grand rôle sur le stress, il stimule les catécholamines (adrénaline et
noradrénaline).
La pédagogie antistress est à la base de curiosité, d'intérêt.
La pédagogie de plaisir améliore la réussite de la mémorisation.
Il existe plusieurs étapes entre la saisie de l'information par un ou plusieurs sens à la fois et
son stockage définitif dans le cerveau.
B) Le cerveau comporte deux hémisphères.
Le cerveau à 4 temps.
Cerveau gauche
Cerveau droit
Cortex
Analytique
logique
raisonnement
chiffres
finances
calculs
Synthèse
globalité
conceptualisation
simultanéité
visualisation
sens artistique
Limbique
Linéaire
ordre
planification
conservation
Émotions
contacts humains
symbolisme
spiritualisme
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C) La mémoire à court terme : la mémoire immédiate.
Elle est conçue comme un système permettant l'accomplissement d'activités qui requièrent
le maintien d'informations disponibles à des fins d'utilisation immédiate.
Elle ne peut retenir qu'une petite quantité d'informations pendant une courte période.
Ce type de mémoire intervient dans le calcul mental et la compréhension du langage.
Elle est gouvernée par le 7 +/-2.
Lors d'un mauvais sommeil, la mémoire à court terme ne fonctionne pas bien.
D) La mémoire sensorielle.
Elle est sensible à ce que les yeux, les sons, le touché transmettent.
La réceptivité sensorielle consciente est la faculté de recevoir le monde extérieur, c'est être
en contact avec ce qui nous entoure.
La mémoire sensori-motrice permet la reconnaissance de la perception.
La mémoire perceptive grâce à laquelle les choses et les êtres sont reconnus.
La mémoire s'insère dans la sensation, la mémoire préférerait les images plutôt que les sons,
le goût, le touché, l'odorat.
Sollicitations aussi de la mémoire tactile.
E) La mémoire à long terme.
Ensemble de systèmes et de sous système indépendants.
Elle est conçue comme le système d'opération permettant l'utilisation d'apprentissage
antérieur.
Le système de mémoire à long terme maintient l'information pendant des périodes
beaucoup plus longue.
L'étude de la mémoire à long terme s'appuie sur l'encodage et la récupération
d'informations.
1) Encodage.
C'est le processus par lequel les caractéristiques d'un stimulus ou d'un événement sont
traités et convertis en une trace mnésique.
Plus l'information est traitée de manière profonde, sémantique et exigeant généralement
davantage de ressources intentionnelles, plus la trace mnésique sera forte et durable.
L'encodage intègre non seulement l'information cible mais aussi le contexte
environnemental, cognitif, émotionnel dans lequel l'information a été ressentie.
L'information contextuelle peut servir d'indice de récupération.
2) La récupération.
Ensemble d'opérations permettant d'avoir accès à la trace mnésique correcte et de dériver
des informations à partir de cette trace.
F) Les mémoires à long terme.
La mémoire déclarative : celle des événements et des faits.
La mémoire épisodique : chargée de souvenirs dans un contexte temporo-spatial, permet de
retrouver les informations par la prise de conscience du contexte.
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La mémoire sémantique : connaissances générales, rien à voir avec le contexte.
La mémoire implicite : nous fait dire « je sais ça mais... », on exprime une connaissance mais
sans conscience de l'avoir apprise, intuition.
La mémoire explicite : on se rappelle parfaitement d'une expérience passée, en toute clarté.
G) Le stockage et le rappel.
1) Le rappel.
Processus actifs permettant de revivre en pleine conscience à fragment du passé.
Le rappel n'est autre qu'une association.
Fait appel à la mémoire, et nécessite parfois un effort de mémoire qui met en jeu l'attention
volontaire.
2) L'oubli.
L'oubli peut être en relation avec des modifications du stockage, l'oubli est lié au temps.
L'oubli s'attaque au souvenir les plus anciens.
Cela devient difficile de remonter dans le passé.
Les souvenirs fréquemment rappelés sont les plus anciens et les mieux fixés.
Selon Freud, c'est mettre dans l'inconscient ce qui est embarrassant.
IV) COMMENT DEVELOPPER SA MEMOIRE.
A) Les conditions psychologiques : l'attention volontaire.
Nécessité d'être attentif, le contexte joue dans la mémorisation, la distraction est une
condition défavorable.
Rôle de l'intérêt spontané :
o intérêt professionnel.
o Intérêt affectif.
Rôle de l'embouteillage et l'épuration.
B) Les conditions physiologiques.
La fatigue.
Les intoxications chroniques (drogue, alcool...).
L'hygiène générale importante pour la mémorisation.
Le stress gène la mémorisation.
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V) VITTOZ ET MEMOIRE.
A) La réceptivité et l'acte conscient.
Utilisation des sens importants.
La fixation est fonction de l'intérêt, de l'attention et de la compréhension.
Pour retenir il faut avoir compris.
La concentration, sans tensions, dans la clarté.
Importance de se rééduquer par des graphiques pour la concentration, et utiliser les deux
hémisphères en utilisant les deux mains, ce concentrer sur des petites choses de courte
durée.
L'acte conscient fait appel à tout mes sens, décidé, ressentis et accomplis pour me souvenir
de ce que j'ai fait.
C'est plus une mémoire sensorielle que cérébral.
B) La lecture à voix haute.
Lire pour comprendre.
Besoin de prononcer à haute voix.
Travailler avec l'ouïe, quand je parle je m'entends.
Apprendre en marchant afin de faire fonctionner la mémoire kinesthésique.
Qu'est-ce qu'il me reste, qu'est-ce que j'ai retenu ? Dernière étape.
C) La concentration.
Liée à l'attention.
Fixer sa pensée en un point donné, sans se tendre, concentration sans tensions.
La mémoire n'est pas une faculté, c'est la façon d'enregistrer, elle dépend de l'état de calme
et de l'ordre de mon cerveau : antidote du vagabondage cérébral.
Importance de la relaxation, de la respiration et dans le calme.
La concentration se fait par cycles.
D) L'élimination.
Apprendre à travailler sur les pensées négatives.
Mettre les sentiments négatifs à l'extérieur.
Faire sortir le mot qui traduit le plus mon émotion, l'écrire et l’éliminer.
VI) LES PATHOLOGIES DE LA MEMOIRE.
A) Différentes pathologies.
Les amnésies : Perte partielle ou totale de la mémoire.
les hypermnésies : Processus mental se caractérisant par une activité anormalement intense de
la mémoire, on parle également d'exaltation de la mémoire.
les paramnésies : Impression fausse de l'existence de doubles: deux endroits deux personnes
identiques ou répétition d'un événement survenu dans le passé. La confusion se fait toujours
à réalité existante dans un autre lieu ou un autre temps ramenée dans une chronologie
erronée. Elle se produit dans les atteintes diffuses ou intéressant l'hémisphère droit dans les
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