II- Des facteurs qui influencent l’apparition des phénotypes diabétiques.
Activité 1 poly
Pour des diabétiques de type 1 et 2, les risques d’apparition du diabète sont accrus lorsqu’il existe un lien de
parenté avec un diabétique => intervention de facteurs génétiques transmissibles.
De vrais jumeaux provenant d’une même cellule œuf possèdent le même génotype. Cependant lorsqu’un vrai
jumeau est diabétique l’autre ne l’est pas forcément (90%) => En plus de facteurs génétiques, d’autres
facteurs externes liés à l’environnement interviennent dans l’apparition du diabète.
A- Des gènes de prédisposition.
1°).Cas du diabète de type 1.
Activité 2 question 1
Le système HLA (Human Leucocyte Associated Antigen) est le nom donné au Complexe Majeur
d’Histocompatibilité (CMH). C’est un ensemble de gènes codant des glycoprotéines (ou antigènes) présentes à
la surface des cellules. Les antigènes du CMH interviennent dans la reconnaissance cellulaire et ils sont
impliqués notamment dans le rejet des greffes.
Tous les diabétiques de type 1 ne possèdent pas les allèles DR3 et DR4.
Des individus possédant les allèles DR3 et DR4 ne sont pas diabétiques.
Les risques d’apparition du diabète de type 1 augmentent lorsqu’un individu possède ces deux allèles.
=> Ce sont des allèles de prédisposition : ils ne sont pas directement responsables du diabète mais augmentent
la probabilité d’apparition du diabète de type 1.
2°). Cas du diabète de type 2.
Activité 2 question 2.
Plusieurs membres d’une même famille sont atteints d’une forme de diabète rare, il existe un facteur
génétique transmissible du diabète de type 2.
Le gène considéré possède au moins deux allèles :
1- l’allèle D (si dominant) ou d (si récessif) pour l’allèle muté responsable du diabète ;
2- l’allèle N (si dominant) ou n (si récessif) pour l’allèle normal.
Dans l’arbre généalogique considéré, on note I, II, III… les générations et 1, 2, 3 … les individus d’une
génération.
Si l’allèle responsable du diabète est récessif, la présence de 2 allèles mutés est nécessaire à l’apparition du
diabète. Chaque individu atteint de génotype (d//d) doit recevoir un allèle muté de chacun de ses parents or la
maladie est très très rare, il est donc peu probable que les individus I1 ; II2 et III3 sans lien de parenté
entre eux soient porteurs de cet allèle.
De plus on constate que dans la famille étudiée toutes les générations sont atteintes ce qui confirme que
l’allèle responsable du diabète MODY est dominant, on le note D.
B- Des facteurs environnementaux.
1°). Cas du diabète de type 2.
Activité 3 question 1.
On constate que parmi les indiens Pimas qui constituent une population génétiquement homogène, ceux qui ont
un mode de vie sédentaire développent davantage de diabètes de type 2 que ceux qui ont une vie plus active.
=> Le mode de vie et plus particulièrement l’alimentation et l’activité physique interviennent dans l’apparition
du diabète de type 2.
question 2.
On remarque que chez les indiens Pimas plus la masse corporelle (IMC) augmente, plus le nombre de diabétique
est élevé.
=> L’obésité est un facteur de risque pour l’apparition du diabète de type 2.