29-01-07 Isaure Lescure Elsa Mayot Cinesiologie 7) poplité Il a 2 particularités anatomiques : - il a une zone intra-articulaire (mais ce n’est pas le seul muscle du corps) - il ne présente qu’un seul tendon qui est proximal et c’est le seul muscle du corps. Dc il travaille essentiellement en CCF. Il s’insère face post de l’extrémité sup du tibia, il est oblique en haut et en dehors, il rentre dans l’articulation en perforant la capsule et se termine au niveau de la face externe du condyle externe. Il présente une insertion sur la corne post du ménisque externe. Innervation : nerf sciatique poplité externe. Action en CCO: .il est situé en arr de l’articulation dc il est fléchisseur de genou. Seul monoarticualire dans les fléchisseurs de genou dc on le qualifie de starter de la flexion. On le teste théoriquement dans cette action. . il a une composante de valgus de genou par sa composante dirigée en dehors . dans le plan horizontal il est rotateur interne Action en CCF : dans le plan horizontal il est rotateur externe de fémur En plus il a une action importante au niveau de la stabilité car quelque soit le plan et quelque soit la chaine (CCO ou CCF) la composante de compression est toujours supérieure à celle du mouvement. Cela à tendance à impacter les surfaces articulaires dc augmente la stabilité du genou. Enfin quand il sa contracte il tracte la corne post du ménisque externe dc durant la flexion. VII- stabilité Il y a aucune stabilité par le système osseux dc il faut un système musculaire efficace pour stabiliser le genou. Si ce système musculaire est pris en défaut c’est le système ligamentaire qui va prendre la contrainte. On dit que dans un premier temps c’est une stabilité active et si besoin ensuite une stabilité passive. Ensuite si le système ligamentaire ne résiste pas il casse=entorse. Cette stabilité doit se faire simultanément dans les 3 plans de l’espace. Elle doit aussi se faire quelque soit la position de la cheville et de la hanche car on a essentiellement des polyarticulaires. On considère que ces 2 dernières articulations sont fixes. - dans le plan sagittal : •la flexion-extension : . quand on est en recurvatum : la stabilité est importante mais passive donc on vient se bloquer sur les coques condyliennes qui est un plan fibreux. L’avantage c’est qu’on a une bonne stabilité et en plus vu que c’est un plan fibreux ça ne coute rien en énergie. L’inconvénient c’est qu’au fur et à mesure ces coques ont tendance à se distendre donc il va falloir de plus en plus de recurvatum pour se bloquer dessus. Donc position pas bonne pour le genou. . quand en extension=0 : position où le genou est déverrouillé. Dc il faut des contractions musculaires qui sont faites par le quadriceps et le couple synergique ischiojambiers-triceps. Ils sont tous des extenseurs dc si on passe brutalement en flexion ils vont contrôler cette flexion. C’est une bonne position pour le genou quand on est à la verticale. . quand en flexion sup à 15° : le genou est contrôlé par le quadriceps. Plus la flexion est importante plus il intervient. •les tiroirs : . quand en recurvatum : il n’y a pas de tiroirs et ce sont les coques condyliennes qui empêchent ces tiroirs. . quand en extension :normalement il n’y a pas de tiroirs et la stabilité est passive car dévolue aux ligaments du pivot central. Le LCA empêche le tiroir ant et le LCP, le tiroir post. . quand flexion entre 15 et 90° : le pivot central est détendu donc passivement on peut faire glisser le tibia par rapport au fémur. Pour empêcher ces mouvements la stabilité est assurée par des muscles : les ischiojambiers contrôlent le tiroir ant et le quadriceps, le tiroir post. . quand flexion sup à 90° : les lig se retendent dc ils assurent la stabilité. Dans la marche et les activités sportives c’est généralement entre 15 et 90°. - dans le plan frontal : . on vient se bloquer sur les coques condyliennes dc pas de mvmt. . en extension : il n’y a pas de mvmt de latéralité car le système périphérique stabilise le genou. Le LLI contrôle le valgus et le LLE, le varus. . entre 15 et 90° de flexion : les lig sont détendus dc possibilité de mvmt dans le plan frontal. Pour empêcher ça on a : pour contrôler le valgus : les m. de la patte d’oie+semi-membraneux+expansions directes du vaste interne et les expansions croisées du vaste externe. pour contrôler le varus : TFL+biceps fémoral+poplité+expansions directes du vaste latéral+expansions croisées du vaste médial. . en flexion sup à 90° : les lig se retendent dc ils assurent la stabilité Entre 15 et 90° c’est la situation la plus retrouvée. dans le plan horizontal : c’est le plan le plus sollicité . en recurvatum : pas de mvmt de rotation car bloque sur les coques condyliennes. . en extension : pas de mvmt de rotation possible car stabilité passive effectuée par les lig. La RE est contrôlée par les lig externes et la RI contrôlée par le pivot central. . entre 15 et 90° de flexion : les lig sont détendus dc possibilité de mvmt mais pour stabilité nécessitée de : pour contrôler la RI : TFL+biceps sachant que le TFL travaille plutôt entre 15 et 45° et le biceps enter 45 et 90°. pour contrôler la RE : les m. de la patte d’oie+semimembraneux+poplité . en flexion sup à 90° : les lig se retendent dc ils assurent la stabilité On est essentiellement entre 15 et 90° de flexion. - A chaque fois il se rajoute le poplité par sa composante de compression. Il aide à la stabilité quelque soit le plan. Position de stabilité=premières position d’instabilité. Quand