IV. Au milieu du XXème siècle = Le cognitisme

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Domaine de la psychologie qui s’intéresse aux processus mentaux.
Objectif : Décrire – Traitement de l’information.
Étymologie :
« Psyché » (grec) > Esprit
« Logo »s > Lois – Règles – Discours logique
« Cognocere » (latin) > Connaitre
= Les lois de l’esprit qui touchent à la connaissance.
1ère Séance : Historique de la psychologie cognitive + Expérience
2ème Séance : Comment faire un compte rendu d’une expérience + Expérience et compte rendu
3ème Séance : 2 Expériences
1ère Séance : Une brève histoire de la
psychologie cognitive
I. Les apports de la philosophie.
A) Les racines antiques.
Aristote (384-322 av. J.C.)
A la naissance : Esprit = « Tabula Rasa »
Puis : L’expérience sensorielle y inscrit des connaissances
ESPRIT = SECTION PASSIVE + SECTION ACTIVE
(Accumulation)
(Abstractive)
B) Descartes (1596-1650)
« Cogito ergo sum » (Je pense donc je suis)
Les animaux = Des machines (Engins mécaniques)
L’homme = Le corps (Sciences naturelles)
L’âme (Intuition intellectuelle)
Introspection > « Intro spectare » = Regarder à l’intérieur de soi
II. La naissance de la psychologie scientifique : Wundt (1832-1920)
1879 : 1er laboratoire de Psychologie à Leipzig
Double héritage :
Philosophie : L’introspection
Sciences : L’expérimentation
Introspection Expérimentale
Comment les modifications de conscience pouvaient être attribuées à certaines causes ?
Envoyer un stimulus à un individu > Comment l’individu réagit ? = Introspection
Cadre rigoureux
III.Au début du XXème siècle : Le BEHAVIORISME
A) Les prémices de l’étude de l’apprentissage et le comportement animal :
Edward L. Thorndike (1874-1949)
L’apprentissage par essais et erreurs : Une forme d’apprentissage de base chez l’humain et l’animal.
BEHAVIOR-Comportementalisme
Mise en évidence de l’apprentissage :
Expérience standardisée et méticuleuse
Utilisation de la « boîte-problème »
Travail effectué avec des chats. Thorndike les affame et chronomètre combien de temps le
chat met pour sortir. Dès que le chat sort Thorndike le remet d ans
la
boîte
et
rechronométrait.
Observation : Au début très aléatoire puis actions plus ciblées et plus rapides.
Pour Thorndike, le comportement observé n’est pas dût à la compréhension.
Elimination progressive des comportements inadaptés et sélection des comportements utiles.
Des reproches sont faits à Thorndike :
Affame les animaux
Travaux éloignés des situations naturelles
Il abandonne ses recherches et se dirige vers la pédagogie.
B) La psychologie, sciences du comportement : John B. Watson (18781958)
L’introspection ne permet pas d’étudier :
Les jeunes enfants
Les individus « anormaux »
Les animaux
«La psychologie doit être faite sans introspection »
Recherche très difficile à mener > témoignage variable.
« Seule les réponses observables sont pertinentes »
L’objet d’étude des Behavioristes : Le comportement.
« Tous nos comportements sont le résultats d’un conditionnement »
« L’environnement façonne notre comportement en renforçant des habitudes
particulières »
Stimulus – Réponse > S-R
L’animal = Le modèle de simulation de la psychologie humaine.
Le Behaviorisme = Des progrès considérables dans la mesure objective des différents paramètres du
comportement.
C) Les développements du Behaviorisme
Pavlov (1849-1936) = Le conditionnement répondant > Conditionnement classique
Etude sur la réaction salivaire d’un chien.
Mesure la quantité de salive émise par le chien
Déroulement du conditionnement
a) Avant le conditionnement
Présente un stimulus > Inconditionnel
SI -> RI
Autre type de stimulus > Neutre
SN -> Pas de RI
b) Association SN-SI et répétition de l’association
SN+SI -> RI
c) Présentation du SN seul
SN -> RI > RC (conditionné)
Skinner = Le conditionnement opérant > Apprentissage expérimental > Apprentissage instrumental
Boîte de Skinner et conditionnement opérant > C’est l’animal qui opère
Déroulement du conditionnement
L’animal appuie sur une clé
Il obtient de la nourriture
Son comportement est alors renforcé.
La réponse est renforcée par sa conséquence. La réponse est de type R-S et non plus S-R. Le
conditionnement instrumental associe un comportement et sa conséquence.
D) L’impact du Behaviorisme
La manipulation des variables environnementales
La mesure objective du comportement. On ne veut pas étudier ce qui se passe entre le S et le
R (Boîte Noire)
IV. Au milieu du XXème siècle = Le cognitisme
A) La naissance de la « psychologie cognitive »
11 Septembre 1956 : Séminaire sur la théorie de l’information au MIT
Chomsky, Newell et Simon, Miller, ...
1960 : 1er centre d’études cognitives à Harvard > J. Bruner et G. Miller
1967 : « COGNITIVE PSYCHOLOGY » : Ulrich Neisser (1928-)
Objectif : Ouvrir la « Boîte noire »
-
Etudier le processus de la pensée en fonction de la réponse
-
Utiliser les méthodes des Behavioristes
« Toute associations entre le S et la R se construit d’abord dans le cerveau »
-
Il se passe quelque chose entre le S et la R
-
On ne peut expliquer la R sans connaître et analyser le P (processus de la pensée)
Les réponses ne sont pas des réactions mécaniques mais dépendent des significations
attribuées pas l’individu.
-
Un même S peut conduire à des R et des P différents.
B) L’approche computationnelle ou computo -Symbolique
Un intérêt commun de l’informatique et de la psychologie : Le stockage et la récupération de
l’information.
L’être humain = Un système de traitement de l’information
« Les activités de l’ordinateur ressemblent par certains côtés aux processus
cognitif » Neisser (1967)
ENCODER-STOCKER-RECUPERER
Un exemple de système de traitement de l’information : Le modèle de Newell et Simon (1972)
Environnement
Le traitement de l’information est séquentiel
C) L’impact du cognitisme
Etudier les processus mentaux avec des méthodes objectives. Le stimulus et la réponse ne
constituent pas un objet d’étude mais un outil > Atteins les processus mentaux.
V. A la fin du XXème siècle : Le connexionnisme
Cherche une correspondance plus étroite avec le fonctionnement biologique
Principe :
-
Le cerveau est composé de différentes unités : Les neurones
-
Les neurones sont tous interconnectés, en réseaux
-
Chaque neurones exécute une opération simple : Réagir (ou non) à une excitation et la
transmettre
-
Certaines connexions sont plus sollicitées : à terme, elles forment des constellations stables.
-
A une constellation peut correspondre une réaction ou une opération mentale donnée.
(Cf : courbe d’apprentissage de Thorndike)
L’impact du connexionnisme :
-
Prend modèle sur le cerveau humain
-
Traitement parallèle de l’information (et non plus séquentiel)
VI. Conclusion
-
Les modèles « Comportementaux » et les modèles « psychologiques »
 Permettent de décrire l’acte des individus :
-
D’acquisition de donnés
-
De mémorisation
-
D’exécution d’action
Deux classes de théories :
-
Des théories béhavioristes (S-R) > « Modèle comportementaux »
-
Des théories cognitives > « Modèle psychologique »
o
Approche computo-symbolique = Modèle computationnel
o
Approche connexionniste = Modèle neurobiologique
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