Rupture corticale + foyers hémorragiques
Scanner : image hypodense (gris)
C – Complications secondaires et tardives :
Plus de 3 semaines , plusieurs années
1- HSDC : hématome sous-dural chronique
*anatomique : situé entre face profonde de la dure-mère et l’arachnoïde. Entouré d’une double membrane.
- Externe : siège d’une prolifération fibroblastique et vasculaire
- Interne : au contact de l’arachnoïde
N’est pas obligatoirement hémisphérique, peut s’enkyster, création d’une cavité enveloppée
*mécanisme physio-pathologique : augmentation progressive de l’hématome. Au départ, saignement minime,
diffus, à foyer de contusion initiale, puis phénomène d’osmose à partir du LCR. La membrane interne de la
dure-mère joue le rôle d’une membrane semi-perméable.
*clinique : qq sem à 6 mois
- céphalées : déclenchées par les mvts de la tête, volontiers matinales ou nocturnes, plutôt unilatérales.
- troubles psychiques : trouble du caractère, modification de la personnalité, irritabilité, baisse de la mémoire,
désentente socio-professionnelle
- HIC (Hypertension intra crânienne) progressive +++
- syndrome déficitaire (paralysie, déficit psychique) : compression hémisphérique (asymétrie faciale, hypotonie
unilatérale, modification des réflexes)
- pas de signes neuro focaux +++
- rarement des crises épileptiques
D – Formes cliniques :
- formes psychiques pures : syndrome confusionnel et/ou syndrome démentiel : installation progressive
- forme pseudo-AVC : syndrome déficitaire progressif
E – Diagnostic :
- radio crâne : personnes âgées, processus expansif unilatéral, déviation de la glande pinéale calcifiée.
- EEG : +++
- isotopes +++, fixation périphérique
- angiographie carotidienne
- scanner X : zone isodense, effacement des sillons, effet de masse sur le système ventriculaire
F – Traitement :
1 – En fonction du volume de l’hématome :
- si hématome de petit volume : traitement médical (mannitol ou corticoïdes)
- si hématome de grand volume : traitement chirurgical = trou de trépan puis évacuation par aspiration (risque
de collapsus cérébral et de pneumocéphalie), on pallie par un drainage aspiratif. L’usage des corticoïdes
(ACTH) semble aussi constituer un collapsus cérébral et une pneumocéphalie.
2 – Complications infectieuses :
- abcès cérébraux tardifs : qd plaies crânio-cérébrales ou corps étrangers dans le cerveau (inclusions fragments
osseux, débrits vestimentaires)
Pas d’abcès par balle à feu
- suppuration locale sous-cutanée osseuse
- méningites post-traumatiques : 2 à 3 semaines à plusieurs années