on est dans cette position soit le système musculaire tient soit il ne tient pas. . recurvatum : genou stable grâce aux coques condyliennes. Position à éviter. . position de genou en flexion : • position de FREG(flexion-rotation externe-valgus) : l’aplomb du genou tombe en dedans du pied. Cela se produit en ski par exemple quand on tombe vers le dedans, l’énergie cinétique du buste va vers l’intérieur. Ou encore en judo quand on fait un balayage. Dans cette position il faut un système musculaire qui stabilise le genou dc faut le quadriceps (pour la flexion), la patte d’oie et semi-membraneux (pour contrôler la RE et le valgus), le poplité (pour la RE). • position de FRIR(flexion-rotation interne-varus) : Le genou est emmené à l’extérieur du pied ; - En ski, quand le corps part vers l’ext par rapport au genou - Dans certains sports, quand il y a un choc à la face int du genou ou de la jambe. Pour stabiliser cette position, il faut des muscles :- QC pour controler la flexion - TFL et biceps pour controler le varus et la RE Si ces muscles ne sont contractent pas suffisamment rapidement, le système ligamentaire prend le relai : -pivot central contrôle la RI - LLE contrôle le varus. En sport, le genou est souvent en flexion (FREG et FRIR), donc tant que contractions musculaires efficaces pas de soucis. Si, dans une position de FREG ou de FRIR, les muscles ne stabilisent pas le genou, la stabilité passive entre en jeu. Or, l’énergie cinétique du mouvement n’est pas absorbée par le système musculaire et le genou passe brutalement en extension. Ainsi, les ligaments vont encore plus se tendre, ce qui augmente le risque de rupture. En général, c’est le lg croisé ant qui se rompt. En flexion, QC essaie de se contracter et tire ainsi le tibia vers l’avant. Cela va encore plus tendre le LCA ( qui était déjà tendu de par l’obliquité du plateau tibial) et augmenter les risques de rupture. Il peut aussi arriver de léser le LCA en faisant du ski sans tomber. Si déséquilibre vers l’arrière, le QC se contracte de manière importante pour éviter la chute. Cela entraine un tiroir ant et la rupture du LCA. Pour éviter cela, il faut des IJ forts. Très fréquent en descente et chez les skieurs de bosse. COMPLEXE CHEVILLE – PIED I) Généralités : Ces 2 systèmes fonctionnent mécaniquement ensemble. Cheville = tibio-fibulaire + tibio-tarsienne Le pied démarre au niveau sous talien. Ce système a 3 rôles : - support du poids du corps - marche : nécessite cheville et gros orteil pour marcher sur un sol plat. Si sol accidenté, besoin de toutes les articulations en plus pour adapter la forme du pied au relief. - Stabilité : au niveau de la cheville en particulier : un ligament plus sollicité= LLE Qd on est en charge, le pied est en contact avec le sol sur 2 zones : - contact post sur tubérosités du calcanéum - contact ant au niveau de la tête des métas ( pour Kapandji, 1er et 5ème méta, pour les autres auteurs, 2ème et 5ème méta) Les os du pieds ne sont pas en contact avec le sol. Pour que cela tienne, il faut un système musculaire et ligamentaire plantaire. II) Cheville : 1) Rappel Anatomique : Tibio tarsienne : - la mortaise tibio-péronnière constituées : - du pilon tibial = face inf du tibia. Cette face inf est articulaire et descend plus bas en AR qu’en AVANT. La partie la plus basse = 3 ème malléole= malléole de Destot. - malléole tibiale en dedans du pilon tibial, qui s’articule par sa face externe. - malléole externe de la fibula qui est articulée par sa face interne. La malléole ext est en AR de la malléole int et elle descend plus bas que l’interne. L’axe bimaléolaire est oblique en bas, en dh et en AR. - le tenon astragalien s’articulant avec cette mortaise avec 3 surfaces articulaires : - la face sup du talus qui n’a pas la même largeur en avt et en ar : + large en avt qu’en ar. ( 5mm de différence). Forme d’une trochlée. La gorge du système n’est pas dans un plan sagittal mais oblique en avt et en dh. Cela donne le plan de mouvement de flexion extension qui n’est pas dans un plan de référence. Cette face sup s’articule avec le pilon . - la face int du talus qui est verticale et qui s’articule avec la malléole interne. - la face ext qui est concave vers le haut et le dehors. S’articule avec la malléole externe. La capsule : elle s’insère au pourtour des surfaces articulaires pour le tibia et le péroné. Au niveau du talus, la capsule s’insère en arrière sur le corps, latéralement sur le corps, et en avant à distance sur le col. Il y a donc un repli ant dans l’articulation. Ces replis sont adhérents aux tendons des muscles releveurs du pieds. Le système ligamentaire : - - lg ant lg post LLI : 2 plans : - un plan profond avec un faisceau ant = fx ant du plan profond du LLI = lg tibio astragalien ant. Va de la malléole int au col de l’astragal. Oblique en bas et en avant. un faisceau post = fx post du pan profond du LLI= lg tibio astragalien post. Inserré sur la malléole int. Oblique en bas et en arrière. Se termine partie post de l’astragal. un plan superficiel. On nécessite de connaître un autre ligament pour expliquer ce dernier : lg glénoïdien qui va du bord int de os naviculaire jusqu'au sustentaculum tali. Ainsi, le lg superficiel part de la malléole interne et se termine sur l’os naviculaire, le lg glénoïde et le sustentaculum tali. Il n’a aucune insertion sur l’astragal. = lg tibioscapho- gléno- sustentaculo- trans astragalien. Il recouvre le faisceau antérieur. Forme un éventail à pointe tibiale. Il stabilise plusieurs articulations.