Page 1 sur 6
Traitement des nausées et
vomissements en cancérologie
15 octobre 2007
I) INTRODUCTION.
Fréquent lors des chimiothérapies.
Entraîne une détérioration physique et psychique du patient.
Entraîne un refus de suite du traitement.
3 catégories :
o Aiguë : 24 heures après le début de la cure.
o Retardé : après 24 heures et jusqu'à 1 semaine après l'arrêt du traitement.
o Anticipé : s'il a lieu même avant le début du traitement (liées à l'anxiété).
II) PHYSIOPATHOLOGIE.
Déclenchée par le centre du vomissement situé dans le mésencéphale.
Mécanismes précis inconnus.
Pour les vomissements anticipés : stimulation du système limbique du cortex cérébral (vue,
ambiance, odeur de l'hôpital, anxiété).
o Traitement anxiolytique (benzo) : Bromazepam, Diazépame.
Vomissement immédiat ou aigu : en partie due à la stimulation du chémorécepteur trigger
zone du cortex cérébral, elle réagit en envoyant des messages au centre des vomissements
du cerveau qui provoque une stimulation des réflexes vagaux.
Vomissement retardé et une partie des vomissements immédiats : Action directe du
traitement anticancéreux sur le tractus gastro-intestinal, libération de sérotonine,
stimulation CTZ et/ou le centre des vomissements.
o Traitement antagoniste de la sérotonine.
Nausées : symptômes difficilement définissables, associé à une hypersialorrhée, pâleur, etc.
état passager ou permanent.
III) ETIOLOGIE.
Pouvoir émétique de la chimiothérapie :
o Pouvoir émétique très élevé :
+ 90 %.
o Pouvoir émétique modéré :
+ 30 %.
o Pouvoir émétique faible :
entre 10 et 30 %.
o Pouvoir émétique minime :
+ 10 %.
Autres facteurs liés à la chimiothérapie :
o les dosages.
Dose dépendant.